Modérateurs: Garion, Silverwitch
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Alfa a écrit:Pourtant la 928 etait une bonne voiture, de plus si on la compare a une 911 de la meme époque, elle a mieux vieilli je trouve.
Xave a écrit:Je ne trouve pas.
Même si l'essentiel, c'est l'auto, l'image de marque, ça compte aussi. Quant tu cherches une auto prestigieuse, je pense que l'image plus ou moins nette et élevée compte. Jaguar l'a appris à ses dépends quand ils ont mis leur blason sur une Ford Mondeo diesel.
Cortese a écrit: A mon avis, il aurait du faire une voiture à moteur central plutôt que la 928, top fade, sans image.
elde a écrit:Cortese a écrit: A mon avis, il aurait du faire une voiture à moteur central plutôt que la 928, top fade, sans image.
Quand on voit le succès de la 914-6,(la 914-4 c'était le rapport prix -écusson qui l'a fait se vendre un petit peu mieux ) la boxter et la cayman ont des moteur centraux et ce sont des stricte 2 places, même s'il vaut mieux ne pas s'appeler Shake à l'arrière d'une 911.
sccc a écrit:Et la 944?
LE MONDE a écrit:
07.05.09 | 15h21
Porsche renonce à prendre le contrôle de Volkswagen et consent à la fusion
BERLIN CORRESPONDANCE
Après trois ans et demi de discussions, Porsche et Volkswagen (VW) ont annoncé, mercredi 6 mai, leur intention de fusionner. Etranglé par sa dette, le fabricant allemand de voitures de sport renonce à absorber son compatriote, le premier constructeur européen, et consent à un rapprochement plus équilibré.
La décision a été prise par les actionnaires familiaux après de vives discussions au cours d'une réunion à Salzbourg (Autriche). Il s'agit maintenant de constituer un groupe intégré. Sous un même toit et une même direction, le nouvel ensemble rassemblera les neuf marques de VW (VW, Audi, Seat, Skoda...) et Porsche.
Porsche, qui détient 51 % de VW, renonce donc, comme il l'envisageait dans un premier temps, à faire grimper sa participation à 75 %. Entre-temps, sa dette a explosé, atteignant 9 milliards d'euros. A court de liquidités, il lui fallait trouver d'urgence une porte de sortie.
Le nouvel ensemble mis sur pied, Porsche pourrait décider de procéder à une augmentation de capital. Un groupe de travail doit rendre ses conclusions d'ici un mois. Une solution consiste à faire entrer au capital de nouveaux actionnaires. L'émir du Qatar a déjà fait part de son intérêt.
Il n'est plus question d'une OPA inversée, c'est-à-dire d'une prise de contrôle de Porsche par VW. Le scénario, évoqué par la presse allemande, était attribué à Ferdinand Piëch, actionnaire de Porsche, mais surtout président du conseil de surveillance et ancien patron de VW. De fait, il n'a jamais fait secret de son ambition : bâtir un empire automobile dont la gamme varierait du poids lourd à la voiture de sport et dont le pouvoir se trouverait à Wolfsbourg, le siège de VW. Mais l'option avait été écartée par le cousin de M. Piëch, Wolfgang Porsche, président du conseil de surveillance de la marque de voitures de sport.
LUTTES DE POUVOIR
Suspendues à ces luttes de pouvoir familiales, nombre de questions demeurent ouvertes : les centres de décision de ce futur géant automobile se trouveront-ils à Stuttgart, siège de Porsche, ou à Wolfsbourg ? Qui tiendra la barre ?
La position de l'actuel président de Porsche, Wendelin Wiedeking, semble fragilisée. Il est peu apprécié par Ferdinand Piëch, qui l'accuse à mots couverts d'avoir dirigé VW à la manière d'un hedge fund. M. Wiedeking s'est aussi attiré l'inimitié des représentants des salariés pour avoir fustigé à voix haute le sacro-saint modèle de la cogestion, en vigueur chez Volkswagen.
Les déboires financiers que traverse Porsche pourraient-ils lui faire perdre son principal soutien au sein de la famille actionnaire, Wolfgang Porsche ? Son éviction - pour l'heure démentie - laisserait la voie libre au président de VW, Martin Winterkorn. Reste à savoir comment faire fonctionner ce nouveau colosse sur le plan industriel et social. Le pari s'annonce audacieux.
