How have we lost the eternal?

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Messagede Marlaga le 23 Nov 2011, 18:25

Désolé, mais un film, c'est pas sensé être une énigme pour des Sherlock Holmes philosophes.
Tu parles de parabole mais quel enseignement peut-on tirer de cette histoire de deuil, des dinosaures et de la plage transcendantale ?
Je ne te demande pas de prémâcher mais d'expliquer d'où te viennent ces idées sur ce que ce film dit pour toi.

Et puis, excuse moi mais quand tu dis un truc comme :
Je suis sûr qu'ainsi la phrase la plus sous-estimée du film est cette réflexion anodine du père


Tu as vraiment établi un classement de l'estime que les spectateurs ont porté aux phrases du film ? Tu as une manière assez curieuse de parler de ce film, complètement irréelle.
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Messagede Hugues le 23 Nov 2011, 19:01

Marlaga a écrit:d'où te viennent ces idées sur ce que ce film dit pour toi.

De l'expérience des ses autres films, et de tout ce qui est semé dans ce film pour confirmer que le film est encore toujours la même parabole.
Ce que j'ai déjà écrit dans le précédent message !

Et puis, excuse moi mais quand tu dis un truc comme :
Je suis sûr qu'ainsi la phrase la plus sous-estimée du film est cette réflexion anodine du père


Tu as vraiment établi un classement de l'estime que les spectateurs ont porté aux phrases du film ? Tu as une manière assez curieuse de parler de ce film, complètement irréelle.


...:

Ce que je veux dire par là c'est que beaucoup d'un des sens du film* est évoqué dans cette phrase.
Ce qui surement t'a paru anodin et sans importance...
Alors que cela fait écho à tous ses films. Et que c'est même peut-être une clef laissée à dessein pour ceux qui n'avaient jusque là pas perçu cet aspect en ses précédents films, restant sur le contre-sens paresseux du mythe du bon sauvage (parce que coïncidence, par deux fois, le vernis de ses paraboles montrait des occidentaux cotoyant des "sauvages", et que c'est difficile (uhm.. :roll:) d'aller au delà du vernis )

Hugues
*: qui confirme ce que plus haut j'ai écrit sur la contemplation du Monde
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Messagede sccc le 23 Nov 2011, 21:35

Cette phrase "sous-estimée" est pour moi la le message que donne Malick de l'échec de la voie de la Nature, par opposition à la voie de la Grâce (read Dieu) qui sont décrites au début du film. J'ai du mal à ne pas voir dans ce film une tentative de démonstration que seul Dieu donne du sens à la vie.

Je vais laisser reposer un peu tout ça avant de revenir.
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Messagede Hugues le 23 Nov 2011, 22:09

C'est un peu comme si tu me disais que ce qu'a écrit Kierkegaard n'avait de portée que pour un chrétien et que cela n'a ni influencé ni Sartre, ni Heidegger, donc on ne peut dire que leurs philosophies soient particulièrement gnostiques. Vouloir limiter la portée du film uniquement aux croyants seulement parce qu'il en met en scène est un contresens (d'autant plus en regard de ce que dit le film (AMHA), voire du reste de l'oeuvre).
Ou bien, alors, Une Séparation n'a une portée que pour les Iraniens, c'est ça?

Hugues
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Messagede sccc le 23 Nov 2011, 22:50

Hugues a écrit:C'est un peu comme si tu me disais que ce qu'a écrit Kierkegaard n'avait de portée que pour un chrétien et que cela n'a ni influencé ni Sartre, ni Heidegger, donc on ne peut dire que leurs philosophies soient particulièrement gnostiques. Vouloir limiter la portée du film uniquement aux croyants seulement parce qu'il en met en scène est un contresens (d'autant plus en regard de ce que dit le film (AMHA), voire du reste de l'oeuvre).
Ou bien, alors, Une Séparation n'a une portée que pour les Iraniens, c'est ça?

Hugues

Déjà je ne vois pas pourquoi tu parles de chrétien, dieu n'est pas l'exclusivité du christianisme que je sache. Le mot croyant est le bon. Sauf que Jack est croyant, ce qui ne l'empêche pas de suivre la mauvaise voie, celle qui le rend esclave en le forçant à en vouloir toujours plus et à rater le principal, la détresse de sa femme et l'amour de ses enfants.
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Messagede Marlaga le 24 Nov 2011, 19:07

Hugues a écrit:
Marlaga a écrit:d'où te viennent ces idées sur ce que ce film dit pour toi.

