Modérateurs: Garion, Silverwitch
Aujourd’hui, quatre nouvelles escales techniques ont été annoncées pour trois Class40 (GDF SUEZ, Tales Santander 2014 et 11TH Hour Racing) et un Multi 50 (Actual).
GDF SUEZ (Class40)
Alors qu’ils étaient partis de Roscoff en tête de la flotte des Class40 dimanche à 4 h du matin, Sébastien Rogues et Fabien Delahaye ont constaté rapidement qu’ils avaient perdu leurs deux girouettes en tête de mât arrachées juste après la sortie du port où le vent soufflait encore violemment. Les deux skippers vont donc se rendre en Espagne pour une réparation express en tête de mât cette nuit.
Tales Santander 2014 (Class40)
Les Espagnols Alex Pella et Pablo Santurde (Class40 Tales Santander 2014), suite à un choc sur le safran tribord (axe de rotation cassé), font route vers La Corogne qu’ils devraient atteindre demain matin. Les deux marins ne savent pas encore si cette pièce sera réparable dans un délai raisonnable.
11TH Hour Racing (Class40)
Le Class40 11TH Hour Racing (Hannah Jenner et Rob Windsor) se déroute vers Brest. A 9h45 TU (10 h 45 heure française), alors que le bateau naviguait au près dans 17 nœuds de vent, l’étai s’est détaché du mât entraînant la voile d’avant dans l’eau. L’équipage a tout récupéré et met le cap vers la Bretagne.
Actual (Multi 50)
Yves le Blevec et Kito de Pavant (Actual) ont décidé de faire une escale technique à Madère, située sur la route directe et distante de 160 milles. Il s'agit de ré-installer une pièce de l'anémomètre en tête de mât. Ronan Deshayes, responsable technique, sera sur place. L'escale devrait être de courte durée. Au pointage de 11 heures, le Multi 50 Actual occupait la première place avec 39,09 milles d'avance sur FenêtreA-Cardinal (Erwan Le Roux/Yann Eliès).
Hugues a écrit:Classement monocoques Multi50:
Xave a écrit:Merci Hugues !
Juste une remarque pour faire mon relou :Hugues a écrit:Classement monocoques Multi50:
Ce sont des multicoques, non ?
Aiello a écrit:Est-ce qu'en terme de sécurité passive les bateaux sont conçus pour pouvoir flotter retournés avec un équipage à bord ?
Votre Nom autour du Monde était situé non loin du Multi 50 Arkema – Région Aquitaine au moment du chavirage. Sans nouvelles de l’équipage, quelques heures plus tard, la direction de course avait demandé à Bertrand de Broc et Arnaud Boissières de se dérouter vers le trimaran. Un changement de trajectoire durant deux heures avant que la DC ne les prévienne que tout va bien à bord d’Arkema. La solidarité des gens de mer demeure toujours très présente en course. Votre Nom Autour du Monde a fait une demande de réparation, demande actuellement étudiée par le jury.
Alors que la vie à bord s’organise et que le rythme est pris, Bertrand vient tout juste d’annoncer par mail la perte du grand gennaker.
« Salut à vous !
les journées se suivent et ne se ressemblent pas. Depuis le départ, nous avons géré pas mal de petits travaux, et cette nuit ce fut le pompon ; le câble du grand gennaker a éclaté et ce dernier est parti au ciel avec 28 nœuds de vent. Les écoutes commençaient à s'enrouler autour des haubans, un épisode très dur physiquement pour affaler 280 m2 de surface. Nous avons bataillé pour tout mettre en ordre et se faire un plat de pâtes avec un Fleury Michon. Au lever du jour, nous avons envoyé le petit gennaker car plus de grand gennaker !
Pour les bonnes nouvelles, la température commence à être agréable, la mer est belle mais encore bien formée et le soleil montre son nez de temps en temps. Nous avons empanné il y a une heure (13 h 00 TU) et faisons route maintenant vers le Sud. Nous allons vite prendre des degrés car les vitesses sont bonnes, même si nous ne pouvons rivaliser avec une part de la flotte, le manque de budget ne nous a pas permis d'améliorer le plan de voilure. Nous travaillons aussi pour améliorer les détails qui font la différence, par exemple dans les manœuvres. Nous n'avons sans doute pas de ce fait pris suffisamment de risque sur la marche du bateau. La logique est respectée, nous manquons un peu de préparation dans nos manœuvres, dans nos prises de décision ; mais c’est en progression depuis le départ. Le niveau devant est très relevé et les gars sont sur entraînés ...
