Waddle a écrit:Nono a écrit:Bien-sur que ça joue mais il ne vit pas en dehors du corps de toutes façons, juste qq heures éventuellement.
On se fout un peu de savoir a quelle température il va crever seul, dans son coin. Rien à péter. Le problème c'est la transmition d'un individu à l'autre. Il pourrait bien crever à 15°c dehors que ça ne changerait rien.
Et pourtant si. C'est exactement pour cette raison que la grippe saisonnière classique sévit en hiver et beaucoup moins en été (les gens ne se font pas moins de bisous en été) et qu'elle est carrément inexistante en Afrique subsaharienne par exemple.
Afrique subsaharienne... Il fait 45°c, pas 22
Et je ai jamais dit que la chaleur ne tuait pas les virus.
Mais si le virus à ce qu'il faut, en l'occurrence un corps humain, bah il va être super actif même à 37°c.
2003 un rapport de l'OMS sur la grippe en Afrique. Congo: 1 500 000 malades 2000 morts.
La grippe aviaire aussi a très fortement sévi en Afrique.
l'Afrique du Sud notamment.
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Les épidemies de grippe en Afrique et en Asie soulignent l’urgence de renforcer la surveillance mondiale et de se préparer à une pandemie
Les experts décident de la composition du vaccin antigrippal pour la saison 2003-2004 dans l’hémisphère Nord
GENEVE, 14 FÉVRIER 2003 - Au moment où les experts se réunissent cette semaine à Genève pour déterminer la composition du vaccin antigrippal pour l’hiver prochain, les épidémies en République démocratique du Congo et à Madagascar illustrent la menace que la grippe fait toujours peser dans les pays en développement.
Jusqu’à présent, les effets de la grippe dans les pays en développement sont loin d’avoir attiré une grande attention. Pourtant, le risque d’en mourir y est plus grand que dans les pays industrialisés, à cause de la malnutrition, des maladies concomitantes, comme le SIDA, qui augmentent le risque de complications, de l’inexistence de la vaccination dans beaucoup de cas, des conflits armés, qui conduisent les populations à fuir de leur domicile, ce qui complique les traitements et favorise la propagation des virus, et de l’insuffisance des services de santé, rarement à la hauteur des besoins. La grippe peut alors faire des ravages. On en a un exemple avec l’épidémie qui a débuté à Madagascar l’été dernier. Sur son passage, elle a tué plus de 800 personnes et drainé une grande partie des ressources du système de santé malgache. Il semble que le virus qui en est la cause balaye désormais l’Afrique. En République démocratique du Congo, le Ministère de la Santé rapporte que 1,5 millions de personnes sont tombées malades et 2 000 en sont mortes. Et l’épidémie n’est pas terminée…
Ainsi que le rappelle le docteur Gro Harlem Brundtland, Directeur général de l'OMS, « le monde entier vit sous la menace de la grippe. Elle tue déjà un million de personnes chaque année et, tôt ou tard, une pandémie va se déclencher. Face au problème, soit nous mettons en place un puissant système de surveillance mondiale et de solides infrastructures, soit nous en subirons les conséquences. Aujourd’hui, nous ne sommes pas prêts à affronter la prochaine pandémie et il est urgent de commencer à se préparer. »
Constitué de 112 centres nationaux dans 83 pays, le réseau mondial de surveillance de la grippe de l’OMS est notre première ligne de défense. Il surveille en permanence les rapports d’épidémie, comme ceux en provenance d’Afrique. Il bénéficie également de l’expertise et des des laboratoires des quatre centres de référence et de recherche de l’OMS sur la grippe à Atlanta (Etats-Unis d'Amérique), Londres (Royaume-Uni), Melbourne (Australie) et Tokyo (Japon). Ce réseau de surveillance et de laboratoires aide l’OMS a surveiller l’activité grippale dans toutes les régions du monde et permet d’envoyer rapidement les virus isolés et les informations aux Centres collaborateurs pour l’identification immédiate des souches. Hélas, ce réseau ne couvre toujours pas certaines zones géographiques.
Les épidémies récentes en Afrique illustrent bien la nécessité d’une riposte vigoureuse et générale. Mais de graves problèmes persistent, pas seulement dans les pays en développement. Un seul pays, le Canada, dispose d’un plan complet de lutte contre la grippe. La couverture vaccinale reste faible, notamment dans les populations les plus vulnérables, dont les personnes âgées. Il arrive que, dans certains pays développés, les taux de vaccination dans les groupes à haut risque ne dépassent pas 10 % et qu’ils tombent même à zéro dans les pays en développement.
Reconnaissant la nécessité de réduire l’impact des épidémies annuelles et de se préparer à affronter la prochaine pandémie, le Conseil exécutif de l’OMS a recommandé à la Cinquante-Sixième Assemblée mondiale de la Santé d’adopter un plan de coordination des activités. Lors de cette Assemblée en mai à Genève, l’OMS demandera à ses Etats Membres de renforcer le réseau de surveillance, de faire le nécessaire pour améliorer la couverture vaccinale, de soutenir la recherche pour l’amélioration du vaccin et de commencer à établir des politiques nationales de lutte contre la grippe.
Etre prêt signifie, au niveau individuel, de se faire vacciner tous les ans. La composition du vaccin antigrippal pour la saison prochaine a été annoncée aujourd’hui. Les experts ont recommandé pour la saison 2003 - 2004 (hémisphère Nord) d’inclure dans le vaccin les éléments suivants :
Souche analogue à A/New Caledonia/20/99(H1N1)
Souche analogue à B/Hong Kong/330/2001
La décision concernant l’élément A(H3N2) est reportée au 14 mars 2003 pour permettre l’analyse des données les plus récentes.
Toutes les recommandations de l’OMS sont publiées dans le Relevé épidémiologique hebdomadaire de l’OMS et transmises aux autorités sanitaires, aux autorités nationales de réglementation et aux fabricants de vaccins.