F1 Express > Forums

de **sheon** le 16 Oct 2016, 13:16

Il y a deux jours : Tonino Valerii.

L'un des réalisateurs de westerns italiens les plus notables, même s'il est resté dans l'ombre de Leone, Corbucci et Solima. D'abord assistant de Sergio Leone pour Pour une poignée de dollars et Et pour quelques dollars de plus, il devient réalisateur pour la première fois avec Lanky, l'homme à la carabine (Per il gusto di uccidere, 1966). Mais ses westerns les plus notables arriveront ensuite : Le Dernier Jour de la colère (I Giorni dell'ira, 1967), où il oppose Lee Van Cleef à Giuliano Gemma ; Texas (Il Prezzo del potere, 1969), où il retrouve Giuliano Gemma dans cette transposition au western du meurtre de Kennedy ; Une raison pour vivre, une raison pour mourir, alias La horde des salopards (Una Ragione per vivere e una per morire, 1972), avec un casting encore une fois alléchant (James Coburn, Telly Savalas et Bud Spencer) ; et surtout Mon Nom est Personne (Il Mio nome è Nessuno, 1973), sa plus grande réussite, produite et scénarisée par Sergio Leone lui-même, et mettant en scène l'immense Henry Fonda face à l’exubérant Terrence Hill, dans une vision romantique de la fin du western, symbolisant une passation entre le western américain classique et l'impertinence italienne.
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

Ciao, maestro !

de **Né quelque part** le 16 Oct 2016, 19:23

Albert Maltret, AKA le Baron Noir, l'insaisissable pilote qui narguait les autorités en survolant Paris dans les années 80.

http://www.20minutes.fr/paris/1943139-20161015-deces-baron-noir-aviateur-narguait-police-champs-elysees

de **denim** le 16 Oct 2016, 20:02

ah oui je m'en rappelle.

de **Ouais_supère** le 16 Oct 2016, 21:20

Je me le rappelle.
Ou je m'en souviens.

de **Cortese** le 16 Oct 2016, 22:26

La petite de 4 ans et demi nous avait fait bien rire en nous sortant un "t'en ressouviens-tu ?" On a moins ri quand on a eu la curiosité de regarder dans le dictionnaire.

de **denim** le 19 Oct 2016, 17:53

ce Monsieur mérite qu'il ait sa mémoire ici.

Personnalité haute en couleur du conflit dans le Donbass, Arsen Pavlov, surnommé «Motorola», a péri dimanche dans un attentat. Héros des médias proches du Kremlin, il est vilipendé comme terroriste et criminel de guerre par Kiev.

apparemment, chez les nazis ukrainiens,le sens terroriste et criminel n'ont pas le même sens que chez nous occidentaux voir même chez les russes.
des néo-nazis qui posent des bombes dans un ascenseur,qui brulent une maison du syndicat à Odessa(50 morts),qui tirent sur la foule au hasard enfin bref qui font des exactions en veux tu en voilà, c'est normal,ce sont des "modérés.
par contre, que ce pauvre Pavlov ait eu le malheur de défendre son territoire et sa population russophone de ces mêmes pourritures Kieviennes,ça c'est immonde.

je ne pense pas que ça va en rester là...

de **denim** le 19 Oct 2016, 20:11

Ouais_supère a écrit:Je me le rappelle.
Ou je m'en souviens.

ah oui exact.
je m'en rappelle.

de **Nicklaus** le 21 Oct 2016, 19:54

Clément Michu.

de **denim** le 21 Oct 2016, 20:12

ah oui...un bon comédien ou acteur.
beaucoup dans les seconds rôles.
très important les seconds rôles.

clément Michu.

de **Hugues** le 21 Oct 2016, 20:56

Ca va lui faire un coup... à Madame Michu, d'apprendre ça..

Hugues ...:

de **Nicklaus** le 21 Oct 2016, 21:05

Aym sors de ce corps. ...:

de **Né quelque part** le 25 Oct 2016, 03:11

Pete Burns, qui n'avait plus les siennes depuis longtemps...

