Hugues a écrit:Le reste n'est que du bordel religieux ponctué de jolis effets spéciaux sans rapport.
Ca n'est justement pas un film religieux.
Moais...
Modérateurs: Garion, Silverwitch
Hugues a écrit:Le reste n'est que du bordel religieux ponctué de jolis effets spéciaux sans rapport.
Ca n'est justement pas un film religieux.
Ambrose a écrit:Hugues a écrit:Le reste n'est que du bordel religieux ponctué de jolis effets spéciaux sans rapport.
Ca n'est justement pas un film religieux. Encore faut-il creuser un peu au delà du point de vue des personnages (qui eux ont naturellement une croyance).
Moais...
Cortese a écrit:Ambrose a écrit:Hugues a écrit:Le reste n'est que du bordel religieux ponctué de jolis effets spéciaux sans rapport.
Ca n'est justement pas un film religieux. Encore faut-il creuser un peu au delà du point de vue des personnages (qui eux ont naturellement une croyance).
Moais...
Ben oui, le film est (à mon avis) construit selon le procédé du "discours intérieur" ("Ulysse" de James Joyce, tout ça), et le spectateur est donc confronté à l'intériorité des perceptions et des croyances du héros (Sean Penn). Ce qui nous est donné à voir c'est la subjectivité du personnage. Mais il est vrai que ce personnage semble bien être Malick lui-même.
Voilà
Hugues a écrit:Voilà
Et alors?...
Est-ce que cela veut dire que c'est le point devue chrétien qu'il faut en retenir.. Est-ce parce que le personnage dont il a choisi de faire le personnage central au film (lui ou un autre aucune importance) a été élevé dans la chrétienté que le propos du film n'est pas universel. Est-ce que ça donne plus d'importance aux croyances des personnages du film que aux croyances des personnages de ses autres films ?
J'entends bien que si l'on ne perçoit pas le propos du film, on en reste au point de vue des personnages.
Mais à ce moment là, on voit Le Nouveau Monde comme un film prosélyte du panthéisme des Powhatan. Ou pour prendre un autre auteur, un film Buongiorno, notte comme un film prosélyte de l'action violente d'extrême gauche...
Hugues
Ambrose a écrit:Dans la mesure où Malick semble incapable dans ce film d'avoir la moindre distance avec son personnage (lequel se confond avec lui-même comme l'a expliqué Cortese), et puisque le propos du film se limite essentiellement à ça, oui, pour moi, on reste dans le prosélytisme et le préchi-précha.
Je ne vois pas en quoi c'est comparable avec La Ligne Rouge ou Le Nouveau Monde, où les croyances et interrogations du Soldat Witt et de Pocahontas sont traitées avec beaucoup plus de finesse et ne constituent pas l'essentiel du film.
Ambrose a écrit:Hugues a écrit:Le reste n'est que du bordel religieux ponctué de jolis effets spéciaux sans rapport.
Ca n'est justement pas un film religieux.
Moais...
Hugues a écrit:Marlaga a écrit: Toute l'intensité du moment où il apprend la mort de son frère est zappée.
Peut-être parce que ce n'est pas le sujet du film..
Je dis ça juste comme ça.. heinMarlaga a écrit:Mais c'est tellement bordélique et donné en vrac aux spectateurs qu'on ne sait même pas qui Sean Penn est supposé être parmi les gamins avant la fin où il retrouve son frère.
On le sait dès le début du film.
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Hugues (qui espère que tu n'as pas eu à subir le doublage français)
Hugues a écrit:D'abord Le fait que ce soit biographique ou non, ça n'a aucun rapport avec le propos du film.
Par ailleurs on parle d'un deuil, d'une errance spirituelle là. Je ne comprends pas dans une telle situation comment la place de Dieu pour des personnages élevés dans une famille chrétienne pourrait-elle être moins importante, y compris dans les souvenirs. Ou alors tu voulais faire un autre film, avec d'autres personnages, dans un ailleurs.
D'autre part tu dis "le propos du film se limite essentiellement à ça". Tu veux en fait dire "les voix du films".
