La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

[Ouais_supère]

Non mais tu étais ivre.

[Stéphane]

Il aurait peut-être fallut, oui

[Hugues]

Le Palace de Roman Polanski
sortira dans le pays de naissance du réalisateur, la France.le 15 mai prochain.

Une petite société, exploitante de films de patrimoine, d'ailleurs quelques Polanski (ceci expliquant peut-être cela, ils ont peut-être noué un lien avec le cinéaste, qui aiment souvent observer comment leurs films sont ressortis, et traités,- et par ailleurs ces petites sociétés sont très heureuses d'avoir l'approbation de réalisateurs de ces "vieux" films sur leur travail) a eu le courage d'acquérir els droits.


Je présume que la bande annonce ne sera pas différente de celle qu'on connaît déjà, mais je la mettrai en ligne dès que j'en aurai connaissance.

A voir, au minimum pour toute une suite de scènes d'anthologie avec John Cleese. Même les contempteurs du film avaient le fou rire pendant les projections, puisque tout le monde riait.

Hugues

[Hugues]

Chose intéressante. L'acquéreur n'a même pas demandé à voir le film avant de l'acquérir.

En somme, il estime donc que rien que parce que c'est un Polanski le film a le droit d'être vu... (ou peut-être que rien que parce que c'est un Polanski, le film est bon, mais c'est un pari plus audacieux pour celui là qui est moyen)

Hugues

PS: Pour rappel le film est sorti en Italie, Allemagne, Russie, Hongrie, Estonie, Bulgarie et Suisse (pas clair si c'est le Tessin - en même temps que l'Italie, - seulemen ou aussi la Romandie).Et sortira au Portugal début avril.

[Hugues]

Premier pays où l'affiche est différente de l'affiche italienne... (une vieille et grosse femme avec une couronne endormie dans son assiette)

Hugues

[Garion]

Tient, je me demande aujourd'hui ce que les gens de ce forum pense du film "Capitaine Sky et le monde de demain" il y a 20 ans.
Moi j'avais adoré l'ambiance et l'image, même si le scénario était téléphoné.
Vous en avez pensé quoi ?

[Hugues]

C'est aujourd'hui que sort un film que j'avais évoqué il y a quelques mois.

Et c'est un absollu chef d'oeuvre

Le mal n'existe pas de Ryusuke Hamaguchi


Le vrai Lion d'Or 2023..

Hugues (qui retrouvera ce qu'il avait posté ici ou aileurs au sujet du film, pour le mettre à la suite)

[Hugues]

Un peu différente (américaine)


Très différente (italienne)


Idem (japonaise)

[Hugues]

Qui sait, c'est peut-être bon, ou pas.





Hugues

[Hugues]

Hugues

[Hugues]

Hugues

[Ouais_supère]

Hugues !
Tu as vu Padre Pio, d'Abel Ferrara ?

J'ai découvert l'existence de ce film, j'en suis curieux, mais il est introuvable...
Il sera distribué chez nous, dn VOD, ou autre ?

[Hugues]

Apparemment Furiosa fait un four commercial.

Alors que, le film est peut-être meilleur encore que le premier (pas vu je peux pas dire, je pourrais le voir mais pas sûr que ce soit en VO ni même en VF).


Ce qui risque de faire que la suite de Fury Road, qui était prévue, ne serait jamais tournée.


Donc si ça vous peine, n'hésitez pas à aller voir Furiosa sans attendre la VOD ou sa sortie vidéo..
Quoiqe je ne pense pas que ça aide beaucoup à remonter les entrées

Hugues

[Ouais_supère]

Apparemment Furiosa fait un four commercial.

Alors que, le film est peut-être meilleur encore que le premier (pas vu je peux pas dire, je pourrais le voir mais pas sûr que ce soit en VO ni même en VF).

Je t'en supplie, tant que tu ne l'as pas vu, ne le méjuge pas, Fury Road est extraordinaire.

[Stéphane]

Après, le premier était pas top, en vrai.

[Ouais_supère]

Fury Road ?
Tu as faux.

[Silverwitch]

Après, le premier était pas top, en vrai.

…Pendant dix minutes. Ensuite, quel film ! C’était surtout pour faire un coucou, Stéphane, Ouais_supère et tous mes amis du forum, enfin ceux qui restent.

[Ouais_supère]

REVIENS

[Silverwitch]

REVIENS

C’est le titre original ?

[Ouais_supère]

C'est le director's cut !!

[Stéphane]

Je savais que ça marcherait, à force.

[Ouais_supère]

A deux on peut la faire revenir !

Stef, vas-y poste "Michael Caine, mouais, pas ouf cet acteur..."