En tout cas, j'espère que ce manque de grand gennaker ne va pas trop nous pénaliser... J'écris pendant qu'Arnaud est dehors sur les réglages. Nous venons de finir le rangement du bateau, tout à bâbord, la quille au vent et cela logiquement pour un bout de temps ... Ca tombe bien le bout de l'hydrogénérateur bâbord s'est encore barré, donc l'hydro tribord est en route et à cette vitesse là, pas de problème ça charge ! Le dessalinisateur est en route, l'eau est bonne et après une manœuvre comme cette nuit on consomme..."
Bertrand
Xave a écrit:Super, tes explications !Merci !
Bob Williams a écrit:Je pense donc que ça répond à la question d'Aiello un peu plus haut
Xave a écrit:Je n'avais surtout pas pensé à cette "ironie du sort" qui veut que l'on teste le retournement grâce à la quille, mais qu'en situation, c'est le plus souvent à cause de problèmes de quille allant jusqu'à la perte de celle-ci qu'un retournement a lieu.
SODEBO FAIT DEMI-TOUR
Le skipper de Sodebo vient de prendre la décision de faire demi-tour dans sa tentative de record autour du monde en solitaire et de remonter à Brest.
Vers 15h30, alors que le maxi-trimaran naviguait au portant dans 23 nœuds de vent, le cordage d’accroche du petit gennaker a rompu. En se brisant, le bout a entraîné la perte du balcon avant qui assure la sécurité du skipper quand il doit manœuvrer à l’étrave de la coque centrale.
A ce stade du record et alors qu’une autre fenêtre se profile en début de semaine prochaine, le skipper a choisi de faire route vers Brest.
Thomas Coville devrait arriver vendredi 15 novembre dans l’après midi pour repartir au plus vite.
Plus d’informations au cours de la journée de demain.
SODEBO ATTENDU AU LEVER DU JOUR À BREST
Près de 48h après après son avarie*, le maxi-trimaran Sodebo progresse face à un vent d’une vingtaine de nœuds au milieu du Golfe de Gascogne. Distant d’un peu plus de 200 milles, Thomas Coville est attendu demain samedi vers 8 heures à l’entrée du goulet de Brest.
Une mer formée, du vent contraire de Nord-Nord-Est soutenu, la remontée vers Brest n’a rien d’une sinécure pour le marin. Actuellement bâbord amure sur la latitude de La Rochelle, le skipper du trimaran Sodebo devrait de nouveau tirer un bord cet après-midi avant de mettre le cap vers Brest. Attendu demain au lever du jour, le maxi-trimaran devrait rejoindre le ponton de la Marina du Château entre 9h et 10h.
A Saint-Philibert, le team technique s’est organisé. Une première équipe a pris la route pour Brest cet après-midi pour préparer l’arrivée du solitaire et mettre à l’eau les semi-rigides nécessaires à la manœuvre de port. Sur place, un prestataire est d’ores et déjà sur le pont pour fabriquer in situ le nouveau balcon avant (rambarde métallique) et l’équipe de la voilerie Incidences mettra son plancher à disposition afin de vérifier que le petit gennaker n’a pas été endommagé au cours de l’avarie.
Après un check-up complet, le géant devrait être de nouveau en configuration record et en stand-by dès dimanche matin !
*En rompant, le cordage qui retient l’une des voiles d’avant (petit gennaker) a arraché le balcon avant du trimaran.
Bob Williams a écrit:Bon, vais essayer de me lever demain matin pour aller voir le retour à Brest de Thomas Coville.SODEBO ATTENDU AU LEVER DU JOUR À BREST
Près de 48h après après son avarie*, le maxi-trimaran Sodebo progresse face à un vent d’une vingtaine de nœuds au milieu du Golfe de Gascogne. Distant d’un peu plus de 200 milles, Thomas Coville est attendu demain samedi vers 8 heures à l’entrée du goulet de Brest.
Une mer formée, du vent contraire de Nord-Nord-Est soutenu, la remontée vers Brest n’a rien d’une sinécure pour le marin. Actuellement bâbord amure sur la latitude de La Rochelle, le skipper du trimaran Sodebo devrait de nouveau tirer un bord cet après-midi avant de mettre le cap vers Brest. Attendu demain au lever du jour, le maxi-trimaran devrait rejoindre le ponton de la Marina du Château entre 9h et 10h.