Toute ma jeunesse ! :cry:

de **Sylphus** le 25 Oct 2016, 17:27

Quand j'écoute cette chanson je m'imagine à la Gay Pride ou dans une Backroom entouré de mecs en cuirs.

de **Feyd** le 03 Nov 2016, 14:28

Oleg Popov, le célèbre clown russe.

http://www.lefigaro.fr/culture/2016/11/ ... -popov.php

de **denim** le 04 Nov 2016, 18:00

voai...

de **Feyd** le 09 Nov 2016, 19:16

Holala j'en connais qui doivent être dans tous leurs états aujourd'hui. Raoul Coutard, opérateur de Godard et Truffaut est décédé.

de **denim** le 09 Nov 2016, 19:19

personnellement,le seul raoul que je connais,c'est celui-là.

de **Feyd** le 09 Nov 2016, 19:24

T'as vraiment la science inculte ! :splat:

Ne pas savoir qui était Raoul Coutard... Bouh ! :rouleau:

de **Hugues** le 11 Nov 2016, 06:05

Avoir veillé, me permet finalement de vous annoncer une triste nouvelle.

Comme lui, maintenant on aura tous la nostalgie du fameux blouson bleu, des moments avec Suzanne. Et des heures au Chelsea Hotel.

Leonard Cohen est parti comme il le désirait. Et y était prêt.

Hugues

de **Hugues** le 11 Nov 2016, 06:08

Et elle mérite bien deux versions:

Les commentaires sur Youtube en dessous des vidéos sont justes et émouvants.

Il n'aura, lui, jamais le Prix Nobel de littérature. :cry:

Hugues

de **Shoemaker** le 11 Nov 2016, 06:57

Il nous a prévenu que cela allait arriver incessamment sous peu.
J'ai appris l'essentiel de "mon anglais" en étudiant Suzanne pendant des heures. On ne comprenait rien à ce qu'il voulait dire, mais pourtant, la langue rentrait peu à peu, avec sa voix qui est devenue définitivement familière.

de **Hugues** le 11 Nov 2016, 07:30

Leonard, did you ever go clear ?

Que dire.. La découverte des poèmes de Leonard Cohen (parce que c'est avant tout ce qu'il est, un grand poète) et de sa musique un peu tardivement au tout début de ma vie d'adulte furent un choc aussi grand que celle bien plus jeune de Brassens.
Je découvrais que la nostalgie en moi pour quelque chose d'informe, d'indéfinissable, présente depuis aussi loin que je m'en souvienne. Quelqu'un l'avait traduite en musique. Que je n'étais pas tout à fait seul.

Et puis surtout il y avait aussi cette étrange joie dans une chanson d'adieu, à l'opposé des paroles. Que je ne comprenais pas entièrement.
Désormais plus âgé, par les rencontres, la course fléchie par des astres prodigieux, en la réentendant je comprends instinctivement, immédiatement. Avec tant d'évidence. Cette joie il la puisait dans la spiritualité.
Cette spiritualité même qui était la part que plus jeune, je rejetais dans ces chansons. Quel idiot.

Merci Leonard.
Je crois que ce qui m'est cher est aussi intimement lié à sa musique et sa poésie. Parce que je réalise ce matin qu'ils sont souvent entâchés du même sens.

And she lets the river
answer
that you've always been
her lover

Il y a quelques temps, j'avais lu un article sur son album à venir (sans cependant envisager de l'acheter).. et combien il semblait en paix avec ce qu'il était désormais et ce qu'il après il avait couru, et attendait sereinement la mort.

Cette nuit est survenu ce qu'il espérait. Qu'il repose dans la paix qu'il a toujours recherchée.

Et cependant, entre Cimino et lui, c'est une année où il est bien difficile de garder les yeux secs.

I don't need a pardon, no, no, no, no, no
There's no one left to blame
I'm leaving the table
I'm out of the game

That's a way to say goodbye.

Godspeed, Leonard.

Hugues

de **Hugues** le 11 Nov 2016, 07:57

Quelqu'un écrit:
"The only table you left sir, and the only game you're out of, is the one you already won."

"You want it darker. We kill the flame."
"You want it darker. Hineni hineni. Hineni hineni. I am ready my Lord"

Hugues

de **Shoemaker** le 11 Nov 2016, 09:20

L'unique fois où j'ai chanté en français. En général, je fais dans le blues et le rock, dont la langue mère est définitivement l'anglais, sans discussion.
Mais pour mon plaisir personnel, je me suis risqué à, exceptionnellement, chanter une chanson en français, et c'est l'Etranger de LC, traduite et interprétée en français donc, par Greame Allwright. Pourquoi ? Je trouve ce poème tellement beau, tellement emblématique d'un spleen des années 70, le temps de ma jeunesse... que, pour mieux l'appréhender, le comprendre, je l'ai donc chanté dans la langue de Molière.
Une version ... pop ! C'est juste de l'expérimental. Pour voir, comme on dit...
Aucune prétention, et interdit de rigoler sur mon accent pied noir. C'est strictement un humble hommage, à un grand poète,à un de mes poèmes préféré.
(mixage pour casque)

de **denim** le 11 Nov 2016, 10:15

Shoemaker a écrit::o
Il nous a prévenu que cela allait arriver incessamment sous peu.
J'ai appris l'essentiel de "mon anglais" en étudiant Suzanne pendant des heures. On ne comprenait rien à ce qu'il voulait dire, mais pourtant, la langue rentrait peu à peu, avec sa voix qui est devenue définitivement familière.

et ??

