Modérateurs: Garion, Silverwitch
Cortese a écrit:Merci à cétérouge et à Silverwitch pour cet agréable soirée littéraire (je ne sais pas s'il faut en être plus reconnaissant à cétérouge pour sa persévérance courageuse ou à Silverwitch pour la clarté et l'élégance de son érudition).
En tout cas j'ai été enchanté par ton dernier post, Silverwitch.
J'ai adoré la phrase (plus haut) "Le roman est né non pas de l'esprit théorique mais de l'esprit de l'humour".
cétérouge a écrit:Cortese a écrit:Merci à cétérouge et à Silverwitch pour cet agréable soirée littéraire (je ne sais pas s'il faut en être plus reconnaissant à cétérouge pour sa persévérance courageuse ou à Silverwitch pour la clarté et l'élégance de son érudition).
En tout cas j'ai été enchanté par ton dernier post, Silverwitch.
J'ai adoré la phrase (plus haut) "Le roman est né non pas de l'esprit théorique mais de l'esprit de l'humour".
Merci Cortese, et excuse-moi de m'exprimer de manière sûrement confuse et imprécise.
Au départ je crois que c'est parti du fait que j'ai une appréciation radicalement différente de l'oeuvre de Kundera auteur (même si j'admet que c'est sûrement un romancier intéressant, disons plus que des gens comme Houellebecq quand-même) que celle de Silverwitch, mais je dois dire que je le connais moins bien qu'elle (je crois que je vais lui laisser la victoire aux points).
cétérouge a écrit:des noms... des noms... des noms...
cétérouge a écrit:Cortese, c'est une histoire compliquée, j'ai commencé à suivre la F1 en 1991, c'est vrai que j'aimais bin Williams, mais je opense que c'était plus lié au duo de pilote, Patrese Mansell, qui animait les course, qu'à l'identité de l'écurie (même si c'est vrai qu'à l'heure actuelle j'aime bien Ralf -malgré ses bourdes, et Montoya)...
Mais je n'ai j'amais été antiferrariste (au contraire, j'aimais bien aussi Alesi).
J'ai été assez content quand j'ai vu irvine et Schumacher qualifié 3 et 5 en Australie 1996 (cela voualit dre que la scuderia n'alalit pas disparaître)...
Je crois que si j'étais un pilote de F1, j'aimerais bien piloter pour Ferrari (:oops:), comme tous les pilotes actuels je crois (mais il faut dire que Michael Schumacher ne laisse pas beaucoup de place, même si c'est son droit car il a redressé l'écurie)
cétérouge a écrit:En fait tu es devenu ferrariste après la mort de Clark et la retraite de Graham Hill (et puis aussi l'arrivée du Cosworth comme moteur-standard)...
cétérouge a écrit:Merci pour cette mise en perspective de ces écrivains dans le contexte du roman d'Europe orientale, vraiment intéressante, mais justement tu pointes quelque chose qui m'a séduit chez Broch: dans le dernier tome des somnanbules, je crois que l'idée "d'histoire en chemise de nuit", qui si j'ai bien compris sert à souligne une forme la trivialité du comportement individuel d'un sujet impliqué dans l'histoire, n'est pas forcément traité sur mode de la dérision et du grotesque, le personnage d'Huguenau sert aussi de support à une réflexion sur le caractère tragique de l'effacement de l'idée de soldarité polittique, mais cette réflexion ne s'appuye pas sur l'idée d'éclatement sémantique puis de confrontation de différentes perception possible de l'histoire.
C'est justement cette tension qui m'avait séduit chez Broch, une dérision du grotesque et du pathétique psychologique qui se retouve absurdement dans la tragédie de la première guerre mondiale, mais qui est menée sans pour autant amener la contestation immédiate du caractère "unitaire" du concept d'histoire tel qu'il est issu de la tradition historique antérieure, et cette position (qui mer appelle le point de vue que défend Hanna Arendt dans la "Crise de la Culture") imprime une forme de tension philosophique au livre que je trouvais très stimulante, mais dont j'ai l'impression qu'elle n'est plus vraiment relayée dans le roman moderne.
Par ailleurs je trouve Kundera étonnément sévère avec les Somnanbules, dont la structure m'apparaît à mon beaucoup moins disparates que ne le suggère Kundera (par exemple le plupart des intrigues parallèles, la mort d'Anna Wendling, le motif du soldat aphasique qui essaye de retrouver la parole et tout ce qui tourne autour de l'hôpital militaire, l'intrigue avec uens alutiste auquel est confronté le narrateur parle, me semblent lié par des thèmes communs, mêlant l'idée d'une forme de contrainte physique qui soustrait les individus au champs de l'histoire à celle de convalescence, et ces situations forment un thème introspectif qui s'opposenettement à celles qui concernent dans le roman Haguenau et Esch, qui eux sont pris dans un activisme politique et un jeu de manipulation psychologie tout à fait univoque et irréfléchi, qui déclenche l'incendie du village...j'ai l'impression que cette opposition dans l'intrigue du roman répond assez finement à la tension philosophique que j'ai cru déceler dans la parti du roman qui essaye de traiter sous le mode de l'essai d'un processus de despéritualisation de la notion de valeur qui s'est produit dans un processus historique qui, paradoxalement, englobait l'histoire dans une fin téléologique bien déterminée et unique ( dans lequel l'homme essayait de se ménager paradoxalement un rapport plus immédiat avec la spiritualité religieuse -je crois qu'il met cela en perspective avec une discussion sur le protestantisme qui 'm'a semblé assez proche des certains textes de Max Weber).
Je ne dis pas cela pour approuver inconditionnelement le propos d'Hermann Broch, mais pour défendre l'iodée d'une cohérence assez forte entre les différentes parties du livre, ce que Kundera semble nier avec un peu de mauvaise foi, ce qui ne me semble pas sans rapport avec une forme de vanité d'écrivain .