Marie de Vergès
Article paru dans l'édition du 08.05.09.
Cortese a écrit:elde a écrit:Cortese a écrit: A mon avis, il aurait du faire une voiture à moteur central plutôt que la 928, top fade, sans image.
Quand on voit le succès de la 914-6,(la 914-4 c'était le rapport prix -écusson qui l'a fait se vendre un petit peu mieux ) la boxter et la cayman ont des moteur centraux et ce sont des stricte 2 places, même s'il vaut mieux ne pas s'appeler Shake à l'arrière d'une 911.
Tu as raison j'ai oublié cette pauvre 914-VW_Porsche !. Faut dire qu'il était difficile de faire plus repoussant comme design. A part une Matra 530, sans doute.
LE MONDE a écrit:
08.05.09 | 15h05
Fragilisé par l'effondrement du marché automobile, Toyota affiche ses premières pertes en 72 ans d'existence
TOKYO CORRESPONDANCE
Toyota a annoncé, vendredi 8 mai, ses premières pertes depuis sa création, il y a 72 ans. Le numéro un mondial de l'automobile a perdu 436,9 milliards de yens (3,3 milliards d'euros) sur son exercice 2008-2009 clos fin mars. Et le pire est à venir, a prévenu le groupe.
Certes, ces mauvais chiffres étaient attendus. Dès le mois de décembre 2008, Toyota avait prévenu qu'il serait en perte. En février, il avait même revu à la hausse sa prévision de déficit.
Sur le plan commercial, le chiffre d'affaires a reculé de 21,9 %, à 20 529 milliards de yens (155 milliards d'euros). Au cours de l'année fiscale écoulée, Toyota n'a vendu que 7,6 millions de véhicules, contre 8,9 millions sur les douze mois précédents. Qu'elle semble loin, l'annonce des résultats pour l'exercice 2007, quand, malgré les prémices de la crise financière, le groupe tablait sur une progression des ventes de 1,6 %, à 9,06 millions de véhicules. Sur 2009-2010, Toyota anticipe une baisse de ses ventes à 6,5 millions d'unités.
Le constructeur n'a pas échappé au marasme dans lequel est plongée l'industrie automobile. Toyota a fortement pâti de l'effondrement de l'activité aux Etats-Unis, en Europe mais aussi sur son marché national, où l'automobile a subi une nouvelle année de déclin. Les exportations de voitures nippones ont plongé de 17,2 %, dont 25,8 % vers les Etats-Unis, leur principal débouché. Quant aux ventes de véhicules neufs dans l'archipel, elles ont reculé de 15,1 %, à 7,57 millions de véhicules.
Toyota a également souffert de la forte appréciation du yen face au dollar et à l'euro. Pour l'exercice 2009, le groupe prévoit la poursuite de cette tendance, qui devrait avoir un impact négatif sur ses exportations. Plus généralement, le constructeur attend un chiffre d'affaires en recul de 19,6 %, à 16 500 milliards de yens (125 milliards d'euros).
C'est dans ce contexte difficile qu'Akio Toyoda, 52 ans et héritier de la famille fondatrice, va prendre la tête du groupe. Son arrivée en juin s'accompagnera d'une refonte de la direction. La nouvelle équipe sera majoritairement formée de personnalités issues du secteur commercial. Elle devra travailler à mettre en oeuvre le principe cher à M. Toyoda, d'un renforcement de l'écoute des attentes de la clientèle. Ainsi, le groupe s'engage à "commercialiser les nouvelles technologies environnementales, énergétiques et de sécurité dans un délai rapide" et à mettre en place une structure capable de "répondre de manière flexible aux évolutions de l'environnement extérieur". De nouvelles baisses des coûts, fixes et variables, sont également programmées.
Fin 2008, le constructeur a annoncé le lancement jusqu'en 2010 de dix-huit nouveaux modèles. Ces véhicules devraient répondre aux nouvelles normes d'émissions de dioxyde de carbone au Japon comme dans le monde. La microvoiture iQ, lancée en novembre 2008, doit jouer un rôle important dans la relance de l'activité. Tout comme la nouvelle version de la Prius, qui a subi ses premières modifications depuis six ans. Elle doit être commercialisée mi-mai au Japon, au prix unitaire de 2 050 000 yens (15 517 euros), contre 2,3 millions (17 409 euros) pour le modèle précédent. Toyota prévoit de vendre un million de véhicules hybrides par an dès 2010, année qui verra la commercialisation de sept nouveaux modèles équipés de cette technologie.
