
Modérateurs: Garion, Silverwitch
Seb a écrit:Vu comme van de Poele en parlait lors des qualifs, je pensais plus à un simple essai de la piste par quelques professionnels. Ici, c'était simplement les Duez Days.



F1-action a écrit:En annonçant la tenue du Grand Prx d’Europe dans les rues de Valencia à partir de 2008, il y a trois semaines, Bernie Ecclestone avait précisé que le contrat n’était pas encore signé. C’est désormais chose faite : l’accord a été définitivement conclu ce matin, et l’Espagne aura une deuxième course pour sept ans.
Ecclestone avait été très critiqué : il avait sous-entendu que le contrat ne serait signé que si Francisco Camps, le président de la région, était réélu. Cela a été fait dimanche, mais le grand argentier de la F1 a affirmé à l’agence de presse Reuters qu’il n’avait jamais lié la signature à la réélection du candidat de centre-droit, et qu’il voulait simplement savoir avec qui il traiterait...
Il y aura donc trois courses en ville l’an prochain : il y a évidemment Monaco, mais aussi Singapour, qui fera son entrée au calendrier, probablement avec une course de nuit. En 2009, Abu Dabhi rejoindra le calendrier, avec une circuit en partie dans les rues de la ville. On parle également d’un circuit urbain près de Paris... C’est la mode en ce moment !
Nelson a écrit:Pour ce qui est du futur GP de France, le conseil municipal de Versailles révèle avoir dans ses cartons un projet de circuit en ville à proximité du Chateau de Versailles.
Le raisonnement est le même que celui qu'on entend depuis quelques semaines: pour continuer à exister, le GP de France doit avoir une identité forte, et rien de tel qu'un lieu aussi chargé d'histoire.
Stéphane a écrit:



par Daniel Flynn
LOMPOUL, Sénégal, 1er juin (Reuters) - A 150 km au nord de Dakar, le site de Lompoul, ses dunes et sa plage qui s'étend à perte de vue le long de l'Atlantique, sont censés accueillir la future capitale du Sénégal.
C'est en effet dans cette partie du littoral, proche de son lieu de naissance, que le président Abdoulaye Wade espère voir sortir des sables une resplendissante ville nouvelle - un "Doubaï sur Atlantique" estimé à 30 milliards de dollars.
Dakar, la capitale côtière de l'ex-colonie française, vit de plus en plus à l'étroit sur la presqu'île du Cap-Vert, le point le plus occidental d'Afrique de l'Ouest. Le trafic ne cesse d'encombrer les 20 km reliant la ville à l'intérieur du pays.
A Lompoul, les dunes ondoyantes s'enfoncent dans l'arrière-pays. Le président octogénaire y a réservé 25.000 hectares pour sa nouvelle capitale.
"Dans trois ans, le gouvernment central ne sera plus à Dakar mais dans la nouvelle capitale", déclare Ahmed Khalifa Niasse, le ministre qui supervise le projet. "Sur les deux premières années, il y aura 200.000 personnes et, trois ans plus tard, deux millions de personnes."
Le Sénégal a signé un accord de principe avec Dubai World, le holding d'Etat qui a présidé au boum immobilier de la ville du Golfe, et les travaux doivent débuter l'an prochain.
"Nous pensons que la nouvelle Doubaï peut être plus acueillante que la Doubaï du Golfe", dit Niasse, qui exprime l'espoir qu'un port franc devienne le plus grand point de rassemblement de produits asiatiques à destination de l'Occident: "Nous sommes à mi-chemin de tout le monde."
Le projet sénégalais a des précédents en Afrique de l'Ouest. Le défunt président de la Côte d'Ivoire, Félix Houphouët-Boigny, avait transféré la capitale dans son village natal, Yamoussoukro, et y avait fait construire une réplique grandeur nature de la basilique Saint-Pierre de Rome.
Le Nigeria a aussi transféré son administration dans la ville nouvelle d'Abuja en 1991, en partie pour échapper à la surpopulation de Lagos. Mais ces capitales sans vie n'ont pas éclipsé les villes très actives qui les ont précédées.
"Ce n'est pas facile de faire bouger la capitale. Il y a des écoles, des universités, des entreprises à Dakar, un des plus grands ports d'Afrique occidentale. Est-ce que ces activités vont se transposer dans une zone enclavée ?", s'interroge Mactar Diouf, professeur d'économie à l'Université de Dakar. "Moi, je n'y crois pas."
AMBITION
Naguère présenté comme un "petit Paris" en raison de son élégante architecture coloniale, Dakar souffre aujourd'hui d'une pénurie d'eau potable, de rues bondées et d'installations sanitaires médiocres dans les banlieus. Ses faubourgs hébergent le cinquième des 12 millions d'habitants du Sénégal.
Six ans après sa prise de fonctions, Wade a dévoilé l'année dernière une série de projets d'infrastructures, dont une remise à neuf des principaux carrefours de Dakar et la création d'un nouvel aéroport international à Diass, dont la réalisation doit revenir au saoudien Bin Laden Construction Group.
"On ne s'endette pas pour ce projet. Ce sont les investisseurs qui prennent tous les risques", réplique Niasse. Dubai World et ses partenaires financeront la construction et loueront ensuite les bâtiments à l'Etat et aux entreprises pour une durée maximum de 50 ans.
"C'est le libéralisme intégral. Nous avons trouvé la façon de contourner les inconvénients du système de Bretton Woods", estime Niasse, pour qui la Banque mondiale et le Fonds monétaire international sont responsables de 50 années de sous-développement du Sénégal par le biais de l'endettement.
Un projet a été élaboré pour la nouvelle ville par l'architecte parisien Olivier-Clément Cacoub, qui a intégré des styles traditionnels du Maghreb. Cacoub avait autrefois conçu un palais en pleine jungle pour l'ancien dictateur zaïrois Mobutu Sese Seko, ouvrage connu comme le "Versailles africain".
Le projet de Lompoul est ambitieux: sont notamment prévus le premier train à grande vitesse d'Afrique entre la capitale et Dakar, et une autoroute à péage à huit voies. Niasse souhaite aussi faire construire le premier circuit de Formule 1 d'Afrique dans l'aride décor sahélien.
Assis sur une natte sous un arbre en fleurs, Sira Sow, chef du village de Lompoul à l'instar de son père et de son grand-père, se dit impatient de voir commencer les travaux.
"C'est une zone balnéaire avec beaucoup d'espace, beaucoup d'air. On sait qu'il y aura un changement et c'est bon, mais que ce soit accompagné par le travail", dit-il en notant que la plupart des habitants sont favorables au projet.
Les pêcheurs de la plage voisine, où des femmes emportent la prise du jour sur leur tête dans des seaux de plastique, espèrent que la nouvelle ville sera dotée d'écoles et d'hôpitaux. La plupart d'entre eux ne savent ni lire ni écrire et doivent se déplacer pour recevoir des soins.
"Les gens ont peur de perdre leurs terres", dit Sow. "Le devoir du chef de l'Etat est de venir ici et de consulter les gens avant de faire n'importe quoi." /PBR
FLB a écrit:Euh... L'Afrique du Sud, ce n'est pas en Afrique? Le Maroc non plus? Le Zimbabwe (ex-Rhodsésie)? La Libye?
http://www.turkishdailynews.com.tr/arti ... wsid=75034Niasse also wants to build Africa's first Formula One circuit in the arid Sahelian bush.
Cortese a écrit:FLB a écrit:Euh... L'Afrique du Sud, ce n'est pas en Afrique? Le Maroc non plus? Le Zimbabwe (ex-Rhodsésie)? La Libye?
Il y avait même un GP de Dakar dans les années 50, avec entre autres une victoire de Trintignant.
Ne parlons pas du GP d'Alger (victoire de Wimille sur la toute nouvelle Bugatti 59, en 34), de Bône, d'Agadir, ou du GP de Tunis qui avait vu la victoire de Varzi sur Auto Union, entre autres aussi. Il y avait aussi un GP d'Angola très relevé. Enfin, bref, les gens sont incultes.
Bernie a t'il exprimé des intérêts pour un Grand Prix en Afrique ses derniers temps ?

Orion a écrit:Un circuit de course qui n'accueil plus la F1 est-il toujours un circuit de Formule 1 ?
Voici la version anglaise, il n'y a donc pas d'erreur de traduction :http://www.turkishdailynews.com.tr/arti ... wsid=75034Niasse also wants to build Africa's first Formula One circuit in the arid Sahelian bush.
Utilisateurs parcourant ce forum: Bing [Bot] et 9 invités