A Saint-Philibert, le team technique s’est organisé. Une première équipe a pris la route pour Brest cet après-midi pour préparer l’arrivée du solitaire et mettre à l’eau les semi-rigides nécessaires à la manœuvre de port. Sur place, un prestataire est d’ores et déjà sur le pont pour fabriquer in situ le nouveau balcon avant (rambarde métallique) et l’équipe de la voilerie Incidences mettra son plancher à disposition afin de vérifier que le petit gennaker n’a pas été endommagé au cours de l’avarie.
Après un check-up complet, le géant devrait être de nouveau en configuration record et en stand-by dès dimanche matin !
*En rompant, le cordage qui retient l’une des voiles d’avant (petit gennaker) a arraché le balcon avant du trimaran.
Bob Williams a écrit:C'est pas le topic Virtual Regatta ici
Bob Williams a écrit:MACIF a démâté la nuit dernière...
AFP via Libération.fr a écrit:Voile: coup de théâtre dans la Jacques Vabre, Gabart/Desjoyaux démâtent
AFP 21 NOVEMBRE 2013 À 11:17 (MIS À JOUR : 21 NOVEMBRE 2013 À 15:10)
Le démâtage jeudi du voilier de François Gabart/Michel Desjoyeaux, premier des monocoques Imoca de la Transat Jacques Vabre, a fait l’effet d’une bombe et redistribué les cartes, Vincent Riou/Jean Le Cam passant en tête à moins de 1.000 milles de l’arrivée à Itajai (Brésil).
Gabart et Desjoyeaux ont perdu le mât de leur monocoque (Macif) jeudi vers 01h00 heure française (minuit GMT), à 140 milles (environ 260 km) de Salvador de Bahia, le port brésilien vers lequel ils font route et où ils espèrent arriver vendredi.
«On tirait sur le bateau (...) mais ce n’est pas la première fois», a souligné Gabart quelques heures après le démâtage. «Ça aurait pu être pire, on aurait pu se faire mal», a-t-il ajouté lors d’une vacation avec la direction de course, en s’efforçant de «positiver».
Le mât du voilier de 18,28 m a cassé à une dizaine de mètres au-dessus du pont. «Le pilote (automatique) barrait le bateau» lorsque c’est arrivé, a-t-il déclaré, précisant que Desjoyeaux se reposait et que lui-même était dans le cockpit. Les conditions météo n’étaient «pas violentes».
«Tout est très vite parti à la mer, sous le vent, le tube de carbone (...) faisant bringueballer le bateau dans tous les sens», a-t-il dit. «C’est «vraisemblablement le tube du mât» qui a cassé, pas le haubannage.
«On a essayé de nettoyer tout ça, de récupérer tout ce qu’on pouvait, en faisant attention au bateau, a-t-il poursuivi. Desjoyeaux et lui ont «réussi à établir un gréement de fortune avec les dérives (bien: les dérives, en position haute), la bôme et le tourmentin», un petit foc tempête.
«On marche à 3-4 noeuds (vers Salvador de Bahia, au nord de l’endroit du démâtage, ndlr), au portant, et on essaie de faire le plus de route possible à la voile» pour économiser le gasole, a indiqué Gabart. «Il reste 100 milles à parcourir».
Macif, un plan VPLP-Verdier, faisait partie des favoris de la course et était en tête des dix Imoca depuis le 17 novembre.
Un nouveau mât, «plus léger, forcément plus fragile»
C’est la deuxième fois que Gabart (30 ans) et Desjoyeaux (48) démâtent ensemble. En janvier 2011, ils avaient perdu le mât de Foncia, l’Imoca de Desjoyeaux, trois semaines après le départ de la Barcelona World Race, le tour du monde en double et sans escale.
Macif est le bateau avec lequel Gabart a remporté le Vendée Globe 2012-2013, le 27 janvier. Mais pour cette TJV 2013, le monocoque avait été équipé d’un nouveau mât, «plus léger, forcément plus fragile».
Le monocoque avait déjà connu un problème trois jours après le départ, qui l’avait contraint à faire une brève escale à Peniche (Portugal) le 10 novembre pour changer un safran.
La TJV 2013 a été remportée en temps réel lundi à Itajai (sud du Brésil), par Sébastien Josse/Charles Caudrelier sur le trimaran MOD70 (21,20 m) Groupe Edmond de Rothschild. Josse et Caudrelier ont franchi la ligne d’arrivée après 11 j 05 h et 03 min de course.
