Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

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Re: Le Mans '66 (Ford v. Ferrari) et les autres films "Ferrari"

Messagede Hugues le 15 Sep 2023, 18:12

Hugues a écrit:D'ailleurs après avoir été daté pour les Etats-Unis (25 décembre) et Royaume Uni (26 décembre), le film l'est désormais pour l'Italie:
14 décembre...

Des fois que vous vouliez aller le voir au cinéma à l'étranger... (si vous n'êtes pas trop loin de la frontière ou en vacances à ce moment là dans des zones proches)

Pas de date connue encore pour la Suisse et la Belgique. Il est bien possible que la Suisse soit assez synchrone avec l'Italie, du fait des Tessinois.
(Et pour la France, comme on l'a dit, non seulement on sait que ce serait seulement en streaming sur Prime Video, mais certainement à une date autour de fin janvier ou début février, histoire que les piratages ne surviennent qu'après quelques semaines en salle et n'influent pas sur ces sorties salles )

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Ferrari serait daté au 3 janvier en Suisse.
Même date que pour Moi, Capitaine, d'ailleurs (enfin sa sortie en Suisse romande, car dans le Tessin c'est sorti le 7 septembre comme en Italie ... bizarrement pour Ferrari la sortie dans le Tessin serait le 30 novembre, à mon avis c'est erroné...).

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Re: Le Mans '66 (Ford v. Ferrari) et les autres films "Ferrari"

Messagede Hugues le 09 Oct 2023, 13:37

Hier, le film surprise du festival de Londres* était Ferrari...


Donc il y aura publié en ligne quelques réponses aux questions des spectateurs, comme ici:





Pour l'anecdote, l'annonce du film hier et l'arrivée du réalisateur:

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Re: Le Mans '66 (Ford v. Ferrari) et les autres films "Ferrari"

Messagede Hugues le 09 Oct 2023, 19:47

Donc comme je l'avais dit plus ou moins explicitement il ya quelques semaines, ils ont carrément construit des clones des Ferrari (tout au moins clones visuels, peut être on ils modernisé la suspension et la motorisation...)



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Re: Le Mans '66 (Ford v. Ferrari) et les autres films "Ferrari"

Messagede Hugues le 10 Oct 2023, 16:45

Ayé, la promo a vraiment démarré visiblement
Evidemment il y parle beaucoup d'Enzo Ferrari.
Et aussi de son amour pour la marque (et comment c'est né chez lui). Ils en tirent plein de tweets d'alileurs. Plutôt que de vous les mettre, je vous donne l'entrevue en entier..


https://www.vulture.com/article/michael-mann-in-conversation.html

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Re: Le Mans '66 (Ford v. Ferrari) et les autres films "Ferrari"

Messagede Hugues le 12 Oct 2023, 17:55



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Re: Le Mans '66 (Ford v. Ferrari) et les autres films "Ferrari"

Messagede Hugues le 13 Oct 2023, 18:14

Les affiches américaines, italiennes et britanniques publiées simultanémenet ce soir:








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Et mercredi donc la bande-annonce, après le teaser de fin aout.

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Re: Le Mans '66 (Ford v. Ferrari) et les autres films "Ferrari"

Messagede Hugues le 13 Oct 2023, 18:30

(Confirmation par ailleurs via les dates sur les affiches, de ce que j'avais écrit ici, le film sortira en Italie avec une dizaine de jours d'avance sur le reste du monde. Peut-être comptent-ils sur un engouement du public italien pour une figure locale pour lancer un bon bouche à oreille international autour du film)

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Re: Le Mans '66 (Ford v. Ferrari) et les autres films "Ferrari"

Messagede Hugues le 18 Oct 2023, 19:19

Comme prévu ils ont publié la bande annonce au même moment dans plein de pays.

Je vous mets la belgo-neerlandaise comme ça il y a le sous titre français.




Bande annonce assez décevante en regard du film.. c'est comme si à la fois ils ne savaient pas par quel bout prendre le film et aussi comme si ils craignaient de trop en montrer...

D'un regard extérieur, la BA vous donne envie de voir le film? (Parce qu'il le mérite)

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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Hugues le 18 Oct 2023, 19:37

Et si vous préférez qu'ils parlent tous italiens:

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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Hugues le 18 Oct 2023, 19:58

(Je pense qu'une des images de crash a été truquée pour retirer le corps qu'on voit bien dans le film suivre sa propre trajectoire...)

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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Hugues le 22 Oct 2023, 19:55







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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Hugues le 22 Oct 2023, 20:17




Sky Sports F1 l'a aussi posté mais c'est géorestreint:


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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Rainier le 23 Oct 2023, 11:20

Adam Driver ressemble autant à Enzo Ferrari que moi à Miss Monde 2023 !
la démocratie et la souveraineté nationale sont comme l’avers et le revers d’une même médaille.
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Hugues le 23 Oct 2023, 15:03

Et Colin Farrell ne ressemble pas à John Smith.
Tom Hulce ne ressemble pas à Mozart.