De l'expérience des ses autres films, et de tout ce qui est semé dans ce film pour confirmer que le film est encore toujours la même parabole.
Ce que j'ai déjà écrit dans le précédent message !


Dans tes 500 messages clignotants au sujet du film, tu aurais pu signaler qu'il fallait se taper les précédents films de Malick pour espérer piger un peu celui-là.

Et puis, excuse moi mais quand tu dis un truc comme :
Je suis sûr qu'ainsi la phrase la plus sous-estimée du film est cette réflexion anodine du père


Tu as vraiment établi un classement de l'estime que les spectateurs ont porté aux phrases du film ? Tu as une manière assez curieuse de parler de ce film, complètement irréelle.


...:

Ce que je veux dire par là c'est que beaucoup d'un des sens du film* est évoqué dans cette phrase.
Ce qui surement t'a paru anodin et sans importance...
Alors que cela fait écho à tous ses films. Et que c'est même peut-être une clef laissée à dessein pour ceux qui n'avaient jusque là pas perçu cet aspect en ses précédents films, restant sur le contre-sens paresseux du mythe du bon sauvage (parce que coïncidence, par deux fois, le vernis de ses paraboles montrait des occidentaux cotoyant des "sauvages", et que c'est difficile (uhm.. :roll:) d'aller au delà du vernis )

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*: qui confirme ce que plus haut j'ai écrit sur la contemplation du Monde


Tout ça ne me parle pas.
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Messagede redmatt17 le 05 Déc 2011, 22:50

C'est quoi ce gag? Il faut prendre quoi pour apprécier un film comme celui-ci?
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Messagede Madcad le 06 Déc 2011, 00:58

Avant le premier visionnement, j'ai fumé ma dose de crack et j'ai adoré.
Si ça peut t'aider. :o
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Messagede sheon le 06 Déc 2011, 01:21

Et pour le deuxième, t'es passé à l'alcool ?
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Messagede Madcad le 06 Déc 2011, 01:31

Un deuxième visionnement est prévue très prochainement, tant de beauté concentrée en un si court instant ne peut être captée en une seule dose.
:arrow: redmatt: j'ai prévu un cocktail Jack Daniel's et crystal meth pour ce deuxième visionnement.
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Messagede redmatt17 le 06 Déc 2011, 01:39

Ok, n'oublie pas de bien sécuriser toutes les fenêtres avant, aussi. :D
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Messagede Madcad le 06 Déc 2011, 02:43

Oui bien sûr.
Sinon qu'est-ce qui t'a déplu ?
Sinon est-ce si difficile d'imaginer que ce film ait pu trouver son public et que des gens aient pu l'apprécier comme une oeuvre majeure du 7ème art ? Sans drogue. :D
Quel genre de film apprécies-tu ?
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Messagede schumi84f1 le 25 Déc 2011, 21:36

Hugues a vraiment mené une campagne de propagande à grande échelle
ma mère m'a offert à Noel Tree of Life...
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Messagede DCP le 26 Déc 2011, 00:54

schumi84f1 a écrit:Hugues a vraiment mené une campagne de propagande à grande échelle
ma mère m'a offert à Noel Tree of Life...


:lol: ça fait presque peur jusqu'où il peut aller..... :D :lol:

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Messagede Stéphane le 27 Déc 2011, 00:35

Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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Messagede Hugues le 14 Jan 2012, 18:44

(C'est un peu tard pour partager tout ça, alors même que je le sais depuis une semaine.. mais bon..)

Le Nouveau Monde est rediffusé ce soir sur RTBF La Trois (5 mois et demi après sa diffusion sur RTBF La Deux et France 2)

Par ailleurs, pour une petite semaine, depuis mercredi 11 jusqu'à mardi 17, dans presque tous les cinémas UGC de France, vous avez de nouveau, la possibilité de voir, en salle, The Tree of Life, le meilleur endroit pour le découvrir sans aucun doute.

