Modérateurs: Garion, Silverwitch
Hugues a écrit:Ah mais on n'en sait toujours rien Nuvo
L'AFP tente de vérifier depuis plus de 24h, sans succès.
Bref.
Quant à l'homme, il ne mérite aucun regret et aucun honneur.
Non seulement le prix Nobel qu'il reçoit n'est pas dû à ses compétences mais à celles de ceux qui travaillaient sous lui ( Charmann et Barré-Sinoussi, qui heureusement a été nobelisée elle)...
Même le professeur américain Robert Gallo le mériterait plus que lui.
Mais en plus il a utilisé cette célébrité pour tromper tant de gens, et leur faire tant de mal. Un beau salaud en fait.
Mêler son nom à ceux de Gennes et Charpak c'est leur faire beaucoup de déshonneur.
Hugues
"Or, pour les défenseurs de cet oublié du Nobel en 2008, il le mérite bien plus que Luc Montagnier, puisque Chermann a travaillé en laboratoire avec son élève Françoise Barré-Sinoussi, tandis que Montagnier n’était que le responsable administratif du laboratoire."
Ouais_supère a écrit:C'est tellement nase comme attaque, putain l'âge c'est terrible.
Montagnier et Chermann, le politique contre le chercheur, le consensuel contre l'acrimonieux, l'homme des coulisses face à l'obstiné des labos. Les étiquettes collent à la peau, dans ce monde ultra-fermé, qui passe son temps à s'observer, se congratuler, au hasard des conférences internationales. "Ils ne se sont jamais entendus, explique le professeur Rozenbaum, quand Montagnier a symbolisé le conflit France-Etats-Unis, alors que ces deux pays bataillaient pour la paternité de la découverte du virus, il s'y est cru, il ne partageait plus rien. Jean-Claude Chermann l'a très mal vécu..."
Tellement mal qu'il a fini par quitter l'Institut Pasteur, et qu'il n'y a plus remis les pieds pendant vingt ans. "Mon équipe m'adorait, se souvient le professeur Chermann, mais je voulais laisser Françoise Barré-Sinoussi s'épanouir." Encore aujourd'hui, on l'accuse d'avoir pactisé avec Robert Gallo, l'ennemi américain, le chercheur aux méthodes controversées qui contesta, un temps, la paternité de la découverte du virus aux Français, avant qu'un accord très diplomatique vienne, en 1987, mettre tout le monde d'accord.
Le professeur Chermann paie donc, aussi, cette réputation de scientifique irascible, incontrôlable. "Entre Montagnier et Gallo, franchement, je préfère l'Américain", assume le chercheur marseillais.
Jean-Claude Chermann relativise : "Gallo nous a aidés, il nous a permis de prouver que notre virus était unique, en nous fournissant des réactifs, répond-il. Puis j'ai refusé, dans un premier temps, de signer l'accord avec les Américains. On passait de 100 % des droits à 50 % ! Je me souviens de Montagnier dans le bureau, il tapait des pieds sur le sol, comme un gamin. J'ai fini par signer, et je suis parti." Il ne supporte pas qu'on le suspecte d'avoir bradé les intérêts nationaux. "On s'est battus dans le monde entier pour que les Français soient vivants dans les conférences, tempête-t-il, cela a créé un monde de jalousies..."
Ouais_supère a écrit:C'est tellement nase comme attaque, putain l'âge c'est terrible.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Hugues a écrit:
MAIS JE N'EN AI RIEN À FOUTRE.
Hugues
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Cortese a écrit:Je te trouve bien dur avec Rocard, qui était certes un social-démotraitre, mais c'était loin d'être le pire, ce n'était ni Jospin (qui avait l'excuse d'être bête à mon avis), ni Mitterrand (qui n'a aucune excuse). On peut retenir au moins ça de lui, et par rapport à ce que faisait et disait le reste de la classe politique hormis les communistes, il faudrait peut-être même lui élever une statue :
Alors que se déclare la guerre d'Algérie, il rejoint les socialistes en rupture avec Guy Mollet à propos de la politique algérienne. C'est par refus des guerres coloniales qu'il décide d'entrer en politique[16]. Il qualifie d’« assassin » le ministre de la Justice d’alors, François Mitterrand, qui refuse 80 % des demandes de grâce de condamnés à mort algériens[3].
Il adhère au Parti socialiste autonome (PSA) dès sa création par Édouard Depreux et Alain Savary[17]. Il écrit : « Pendant plus d'un siècle, la France a prétendu mener en Algérie la politique dite de l'assimilation, qui seule justifiait l'intégration de l'Algérie dans le territoire de la République. En fait, cette politique fut proclamée et jamais appliquée […] L'égalité des devoirs existait, et notamment l'impôt du sang, mais point d'égalité des droits ». Il relève « une mentalité proche de la ségrégation raciale qui interdisait aux musulmans, sauf exception, l'accès aux fonctions de responsabilités, même mineures, dans leur propre pays[18] ».
Il rédige pour la SFIO un rapport dénonçant les camps de regroupement dans lesquels seraient « parqués » deux millions de paysans, soit la moitié de la population algérienne rurale[19],[20],[21]. Envoyé sur place en 1958 comme inspecteur des finances, il aurait découvert que des milliers de personnes étaient menacées de famine dans l'ignorance de la population et l'indifférence apparente des autorités civiles et militaires[19]. Accueilli à Alger par son ami le sous-lieutenant Jacques Bugnicourt, il le met au courant que l'armée française procéderait, dans le plus grand secret, à des déplacements massifs de population[20], afin d'empêcher le FLN de s'enraciner sur place, de le priver de son ravitaillement et permettre à l'aviation le bombardement au napalm.
Michel Rocard se voit confier officieusement une enquête sur les camps de regroupement jusque-là passés sous silence[19]. Cette enquête a lieu de septembre à novembre 1958. Il sillonne l'Algérie dans un rayon de 500 km autour d'Alger et visite notamment des douars et mechtas[22]. Il estime à 200 000 les morts de faim[19],[23]. Le 17 février 1959, Michel Rocard rend son rapport à Paul Delouvrier, qui le fait taper en neuf exemplaires. Il lui en confie deux en lui demandant de le transmettre par ses propres moyens au plus proche entourage du général de Gaulle au cas où il ne parviendrait pas lui-même à entrer en contact avec le chef de l'État[24],[20]. Le rapport est publié le 17 avril 1959 dans France Observateur, puis le lendemain dans Le Monde[20]. Le Premier ministre, Michel Debré, aurait alors en vain tenté de le révoquer (Wiki)
Ah et puis, je conte une petite aventure.. un antivax "on peut dire ce qu'on veut sur le professeur Montagnier, mais il était intègre"...
Moi, sans le qualifier de salaud comme ici: *poste des liens vers Chronimed*, vers la papaye verte, vers ses déclarations sur le SIDA lors du symposium de 2009 etc...
L'antivax: *bloque*
Bah oui, j'ai blasphémé avec la vérité, sur un des prophètes de sa religion... La croyance veut survivre coute que coute comme chez tous les croyants, alors elle préfère la surdité. Cocasse quand le profil disait "À la recherche de la vérité". Non non, à la recherche de oui dire qui ne contredisent pas tes certitudes...
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