Modérateurs: Garion, Silverwitch


Fatcap a écrit:Je pensais plutôt aux exemples données par l'Islande et la Tunisie. Pas "exemple" au sens "modèle 100% à suivre", juste un exemple de ce qui peut se produire. L'Islande a été au centre d'une bulle massive, puis a été mise sous pression par la Grande-Bretagne au moment de la faillite d'Icesave. Malgré une campagne qui a suivi à peu près les mêmes lignes que la propagande en Grèce (payez sinon vous serez exclus de la communauté mondiale à jamais, etc, etc) lors d'un référendum les Islandais ont clairement rejeté l'idée de payer des dettes illégales. Et ils ont mis en examen leur ancien premier ministre par la même occasion.
En Tunisie, un régime qui semblait inamovible s'est effondré en quelques semaines. Contrairement à d'autres pays, je ne crois pas que la révolution était pilotée de l'extérieur. Il y a vraiment eu un embrasement soudain, suite au suicide du marchand de légumes. En Egypte, également, la révolution fut au départ spontanée. Donc, c'est possible. Si, demain, il se trouvait en Grèce un gouvernement soutenu par une majorité qui 1. reconduirait gentiment les représentants de la troïka à l'aéroport et les mettaient dans le premier avion à destination de Bruxelles 2. annonçaient l'illégalité de la plupart de leurs dettes et un défaut partiel, cela pourrait se faire en une après-midi. Mais il faut évidemment le vouloir.



Waddle a écrit:Dans le Marianne ce cette semaine, une interview intéressante et décapante de Emmanuel Todd, sur les premiers pas de Hollande, et sur l'économie.
A lire absolument.

silverwitch a écrit:Waddle a écrit:Dans le Marianne ce cette semaine, une interview intéressante et décapante de Emmanuel Todd, sur les premiers pas de Hollande, et sur l'économie.
A lire absolument.
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J'en citais quelques extraits ici





AFP via LeMonde.fr a écrit: Arnaud Montebourg, "protectionniste", irrite Bruxelles
Le Monde.fr avec AFP | 23.10.2012 à 06h45 • Mis à jour le 23.10.2012 à 07h28
Le commissaire européen au commerce, Karel de Gucht, critique le protectionnisme prôné par le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, et rejette la surveillance des exportations sud-coréennes réclamée par Paris dans une interview publié mardi 23 octobre par Le Figaro.
"Monsieur Montebourg s'affiche contre la mondialisation, il est protectionniste, c'est un choix. Mais son raisonnement ne tient pas la route. La France ne peut pas, seule, redistribuer les cartes du commerce mondial.", a estimé M. de Gucht, de nationalité belge.
Le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, avait exprimé ses craintes sur le "protectionnisme patriotique" supposé de M.Montebourg ce week-end. Celui-ci lui a suggéré en retour "de rééquilibrer les rapports déséquilibrés existants entre des nations industrielles pour défendre aujourd'hui l'industrie française et européenne". Le ministre ajoutant que "le bilan du libre-échange mondial proposé par l'OMC est un désastre".
"REQUÊTE INFONDÉE"
Par ailleurs M. de Gucht a rejeté l'idée de la France de "mettre sous surveillance les importations de voitures coréennes". "Nous avons mené l'enquête et conclu que cette requête n'est pas fondée.", a-t-il indiqué. "La Commission vient donc de refuser la demande de Paris. Les conditions juridiques ne sont pas remplies. Bien plus, les chiffres montrent que l'accord de libre-échange signé avec Séoul en 2011 est largement favorable à l'UE. Notre déficit commercial bilatéral est tombé au plus bas.", a-t-il précisé.
Interrogé sur l'intention de l'UE de négocier d'autres accords de libre-échange, le commissaire européen a admis que des négociations allaient commencer avec le Japon. "Mais nous nous arrêterons s'il n'y a pas assez de progrès sur l'ouverture du marché nippon dans un délai de douze mois. L'accord n'est pas pour demain.", a-t-il souligné. Avec les Etats-Unis, "je présenterai décembre un rapport de faisabilité aux Vingt-sept, en cosignataire avec mon homologue américain Ron Kirk.", a-t-il annoncé. "Les augures sont bons, la négociation ne sera pas facile. Cela pourrait créer quelques problèmes avec la France et son agriculture", a malgré tout admis M. de Gucht.


Kadoc a écrit:Hé mec j'ai fait 6 ans de latin, alors respect aux grands-parents, ok?

Avec la montée en puissance de l'ultra-libéralisme, la donne a beaucoup changé.Kadoc a écrit:L'industrie auto a toujours été comme ça.

Kôôl-x a écrit:En plus il la ramène rapport à la Corée, avant il s'en branlait tout comme Montebourg !
sheon a écrit:Kadoc a écrit:Hé mec j'ai fait 6 ans de latin, alors respect aux grands-parents, ok?
Ahah, j'en ai fait 7 ans, pounaide dans ta face !

sheon a écrit:Non, dans mon établissement un peu bizarre on commençait le latin en 6e (la LV1 en CM2 et la LV2 en 5e, aussi ; depuis, ça a changé, c'est LV2 en 6e et latin en 5e).