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Messagede sccc le 14 Jan 2012, 19:42

Stéphane a écrit:http://www.wired.com/underwire/2011/12/movies-we-hated-2011/?pid=5811


:D
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Messagede Shunt le 29 Mai 2012, 10:10

Je l'ai vu et je n'ai pas été super emballé... alors que j'ai adoré "les Moissons du Ciel" et "la Ligne Rouge" (et à un degré moindre "Le Nouveau Monde"). J'ai trouvé ce film excessivement grandiloquent, l'histoire de cette famille peu captivante... beaucoup de clichés éculés également (la mère "terre" douce et protectrice, le père "ciel", Zeus ou Kronos, tyran du foyer, l'oedipe filial, la jalousie à l'égard du frère préféré, la dialectique du chaos et de l'harmonie, etc...), un Brad Pitt qui en fait des caisses dans le registre du White Male American ambitieux qui veut tout contrôler, avec serrage de maxillaires à chaque plan ou presque.

J'ai également été pas mal rebuté par la forme, l'usage excessif du grand angle et le montage ultra-elliptique qui, je trouve, empêche de rentrer dans l'histoire en laissant le spectateur à distance (ce qui est paradoxal vu que tout est filmé de façon très serrée). Ces ellipses, ces images déformées par le grand angle donnent parfois l'impression de regarder un long vidéoclip, voire une version mega-rallongée d'une pub pour les assurances.

Mais le gros point noir, c'est la fin... on dirait presque celle de "Lost", en plus pompeux et prétentieux.
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Messagede Waddle le 29 Mai 2012, 11:39

Il est disponible sur Canal + à la demande, et je suis entrain de le revoir, avec un peu plus de compréhension que la dernière fois, même si j'ai toujours du mal à faire des liens entre l'histoire de cette famille et la superposition brutale de la création.
"La citoyenneté réduite au droit du sang consiste à dire que la République est génétique et non pas spirituelle", Waddle, 2013.

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Messagede Shunt le 29 Mai 2012, 12:43

Waddle a écrit:Il est disponible sur Canal + à la demande, et je suis entrain de le revoir, avec un peu plus de compréhension que la dernière fois, même si j'ai toujours du mal à faire des liens entre l'histoire de cette famille et la superposition brutale de la création.


J'ai le sentiment que Malick veut montrer que l'harmonie est paradoxalement indissociable du chaos. Le désordre crée une dynamique qui engendre de l'ordre. Et inversement. C'est la dynamique du vivant.
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Messagede Cortese le 29 Mai 2012, 12:48

Pour moi, il faut comprendre que toute la narration en dehors de la présence de Sean Penn (qui est le moment présent du film) n'est qu'un monologue intérieur (comme on dit en littérature) en images. Sean Penn adulte, à l'occasion d'un évènement dramatique qui ne nous est pas dit (le mort de la mère ?) revit par bribes, sa jeunesse et la religiosité biblique qui l'imprégnait. C'est un jeu sur la mémoire. C'est parce que la mémoire, strates accumulés des naïvetés de l'enfance, de la violence de l'adolescence et de la raison de la maturité, entremêlées de souvenirs rêvés, d'émotions diverses, agit par association d'idées que la narration du film semble incohérente et que les scènes de dinosaures et d'astronomie (représentations religieuses naïves issues de l'enfance) paraissent incongrues, mais touche par touche comme par pointillisme, l'idée de l'harmonie universelle se forme.
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Messagede Shunt le 29 Mai 2012, 13:23

Cortese a écrit:Pour moi, il faut comprendre que toute la narration en dehors de la présence de Sean Penn (qui est le moment présent du film) n'est qu'un monologue intérieur (comme on dit en littérature) en images. Sean Penn adulte, à l'occasion d'un évènement dramatique qui ne nous est pas dit (le mort de la mère ?) revit par bribes, sa jeunesse et la religiosité biblique qui l'imprégnait. C'est un jeu sur la mémoire. C'est parce que la mémoire, strates accumulés des naïvetés de l'enfance, de la violence de l'adolescence et de la raison de la maturité, entremêlées de souvenirs rêvés, d'émotions diverses, agit par association d'idées que la narration du film semble incohérente et que les scènes de dinosaures et d'astronomie (représentations religieuses naïves issues de l'enfance) paraissent incongrues, mais touche par touche comme par pointillisme, l'idée de l'harmonie universelle se forme.