Et pour te démontrer que ça n'est pas la question qui hante Malick, en dehors de quelques dialogues tout à fait normaux au sein d'une famille du Texas, Dieu ou tout équivalent n'est écrit nulle part dans le script d'avant-tournage du film (même si j'entends que ce n'est pas un argument étant donné que seule l'oeuvre compte). En revanche, les considérations philosophiques sur le Monde, sur notre place, sont elles bien là, page après page après page.
En somme, si tu uses d'arguments externes au film (le fait que ce soit biographique, ce qui n'a aucune importance pourtant, pour faire d'un point de vue son propos, ou les intentions de Malick qui elles non plus n'ont pas beaucoup d'importance), accepte que j'use d'arguments externes au film (le script) pour te montrer que tu fais fausse route.
Marlaga a écrit:On entend parler de dieu toutes les 10 secondes mais à part ça, il n'est pas religieux.
Ambrose a écrit:mettre du "divin" dans l'attitude d'un dinosaure du crétacé, c'est Malick, c'est pas Jack.
Effectivement, ce qu'il y a dans le script, je m'en fiche un peu. Il y a suffisamment de pages de ta part sur un autre topic pour dire que ce qui compte, c'est le film, et non l'intention du réalisateur, pour se moquer de savoir ce qu'il y avait dans le script. Dieu n'apparait pas dans le script et ne figure pas dans le casting ? La belle affaire ! Il a réussi à s'inviter quand même dans le film !
Hugues a écrit:Ambrose a écrit:mettre du "divin" dans l'attitude d'un dinosaure du crétacé, c'est Malick, c'est pas Jack.
C'est toi qui y voit Dieu. On peut voir tout autre chose.
Tu reproches à Malick tes propres interprétations et tes propres névroses envers telle ou telle religion.
Effectivement, ce qu'il y a dans le script, je m'en fiche un peu. Il y a suffisamment de pages de ta part sur un autre topic pour dire que ce qui compte, c'est le film, et non l'intention du réalisateur, pour se moquer de savoir ce qu'il y avait dans le script. Dieu n'apparait pas dans le script et ne figure pas dans le casting ? La belle affaire ! Il a réussi à s'inviter quand même dans le film !
Encore une fois je ne vois pas ce que les voix off auraient pu nous dire d'autre.. Dis moi? Une idée ? Des interrogations bouddhistes ?
Ambrose a écrit:C'est toi qui y voit Dieu. On peut voir tout autre chose.
Tu reproches à Malick tes propres interprétations et tes propres névroses envers telle ou telle religion.
Mes névroses semblent bien partagées à en juger par le nombre de personnes qui ont vu dans ce film les mêmes choses que moi.
Les voix off, ça va.
Moi, c'est surtout ce final ridicule et boursoufflé sur la plage du Mont St-Michel qui m'a posé problème. J'avais l'impression de me retrouver dans un clip d'une convention de new-born christians au fin fond de l'Alabama.
Stéphane a écrit:En plus, il a piqué l'idée à JJ Abrams.
sccc a écrit:Bon ben c'est fait j'ai été au bout de ce Malick-ci.
Hugues a écrit:Ambrose a écrit:C'est toi qui y voit Dieu. On peut voir tout autre chose.
Le même mystère, miracle que celui qui insuffle l'idée de l'outil à l'Homme insuffle l'amour, quelque chose qui le sort de son seul instinct.
Ou la grâce.
Pourquoi y voir Dieu.
Nulle part Malick ne te dit que les O'Brien ont raison dans leur perception du monde. Qu'ils ont compris le monde tel qu'il était. Que leur perception prévaut sur toute les autres.
Tu reproches à Malick tes propres interprétations et tes propres névroses envers telle ou telle religion.
Mes névroses semblent bien partagées à en juger par le nombre de personnes qui ont vu dans ce film les mêmes choses que moi.
Le nombre est toujours un super argument.
Bien que, à partir de quelques projections, je suis à peu près sûr qu'il y a tout autant de gens qui n'ont pas vu les mêmes choses que toi.
Moi, c'est surtout ce final ridicule et boursoufflé sur la plage du Mont St-Michel qui m'a posé problème. J'avais l'impression de me retrouver dans un clip d'une convention de new-born christians au fin fond de l'Alabama.