Et pour parler de mauvais film:
Cate Blanchett ne ressemble pas à Elizabeth I


C'est un détail donc.

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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Rainier le 23 Oct 2023, 23:35

Oui c'est un détail, certes, et ce n'est pas pour ça que je n'irai pas voir ce film.

Sauf que Enzo Ferrari est un des (le) personnages les plus importants de la course automobile, hors pilotes, pour tout passionné de plus de 45 ans de ce sport ...alors que John Smith qui connait son visage ? de même que Mozart quand on lui a enlevé sa perruque sur les tableaux de l'époque ? Je parle même pas d'Elizabeth !

Dans Rush et même Le Mans 66, ils avaient fait un effort pour trouver des acteurs ressemblants.
la démocratie et la souveraineté nationale sont comme l’avers et le revers d’une même médaille.
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Hugues le 25 Oct 2023, 21:08

Les Suisses ont sorti la bande-annonce en français (sous-titré).. Donc rien de nouveau c'est la même (à quelques logos près) sauf que c'est plus lisible peut être qu'avec le néerlandais en plus du français.



Toujours pas de promo chez Prime Video.

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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Hugues le 02 Nov 2023, 18:06

Ferrari sortira le 28 décembre en Ukraine



Il n'y a donc dans le monde entier que nous en France qui nous sommes faits arnaquer avec une sortie en VOD et donc une sortie deux mois plus tard tout le monde sans doute (sans doute en février)

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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Hugues le 16 Nov 2023, 20:41

Trois cinémas en Italie projetteront le film toute une semaine, pendant la semaine précédant la sortie italienne du 14 décembre (qui est aussi je le rappelle la première sortie au monde), donc à partir du 7 décembre:

- L'auditorium Enzo Ferrari de Maranello
- Le cinéma Victoria de Modène
- Le cinéma Raffaello de Modène

Les billets sont en vente (et sans doute aussi déjà complets à cette heure pour toute la semaine).



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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Cortese le 03 Déc 2023, 01:06