Le souci, c'est que ce qui passe bien au niveau littéraire, passe beaucoup moins bien au niveau cinématographique. Certes, notre mémoire fonctionne de manière sélective et elliptique, comme tente de l'illustrer Malick, mais c'est assez pénible à regarder.
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Messagede Cortese le 29 Mai 2012, 13:40

Shunt a écrit:
Cortese a écrit:Pour moi, il faut comprendre que toute la narration en dehors de la présence de Sean Penn (qui est le moment présent du film) n'est qu'un monologue intérieur (comme on dit en littérature) en images. Sean Penn adulte, à l'occasion d'un évènement dramatique qui ne nous est pas dit (le mort de la mère ?) revit par bribes, sa jeunesse et la religiosité biblique qui l'imprégnait. C'est un jeu sur la mémoire. C'est parce que la mémoire, strates accumulés des naïvetés de l'enfance, de la violence de l'adolescence et de la raison de la maturité, entremêlées de souvenirs rêvés, d'émotions diverses, agit par association d'idées que la narration du film semble incohérente et que les scènes de dinosaures et d'astronomie (représentations religieuses naïves issues de l'enfance) paraissent incongrues, mais touche par touche comme par pointillisme, l'idée de l'harmonie universelle se forme.


Le souci, c'est que ce qui passe bien au niveau littéraire, passe beaucoup moins bien au niveau cinématographique. Certes, notre mémoire fonctionne de manière sélective et elliptique, comme tente de l'illustrer Malick, mais c'est assez pénible à regarder.


"Ulysse" est plutôt ardu quand même.
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Messagede Ambrose le 29 Mai 2012, 19:20

Shunt a écrit:Je l'ai vu et je n'ai pas été super emballé... alors que j'ai adoré "les Moissons du Ciel" et "la Ligne Rouge" (et à un degré moindre "Le Nouveau Monde"). J'ai trouvé ce film excessivement grandiloquent, l'histoire de cette famille peu captivante... beaucoup de clichés éculés également (la mère "terre" douce et protectrice, le père "ciel", Zeus ou Kronos, tyran du foyer, l'oedipe filial, la jalousie à l'égard du frère préféré, la dialectique du chaos et de l'harmonie, etc...), un Brad Pitt qui en fait des caisses dans le registre du White Male American ambitieux qui veut tout contrôler, avec serrage de maxillaires à chaque plan ou presque.

J'ai également été pas mal rebuté par la forme, l'usage excessif du grand angle et le montage ultra-elliptique qui, je trouve, empêche de rentrer dans l'histoire en laissant le spectateur à distance (ce qui est paradoxal vu que tout est filmé de façon très serrée). Ces ellipses, ces images déformées par le grand angle donnent parfois l'impression de regarder un long vidéoclip, voire une version mega-rallongée d'une pub pour les assurances.

Mais le gros point noir, c'est la fin... on dirait presque celle de "Lost", en plus pompeux et prétentieux.


C'est bon ça ! :popcorn: :popcorn:
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Messagede sccc le 29 Mai 2012, 19:43

Shunt a écrit:Je l'ai vu et je n'ai pas été super emballé... alors que j'ai adoré "les Moissons du Ciel" et "la Ligne Rouge" (et à un degré moindre "Le Nouveau Monde"). J'ai trouvé ce film excessivement grandiloquent, l'histoire de cette famille peu captivante... beaucoup de clichés éculés également (la mère "terre" douce et protectrice, le père "ciel", Zeus ou Kronos, tyran du foyer, l'oedipe filial, la jalousie à l'égard du frère préféré, la dialectique du chaos et de l'harmonie, etc...), un Brad Pitt qui en fait des caisses dans le registre du White Male American ambitieux qui veut tout contrôler, avec serrage de maxillaires à chaque plan ou presque.

J'ai également été pas mal rebuté par la forme, l'usage excessif du grand angle et le montage ultra-elliptique qui, je trouve, empêche de rentrer dans l'histoire en laissant le spectateur à distance (ce qui est paradoxal vu que tout est filmé de façon très serrée). Ces ellipses, ces images déformées par le grand angle donnent parfois l'impression de regarder un long vidéoclip, voire une version mega-rallongée d'une pub pour les assurances.

Mais le gros point noir, c'est la fin... on dirait presque celle de "Lost", en plus pompeux et prétentieux.


Quand j'ai vu ce film, j'ai eu l'impression de voir une bande annonce sans fin (ça rejoint donc ce que tu as écrit). Et surtout l'impression de m'être fait avoir, comme si le réalisateur attendait que son public fasse l'histoire (comme Hugues l'a très bien fait) à partir d'une série de ballons d'essai lâchés dans la stratosphère sans queue ni tête mais bien enrobés dans une esthétique extrême.

