Hugues a écrit:Enigme du 24 octobre:Le 22 décembre,
on sera plus sauvages,
on portera des chapeaux !Le 22 décembre,
on sera pas manchot, pourtant on portera des chapeaux.
Mais bleu pas rouge!
Le 22 décembre, l'avant dernier film de Billy Wilder, et son ultime chef d'oeuvre:
Fedora (1978) dans sa restoration 2013
Bande annonce 2013
Vision possible, enfin presque, et conseillée en plein écran
Fedora, grande star hollywoodienne désormais retirée en Europe, met fin à sa vie en se jetant sous un train. Deux semaines auparavant, le producteur Barry Detweiler était parti à sa recherche dans l’espoir de la faire revenir sur le devant de la scène. Mais la mystérieuse Fedora vit désormais recluse auprès de gens étranges et s’avère difficile à approcher…
Un film écho à Sunset Boulevard, avec une critique d'Hollywood remise au goût du jour d'alors.
Avec William Holden (comme dans Sunset Boulevard), Marthe Keller, et les moins célèbres Hildegard Knef, José Ferrer.
Mais surtout d'incroyables seconds rôle (voire troisièmes, voire caméo) comme Henry Fonda ou Michael York. Et même, c'est anecdotique, un jeune Stephen Collins.
Le grand Wilder, comme trop de grands réalisateurs américains dans leurs vieux jours (et c'est encore plus vrai de nos jours), ne trouvait plus soutien en son pays et avait trouvé appui, patronage en France (c'est étonnant, mais via la fameuse SFP de la télévision, désormais démantelée depuis quelques années) et en Allemagne de l'Ouest pour ce film.
Le plus étrange, et ironique, à y penser, c'est que l'Hollywood, que Wilder critique à l'époque, est mort très peu après (peut-être même était-il en fait déjà un mort qui s'ignorait), mais surtout en sus que rétrospectivement, c'est un Hollywood qui a permis de grands films sur le plan critique, justement par la place qu'il accordait aux auteurs.
En avant-première, la description qu'Arte mettra en ligne demain:
20.50 lundi 22 décembre
Fedora
Un réquisitoire testamentaire de Billy Wilder contre le star system hollywoodien, inspiré de la vie de Greta Garbo.
Fedora, grande star hollywoodienne désormais retirée en Europe, met fin à sa vie en se jetant sous un train. Lors de ses funérailles, le producteur Barry Detweiler se remémore sa dernière rencontre avec elle, deux semaines auparavant. Il s’était alors rendu sur l’île de Corfou dans l’espoir de convaincre la célèbre actrice de revenir sur le devant de la scène. Mais Fedora vivait recluse et Detweiler dut user de tous les moyens pour tenter d’approcher la vedette.
Crépuscules
Vingt-huit ans après Boulevard du crépuscule, l'un de ses chefs-d'œuvre, Billy Wilder revient avec un formidable réquisitoire contre le star-system hollywoodien et son mythe de la jeunesse éternelle. Entre nostalgie et irrévérence, le cinéaste porte un regard presque désabusé sur la génération de réalisateurs et producteurs américains du nouvel Hollywood, dans laquelle il ne se reconnaît plus. Œuvre magistrale aux multiples rebondissements scénaristiques et à l’esthétique proche du songe, Fedora est un émouvant portrait de star déchue. Méconnu du grand public, longtemps resté invisible au cinéma, ce film rare est diffusé en version restaurée. Wilder s'inspira pour cette grande œuvre crépusculaire des dernières années de Greta Garbo.
Le film sera diffusé uniquement en VO sous-titrée ( ) et disponible sur Arte+7.
Hugues (j'imagine qu'il y a un des indices que je dois explique nan ? )