Eh bien moi je le trouve parfait Adam Driver ! Ferrari c’était d’abord un type qui en imposait par sa taille, sa corpulence et ses éternelles lunettes noires, sans parler du cérémonial (dans la simplicité, voire la frugalité quand même), qui accompagnait toutes ses apparitions.
J’attends avec impatience de voir ça, je suis stupéfait d’apprendre qu’il ne sortira pas en salle en France, je me demande jusqu’où on va descendre.
Du point de vue historico-technique, je suis un peu étonné qu’on nous dise que Ferrari traversait une période difficile financièrement, alors que c’était exactement le contraire : suite à la faillite de Lancia fin 55, en coordination avec Fiat et sans doute aussi le gouvernement italien, la Scuderia avait hérité de tout le matériel sportif de Lancia, des F1 D50, qui s’étaient montrées les égales des invincibles Mercedes lors de leurs trop rares apparitions, des pièces détachées, des plans, du camion transporteur, et last but not last, du transfert de celui qui était sans doute le meilleur ingénieur automobile depuis 1923, quand son vieil ami Enzo Ferrari (qui était pilote d’usine pour Alfa Roméo) l’avait convaincu de quitter Fiat pour Alfa, Turin pour Milan: Vittorio Jano ! Après guerre, Jano, était retourné à sa chère Turin, chez Lancia donc. Il y avait conçu des voitures absolument remarquables, mues par de brillants moteurs V6 (déjà de mise du temps du génial pilote-constructeur Vincenzo Lancia) une disposition tout à fait inhabituelle à l’époque (l’Aurelia GT est considérée comme la meilleure GT de l’époque, même le père de Hawthorn en avait une (qu’il adorait au point de se tuer avec). La D50 était pourtant équipée d’un V8, ce que Jano sembla considérer comme une fausse bonne idée puisqu’il est revenu au V6 une fois installé à Maranello (Ferrari disait que c’était sous l’influence des idées de son fils Alfredo « Dino »). Peut-être un moyen terme entre les idées radicalement réductionniste d’Aurelio Lampredi, le prédécesseur, le père des 4 cylindres et qui avait même construit un bicylindre 2,5L pour la F1 ! Enfin, la chose la plus importante dans l’accord Lancia-Ferrari, c’est que le « facilitateur », Fiat s’engageait en même temps à fournir un financement annuel à la Scuderia ! Un financement qui se perpétuera jusqu’en 1969, quand Fiat rachètera purement et simplement l’usine (et qui fut sans doute la raison de la bisbille avec les nigauds de Ford).
Donc en fait pour la Scuderia de 56 à 58 c’était Noël, peut-être sa période la plus faste. En plus du Dino 156/246 pour les monoplaces F2 et F1, et le développement des D50, l’argent financera la création de tous nouveaux V12 à 4 ACT destinés aux courses d’endurance, un moteur qu’on retrouvera à partir de 1963 sous le capot des prototypes P/P2/P3/P4, et qui sera même extrapolé en version 3 litres pour la F1.
Au début du clip on voit fugitivement une monoplace qui ressemble à une Dino, une F2 peut être, puisque cela permettrait d’évoquer l’oeuvre du fils légitime. On voit aussi une autre monoplace sortir de la route et s’écraser dans des tribunes vides. La reconstitution est parfaitement exacte, il s’agit de l’accident en essais privés d’Eugenio Castellotti, avec une 801 (le developpement de la D50), sur le circuit-aérodrome de Modène.
Ensuite on voit une procession de voitures, sans doute en train de rallier Brescia par la route à partir de Maranello. On remarque tout de suite la 250GT d’Olivier Gendebien avec sa large bande jaune évoquant la Belgique (Enzo avait des relations privilégiées avec la famille royale belge) accompagnant 4 spiders : deux 335S, confiées à Peter Collins, le chouchou, et à Alfonso « Fon » de Portago, justement. Ferrari ne semblait pas très convaincu par cette dernière affectation, puisqu’il dira à brûle-pourpoint à Fon qu’il ne serait pas étonné que Gendebien, avec la GT 3 litres (et simple ACT, c’est le bloc Colombo) finisse la course devant lui. Ferrari était réputé pour ces « campagnes de motivation » parfois dévastatrices. Les deux autres « sport », des 315 (identiques sauf 3,8L au lieu de 4,1L) étaient affectées au jeune allemand Wolfgang « Taffy » Von Trips (qui sortait à peine de ses Porsche 356 natales) et au vétéran Piero Taruffi, 50 ans, qui désespérait de remporter enfin les 1000 Miglia !
Les Maserati ne joueront quasiment aucun rôle puisque Moss finira dans un fossé au bout de quelques kilomètres, pédale de frein brisée ! Et Behra n’ira guère plus loin. Ils avaient des 350S, un développement de la sublime 300S (elle même dérivée de la 250F F1). Il faudra attendre l’arrivée de la 450S, avec son gros V8 4,5L qui relèvera (et largement) le défi de la course à la puissance. Elle aurait pu et du remporter le championnat d’Endurance pour Maserati (surtout avec Moss dans l’équipe), mais le manque de fiabilité at une noire malchance l’en priveront. Et Maserati en difficulté financière réelle, lui, abandonnera la compétition fin 57.
Gendebien a fini 3e, derrière Taruffi et Von Trips (qui a semble t-il laissé gagner le « Renard Argenté »), on ne saura jamais si Portago aurait fini derrière lui ou devant. Collins avait abandonné sur ennuis de transmission, et lors du dernier relais ravitaillement de l’Espagnol, on lui fit remarquer qu’un de ses pneus arrière (des Englebert belges) frottait contre la carrosserie. Il ne restait plus que que quelques dizaines de kilomètres, le pneu tiendrait bien jusque là. A Guidizzollo, le pneu explose, la voiture tournoie dans les airs, balaye la route à gauche et finit dans le fossé à droite, heurtant au passage un poteau téléphonique dont le câble décapitera le pilote.
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Ouais_supère le 03 Déc 2023, 13:43

En fait manifestement Shoemaker est revenu aussi mais il a simplement fusionné avec Cortese :D
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Cortese le 03 Déc 2023, 16:14

Ouais_supère a écrit:En fait manifestement Shoemaker est revenu aussi mais il a simplement fusionné avec Cortese :D


:lol:
Je m'en doutais !
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Cortese le 04 Déc 2023, 10:25

En parlant de l’accident de Castellotti, je me suis rendu compte que c’était certainement lui qui aurait dû piloter cette funeste Ferrari n°531. Il était considéré comme le meilleur espoir italien, il était l’élève d’Ascari (le meilleur pilote du monde selon Hawthorn, qui était bien placé pour juger) et surtout il avait remporté les Mille Miglia l’année précédente pour Ferrari (sur une 290MM) de façon très impressionnante, sous une pluie diluvienne, à seulement 25 ans, et devant les trois autres Ferrari d’usine de Collins, Musso et… Fangio ! Et aussi la 250GT de Gendebien. Du coup on comprend mieux pourquoi le Commendatore était sceptique en confiant le précieux volant de sa 335S à Portago qui n’était après tout qu’un « gentleman-driver » certes doué mais nettement dilettante : il a été pris de court. La course était programmée pour le 12 mai, alors que Castellotti avait eu son accident le 14 mars !
Pour en revenir à ce dernier accident, on était au tout début de la saison, et Ferrari avait convoqué Eugenio Castellotti, qui était devenu en toute logique le numéro 1 de la Scuderia avec le départ psychodramatique (voire psychiatrique) de Fangio chez le frère ennemi Maserati, sur le circuit de Modène, avec deux objectifs : tester la version modifiée de la Lancia D50, rebaptisée Ferrari 801 (une révision qui à vouloir dompter le tempérament indocile du concept initial avant-gardiste de Jano -masses recentrées et faible moment d’inertie polaire-, ne fera que l’empâter et l’alourdir, un échec total), et aussi et peut-être surtout, reprendre le record du tour de la piste dont venait de s’emparer Maserati !
Les journalistes ont raconté que le pauvre Eugenio avait été éjecté à 90 mètres de la voiture (bon c’est des journalistes), mais aucune cause claire n’a été établie.
Sans doute pour se soulager la conscience (car il avait déjà connu (en 1938 je crois, à Monza, avec l’Alfetta) vécu la même situation lorsqu’il avait renvoyé Emilio Villoresi en piste, avec un résultat identique), Enzo Ferrai avait laissé entendre que Castellotti avait eu une sorte de panne de concentration, parce qu’il était préoccupé par sa rupture douloureuse avec sa meuf, la belle danseuse Delia Scala