Quant-au style pompeux et prétentieux, c'est pas le propre de ce film-ci uniquement. La ligne rouge et le nouveau monde c'est du même tonneau. Enfin, c'est mon avis bien entendu. :D
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Messagede Cortese le 29 Mai 2012, 20:16

Profitez-en, quand la maîtresse va rentrer vous irez tous au piquet (voix du Schtroumpf moralisateur).
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Messagede Shunt le 30 Mai 2012, 11:47

sccc a écrit:Quant-au style pompeux et prétentieux, c'est pas le propre de ce film-ci uniquement. La ligne rouge et le nouveau monde c'est du même tonneau.


Sauf que dans "La Ligne Rouge" ou "le Nouveau Monde", il y a une dimension épique qu'il n'y a pas du tout dans "the Tree of Life".
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Messagede Hugues le 30 Mai 2012, 23:29

Shunt a écrit:Je l'ai vu et je n'ai pas été super emballé... alors que j'ai adoré "les Moissons du Ciel" et "la Ligne Rouge" (et à un degré moindre "Le Nouveau Monde"). J'ai trouvé ce film excessivement grandiloquent, l'histoire de cette famille peu captivante... beaucoup de clichés éculés également (la mère "terre" douce et protectrice, le père "ciel", Zeus ou Kronos, tyran du foyer, l'oedipe filial, la jalousie à l'égard du frère préféré, la dialectique du chaos et de l'harmonie, etc...), un Brad Pitt qui en fait des caisses dans le registre du White Male American ambitieux qui veut tout contrôler, avec serrage de maxillaires à chaque plan ou presque.

J'ai également été pas mal rebuté par la forme, l'usage excessif du grand angle et le montage ultra-elliptique qui, je trouve, empêche de rentrer dans l'histoire en laissant le spectateur à distance (ce qui est paradoxal vu que tout est filmé de façon très serrée). Ces ellipses, ces images déformées par le grand angle donnent parfois l'impression de regarder un long vidéoclip, voire une version mega-rallongée d'une pub pour les assurances.

Mais le gros point noir, c'est la fin... on dirait presque celle de "Lost", en plus pompeux et prétentieux.


Je fais court (pour le moment)
Shunt, je pense c'est un film qui est meilleur à chaque nouvelle vision. Qui longtemps après se décante toujours en soi, consciemment et inconsciemment.
Au point de conquérir même de grands détracteurs (exemple parmi d'autres, l'aveu récemment de Nicolas Gilli: "Et s’il va falloir quelques années de recul pour bien s’en rendre compte, il est bien possible que The Tree of Life soit une des plus immenses palmes jamais attribuées…" à comparer ce qu'il écrivait en mai 2011 )

Je crois (et c'est naturel au premier regard) que tu n'es pas encore conscient l'incroyable richesse cachée dans le film et le nombre inouï de niveau de lecture*.


Deux extraits de lectures récentes (dont je vous laisse retrouver les pages si elles vous intéressent). :
Je l’ai revu dernièrement [...]. Impossible pour moi de rendre compte de la richesse étonnante de ce film. Il y faudrait un talent équivalent au réalisateur pour traduire en mots, c’est à dire poétiquement, ce qui dans ce film est une composition étonnante de sensations, d’émotions, d’impressions, d’actions et de contemplation : chaque plan, autonome et filmé pour lui-même, chaque séquence, chaque partie du film, bien distincte, s’intègre et prend sens dans la construction de l’ensemble. Face à ce film inouï (du verbe ouïr), j’ai tenté une approche.[...]
[...]
[...]Alors, on pourrait penser que tout cela est pour le moins trop symbolique, voire pompier comme certains l’ont écrit ! Il n’en est rien. Pour une raison fort simple énoncée au début. Terrence Malick n’affirme rien ; tout dans son film est interrogation, ouverture et libre d’interprétations. Son approche est musicale (Le père/Brad Pitt, américain comme lui, rêvait d’être musicien !), sensuelle et sensible, avec des mots épars et intimes, comme les cailloux du petit poucet. Son film n’est ni démonstration ni réponse comme pourrait l’être une religion qui argumenterait ou assènerait une croyance. C’est un corps vivant qui, pendant 2h15, s’impose et se donne à nous si nous le voulons bien. Malick est cinéaste, ni prêtre, ni moraliste, ni gardien du temple.