[B.Verkiler]

Apparemment Furiosa fait un four commercial.

Alors que, le film est peut-être meilleur encore que le premier (pas vu je peux pas dire, je pourrais le voir mais pas sûr que ce soit en VO ni même en VF).


Ce qui risque de faire que la suite de Fury Road, qui était prévue, ne serait jamais tournée.


Donc si ça vous peine, n'hésitez pas à aller voir Furiosa sans attendre la VOD ou sa sortie vidéo..
Quoiqe je ne pense pas que ça aide beaucoup à remonter les entrées

Hugues

Surprenant. Un film féministe parasite (pardon pour la redondance) qui tente de surfer sur le succes d''un film culte de l'époque du patriarcat tant honnis , en transformant l'or en plomb pour ne pas dire en merde, normalement ça aurait du marcher. La plus grande injustice depuis ghostbusters au féminin,ou juste, go woke get broke ?

[Ouais_supère]

MDR Fury Road était "patriarcal" ?

[Stéphane]

BV parlait plutôt des premiers Mad Max je pense. Pas forcément pertinent pour autant.

[Silverwitch]

A deux on peut la faire revenir !

Stef, vas-y poste "Michael Caine, mouais, pas ouf cet acteur..."

N’invoquez pas son nom en vain ! Surtout à son âge…

[Ouais_supère]

D'accord Stef.

Mais entre temps Fury Road a plutôt fait l'unanimité pour lui, or il serait super facile d'en faire précisément une lecture féministe basse du front. Ça a dû être fait d'ailleurs, par les deux camps.

[Ouais_supère]

A deux on peut la faire revenir !

Stef, vas-y poste "Michael Caine, mouais, pas ouf cet acteur..."

N’invoquez pas son nom en vain ! Surtout à son âge…

GAGNÉ !!!

[B.Verkiler]

MDR Fury Road était "patriarcal" ?

Bah non, loin de la. On aurait du mal a imaginer Mel Gibson , le vrai Mad max , tenir le rôle de ce pauvre potiche faire valoir dans Fury Road, même si l'acteur en question avait une bonne voix dans le rôle de Kane dans Batman, et que la gonzesse dans le role principal est encore bandante, plus que dans son role de cheffe de Harem dans la pub Dior, même si ça eclaire le tout qd meme, si tu vois ce que je veux dire.

Plus generalement, je me demande pourquoi toutes ces gonzesses surpuissantes -femmes et hommes et les centaines de nuances entre les deux -ne creent pas leurs propres histoires passionnantes au lieu de systématiquement venir s'aggriper à nos vielles histoires à nous les hommes pour les rendre complètement merdiques. C'est un effet rhétorique, rassure-toi, je me pose pas vraiment la question puisque j'ai déjà la réponse.

[Ouais_supère]

J'ai trouvé Tom Hardy parfait en icône gromelante d'un vieux monde finissant. Par moment on dirait presque toi sur F1Express.

Mais plaisanterie mise à part, tu n'as pas aimé Fury Road ?

Bordel le bien qu'il fait pourtant, ça fait 30 ans que les blockbusters sont devenus chiants comme la mort, ce film est un miracle.

[B.Verkiler]

Oui, il etait parfait en fiotte bien docile mais virile dans un monde finissant, tout comme Il aurait été parfait dans une pub 2024 de colissimo. J'eusse juste aimé que la promo Mad max Fury Road soit annoncée comme telle, c'est a dire un piège a cons pour film féministe. Vous voulez du Mad Max ? Vous aurez de la Furiosa mais après avoir payé.
L'escroquerie a si bien marché que ces tarés ont cru qu'ils pouvaient enchaîner sans même les entourloupes. Résultat, un four bien mérité. Bien fait pour leurs sales gueules.

[Ouais_supère]

Bref !

J'ai vu l'Innocence de Kore Eda.

J'ai trouvé ce film formidable.
La toute première partie est terriblement déroutante parce qu'elle est presque accusatrice, en tout cas elle montre (ou semble montrer) un dysfonctionnement, et une forme de lâchetée, elle paraît très binaire et on n'est pas habitué à ça.

Mais tout ce qui bâti par la suite est passionnant, et on finit renversé, comme toujours.

C'est fou comme Kore Eda sait filmer les enfants, comme il arrive à saisir les moments où quelque chose les traverse, et à le faire apparaître à l'écran.
Je pense qu'il sait simplement les laisser exister sur le plateau, et il lui suffit plus que d'attraper à la volée.

[Silverwitch]

Bref !

J'ai vu l'Innocence de Kore Eda.