Désolé pour toi (d'ailleurs encore une fois, cela parle plus de toi, de tes préconçus, de ton aversion [due à un environnement culturel laïcard?je déconne] que du film.. )
Parce que les concepts de "grâce" et de "miracle", ce n'est pas lié à Dieu peut-être ?
Moi je pense que tu te méprends. Quand je parle de Dieu, je ne parle pas du Dieu tel qu'on nous l'enseigne au catéchisme, mais de Dieu en tant qu'entité immatérielle et transcendante. Et je doute que Malick parle d'autre chose, même si toi, tu mets un autre nom dessus.
Nulle part Malick ne te dit que les O'Brien ont raison dans leur perception du monde. Qu'ils ont compris le monde tel qu'il était. Que leur perception prévaut sur toute les autres.
T'es un peu naif...
Par contre, traiter de névrosé quelqu'un qui ne partage pas ton interprétation du film, c'est de l'argumentation de haut vol.
Bien que, à partir de quelques projections, je suis à peu près sûr qu'il y a tout autant de gens qui n'ont pas vu les mêmes choses que toi.
Le nombre n'est pas un argument, mais ça le devient quand tu veux te rassurer qu'il n'y a pas tant de monde que ça qui a vu dans ce film la même chose que moi hein...
Mes préconçus ? Me fais pas rire.
T'avais décidé que ce film était un chef d'oeuvre avant même de l'avoir vu.
Hugues a écrit:Ambrose j'ai l'impression que tu es fâché.
Moi je pense que tu te méprends. Quand je parle de Dieu, je ne parle pas du Dieu tel qu'on nous l'enseigne au catéchisme, mais de Dieu en tant qu'entité immatérielle et transcendante. Et je doute que Malick parle d'autre chose, même si toi, tu mets un autre nom dessus.
Non il parle du Monde. Qui est confondu dans certaines perceptions philosophiques (cf Wittgenstein) ou religieuses avec la transcendance divine.
Par contre, traiter de névrosé quelqu'un qui ne partage pas ton interprétation du film, c'est de l'argumentation de haut vol.
J'ai des névroses, tu en as. Ca n'est pas une insulte.
Je te faisais juste remarquer qu'avoir de la répulsion pour tel ou tel type de personnages t'appartient et parle de toi.
Ambrose a écrit:Hugues a écrit:Ambrose j'ai l'impression que tu es fâché.
Pas le moins du monde !
Je crois que ça n'aura échappé à personne ici, vu que ça ne te ressemble pas, que celui qui est un peu sur les nerfs ici, c'est toi.
C'est un sujet qui te tient à cœur, et ça se sent. Décompresse, il n'y a que Schumacher ou Villeneuve qui justifient qu'on s'énerve.
C'est bien ce que je dis, on parle de la même chose, sauf que toi tu mets un autre nom dessus.
Je dis juste que la manière dont il nous les assene à la fin du film manque cruellement de finesse.
Au fait, c'est pas sur le topic de Waddle consacré à Dieu que tu avais commencé à parler du film ?
Ambrose a écrit:C'est moi qui suis visé ?
Ambrose a écrit:Dans la mesure où Malick semble incapable dans ce film d'avoir la moindre distance avec son personnage (lequel se confond avec lui-même comme l'a expliqué Cortese), et puisque le propos du film se limite essentiellement à ça, oui, pour moi, on reste dans le prosélytisme et le préchi-précha.
Bob Cramer a écrit:Ambrose a écrit:C'est moi qui suis visé ?
Je pense que c'est moi (entre autre).
Hugues, j'ai essayé de regarder the tree of life, chose que je n'aurai probablement jamais fait si tu n'avais pas parlé de ce film ici-même. J'ai essayé, j'ai tenu 9 minutes. Je sais que c'est peu et certainement pas assez pour me faire une opinion quelconque de ce film.
J'essaierai peut-être de faire mieux, mais ce n'est pas sur du tout.
Hugues a écrit:Marlaga a écrit:On entend parler de dieu toutes les 10 secondes mais à part ça, il n'est pas religieux.
D'abord le mot Dieu n'est jamais prononcé, sauf une fois par le prêtre et une fois par la mère, on camera (c'est à dire que ce sont des dialogues et non des voix off). Dans les voix off jamais.