(Ce dernier paragraphe exprime d'ailleurs mieux que moi, mon propre point de vue)


[...]Hier soir, j'ai regardé pour la première fois Tree of life et j'avoue avoir été renversée par ce film... Cette aventure spirituelle entre un homme et son Dieu, cette incroyable quête commencée depuis la nuit des temps, qui aboutit à cette rencontre intime, personnelle avec le Créateur de l'univers au travers d'un destin sommes toutes banal (une famille unie, trois frères, un père scrupuleux à l'excès dans ses principes éducatifs, une mère lumineuse et bonne, des épreuves extérieures, des épreuves intérieures, la découverte de notre nature pécheresse, la découverte du mal, le mur du malheur heurté de plein fouet), ce film a tout d'un art poétique abouti, d'une oeuvre d'art réussie. Images, musiques, textes, tout y est harmonieux donc (presque) parfait...
Si j'étais théologienne, je pourrais écrire que ce film est l'égal d'un livre biblique qu'on aurait écrit à notre époque, qu'on aurait en quelque sorte découvert à notre époque, mettant ainsi en lumière cette phrase sublime des lectures du jour d'aujourd'hui :
"Ils cherchaient à savoir de quels temps et de quelles circonstances voulait parler l'Esprit du Christ présent en eux, quand il prédisait les souffrances du Messie et la gloire qui suivrait sa Passion.
Dieu leur révéla que l'accomplissement de leurs prophéties n'était pas pour leur temps, mais pour le vôtre."

( Première lettre de saint Pierre Apôtre 1,10-16.)


Hugues
*: Bien plus que ce que j'ai pu partager ici l'été et l'automne dernier.
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Messagede Hugues le 30 Mai 2012, 23:50

sccc a écrit:Quant-au style pompeux et prétentieux, c'est pas le propre de ce film-ci uniquement. La ligne rouge et le nouveau monde c'est du même tonneau.


J'entends bien que la forme de The Tree of Life puisse rebuter. Mais "pompeux" ou "prétentieux" je ne vois pas (et plus particulièrement "prétentieux".. sauf à projeter l'a priori tout à fait arbitraire d'une vanité de l'auteur...)
Mais surtout (car c'est surtout cela sur lequel je veux t'interpeler, après tout ce n'est pas toi qui l'emploie pour l'autre film), en quoi est-ce légitime de le dire pour La Ligne Rouge et Le Nouveau Monde, alors même qu'ils sont l'exemple d'un cinéma du sensible. Quelle scène? Ou quelle technique ?

Hugues
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Messagede Shunt le 31 Mai 2012, 09:04

Hugues a écrit:
Shunt a écrit:Je l'ai vu et je n'ai pas été super emballé... alors que j'ai adoré "les Moissons du Ciel" et "la Ligne Rouge" (et à un degré moindre "Le Nouveau Monde"). J'ai trouvé ce film excessivement grandiloquent, l'histoire de cette famille peu captivante... beaucoup de clichés éculés également (la mère "terre" douce et protectrice, le père "ciel", Zeus ou Kronos, tyran du foyer, l'oedipe filial, la jalousie à l'égard du frère préféré, la dialectique du chaos et de l'harmonie, etc...), un Brad Pitt qui en fait des caisses dans le registre du White Male American ambitieux qui veut tout contrôler, avec serrage de maxillaires à chaque plan ou presque.

J'ai également été pas mal rebuté par la forme, l'usage excessif du grand angle et le montage ultra-elliptique qui, je trouve, empêche de rentrer dans l'histoire en laissant le spectateur à distance (ce qui est paradoxal vu que tout est filmé de façon très serrée). Ces ellipses, ces images déformées par le grand angle donnent parfois l'impression de regarder un long vidéoclip, voire une version mega-rallongée d'une pub pour les assurances.

Mais le gros point noir, c'est la fin... on dirait presque celle de "Lost", en plus pompeux et prétentieux.


Je fais court (pour le moment)
Shunt, je pense c'est un film qui est meilleur à chaque nouvelle vision. Qui longtemps après se décante toujours en soi, consciemment et inconsciemment.
Au point de conquérir même de grands détracteurs (exemple parmi d'autres, l'aveu récemment de Nicolas Gilli: "Et s’il va falloir quelques années de recul pour bien s’en rendre compte, il est bien possible que The Tree of Life soit une des plus immenses palmes jamais attribuées…" à comparer ce qu'il écrivait en mai 2011 )

Je crois (et c'est naturel au premier regard) que tu n'es pas encore conscient l'incroyable richesse cachée dans le film et le nombre inouï de niveau de lecture*.