Cette volonté reflète l'engagement de plus en plus marqué des constructeurs japonais dans les technologies environnementales. Honda, seul constructeur à avoir terminé l'exercice 2008 avec des profits, a commercialisé son modèle hybride Insight en février au Japon et fin mars aux Etats-Unis à un prix plus modéré - moins de 1,9 million de yens (14 381 euros) dans l'archipel. Il rencontre un grand succès. Mitsubishi doit mettre en vente en juillet son petit modèle électrique iMiev.
Philippe Mesmer
Article paru dans l'édition du 09.05.09.
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Au Japon, les ventes de voitures dégringolent
Les immatriculations de véhicules neufs au Japon (hors mini-voitures) ont chuté de 28,6 % en avril sur un an, à 166 365 unités et pour le neuvième mois consécutif. Les ventes de mini-véhicules ont aussi fléchi (- 13,4 %) marquant six mois de baisse continue. Le marché automobile japonais subit de plein fouet le désintérêt des jeunes pour l'automobile ainsi que la concentration de la population dans les zones urbaines.
LEMONDE.FR a écrit:
07.05.09 | 08h40 • Mis à jour le 07.05.09 | 10h41
Sergio Marchionne prendra la tête de Chrysler, GM veut une participation dans Fiat
Le patron de Fiat, Sergio Marchionne, prendra la tête du constructeur américain Chrysler, une fois que ce dernier sera sorti de la procédure de dépôt de bilan, indique un porte-parole du groupe automobile italien, jeudi 7 mai. Chrysler, qui a déposé son bilan la semaine dernière, a conclu une alliance avec Fiat, prévoyant une entrée de l'italien dans son capital en échange de l'accès de l'américain à sa technologie, ce qui lui permettra de produire des véhicules plus petits et économes en carburant afin de relancer ses ventes.
Le PDG du constructeur américain, Robert Nardelli, a annoncé qu'il ne resterait à son poste que le temps de gérer la sortie de la procédure de faillite et qu'il devrait être remplacé par un dirigeant issu de Fiat. Mi-avril, M. Marchionne avait déjà indiqué qu'il était "possible" qu'il dirige à la fois Fiat et Chrysler. Le conseil d'administration du "nouveau" Chrysler qui sera composé de six membres choisis par le gouvernement et de trois choisis par Fiat devra aussi nommer un président.
Avec cette nouvelle charge, M. Marchionne suivra l'exemple de Carlos Ghosn, qui est en même temps à la tête des constructeurs automobiles Renault et Nissan. M. Marchionne, qui est l'administrateur délégué (soit le patron opérationnel) de Fiat depuis 2004, est considéré comme l'artisan du redressement du groupe italien qui était au bord du gouffre à son arrivée.
MANŒUVRES DE GM VERS FIAT
General Motors vise une participation au capital de l'italien Fiat en échange de ses activités en Europe et en Amérique latine, rapporte jeudi le New York Times. L'administrateur délégué de Fiat, Sergio Marchionne, s'est dit prêt à laisser moins de 10 % de Fiat à GM, ajoute le quotidien américain, citant deux sources proches des discussions. Les responsables de GM visent eux cependant au moins 30 % du capital de Fiat Auto Group. GM estime que ses activités en Amérique latine sont un élément important de négociation avec Fiat.
GM a ouvert les comptes de sa filiale suédoise Saab à une dizaine de candidats potentiels au rachat de celle-ci. Parmi les repreneurs potentiels se trouvent des constructeurs automobiles chinois, des groupes d'investisseurs européens et des fonds de capital-risque, a déclaré mercredi une source proche du dossier. Fiat, qui va prendre une participation au capital de l'américain Chrysler, veut fusionner ses activités automobiles avec les activités européennes de GM, qui incluent les marques Opel et Saab, pour créer le deuxième constructeur automobile mondial derrière le japonais Toyota.
Cortese a écrit:C'est une excellente voiture, très fiable et très agréable à conduire, et pas chère (vu que personne n'en voulait ni n'en veut), une très bonne affaire. Tu peux l'acheter les yeux fermés (de préférence).
elde a écrit:Les stations-service européennes devront récupérer les vapeurs d'essence![]()
http://www.autoactu.com/les-stations-se ... ence.shtml?