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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Cortese le 06 Déc 2023, 19:00

Les principaux concurrents des Mille Miglia 1957 :

- Olivier Gendebien - Wascher (Belgique) - Ferrari 250GT - 3eme
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- Giorgio Scarlatti (Italie) - Maserati 300S - 4eme
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- Alfonso de Portago - Edmund Nelson (Espagne - USA) Ferrari 335S - accident
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- Wolfgang von Trips (Allemagne) Ferrari 315S - 2eme
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- Hans Herrmann (Allemagne) - Maserati 350S - abandon
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- Peter Collins - Louis Klemantaski (Royaume Uni) Ferrari 335S - abandon (transmission
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- Piero Taruffi (Italie) Ferrari 315S - Vainqueur
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-Stirling Moss - Denis Jenkinson (Royaume Uni) Maserati 450S - Abandon (pédale de frein)
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Ouais_supère le 06 Déc 2023, 23:48

Bon sang c'est magnifique.
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Cortese le 07 Déc 2023, 00:15

Ouais_supère a écrit:Bon sang c'est magnifique.


Ah, merci ! Avec le départ de Hugues pour le front, je me demandais s’il me resterait un lecteur !

Quelques précisions : abusé par de mauvais articles de Wikipedia, j’avais repris l’information selon laquelle l’épouvantail Stirling Moss pilotait une 350S (rappelons qu’il avait remporté une sensationnelle victoire en 1955, établissant le record définitif de l’épreuve, seul non-Italien avec Rudi Caracciola à avoir gagné l’épreuve entre 1927 et 1957), mais j’aurais du écouter ma mémoire, il pilotait bien une 450S. Behra devait aussi, mais fidèle à sa réputation de brise-fer il avait détruit la sienne dans un run avant le départ.
C’est Herrmann qui avait une 350S V12, dérivée de la F1 à moteur V12 que Fangio avait essayé au GP de Monaco. Un moteur qui retrouvera son alter ego de Ferrari sur les grilles de départ des Grands Prix en 1966 avec la nouvelle formule 3 litres.
A noter aussi que la plupart des pilotes de pointe sont partis seuls, ce qui est logique pour les Italiens qui connaissaient une large partie du tracé, mais pas pour nos deux courageux allemands. Les Anglais toujours frimeurs, ont emmené eux des journalites, téméraires et tout deux barbus : le photographe Louis Klemantaski avec Collins et le célèbre journaliste de Motorsport Denis Jenkinson, « Jenks » pour Moss. C’était la deuxième fois pour les deux. Klemantaski ramènera quelques beaux cliché d’action, et « Jenks » (en 1955) le plus beau reportage « embedded » de l’histoire des courses de voitures.
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Cortese le 07 Déc 2023, 19:10

Mon pote de France-Cul, Tewfik Hakem vient de voir le film au festival de Djeddah, il était projeté en clôture. Il est déçu.
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Cortese le 07 Déc 2023, 22:16

L’actrice mexicaine Linda Christian attendait le passage de Portago à l’étape-ravitaillement de Rome.
Je suppose que ça ne vous dira rien, mais c’était la femme de Tyrone Power. Quand j’ai commencé à regarder des films à la télévision, à l’époque des Mille Milles, Tyrone Power c’était une immense star.

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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Hugues le 08 Déc 2023, 21:56

Après la découverte par Laura, qui avec Enzo a perdu Dino, de l'existence de Piero (alors Piero Lardi), et de la résidence et la pension pour sa mère Lina Lardi:



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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Hugues le 08 Déc 2023, 22:05

Cortese a écrit:L’actrice mexicaine Linda Christian attendait le passage de Portago à l’étape-ravitaillement de Rome.
Je suppose que ça ne vous dira rien, mais c’était la femme de Tyrone Power. Quand j’ai commencé à regarder des films à la télévision, à l’époque des Mille Milles, Tyrone Power c’était une immense star.