Quel que soit le niveau de lecture, il y a deux choses qui me rebutent dans ce film. La première je l'ai dit, c'est la forme, ces ellipses, ce grand angle, qui donnent la sensation d'assister à un long trip sous substance, tout en résumant l'existence à une série relativement futile de sensations (on n'est pas loin parfois d'"Amélie Poulain"). La seconde, sur le fond, c'est que je trouve ce film foncièrement réactionnaire... cette absolution finale du père, cette façon qu'a Malick de mettre in fine les liens du sang au-dessus de tout (nous sommes le rameau d'une branche elle-même issue d'un tronc... c'est ça l'arbre de vie), de réhabiliter la structure familiale "traditionnelle" avec le père tyran et la mère soumise. Le personnage de Sean Penn doit finalement accepter cette filiation, cet héritage, ce père, comme il doit finalement se résoudre à accepter Dieu. On a l'impression finalement qu'à travers le personnage de Sean Penn, Malick règle ses comptes avec sa génération, celle des années 60, qui voulait bousculer l'ordre établi et réenchanter le monde mais qui, au final, laisse un monde froid, cynique, désincarné (l'opposition entre les buildings de verre et la végétation luxuriante).
Dernière édition par Shunt le 31 Mai 2012, 20:26, édité 1 fois.
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Messagede Silverwitch le 31 Mai 2012, 11:05

Shunt a écrit:Quel que soit le niveau de lecture, il y a deux choses qui me rebute dans ce film. La première je l'ai dit, c'est la forme, ces ellipses, ce grand angle, qui donne la sensation d'assister à un long trip sous substance, tout en résumant l'existence à une série relativement futile de sensations (on n'est pas loin parfois d'"Amélie Poulain"). La seconde, sur le fond, c'est que je trouve ce film foncièrement réactionnaire... cette absolution finale du père, cette façon qu'a Malick de mettre in fine les liens du sang au-dessus de tout (nous sommes le rameau d'une branche elle-même issue d'un tronc... c'est ça l'arbre de vie), de réhabiliter la structure familiale "traditionnelle" avec le père tyran et la mère soumise. Le personnage de Sean Penn doit finalement accepter cette filiation, cet héritage, ce père, comme il doit finalement se résoudre à accepter Dieu. On a l'impression finalement qu'à travers le personnage de Sean Penn, Malick règle ses comptes avec sa génération, celle des années 60, qui voulait bousculer l'ordre établi et réenchanter le monde mais qui, au final, laisse un monde froid, cynique, désincarné (l'opposition entre les buildings de verre et la végétation luxuriante).


Il faudrait commencer par avoir une bonne lecture du film.
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Messagede Silverwitch le 31 Mai 2012, 11:15

Cortese a écrit:Pour moi, il faut comprendre que toute la narration en dehors de la présence de Sean Penn (qui est le moment présent du film) n'est qu'un monologue intérieur (comme on dit en littérature) en images. Sean Penn adulte, à l'occasion d'un évènement dramatique qui ne nous est pas dit (le mort de la mère ?) revit par bribes, sa jeunesse et la religiosité biblique qui l'imprégnait. C'est un jeu sur la mémoire. C'est parce que la mémoire, strates accumulés des naïvetés de l'enfance, de la violence de l'adolescence et de la raison de la maturité, entremêlées de souvenirs rêvés, d'émotions diverses, agit par association d'idées que la narration du film semble incohérente et que les scènes de dinosaures et d'astronomie (représentations religieuses naïves issues de l'enfance) paraissent incongrues, mais touche par touche comme par pointillisme, l'idée de l'harmonie universelle se forme.


:good
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Messagede Silverwitch le 31 Mai 2012, 11:16

Hugues a écrit:Shunt, je pense c'est un film qui est meilleur à chaque nouvelle vision. Qui longtemps après se décante toujours en soi, consciemment et inconsciemment.
Au point de conquérir même de grands détracteurs (exemple parmi d'autres, l'aveu récemment de Nicolas Gilli: "Et s’il va falloir quelques années de recul pour bien s’en rendre compte, il est bien possible que The Tree of Life soit une des plus immenses palmes jamais attribuées…" à comparer ce qu'il écrivait en mai 2011 )

Je crois (et c'est naturel au premier regard) que tu n'es pas encore conscient l'incroyable richesse cachée dans le film et le nombre inouï de niveau de lecture*.