Nelson a écrit:Hum...bon, c'est un topic cinéma. Je vais donc essayer de recentrer les débats.
Bon, alors Jeudi dernier j'avais prévu d'aller au cinéma car j'avais un gros trou dans mon emploi du temps entre un exam' et le train que je comptais prendre.
Donc, la veille, je demande conseil à Silverwitch sur les films actuellement à l'affiche (c'est quand meme notre "Madame Cinéma" ici). Et elle me dit: Moais..bof, j'sais pô (hum...c'est notre "Madame Cinéma" hein...)
Bon, suite à des conseils aussi précis et exhaustifs, je n'avais que l'embarras du choix. Je me décide donc à aller voir finalement Lost in Translation. Et en arrivant devant le cinéma, je vois qu'il a été retiré de l'affiche. Et je me rends compte qu'aucun autre film me branchouille vraiment.
Donc finalement, je ne suis pas allé au cinéma.
Voilà voilà, si vous aussi, vous voulez faire partager vos récentes expériences cinématographiques, n'hesitez pas, ce topic est le votre.

silverwitch a écrit:
Si tu penses à Kafka qui tourne le dos à l'Histoire le jour même de la déclaration de la Première guerre mondiale en notant dans son Journal "après-midi piscine",
Yo a écrit:Tarantino sera le président du jury du festival de Cannes 2004.

b.verkiler a écrit:silverwitch a écrit:
Si tu penses à Kafka qui tourne le dos à l'Histoire le jour même de la déclaration de la Première guerre mondiale en notant dans son Journal "après-midi piscine",
Ah, c'était de lui!

silverwitch a écrit:Yo a écrit:Tarantino sera le président du jury du festival de Cannes 2004.
Subtilité et invention poétique au programme du palmarès?
Silverwitch

silverwitch a écrit:b.verkiler a écrit:silverwitch a écrit:
Si tu penses à Kafka qui tourne le dos à l'Histoire le jour même de la déclaration de la Première guerre mondiale en notant dans son Journal "après-midi piscine",
Ah, c'était de lui!
Oui.
J'ai des amis qui ont cru longtemps que c'était une blague de Laurent Baffie...
Silverwitch
Yo a écrit:
J'en doute fort...
Et il y a toute une partie des critiques de ciné et des rock-critics * qui n'ont pas fini de se toucher d'ici là...
EDIT : * par exemple Rock'n'folk ne jure que par lui....

oz.1 a écrit:Yo a écrit:Tarantino sera le président du jury du festival de Cannes 2004.
Besson en 2005 ?

silverwitch a écrit:Yo a écrit:
J'en doute fort...
Et il y a toute une partie des critiques de ciné et des rock-critics * qui n'ont pas fini de se toucher d'ici là...
EDIT : * par exemple Rock'n'folk ne jure que par lui....
Yo,
Je plaisantais.
Bon c'est un épiphénomène et je crois qu'il se tasse bien...En tout cas aux USA, son aura auprès d'une partie de la critique est bien retombée...
Et puis c'est Cannes. Ce n'est plus grand chose de sérieux (sauf accident).
Silverwitch

b.verkiler a écrit:Qui décide de qui sera le président et les membres du Jury?

silverwitch a écrit:oz.1 a écrit:Yo a écrit:Tarantino sera le président du jury du festival de Cannes 2004.
Besson en 2005 ?
Et Jan Kounen en 2010 qui remplacera au dernier moment James Cameron...Mais en fait le problème ce n'est pas que le président, tout dépend quels sont les films retenus pour la compétition et par qui ils sont soutenus. Tous les ans il y a quand même un grand marchandage pour la sélection.
Silverwitch

silverwitch a écrit:b.verkiler a écrit:Qui décide de qui sera le président et les membres du Jury?
La direction du festival, via son délégué général...
b.verkiler a écrit:Et c'est qui ceux là, des élus locaux proches du maire ou des gens du cinéma "indépendants"?

Nelson a écrit:oz.1 a écrit:Yo a écrit:Tarantino sera le président du jury du festival de Cannes 2004.
Besson en 2005 ?
Euh, sauf erreur de ma part, Besson a présidé le jury il y a 3 ou 4 ans déjà.

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