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Je crois que le lien avec Tyrone Power est evoqué dans le film.
C'est très fouillé en personnages secondaires, ils ont tenu à ce que l'entourage social soit fidèle visiblement (donc oui il y a quelqu'un qui joue Linda Christian)
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Hugues le 08 Déc 2023, 22:06

Cortese a écrit:Les principaux concurrents des Mille Miglia 1957 :

- Olivier Gendebien - Wascher (Belgique) - Ferrari 250GT - 3eme
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- Giorgio Scarlatti (Italie) - Maserati 300S - 4eme
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- Alfonso de Portago - Edmund Nelson (Espagne - USA) Ferrari 335S - accident
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- Wolfgang von Trips (Allemagne) Ferrari 315S - 2eme
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- Hans Herrmann (Allemagne) - Maserati 350S - abandon
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- Peter Collins - Louis Klemantaski (Royaume Uni) Ferrari 335S - abandon (transmission
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- Piero Taruffi (Italie) Ferrari 315S - Vainqueur
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-Stirling Moss - Denis Jenkinson (Royaume Uni) Maserati 450S - Abandon (pédale de frein)
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Sont tous dans le film..
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Hugues le 08 Déc 2023, 22:10

Cortese a écrit:En parlant de l’accident de Castellotti, je me suis rendu compte que c’était certainement lui qui aurait dû piloter cette funeste Ferrari n°531. Il était considéré comme le meilleur espoir italien, il était l’élève d’Ascari (le meilleur pilote du monde selon Hawthorn, qui était bien placé pour juger) et surtout il avait remporté les Mille Miglia l’année précédente pour Ferrari (sur une 290MM) de façon très impressionnante, sous une pluie diluvienne, à seulement 25 ans, et devant les trois autres Ferrari d’usine de Collins, Musso et… Fangio ! Et aussi la 250GT de Gendebien. Du coup on comprend mieux pourquoi le Commendatore était sceptique en confiant le précieux volant de sa 335S à Portago qui n’était après tout qu’un « gentleman-driver » certes doué mais nettement dilettante : il a été pris de court. La course était programmée pour le 12 mai, alors que Castellotti avait eu son accident le 14 mars !
Pour en revenir à ce dernier accident, on était au tout début de la saison, et Ferrari avait convoqué Eugenio Castellotti, qui était devenu en toute logique le numéro 1 de la Scuderia avec le départ psychodramatique (voire psychiatrique) de Fangio chez le frère ennemi Maserati, sur le circuit de Modène, avec deux objectifs : tester la version modifiée de la Lancia D50, rebaptisée Ferrari 801 (une révision qui à vouloir dompter le tempérament indocile du concept initial avant-gardiste de Jano -masses recentrées et faible moment d’inertie polaire-, ne fera que l’empâter et l’alourdir, un échec total), et aussi et peut-être surtout, reprendre le record du tour de la piste dont venait de s’emparer Maserati !
Les journalistes ont raconté que le pauvre Eugenio avait été éjecté à 90 mètres de la voiture (bon c’est des journalistes), mais aucune cause claire n’a été établie.
Sans doute pour se soulager la conscience (car il avait déjà connu (en 1938 je crois, à Monza, avec l’Alfetta) vécu la même situation lorsqu’il avait renvoyé Emilio Villoresi en piste, avec un résultat identique), Enzo Ferrai avait laissé entendre que Castellotti avait eu une sorte de panne de concentration, parce qu’il était préoccupé par sa rupture douloureuse avec sa meuf, la belle danseuse Delia Scala

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C'est une bonne quarantaine ou cinquantaine de mètres au moins dans le film. Peut être même plus peut être pas. 90 quand meme .. en tout cas c'est tragiquement impressionnant. Je ne me.rappelle plus la cause qu'ils choisissent, si c'est une glissade.ou une casse...

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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Cortese le 08 Déc 2023, 22:29

Louise King, une actrice de théâtre américaine, que Peter Collins avait épousé en janvier 1957. Elle pose ici dans la 335S de son mari

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Accessoirement elle était la fille de l’assistant du Secrétaire Général de l’ONU, le Suédois Dag Hammarskjöld, assassiné en 1961 par des fascistes qui s’opposaient à l’indépendance du Congo belge.

« Les Casques bleus avaient été envoyés les combattre. Alors que Dag Hammarskjöld se rend le 18 septembre 1961 en Rhodésie du Nord pour participer à des accords pour un cessez-le-feu, son avion s’écrase dans la forêt équatoriale. Ce crash est officiellement un accident de pilotage. Cette version est contestée et l'ONU a reconnu en 2017 qu'il ne s'agissait pas d'un accident[2]. Selon l'historienne britannique Susan Williams et le documentaire danois Cold Case à l'ONU qui a été un des trois finalistes en 2019 du Prix LUX du Parlement européen, son avion aurait été abattu par le SAIMR, une organisation de suprémacistes blancs travaillant dans l'intérêt du régime d’Apartheid et du Royaume-Uni. »
Je me souviens très bien de cette histoire que je suivais avec mes parents à la télé. On se croirait presque en 2023 quand on lit ça, non ? On parlait surtout des « affreux » à l’époque, des mercenaires belges au service des sociétés minières du Katanga (une région du Congo qu’ils essayaient de détacher)
Dernière édition par Cortese le 09 Déc 2023, 00:51, édité 1 fois.
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Cortese le 08 Déc 2023, 22:51