Xave a écrit:elde a écrit:Les stations-service européennes devront récupérer les vapeurs d'essence![]()
http://www.autoactu.com/les-stations-se ... ence.shtml?
Et les pistolets vont ressembler à quoi ? Un truc de F1 ?![]()
Sinon, dans le genre nouveauté casse-couilles pseudo-écolo : l'introduction du SP95-E10. Résultat, si on est contre ces conneries d'agro-carburants, on est obligé de prendre du 98, plus cher et dont mon moteur n'a que foutre sauf éventuellement quand je vais tourner sur circuit...
Xave a écrit:Tiens, et puisqu'on est sur le carburant, que j'entende plus un breton* me sortir que la vie est chère à Paris! Il y a 3 pompes sur Fouesnant, les 3 vendent le SP95 10 cents de plus qu'à ma pompe habituelle de Paname
! Et qu'on ne me dise pas que c'est juste pour quand les parigots viennent : j'y vais régulièrement toute l'année et c'est toujours pareil.
Bon, j'exagère, d'habitude, je fais le plein à la station de Brocéliande et le prix est correct, mais arrivé dans le Finistère, c'est graviers et gant de crin !![]()
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
LEMONDE.FR avec AFP a écrit:
14.05.09 | 08h22
La baisse des immatriculations s'est poursuivie en avril en Europe
Les ventes de voitures neuves ont baissé de 12,3 % en avril en Europe. L'Allemagne est le seul grand marché à tirer son épingle du jeu à la faveur du succès du dispositif de "prime à la casse" mis en place par Berlin, selon les chiffres de l'Association des constructeurs européens d'automobiles (Acea) publiés jeudi 14 mai.
Selon l'association, le marché s'est contracté de 15,9 % au cours des quatre premiers mois de l'année, ce qui marque une légère décélération de la contraction du marché par rapport au premier trimestre. Avril constitue le douzième mois consécutif de baisse des ventes.
Dans les pays de l'ouest de l'Europe, elles ont reculé de 11,6 % en avril à 1,168 million d'unités, en dépit d'un bond de 19,4 % en Allemagne, le plus grand marché européen. L'Autriche (+ 12,8 %) est le seul autre pays de la région à avoir enregistré une progression de ses immatriculations de voitures neuves. Un dispositif de "prime à la casse" en France et en Italie permet de contenir le recul des ventes sous la barre de 10 % avec respectivement - 7,1 % et - 7,5 %. En revanche, les ventes, elles, ont encore chuté de 24 % en Grande-Bretagne et de 45,6 % en Espagne.
Sur l'ensemble de la région, Volkswagen a consolidé sa place de numéro un européen en avril avec un recul des ventes limité à 2,3 %, à 270 331 unités. Sur le seul mois dernier, sa part de marché passe de 20,4 % à 22,6 %. Et, sur les quatre premiers mois de l'année, elle progresse de deux points, à 21,1 %. PSA Peugeot Citroën, numéro deux européen, a vu ses ventes reculer de 13,8 % et de 17,4 % depuis le début de l'année, sa part de marché s'établissant à 12,8 % (- 0,3 point) pour le mois d'avril.
Fiat et le coréen Hyundai sont les seuls constructeurs à avoir enregistré une progression de leurs ventes en avril, avec des hausses de respectivement 5 % et 9,4 %. La part de marché du groupe italien a progressé de 1,6 point le mois dernier, à 10 %.
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters a écrit:
15.05.09 | 06h54 • Mis à jour le 15.05.09 | 08h43
Chrysler prêt à fermer un quart de ses concessionnaires aux Etats-Unis
AFP/SCOTT OLSON
Chrysler a compté un maximum de 6 500 concessionnaires aux Etats-Unis au milieu des années 1960, mais n'en compte plus que 3 181 actuellement.
Le constructeur automobile américain Chrysler, en cours de restructuration sous contrôle judiciaire, a annoncé, jeudi 14 mai, qu'il entendait supprimer 789 concessionnaires, soit le quart de ses points de vente aux Etats-Unis. Chrysler précise qu'il a dressé la liste des concessionnaires dont il entendait annuler le contrat sur la base de divers critères, y compris leur "performance".