Quand on regarde les films distingués par ce bonhomme, je ne sais pas si c'est très bon signe !

:oops:
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Messagede Stéphane le 31 Mai 2012, 11:57

Cortese a écrit:Profitez-en, quand la maîtresse va rentrer vous irez tous au piquet (voix du Schtroumpf moralisateur).


Bien vu. :D
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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Messagede Tarod le 31 Mai 2012, 16:26

:lol:
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Messagede sheon le 28 Juil 2014, 17:37

Déterrage !

Bon, j'ai fini par le voir, ce flim.
J'ai essayé de partir sans a priori, avec l'esprit ouvert. Au final, je dirais sans hésitation que c'est une œuvre d'art. En revanche (comme je suis sans doute un peu con), je n'ai pas tout compris au montage et à la narration. Il y a sans doute des symboles qui m'échappent, mais la photographie est magnifique, ce qui empêche de s'ennuyer pendant ces passages "métaphoriques". Il faudrait maintenant que je creuse un peu le sujet pour comprendre ce que j'ai raté au premier visionnage.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Messagede Tarod le 31 Juil 2014, 22:55

Je reprends le post d'Hugues dans le topic Cinéma vu que l'on parlait de Tree Of Life:

Hugues a écrit:
Tarod a écrit:Plus commerciale ou moins indigeste? :P


Comment dire... Ah exactement c'est cela, oui : trop de notes.
Amadeus (1984, Milos Forman)

Vision disponible (voire recommandée) en plein écran


:P

Hugues (Je laisse l'inspiration de Madcad choisir et illustrer avec talent qui est qui :D )



Désolé Hugues mais ça m'avait un peu fait cet effet... autant je suis très sensible à la musique autant j'ai du mal à interpréter tout ce qui est visuel (le second ayant entraîné le premier dès le plus jeune âge). Je me retrouve vraiment dans le ressenti de Sheon :o
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Re: <span id=

Messagede Hugues le 27 Juin 2016, 19:11

( En dire déjà mot maintenant, quand est révélé l'affiche...? [Et rompre ma discrétion à son sujet depuis des années et des années] Ou attendre encore quelques semaines que la survenue, quand elle surgira, de la bande-annonce...? Que faire?
Surtout que la sortie de cette version précise est incertaine...)


38 ans, après les premières esquisses du projet ... dont une des branches fleurit en L'Arbre de Vie
Presque autant d'années après les premières prises de vue...
L'autre branche, l'autre fleur, plus fidèle, plus proche de l'inspiration originelle :

le film gémellaire de The Tree of Life:

Image

Ici en version (peut-être difficilement visible) IMAX scientifique courte de 40 minutes*
Avant quelques mois plus tard un long métrage poétique cinéma de 2h, où la voix sera cette fois féminine dont la sortie en Europe est elle certaine.

C'est donc non pas un film que ce message vous annonce sous ce nom, Voyage of Time, mais bien deux, deux films bien différents et en même temps se répondant, dialoguant l'un avec l'autre, complémentaires l'un de l'autre.
Tout comme l'ensemble que tous deux forment, dialogue avec avec le gémellaire The Tree of Life, et plus généralement avec toute l'oeuvre de Terrence Malick

Hugues

*: (sortie nord américaine à l'automne, et la sortie européenne dépend des salles IMAX européennes et est donc très incertaine. Peut-être sera-t-elle invisible. Mais possiblement un site comme le Futuroscope estimera qu'il est en symbiose avec à sa programmation.)
Hugues
 

Re: <span id=

Messagede sheon le 27 Juin 2016, 20:27

Peut-être au Pathé Quai d'Ivry, on peut espérer.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: <span id=

Messagede Hugues le 30 Juin 2016, 14:59

Pour me répéter... après 38 ans... pour la première fois devant nos yeux


Voyage of Time - Bande-annonce IMAX   Compatible plein écran


Toutes choses resplendissantes. All things shining.

Hugues
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Re: <span id=

Messagede Né quelque part le 30 Juin 2016, 15:50

Ben là... Je crois que je vais me laisser tenter... :good
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