Le vainqueur, Piero Taruffi, ingénieur-pilote (directeur technique dans le top team en Grand Prix moto à l’époque : Gilera, concepteur d’engins de record), pilote d’usine pour Ferrari, Lancia, Mercedes, etc… vainqueur du GP de Suisse 1952 et de la Carrera Panamericana 1951 (où il a gagné le surnom de « Zorro Plateado », le Renard argenté). Il est l’auteur de la Bible du pilote amateur : « L’école du pilotage », où il mettait ses connaissances techniques d’ingénieur et la physique au service d’une théorie très complète, scientifique, du pilotage). Il a aussi été le fondateur de la première école de pilotage, vers 1960.
Avec sa femme, complice et chronométreuse, Isabella

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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Cortese le 08 Déc 2023, 23:53

Hugues a écrit:Après la découverte par Laura, qui avec Enzo a perdu Dino, de l'existence de Piero (alors Piero Lardi), et de la résidence et la pension pour sa mère Lina Lardi:



Hugues


Il faudrait que révise tout ça pour me rafraichir la mémoire.
Laura avait laissé à l’époque un souvenir exécrable, tout le monde se demandait pourquoi Enzo était aussi patient avec cette « folle » autoritaire, qui se mêlait de tout et que personne ne supportait à la Scuderia. On a dit qu’elle était la cause du méga-clash de la fin de la saison 1961, qui fut pourtant la plus glorieuse de l’histoire de Maranello (tous les titres disputés gagnés). Fomentée par le directeur sportif Romolo Tavoni, qui n’en pouvait plus des interventions aussi acerbes qu’intempestives de Laura dans la conduite des opérations sportives, la « mutinerie » avait entrainé le départ brutal et simultané des principaux artisans des victoires, les ingénieurs Carlo Chiti, Giotto Bizzarrini (le père de la 250GTO) et du champion du monde Phil Hill

Carlo Chiti e Giotto Bizzarrini, i due direttori tecnici, Romolo Tavoni, direttore sportivo, Girolamo Gardini, direttore commerciale, Federico Giberti, direttore di produzione, Ermanno Della Casa, direttore amministrativo, Fausto Galassi, direttore della fonderia, Enzo Selmi, direttore del Personale, sono gli otto dirigenti messi in poche ore alla porta e la maggioranza di loro finisce nella nuova sede ATS a Pontecchio Marconi per fondare la nuova ditta che dovrà produrre vetture monoposto, sport e granturismo. Ma non è finita l’emorragia proveniente da Maranello: anche il Campione del Mondo Phil Hill e la giovane promessa Giancarlo Baghetti seguono i dirigenti ribelli nella nuova avventura
(Carlo Chiti et Giotto Bizzarrini, les deux directeurs techniques, Romolo Tavoni, directeur sportif, Girolamo Gardini, directeur commercial, Federico Giberti, directeur de la production, Ermanno Della Casa, directeur administratif, Fausto Galassi, directeur de la fonderie, et Enzo Selmi, directeur du personnel, sont les huit cadres qui ont été mis à la porte en quelques heures et qui, pour la plupart, se sont retrouvés au nouveau siège d'ATS à Pontecchio Marconi pour mettre en place la nouvelle société qui devait produire des monoplaces, des voitures de sport et des GT. Mais l'hémorragie de Maranello n'est pas terminée : le champion du monde Phil Hill et le jeune espoir Giancarlo Baghetti suivent également les cadres rebelles dans leur nouvelle aventure) (trad. DeepL)

Chiti et Tavoni
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Le témoignage de Romolo Tavoni sur les évènements d’octobre 1961

« “In quel famoso ottobre del 1961 abbiamo sbagliato noi dirigenti.” Ricordava così quei giorni Romolo Tavoni in una vecchia intervista “Noi eravamo impiegati, siamo diventati funzionari e poi dirigenti di azienda. Ferrari ci ha fatto crescere umanamente e di responsabilità, quando si è trattato di prendere una decisione che riguardava lui, per colpa di sua moglie, malata e pazza, abbiamo fatto l’errore di scrivergli. La signora Laura accusò Della Casa di essere un ladro di fronte a tutti. L’aveva sbeffeggiato, ma tutti sapevamo che la signora Laura non era in se, lui invece adirato andò dall’avvocato e fece fare la famosa lettera. Il contenuto riguardava il ruolo di noi dirigenti che era messo in difficoltà dalle interferenze della signora Laura. A parte le parole aveva anche schiaffeggiato Galassi e spesso ci aveva insultato ed offeso. L’errore fu quello di scriverlo, dovevamo avere il coraggio di parlargliene apertamente. Lui ci aveva formato e noi non abbiamo avuto il coraggio di dirgli in faccia la nostra difficoltà, è stato questo il grave errore. Due anni prima, a Pescara, la signora Laura mi aveva insultato e versato un bicchiere di Coca Cola sulla camicia. Io, conoscendo la situazione, non reagii, mi cambiai la camicia e feci finta di niente di fronte a tutti. Lui ce lo aveva detto “mia moglie non sta bene e questo è un mio grande problema”. Noi dovevamo capirlo, ed invece avevamo tradito la sua fiducia: non eravamo stati capaci di affrontare apertamente il problema. Quando ricevette la lettera ci convocò, ma intanto aveva già nominato i vice al nostro posto, con un grande coraggio e quando uscimmo dal suo ufficio erano già pronte le lettere di licenziamento.” « 