Actuellement, un quart des concessionnaires Chrysler réalisent environ la moitié des ventes, et la moitié réalisent 90 % des ventes. En revanche ceux promis à la fermeture ne contribuent que pour 14 % du total. Honda et Toyota, de leur côté, ont un nombre très inférieur de concessionnaires (1 030 et 1 242 respectivement), ce qui ne les empêche pas de vendre plus de voitures que Chrysler aux Etats-Unis : 1,2 et 1,6 million respectivement l'an dernier, contre un million pour Chrysler.
Le constructeur américain avait compté un maximum de 6 500 concessionnaires aux Etats-Unis au milieu des années 1960, mais n'en comptait déjà plus que 4 320 en 2001, et 3 181 actuellement, selon la motion soumise au tribunal. La décision de Chrysler devrait être effective vers le 9 juin.
Le département du Trésor, qui suit de près la restructuration de Chrysler, a publié un communiqué dans lequel il prend soin de préciser que le groupe de travail présidentiel pour l'automobile "n'a joué aucun rôle" dans la décision de Chrysler. Il a cependant ajouté que "les sacrifices" demandés sont "nécessaires pour que cette société et l'industrie automobile réussissent".
Le grand concurrent de Chrysler, General Motors, engagé dans une course contre la montre pour éviter le dépôt de bilan à la fin du mois, devrait également annoncer une réduction de son réseau de distribution cette semaine. Le quotidien Detroit Free Press avance que le numéro un américain supprimerait un millier de ses 3 189 concessionnaires dans le pays. En janvier, le cabinet de consultants Grant Thornton avait estimé à 2 500, soit à peu près 10 % du total, le nombre de concessionnaires automobiles qui pourraient fermer leurs portes aux Etats-Unis. Dans son étude, il avait jugé qu'il faudrait que 5 000 points de vente mettent la clef sous la porte pour que ceux qui restent retrouvent un niveau de ventes équivalent à celui de 2007.
General Motors a déclaré jeudi que s'il déposait son bilan, il chercherait probablement à céder rapidement ses meilleurs actifs en parallèle à la procédure judiciaire, comme tente de le faire actuellement Chrysler. Ces déclarations, dans des documents officiels transmis aux autorités boursières, marquent la première fois que GM précise qu'il tenterait probablement d'adopter la même stratégie judiciaire que Chrysler pour réduire son endettement et son réseau de concessionnaires.
LEMONDE.FR avec AFP a écrit:
27.05.09 | 14h41 • Mis à jour le 27.05.09 | 14h48
L'avenir de General Motors en suspens après l'échec de l'offre sur sa dette
Le constructeur automobile américain General Motors a annoncé mercredi 27 mai l'échec de la restructuration de sa dette obligataire, qui a recueilli une adhésion des créanciers "substantiellement moindre" que le montant visé, hypothéquant un peu plus l'avenir du groupe.
Le numéro un américain de l'automobile, proche du dépôt de bilan, s'était fixé pour objectif d'obtenir l'accord de 90 % de ses porteurs de dette obligataire. GM proposait à ces créanciers de convertir leurs titres en actions du groupe. Dans le schéma initialement présenté, ces derniers devaient recevoir 10 % du capital du constructeur, ce qui avait poussé leurs représentants à se juger mal traités par rapport à d'autres parties prenantes. Le syndicat de l'automobile UAW et l'Etat fédéral devaient en effet hériter respectivement de 39 % et 50 % du capital du "nouveau" GM.
L'offre n'ayant pas reçu l'accueil escompté, elle ne sera pas menée à son terme, a indiqué le groupe dans un communiqué. Une réunion du conseil d'administration va avoir lieu pour décider des mesures à prendre. La restructuration de 27,2 milliards de dette non garantie était l'une des conditions posée par le Trésor américain pour éviter la faillite au constructeur. L'échéance reste fixée au 1er juin.
Selon le quotidien Wall Street Journal, l'Etat fédéral se retrouverait finalement à la tête d'une participation plus importante, autour de 70 %, reflétant les sommes colossales - jusqu'à 50 milliards de dollars - qu'il va lui falloir injecter dans le groupe pendant la durée de sa restructuration sous contrôle judiciaire. Il ne resterait actionnaire que "pour une très courte période" seulement et n'entendrait jouer en tout état de cause qu'"un rôle aussi minime que possible", selon une source proche du dossier.