Au classement de 13h30 heure française jeudi, Riou/Le Cam pointaient à 932,6 milles d’Itajai et devançaient Marc Guillemot/Pascal Bidégorry (Safran) de 58,6 milles. Les premiers Imoca sont attendus dimanche.
Une flotte de 44 monocoques et multicoques, répartis en quatre classes, avaient pris le départ le 7 novembre au Havre (Seine-Maritime) de cette course qui se déroule tous les deux ans.
AFP
Hugues a écrit:Bob Williams a écrit:MACIF a démâté la nuit dernière...
AFP via Libération.fr a écrit:Voile: coup de théâtre dans la Jacques Vabre, Gabart/Desjoyaux démâtent
AFP 21 NOVEMBRE 2013 À 11:17 (MIS À JOUR : 21 NOVEMBRE 2013 À 15:10)
Le démâtage jeudi du voilier de François Gabart/Michel Desjoyeaux, premier des monocoques Imoca de la Transat Jacques Vabre, a fait l’effet d’une bombe et redistribué les cartes, Vincent Riou/Jean Le Cam passant en tête à moins de 1.000 milles de l’arrivée à Itajai (Brésil).
Gabart et Desjoyeaux ont perdu le mât de leur monocoque (Macif) jeudi vers 01h00 heure française (minuit GMT), à 140 milles (environ 260 km) de Salvador de Bahia, le port brésilien vers lequel ils font route et où ils espèrent arriver vendredi.
«On tirait sur le bateau (...) mais ce n’est pas la première fois», a souligné Gabart quelques heures après le démâtage. «Ça aurait pu être pire, on aurait pu se faire mal», a-t-il ajouté lors d’une vacation avec la direction de course, en s’efforçant de «positiver».
Le mât du voilier de 18,28 m a cassé à une dizaine de mètres au-dessus du pont. «Le pilote (automatique) barrait le bateau» lorsque c’est arrivé, a-t-il déclaré, précisant que Desjoyeaux se reposait et que lui-même était dans le cockpit. Les conditions météo n’étaient «pas violentes».
«Tout est très vite parti à la mer, sous le vent, le tube de carbone (...) faisant bringueballer le bateau dans tous les sens», a-t-il dit. «C’est «vraisemblablement le tube du mât» qui a cassé, pas le haubannage.
«On a essayé de nettoyer tout ça, de récupérer tout ce qu’on pouvait, en faisant attention au bateau, a-t-il poursuivi. Desjoyeaux et lui ont «réussi à établir un gréement de fortune avec les dérives (bien: les dérives, en position haute), la bôme et le tourmentin», un petit foc tempête.
«On marche à 3-4 noeuds (vers Salvador de Bahia, au nord de l’endroit du démâtage, ndlr), au portant, et on essaie de faire le plus de route possible à la voile» pour économiser le gasole, a indiqué Gabart. «Il reste 100 milles à parcourir».
Macif, un plan VPLP-Verdier, faisait partie des favoris de la course et était en tête des dix Imoca depuis le 17 novembre.
Un nouveau mât, «plus léger, forcément plus fragile»
C’est la deuxième fois que Gabart (30 ans) et Desjoyeaux (48) démâtent ensemble. En janvier 2011, ils avaient perdu le mât de Foncia, l’Imoca de Desjoyeaux, trois semaines après le départ de la Barcelona World Race, le tour du monde en double et sans escale.
Macif est le bateau avec lequel Gabart a remporté le Vendée Globe 2012-2013, le 27 janvier. Mais pour cette TJV 2013, le monocoque avait été équipé d’un nouveau mât, «plus léger, forcément plus fragile».
Le monocoque avait déjà connu un problème trois jours après le départ, qui l’avait contraint à faire une brève escale à Peniche (Portugal) le 10 novembre pour changer un safran.
La TJV 2013 a été remportée en temps réel lundi à Itajai (sud du Brésil), par Sébastien Josse/Charles Caudrelier sur le trimaran MOD70 (21,20 m) Groupe Edmond de Rothschild. Josse et Caudrelier ont franchi la ligne d’arrivée après 11 j 05 h et 03 min de course.
Au classement de 13h30 heure française jeudi, Riou/Le Cam pointaient à 932,6 milles d’Itajai et devançaient Marc Guillemot/Pascal Bidégorry (Safran) de 58,6 milles. Les premiers Imoca sont attendus dimanche.
Une flotte de 44 monocoques et multicoques, répartis en quatre classes, avaient pris le départ le 7 novembre au Havre (Seine-Maritime) de cette course qui se déroule tous les deux ans.
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