("En ce fameux mois d'octobre 1961, nous, les managers, avons commis une erreur". C'est ainsi que Romolo Tavoni se souvient de cette époque dans une ancienne interview : "Nous étions des employés de bureau, nous sommes devenus des fonctionnaires, puis des chefs d'entreprise. Ferrari nous a fait grandir humainement et en responsabilité, lorsqu'il s'est agi de prendre une décision le concernant, à cause de sa femme, malade et folle, nous avons commis l'erreur de lui écrire. Mme Laura a accusé Della Casa d'être un voleur devant tout le monde. Elle s'est moquée de lui, mais nous savions tous que Mme Laura n'était pas elle-même, il est donc allé voir l'avocat et a fait écrire la fameuse lettre. Le contenu de la lettre portait sur le rôle de nous, les managers, qui étions mis dans une position difficile par l'ingérence de Mme Laura. Outre les mots, il avait également giflé Galassi et nous avait souvent insultés et offensés. L'erreur a été de l'écrire, il fallait avoir le courage de lui en parler ouvertement. Il nous avait formés et nous n'avons pas eu le courage de lui dire nos difficultés en face, c'était la grande erreur. Deux ans plus tôt, à Pescara, Mme Laura m'avait insulté et avait renversé un verre de Coca Cola sur ma chemise. Moi, connaissant la situation, je n'ai pas réagi, j'ai changé de chemise et j'ai fait comme si de rien n'était devant tout le monde. Il nous avait dit "ma femme ne va pas bien et c'est un gros problème pour moi". Nous aurions dû le comprendre, mais nous avons trahi sa confiance : nous n'avons pas été capables d'affronter le problème ouvertement. Lorsqu'il a reçu la lettre, il nous a convoqués, mais entre-temps, il avait déjà nommé des députés à notre place, avec beaucoup de courage, et lorsque nous avons quitté son bureau, les lettres de licenciement étaient déjà prêtes".) (DeepL)
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Cortese le 09 Déc 2023, 18:47

Enzo Ferrari expliquant à Von Trips qu’il est maintenant deuxième derrière Taruffi qui a des ennuis de pont arrière (et sans doute que s’il veut être recruté pour la F1 il ferait mieux de laisser gagner le « Renard Argenté, édenté en l’occurrence)

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« … un autre pilote étranger qui m’était particulièrement cher était le valeureux Von Trips… » (Enzo Ferrari - « Le mie gioie terribili » 1963)
Dernière édition par Cortese le 10 Déc 2023, 13:45, édité 1 fois.
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Cortese le 09 Déc 2023, 19:08

Taruffi dans ses mémoires (« Works driver »)

« in 1957 at my fifteenth attempt I won driving solo in the powerful Ferrari 4100. My race number was 535, showing the public I had started at 5.35 a.m., and the draw was certainly lucky for me as it totalled thirteen, my lucky number. Team mates Wolfgang von Trips, the German nobleman, and Peter Collins were 532 and 533 respectively, and when I got to Rome, about half-way, Collins was leading me by some five minutes. On the road between Viterbo and Florence I began to see black skidmarks on many of the corners and I knew that Collins was trying just a bit too hard, so I motored on and kept my head. On the last mountainous section from Florence to Bologna, the transmission started to rumble and I thought I was going to have to retire yet again. But Ferrari himself was at the Bologna control, where it was raining hard, and he told me that it was dry twenty miles down the road, and that Collins was also having axle trouble. So I left Bologna less worried and determined to nurse the car home, changing gear carefully and motoring at about 145 mph, instead of the 175 mph the Ferrari was capable of. The axle was definitely getting worse and about sixty miles from the finish I saw a red speck in the rear-view mirror, which gradually grew bigger. After several miles it closed and Taffy von Trips roared past me with a wave. I did a quick calculation and reckoned that as I was three minutes ahead of him on the road, 1 could still win by that amount if only I could keep him in sight. But he started to pull clear and when we reached the small village of Piadena he had gained about two hundred yards. I knew that there were three fast curves out of the village, and at the Jirst. Ids brake lights suddenly glowed bright red, went, out and then came on again momentarily, and soon I was right behind him. That last sweeping curve at Piadena was my ‘ oment of truth ’ for I overtook him on the exit, and then I was certain I had won at last. I crossed the line, just a few feet ahead of von Trips, to the wonderful sight of Remo Castagneto holding out the chequered flag. My time was 10 hours 30 minutes 48 seconds, the second fastest recorded in all twenty-four Mille Miglias and only beaten by that incredible drive of Stirling Moss in 1955 in 10 hours 7 minutes 48 seconds. Suddenly I found myself receiving a tumultuous welcome from the crowded tribunes, Isabella leaning down to kiss me and taking off my fly-stained helmet for the last time. And then I was shouting, 'I’e won, I’e won!’ On five previous occasions I had led the race; finally I had reached the end of the rainbow. To win the Mille Miglia was the proudest moment of my life.« 
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Cortese le 09 Déc 2023, 19:18