ça t'as fait du bien ?? :roll:

attation Shoemaker,y en a qui sont tombés pour moins que ça...

de **Shoemaker** le 11 Nov 2016, 10:26

Denim !!!!!!!! mais kesske té con !!!!!!!!! :lol:

de **Rainier** le 11 Nov 2016, 11:03

Brassens, Brel, Lou Reed et maintenant Leonard :cry:

Il ne reste plus que Neil Young et Gérard

Des extraits de deux de mes préférés (parmi une cinquantaine de titres du même acabit)

- Dress Rehersal Rag :

Four o'clock in the afternoon
and I didn't feel like very much.
I said to myself, "Where are you golden boy,
where is your famous golden touch?"

You can still find a job,
go out and talk to a friend.
On the back of every magazine
there are those coupons you can send.
Why don't you join the Rosicrucians,
they can give you back your hope,
you can find your love with diagrams
on a plain brown envelope.
But you've used up all your coupons
except the one that seems
to be written on your wrist
along with several thousand dreams.

et Everybody knows

avec cette strophe qui m'a toujours intrigué :

And everybody knows that you're in trouble
Everybody knows what you've been through
From the bloody cross on top of Calvary
To the beach of Malibu
Everybody knows it's coming apart
Take one last look at this Sacred Heart
Before it blows
And everybody knows

de **Silverwitch** le 11 Nov 2016, 11:26

Passée un peu inaperçue, la mort du grand pianiste (et chef d'orchestre) hongrois, Zoltán Kocsis. Il avait 64 ans. C'était un de mes pianistes de chevet, l'un des plus grands interprètes de Mozart, Chopin ou Bartók. On peut dire sans trop exagérer qu'il était l'un des plus grands pianistes.

Nécrologie du Monde:

Mort du pianiste et chef d’orchestre Zoltan Kocsis

Extrait:

Discret, simple, direct, le pianiste, qui se considérait « parfois comme un prêtre, parfois comme un ouvrier », n’avait pas le culte des projecteurs. C’est ainsi qu’il devient dès 1976 professeur à l’Académie Franz Liszt de Budapest, donne des cours d’interprétation à Szombathely, région natale de Bela Bartok, près de la frontière autrichienne. Son intérêt pour la musique de son temps le pousse à prendre la tête du Studio de musique nouvelle de Budapest. S’il reste un médium privilégié de la musique hongroise du XXe siècle, Kocsis, qui enregistre aussi, entre autres, pour Denon, Hungaroton, Nippon Columbia, Quintana, Naxos, est également reconnu dans l’interprétation de Rachmaninov (les concertos pour piano), de Mozart et de Claude Debussy à qui il voue une véritable passion, tant au piano (son enregistrement des Images lui vaudra en 1990 un prestigieux Gramophone Award) qu’à l’orchestre.

La disparition prématurée de ce « géant de la musique » (dixit Ivan Fischer sur sa page Facebook), artiste polyvalent et musicien charismatique, ne doit pas faire oublier l’exigence et l’éthique exceptionnelles de l’homme. Ainsi, Zoltan Kocsis ne comprenait pas qu’on pût applaudir après la fugue inachevée de L’Art de la Fugue. « Rentrez plutôt chez vous et devenez de meilleurs humains ! » préconisait cet incorruptible de la vie comme de l’art.

Quelques vidéos pour entendre un musicien génial:

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

Mozart, KV 488

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

Schubert, D960

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

Rachmaninov, Piano Concerto 3

Génial, vous dis-je !