Kadoc a écrit:De ce point de vue-là, j'ai quand même l'impression que c'est vraiment de l'opportunisme de la part de Montebourg. Je n'ai à ma connaissance rien vu, lu ou entendu sur cet accord de libre-échange avant qu'il n'entre en vigueur. En tout cas, aucune contestation n'est arrivée jusqu'à mes yeux ou mes oreilles. Maintenant, on "découvre" que Peugeot est dans la merde et haro sur la Corée? C'est vraiment hypocrite. Surtout que la situation n'est pas vraiment différente d'avant cet accord : l'industrie coréenne mise beaucoup sur les exportations, libre-échange ou pas et Peugeot est en difficulté, libre-échange ou pas.
Qu'on critique le principe de libre-échange sur le fond, oui, dieu sait qu'il y a de la matière. Mais j'aimerais qu'on me montre que Montebourg en avait quelque chose à cirer avant qu'il soit nommé ministre d'un pays dont l'industrie est en galère. L'industrie auto a toujours été comme ça, il faut trouver un bouc-émissaire. On a eu le Japon, la Chine, maintenant la Corée. Pourtant dans le cas de Peugeot, j'ai quand même la forte impression que ce sont des erreurs stratégiques au niveau de la direction qui sont à mettre en cause.
Nihil nove sub sole...

denim a écrit:putain mais qu'est ce que c'est chouette l'Europe y a pas à dire…
La Commission européenne va exiger de la France qu'elle aligne la TVA sur les livres numériques de 7% à 19,6% dans un délai d'un mois.
Sur les livres numériques, la France est hors la loi européenne. Depuis plusieurs mois, Bruxelles somme Paris de réaligner son taux de TVA sur les e-books de 7% à 19,6%. Un taux qui a été allégé le 1er janvier dernier pour «favoriser le développement du marché et du secteur du livre numérique», dont l'essor reste modéré en France. Mais les e-books sont considérés comme un service et ne font donc pas partie des produits autorisés par l'Europe à bénéficier d'une TVA réduite. C'est ainsi que Bruxelles va «adresser demain (mercredi) un avis motivé aux autorités françaises lui stipulant son infraction»: la France aurait alors un mois pour relever son taux de TVA sur les livres numériques. Cet ultimatum révélé par Les Échos intervient trois mois après une lettre de mise en demeure, à laquelle la France est restée de marbre.
mais je te les enverrais chier ces connards au sein de la commission européenne…

Marlaga a écrit:C'est les mêmes cons qui vont chialer que le piratage progresse et que les ventes de livres numériques ne décollent pas. Plus con, tu meurs.

Rainier a écrit:Et même plus, la France devrait demander le remboursement des conneries qu'elle a dû payer à la Commission Européenne dans le passé !
Au moins sur ce point, j'aurais été fier d'être anglais quand Margaret Thatcher s'exclamait "I want my money back".

silverwitch a écrit:Rainier a écrit:Et même plus, la France devrait demander le remboursement des conneries qu'elle a dû payer à la Commission Européenne dans le passé !
Au moins sur ce point, j'aurais été fier d'être anglais quand Margaret Thatcher s'exclamait "I want my money back".
Ou à tout le moins demander des comptes sur l'utilisation réelle de la contribution nette de la France au budget européen. Contribution qui pallie notamment au manque gagner crée par le rabais consenti au Royaume-Uni de Thatcher...
DCP a écrit:On a quelque part les chiffres des contributeurs nets/bénéficiaires nets au sein de l'UE ?


silverwitch a écrit:DCP a écrit:On a quelque part les chiffres des contributeurs nets/bénéficiaires nets au sein de l'UE ?
Je n'avais pas trouvé mieux que ça:
http://en.wikipedia.org/wiki/Budget_of_the_European_Union#Net_contributors_and_recipients
DCP a écrit:Merci, dis-donc, les Italiens contributeurs nets importants, je ne pensais pas..... et les Anglais paient quand même....bon, ce sont des chiffres du budget 2009, donc à prendre avec des pincettes.

silverwitch a écrit:DCP a écrit:Merci, dis-donc, les Italiens contributeurs nets importants, je ne pensais pas..... et les Anglais paient quand même....bon, ce sont des chiffres du budget 2009, donc à prendre avec des pincettes.
Il n'y a pas d'inflexion majeure depuis, la contribution nette de la France s'accroit, et il est évident que l'évolution des politiques européennes, notamment dans le domaine agricole va encore dégrader le solde net de la France.
Il est intéressant également de remarquer que si l'on rapporte les dépenses de l'UE au nombre d'habitants de chaque pays, la France est 20ème (200 euros par habitant) et qu'elle n'est que le 8ème bénéficiaire de la PAC.

DCP a écrit:silverwitch a écrit:DCP a écrit:Merci, dis-donc, les Italiens contributeurs nets importants, je ne pensais pas..... et les Anglais paient quand même....bon, ce sont des chiffres du budget 2009, donc à prendre avec des pincettes.
Il n'y a pas d'inflexion majeure depuis, la contribution nette de la France s'accroit, et il est évident que l'évolution des politiques européennes, notamment dans le domaine agricole va encore dégrader le solde net de la France.
Il est intéressant également de remarquer que si l'on rapporte les dépenses de l'UE au nombre d'habitants de chaque pays, la France est 20ème (200 euros par habitant) et qu'elle n'est que le 8ème bénéficiaire de la PAC.
Et la question qui fâche: les coûts de fonctionnement de l'UE (administratif, hors argent redistribué) ?

DCP a écrit:silverwitch a écrit:Il n'y a pas d'inflexion majeure depuis, la contribution nette de la France s'accroit, et il est évident que l'évolution des politiques européennes, notamment dans le domaine agricole va encore dégrader le solde net de la France.
Il est intéressant également de remarquer que si l'on rapporte les dépenses de l'UE au nombre d'habitants de chaque pays, la France est 20ème (200 euros par habitant) et qu'elle n'est que le 8ème bénéficiaire de la PAC.
Et la question qui fâche: les coûts de fonctionnement de l'UE (administratif, hors argent redistribué) ?

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