Il y a eu toujours un doute sur l’attribution des versions de la Ferrari Sport, entre 335S (4,1L) et 315S (3,8L). Ici Taruffi confirme qu’il avait une 335, comme Collins, donc Portago et Trips avaient les deux 315. Ce qui est d’ailleurs facilement vérifiable par les numéros de course, l’ordre de départ étant déterminé par la cylindrée croissante des voitures : 531 (de Portago), 532 (von Trips), 533 (Hermann), 534 (Collins) 535 (Taruffi) et 537 (Moss). Sauf que la mémoire de Taruffi le trahit, Collins avait le n534 pas 533 comme il le dit. Il manque bien sûr le 536, je suppose que c’était le numéro de Behra s’il avait pris le départ.
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Nicklaus le 09 Déc 2023, 20:58

tiens, le navet de brad pitoyable ça vire au fiasco. bien fait.
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Cortese le 09 Déc 2023, 22:07

Les photos de Louis Klemantaski prises pendant la course, aux côtés de Peter Collins.

Dans la montagne, sans doute entre Pescara et Rome. A noter le volant Nardi quatre branches, une exigence un peu excentrique exclusive de Hawthorn, on se demande ce que ce volant fait là. Ils étaient très copains. « « Mon ami mate » s’appelaient-ils en citant une BD anglaise populaire à l’époque.
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Derrière von Trips, peut-être sur la route de Maranello à Brescia
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De Portago en grande conversation avec Collins. Avec Louise King en arrière-plan
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« Il Drake » Enzo Ferrari au départ

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« Si tu gagnes ouallah je te signe pour cinq ans ! »
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Monsieur le Baron Fritz Huschke von Hanstein en flagrant délit d’espionnage pour Porsche avec la complicité de son ancien employé Hans Hermann
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Taruffi dans sa 535 avec les mécaniciens, Gendebien pensif, le dos appuyé sur la 250GT, von Trips, Collins et de Portago (blouson de cuir) qui rigolent bien, avec Von Hanstein en train de les filmer avec son inséparable caméra 16mm.
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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Hugues le 10 Déc 2023, 22:12

Featurette : La Mille Miglia


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Re: Les films sur Ferrari (bande-annonce de "Ferrari" page 6)

Messagede Hugues le 10 Déc 2023, 22:24

Cortese a écrit:J’attends avec impatience de voir ça, je suis stupéfait d’apprendre qu’il ne sortira pas en salle en France, je me demande jusqu’où on va descendre.


T'as des productions pour qui ce qui compte c'est que le film soit montré de la meilleure manière, peu importe la rétribution.
Et puis il y a des productions pour qui ce qui compte c'est le chèque...

Et là dans ce cas c'est le second...
Ils sont allés au plus offrant (et aucune société d'exploitation cinématographique en France, à part les filiales de grandes sociétés américaines peut-être) n'avait les fonds pour rivaliser avec Amazon.
Ca a été un peu la même chose en Angleterre, c'est une chaine de streaming (Sky Cinema, qui est bien plus désormais du streaming que du satellite) qui a emproté les droits. Mais eux on de la chance, car Sky Cinema aime montrer ses films en salle avant de les streamer. En France du fait de la législation et des accords de protection des chronologies, un film sorti au cinéma ne peut être streamé avant plusieurs année, donc Amazon ne le sort pas au cinéma.

Quant à savoir pourquoi c'est une production qui cherchait le plus offrant (enfin en partie, par exemple aux USA ils n'ont pas été au plus offrant sans doute car la part de la production la plus proche du cinéaste voulat que le film soit vu) ça tient au fait que l'autre part de la production (celle qui n'est pas la plus proche du cinéaste), celle qui a apporté la majorité des fonds est le mini-studio en faillite STX. Donc dans le cadre de la liquidation, il faut récupérer le plus d'argent.
Ce qui est ironique c'est que lors de la faillite d'autres mini-studio, STX était montré en contre exemple ("ah au moins STX est bien plus raisonnable ça ne leur arrivera jamais")

Donc STX devait le sortir aux USA, mais en faisant faillite, bien évidemment ils ont perdu l'exploitant aux USA qu'était STX, d'où la nécessité de trouver un remplaçant, en l'espèce Neon qui est plutôt une petite société mais très talentueuse et qui a du nez dans ses acquisitions.

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