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

1963

de **Maverick** le 11 Nov 2016, 12:14

Ah y'en a qui vont se faire plaisir avec son nom.

de **denim** le 11 Nov 2016, 12:14

ah...Chopin ??
mais avec Ievgeni Kissine alors.

de **Cortese** le 11 Nov 2016, 12:27

Etant ici en tête du peloton vers le néant, je me souviens très bien de l'apparition sur les ondes de Leonard Cohen dans l'ébullition musicale inimaginable des années 66/67. Déjà il s'appelait Leonard Cohen, ce qui n'était pas banal, au lieu de s'appeler Michaël Steve comme tout le monde. A l'époque Bob Dylan semblait occuper ad aeternam la case voix-nasillarde-soporifique-incompréhensible-monacale parmi les stars de la pop, mais avec Cohen on découvrait avec l'effroi de nos 15 ans qu'un nouvel astre encore plus nasillard plus soporifique plus incompréhensible plus monacal était apparu, et qui en plus était vieux ! Vous imaginez. "Avalanche" c'était le premier truc que j'ai entendu je crois (ou alors "La chanson du Partisan" ?). Il n'y a quasiment pas de mélodie, juste un arpège unique répété sans faille pendant tout ce récitatif à l'austérité sans pareille. C'était un peu "Les Perses" d'Eschyle adapté en 45 Tours. On nous avait dit "En-ten-tion, c'est d'abord un poète !", un peu comme l'autre croque-mort là, Léo Ferré qui chantait que la poésie devait être chantée. On était achement impressionnés (on gobait tout ce qu'on nous disait, nous on était des adolescents soumis, pas comme les sauvages d'aujourd'hui). Le vrai déclic pour accéder à sa musique en ce qui me concerne, ce fut avec ce bon Néo-Zélandais oublié, Graeme (et non Greame comme le répète mon vieil ami Approximator) Alright qui nous avait mis d'accord : traduites en français (avé l'assent anglo-saxon), c'était vachement bon, les chansons de Leonard Cohen. Je trouvais même que les versions de Graeme étaient parfois supérieures à l'original. "L'étranger", ah oui, j'ai adoré "L'étranger", ça nous changeait des pleurnicheries sentimentales habituelles de la pop, c'était sobre, beau, classe, mystérieux, envoutant. Ma dernière passion pour Cohen ce fut l'interprétation quasi-mystique de "Hallelujah" par Jeff Buckley. Je suis allé jusqu'à aller acheter le CD, vous vous rendez compte. Une infidelité à mes CD exclusivement Les Paul-Stratocaster, mais ça le valait bien.

de **Shoemaker** le 11 Nov 2016, 12:34

1 -

2 -

de **Marlaga** le 11 Nov 2016, 12:48

Y en a qui ont vraiment mal supporté l'élection de Trump :jesors:

de **denim** le 11 Nov 2016, 14:17

personnellement je n'ai jamais écouté de léonard Cohen.

de **Feyd** le 11 Nov 2016, 19:27

itou.

Je ne le connaissais pratiquement pas. Ca doit pas être si génial que ça alors. :0:

de **Rainier** le 11 Nov 2016, 19:56

Denim et Feyd, j'aimerais bien avoir la chance incroyable que vous avez !!

Borges disait (à peu près) que les plus heureux des hommes étaient ceux qui n'avaient jamais lu la Divine Comédie de Dante car ils allaient connaitre l’émerveillement en lisant cette oeuvre.

de **Sylphus** le 11 Nov 2016, 20:05

J'ai toujours été indifférent à cet artistes. Souvent cité mais 90% ne connaissent aucune de ses œuvres (ou Suzanne grâce à Bashung).

de **Shoemaker** le 11 Nov 2016, 21:38

Robert Vaughn, Les 7 mercenaires, et Les Agents très spéciaux (Napoléon Solo et son compère Iliya Koriakine. Comptez pas sur moi pour les orthographes).

de **denim** le 11 Nov 2016, 22:51

ah merde...

j'aimais bien cet acteur.

"agents très spéciaux"...

de **denim** le 11 Nov 2016, 22:53

Rainier a écrit:Denim et Feyd, j'aimerais bien avoir la chance incroyable que vous avez !!

Borges disait (à peu près) que les plus heureux des hommes étaient ceux qui n'avaient jamais lu la Divine Comédie de Dante car ils allaient connaitre l’émerveillement en lisant cette oeuvre.

non mais moi,je pense que c'est un problème de "langue".
y en a chez qui ça rentre,puis d'autre ben...mon cul.
ça veut pas.

de **denim** le 11 Nov 2016, 22:57

ben c'est comme pour Paul Simon and Garfunkel.
plus ou moins entendu comme ça,entre deux saillies...mais sans plus.

Joan Baez idem...à part "Nicolas et Bart"