Cortese a écrit:Je te trouve bien dur avec Rocard, qui était certes un social-démotraitre, mais c'était loin d'être le pire, ce n'était ni Jospin (qui avait l'excuse d'être bête à mon avis), ni Mitterrand (qui n'a aucune excuse). On peut retenir au moins ça de lui, et par rapport à ce que faisait et disait le reste de la classe politique hormis les communistes, il faudrait peut-être même lui élever une statue :
Alors que se déclare la guerre d'Algérie, il rejoint les socialistes en rupture avec Guy Mollet à propos de la politique algérienne. C'est par refus des guerres coloniales qu'il décide d'entrer en politique[16]. Il qualifie d’« assassin » le ministre de la Justice d’alors, François Mitterrand, qui refuse 80 % des demandes de grâce de condamnés à mort algériens[3].
Il adhère au Parti socialiste autonome (PSA) dès sa création par Édouard Depreux et Alain Savary[17]. Il écrit : « Pendant plus d'un siècle, la France a prétendu mener en Algérie la politique dite de l'assimilation, qui seule justifiait l'intégration de l'Algérie dans le territoire de la République. En fait, cette politique fut proclamée et jamais appliquée […] L'égalité des devoirs existait, et notamment l'impôt du sang, mais point d'égalité des droits ». Il relève « une mentalité proche de la ségrégation raciale qui interdisait aux musulmans, sauf exception, l'accès aux fonctions de responsabilités, même mineures, dans leur propre pays[18] ».
Il rédige pour la SFIO un rapport dénonçant les camps de regroupement dans lesquels seraient « parqués » deux millions de paysans, soit la moitié de la population algérienne rurale[19],[20],[21]. Envoyé sur place en 1958 comme inspecteur des finances, il aurait découvert que des milliers de personnes étaient menacées de famine dans l'ignorance de la population et l'indifférence apparente des autorités civiles et militaires[19]. Accueilli à Alger par son ami le sous-lieutenant Jacques Bugnicourt, il le met au courant que l'armée française procéderait, dans le plus grand secret, à des déplacements massifs de population[20], afin d'empêcher le FLN de s'enraciner sur place, de le priver de son ravitaillement et permettre à l'aviation le bombardement au napalm.
Michel Rocard se voit confier officieusement une enquête sur les camps de regroupement jusque-là passés sous silence[19]. Cette enquête a lieu de septembre à novembre 1958. Il sillonne l'Algérie dans un rayon de 500 km autour d'Alger et visite notamment des douars et mechtas[22]. Il estime à 200 000 les morts de faim[19],[23]. Le 17 février 1959, Michel Rocard rend son rapport à Paul Delouvrier, qui le fait taper en neuf exemplaires. Il lui en confie deux en lui demandant de le transmettre par ses propres moyens au plus proche entourage du général de Gaulle au cas où il ne parviendrait pas lui-même à entrer en contact avec le chef de l'État[24],[20]. Le rapport est publié le 17 avril 1959 dans France Observateur, puis le lendemain dans Le Monde[20]. Le Premier ministre, Michel Debré, aurait alors en vain tenté de le révoquer (Wiki)
Oui, je pense que Rocard est très loin d'être aussi mauvais que les autres socio traîtres ! Y en a un gros paquet à critiquer, avant d'arriver à Michel !
Il avait rendu une visite aux Palestiniens, à l'époque de Arafat, je crois... Et son garde du corps, c'était le batteur de notre groupe de l'époque, à Paris !

(parfois il venait directement à la répète avec son super colt 45 géant, j'ai oublié le nom, le truc qui te troue un moteur de face

!). Du coup, j'avais demandé (au batteur) qu'il me ramène un peu de terre de la Palestine, lors de la visite en Palestine, pour compléter ma collection de "sables" (des plages du monde !

). Et donc, c'est un peu grâce à Rocard l'ami des Palestos, que j'ai cet échantillon de Ramallah !
Dans les années 70, mon père alors diplomate à Paris, avait été rendre une visite de courtoisie à Rocard, à Conflans Ste Honorine (orthographe ?...). Et une fois la visite protocolaire terminée, il a retenu mon père en privé, pour une longue discussion sur l'Algérie, tout ça, juste pour le plaisir : c'est ce qu'il avait dit à mon père. C'est sympa...
Quant à Z, au passage, qui se plaint toujours que les Arabes ne veulent pas s'assimiler, il a juste oublié qu'on a tout fait, quand cela été du domaine du possible durant la colonisation qu'il aime tant, on a donc tout fait pour empêcher, dans le sang s'il le fallait, pour que les Algériens ne s'assimilent pas à la culture républicaine entière, de la France. Il a juste oublié ce détail...