J'ai trouvé ce film formidable.
La toute première partie est terriblement déroutante parce qu'elle est presque accusatrice, en tout cas elle montre (ou semble montrer) un dysfonctionnement, et une forme de lâchetée, elle paraît très binaire et on n'est pas habitué à ça.

Mais tout ce qui bâti par la suite est passionnant, et on finit renversé, comme toujours.

C'est fou comme Kore Eda sait filmer les enfants, comme il arrive à saisir les moments où quelque chose les traverse, et à le faire apparaître à l'écran.
Je pense qu'il sait simplement les laisser exister sur le plateau, et il lui suffit plus que d'attraper à la volée.

C’est un film formidable, et qui comme souvent avec le cinéaste prend la forme d’un enquête, parfois labyrinthique sur l’identité. Qui suis-je, qui es-tu ? Et par le miroir de l’écran, nous pouvons nous découvrir, nous comprendre à travers des personnages inventés.

J’insiste aussi sur la simplicité à laquelle tu fais allusion, chez le cinéaste c’est une construction, suprême maîtrise de son art, d’une grande pudeur. Et c’est la somme d’un immense travail, tout l’art de sa mise en scène. Faire croire qu’on est simplement là, à bonne distance. Quelle merveille.

[Ouais_supère]

J'avais vu un documentaire sur un de ses tournages, ça devait être une Affaire de famille, et tout était en effet très pensé, mais comme tu le dis, exécuté avec beaucoup de pudeur, ce qui donnait la sensation chez lui d'une distance, ou d'un dilettantisme (plutôt un "laisser-fairisme"), alors qu'il était plus "présent" que jamais.

C'est en tout cas un film qui a résonné très fort chez moi, en tant que père bien sûr, et en tant qu'éducateur.
Kore Eda "fait aimer".

[Silverwitch]

J'avais vu un documentaire sur un de ses tournages, ça devait être une Affaire de famille, et tout était en effet très pensé, mais comme tu le dis, exécuté avec beaucoup de pudeur, ce qui donnait la sensation chez lui d'une distance, ou d'un dilettantisme (plutôt un "laisser-fairisme"), alors qu'il était plus "présent" que jamais.

C'est en tout cas un film qui a résonné très fort chez moi, en tant que père bien sûr, et en tant qu'éducateur.
Kore Eda "fait aimer".

C’est intéressant parce que les différents points que tu abordes dessinent un tout :

L’art du cinéaste est un art classique au sens où il éclaire, clarifie, donne la bonne distance au spectateur pourtant plongé dans un labyrinthe. La mise en scène est donc ici la manière d’éclairer le chemin du spectateur dans la nuit des destins individuels et collectifs des personnages. Ce qui rend logique et universelle la somme des expériences singulières. Et tu décris aussi un cheminement plus intime du spectateur, pris dans le labyrinthe: de l’obscurité à la clarté, du jugement à l’universelle compréhension, à la vision plus juste, à ce « faire aimer » magnifique que tu décris si sobrement. Tout était sous nos yeux, il suffisait d’apprendre à voir dans l’obscurité, librement, avec raison et compassion.

[Ouais_supère]

Sinon, je vais essayer de prendre de l'élan et "terminer" Tár, de Todd Field, qui, c'est le moins qu'on puisse dire, ne m'a pas encore délivré le secret de son succès critique à mi-film...

Il ne faut pas juger avant d'avoir vu l'ensemble, mais bordel ce que c'est bavard...
Je n'aime pas les films discursifs pour être discursifs, en tout cas je ne vois pas où il veut en venir pour l'instant.

[Silverwitch]

Il ne faut pas juger avant d'avoir vu l'ensemble, mais bordel ce que c'est bavard...

Y a des fois où on peut...

[Ouais_supère]

:o

Sinon, je vais essayer de prendre de l'élan et "terminer" Tár, de Todd Field

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(c'est nul)

[Garion]

Oh my god, je viens de regarder à nouveau Vibroboy 20 ans plus tard, je me souviens qu'a l'époque quand je montrait ça à mes potes, j'avais droit à des spectateurs qui après la fin du film restaient bouche ouverte avec un filet de base pendouillant pendant 5mn sans rien pouvoir dire.
Je vais tenter de le montrer aux jeunes du boulot s'ils le veulent
Faut bien leur apprendre ce que c'est que le vrai trash.

[Ouais_supère]

Tu leur as montré Tetsuo ?

[Garion]

Tu leur as montré Tetsuo ?

Je l'ai vu à l'époque, mais ça ne m'a pas semblé aussi trash que Vibroboy. Faudrait peut-être que je le revois.