LEMONDE.FR avec AFP a écrit:
28.05.09 | 16h41
Nouvelle offre du Trésor américain aux créanciers de General Motors
Le Trésor américain a formulé une nouvelle offre, plus favorable, aux créanciers obligataires de General Motors s'ils acceptent le plan de restructuration du constructeur automobile, selon un avis transmis jeudi 28 mai au régulateur boursier SEC. Cette proposition a d'ores et déjà été acceptée par une partie des créanciers.
Les détenteurs de dettes obligataires non garanties, à qui l'on proposait 10 % du capital de GM en échange de leurs titres, se sont ainsi vu offrir la possibilité d'acheter 15 % supplémentaires du capital. Mercredi, la première mouture de la restructuration des 27,2 milliards de dollars de dette non garantie de GM avait échoué en raison du manque d'intérêt des investisseurs. Ces derniers se trouvaient spoliés en comparaison d'autres parties prenantes au dossier, notamment les syndicats.
General Motors a assuré que la nouvelle offre avait reçu un accueil plus favorable, notamment par le comité officieux des porteurs de titres obligataires non garantis, qui rassemble près de 20 % de la valeur de la dette. Une nouvelle date butoir a été fixée aux créanciers pour se prononcer. Ils devront avoir montré leur soutien au nouveau plan, en quantités "suffisantes", avant le samedi 30 mai à 17 heures (21 heures GMT), selon l'avis.
Après sa restructuration, le "nouveau" GM sera détenu à 72,5 % par le Trésor américain, à 17 % par le fonds à gestion syndicale chargé de financer la couverture médicale des retraités du groupe, et à 10% par les créanciers obligataires.
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters a écrit:
28.05.09 | 07h29
Reprise d'Opel : Berlin mécontent de l'attitude de GM et du gouvernement américain
REUTERS/FABRIZIO BENSCH
Après plus de douze heures de négociations, les ministres allemands de l'économie et des finances ont annoncé jeudi que la bataille pour la reprise du constructeur se jouerait désormais entre deux acteurs, l'italien Fiat. Mais ils se sont surtout plaints surtout de l'attitude de General Motors.
Une nuit de négociations n'a pas permis au gouvernement allemand de parvenir à un accord pour la reprise d'Opel, filiale allemande de General Motors. Après plus de douze heures de négociations, les ministres allemands de l'économie et des finances ont annoncé jeudi que la bataille pour la reprise du constructeur se jouerait désormais entre deux acteurs, l'italien Fiat et le canadien Magna. Mais ils se sont surtout plaints de l'attitude de General Motors.
Le ministre des finances, Peer Steinbrück, a expliqué, jeudi 28 mai, au petit matin, que GM avait demandé à la dernière minute 300 millions d'euros supplémentaires d'aide à l'Allemagne. "Nous avons été désagréablement surpris que cette nouvelle demande ne soit sortie du néant qu'à 20 heures locales. Nous avons trouvé cela relativement scandaleux", a-t-il expliqué à l'issue de cette réunion au sommet. Le ministre de l'économie, Karl-Theodor zu Guttenberg, a fustigé l'attitude du gouvernement américain. "Le Trésor américain aurait pu se donner plus de mal pour choisir son représentant", a-t-il notamment déclaré, qualifiant les informations fournies de "secondaires, pour rester poli".
Sans surprise, la holding RHJ International, dont le principal actionnaire est le fondateur du fonds américain Ripplewood, est désormais hors jeu, tout comme le constructeur chinois Beijing Automotive Industry Holding (BAIC). Pour tenter de remporter la mise, et de trouver une issue, Magna comme Fiat se sont dit prêts à aider Berlin. Le canadien, qui est adossé à la banque semi-publique russe Sberbank, a ainsi proposé d'avancer les 300 millions mais assortis d'une garantie de l'Etat fédéral. L'Allemagne avait déjà indiqué mercredi qu'elle ne trancherait pas dans la soirée, et a fixé jeudi une nouvelle échéance à vendredi.
A quatre mois des élections législatives, Berlin veut tout faire pour protéger d'une faillite de GM les 25 000 emplois d'Opel en Allemagne. Le gouvernement réfléchit à établir une société fiduciaire, chargée de gérer temporairement Opel, dans l'attente d'une reprise par un investisseur, et alimentée par des crédits publics de 1,5 milliard d'euros.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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