D'autre part, comme d'habitude, tu confonds ce que montre, fait entendre le film et de quoi il parle*.
Buongiorno, notte ne nous parle jamais de terrorisme et de conviction d'extrême gauche.. Pourtant si l'on écoute les personnages, eux ne parlent que de ça, sans cesse, sans cesse. Mais pas le film.
Hugues
*: Indice, lis ce sujet.
Hugues a écrit:Je dis juste que la manière dont il nous les assene à la fin du film manque cruellement de finesse.
Justement j'écrivais plus haut que des re-visions laissaient voir qu'il y a une finesse* qui peut nous être invisible au premier regard.
Hugues a écrit:Marlaga, pour te répondre (et pour éviter de radoter), jette un oeil sur ce que j'ai répondu hier soir à Ambrose.
Ce film prend plus de sens encore (il en a déjà si tu prends la peine de gratter sous le vernis) dans le reste de l'oeuvre
Ou pour le dire autrement, les films de Malick aident à rendre la condition humaine supportable. Parce qu'il vulgarise sans même que tu ne le perçoives tout un courant de philosophie. Si évidemment ce sont des questions qui te sont étrangères, que tu ne cherches pas à apprivoiser la mort, tu peux passer à côté côté de toutes ces questions.
Hugues
Marlaga a écrit:J'ai lu. Tu dis qu'il filme le Monde et que ça parle d'amour.
D'une part, je n'y ai pas vu ça donc c'est mal fait. D'autre part, si c'est juste ça le sujet du film, c'est un sujet complètement nul et idiot.
Donc je pense que tu vois autre chose que le Monde et l'amour dans ce film. Mais quoi ?
Ambrose a écrit:De toutes façons, je compte acheter le DVD et le revoir car je sais que j'y prendrai plaisir. Au moins pour la partie centrale du film...
Hugues a écrit:Malick essaie de montrer dans ce film, en quelque sorte, que rien n'éloigne l'athée déterministe du croyant.
Nous sommes face au même mystère, le Monde, avec la même illusion d'un libre-arbitre. Et ce ne sont que deux philosophies toute aussi relatives pour essayer de l'appréhender.
L'âme est ainsi aussi un miracle aussi vertigineux, que le Monde, puisqu'elle dépend, tout comme le Temps, même de l'existence de ce Monde, et que elle est le résultat d'une infinité de coincidence. Tous écrits peut-être dans le premier instant du Monde.
Mais ça n'est pas le seul message du film. Comme dans tous ses autres films, Malick montre comment accueillir le Monde pour en supporter en toute fin d'en être séparer. Mais ce sera pour une autre fois.
Hugues
Ambrose a écrit:De toutes façons, je compte acheter le DVD et le revoir car je sais que j'y prendrai plaisir. Au moins pour la partie centrale du film...
Aiello a écrit:Ambrose a écrit:De toutes façons, je compte acheter le DVD et le revoir car je sais que j'y prendrai plaisir. Au moins pour la partie centrale du film...
Pourquoi, y a des femmes à poil ?
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Marlaga a écrit:Hugues a écrit:Malick essaie de montrer dans ce film, en quelque sorte, que rien n'éloigne l'athée déterministe du croyant.
Où est-ce qu'il montre ça ? Il ne parle à aucun moment d'athéisme, mais que de croyants.
Nous sommes face au même mystère, le Monde, avec la même illusion d'un libre-arbitre. Et ce ne sont que deux philosophies toute aussi relatives pour essayer de l'appréhender.
L'âme est ainsi aussi un miracle aussi vertigineux, que le Monde, puisqu'elle dépend, tout comme le Temps, même de l'existence de ce Monde, et que elle est le résultat d'une infinité de coincidence. Tous écrits peut-être dans le premier instant du Monde.
Mais ça n'est pas le seul message du film. Comme dans tous ses autres films, Malick montre comment accueillir le Monde pour en supporter en toute fin d'en être séparer. Mais ce sera pour une autre fois.
Quels sont les autres messages ? Où sont-ils ?
Je suis sûr qu'ainsi la phrase la plus sous-estimée du film est cette réflexion anodine du père
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