Linux pour les nuls

[Stéphane]

J'ai hésité à la faire.

[Aym]

'bruti aussi alors

[Hugues]

Les mises à jour vers Feisty seront déclenchées depuis Edgy à 13h précise.

En revanche les isos ne sont pas encore sorti.

Parmi les nouveautés remarquables de Feisty Fawn (7.04), l'installation automatique des bibliothèques des codecs non installés (du fait des brevets pesant dessus) pour tous les logiciels de lecture vidéo usant de Gstreamer, lors de la première lecture d'une vidéo.

Hugues

[Aym]

Bon, ça ne m'a pas proposé la mise à jour, donc je l'ai provoquée
Je suis en train de charger les modifications...

[Aym]

ah bin non, la mise à jour a planté, problème de connexion, timeout...
Y'a p'têt trop de monde qui charge en même temps...

[Hugues]

Le miroir français géré par Oléane n'est d'ordinaire pas très fiable..
Alors en période de forte charge, il ne faut pas compter sur lui, si tu es encore configuré sur celui là.

Hugues

[Hugues]

Même si j'en ai déjà parlé dans les pages précédentes, voici ce que vous pourrez découvrir de nouveau au programme d'Ubuntu 7.04

Je ne l'ai pas vu fonctionner, étant donné que je n'ai pas de partitions Windows, et puis que je n'ai pas pour occupation de réinstaller mes système d'exploitation



Au sein de l'installation un nouvel outil de migration depuis Windows récupère vos profils Internet Explorer, Firefox ou Opera, vos profils de messagerie instantanée MSN, AIM ou Yahoo, votre fond d'écran, votre avatar utilisateur etc etc...



Quand avec les lecteurs usant de Gstreamer en tant qu'architecture de décodage, vous lisez pour la première fois un format dont le codec est non installé, Gstreamer lance l'interface d'installation d'application, qui vous propose l'installation du/des codecs idoines.



Nouvelle gestion de la sélection du réseau wifi avec en un seul clic la possibilité de voir tous les réseaux wifi disponibles et leur force.



Si dans le terminal vous faites appel à un logiciel (=une commmande) qui n'est pas installé, le terminal vous indique quel paquet il faut installer (via le gestionnaire de paquets ou via son alter ego dans le terminal, apt-get)

Toute une variété de nouveautés due à GNOME 2.16, parmi lesquels un Disk Analyzer au moins aussi pratique que KDirStat pour KDE, ou ses ports Mac et Windows, respectivement Disk Inventory X et WinDirStat, 3 logiciels libres que j'avais évoqué dans ce forum)



Et puis, il est possible, désormais d'activer, juste depuis le menu Système d'activer Compiz (Beryl et Compiz après avoir divergé sont en train de fusionner à propos) en tant que gestionnaire de fenêtre (au lieu de Metacity), qui permet tous les effets que j'ai déjà montré aussi en faisant usage ou bien du module AIGLX de X.org, ou bien de Xgl (qui remplace dans ce cas X.org+AIGLX, dépendant du support ou non de votre carte), qui permettent tous deux d'accéder aux fonction OpenGL des cartes 3D. Ce n'est pas activé par défaut car la détection des machines sur lesquels cela peut fonctionner ou non pose encore problème. A l'utilisateur d'essayer.

D'autres détails et photos :
http://www.ubuntu.com/getubuntu/releasenotes/704tour


Les ISO 32bits (x86) et 64bits (AMD64 et processeurs Intel aux instructions EM64T) sont téléchargeables sur ce miroir (ou sur l'un des nombreux mis en ligne à partir d'Ubuntu.com).
http://releases.ubuntu.com/feisty/

Si vous pouvez, optez plutôt pour le torrent, plutôt que le téléchargement direct de l'iso.


Et, de retour, Mark Shuttleworth ne comptant toujours pas son argent, les CD dans leur pochette sont à nouveau offert sans bourse déliée, gratis, pour pas une pièce, nada (cela n'avait pas été le cas pour Edgy sorti très près, juste 4 mois, après la version supportée à long terme(LTS) Dapper 6.06 LTS) pour des raisons économiques et de logistique, seul Dapper était donc disponible en commande.

L'adresse pour vous permettre de les commander :
http://shipit.ubuntu.com


Pour les possesseurs d'ordinateurs processeurs PowerPC (exemple, les Mac avant janvier 2006), les isos existent. En revanche cette architecture n'est plus officiellement supportée à partir de cette version (malheureusement) : autrement dit si un paquet ne fonctionne pas correctement, ce n'est pas un obstacle à la sortie d'Ubuntu.

Pour l'exprimer autrement, alors que dans les architectures supportées (citées ci-dessus), les paquets dans main et dans restricted sont garantis (si un paquet ne fonctionne pas cela peut retarder la sortie d'Ubuntu), et les paquets universe et multiverse ne le sont pas, pour les PowerPC et les autres architectures non supportées, la totalité des paquets y compris ceux de main et restricted sont traités avec la même "négligence" que universe et multiverse. Toutefois, étant donné que Ubuntu intègre aussi régulièrement que possible les modification développées par Debian dans sa branche de développement Debian unstable, et que Debian s'intéresse à toutes les architectures, la plupart du temps les bogues spécifiques à l'architecture PowerPC sont réglés.
Du fait de ce non support officiel il n'est pas possible d'en commander les CD sur ShipIt.

La page des ports non officiellement supportés (PowerPC, Intel Itanium et Itanium 2, Playstation 3):
http://cdimage.ubuntu.com/ports/releases/7.04/release/

Hugues

[Hugues]

La prochaine version sortira évidemment dans 6 mois, s'appellera évidemment 7.10.
Un peu plus de précision tout de même que ces lapalissades :
- elle sortira le 18 octobre
- c'est Gutsy Gibbon qui l'a emporté pour le surnom, de très peu devant the Glossy Gnu qui aurait été un bel hommage au projet GNU.

Hugues

[Cyril]

[mode acteur de sitcoms françaises]
Oh ! Ca va donner encore une double initiale ! Après WW, HH, BB, DD, EE, FF, voilà GG (Warty Warthog, Hoary HedgeHod, Breezy Badger, Dapper Drake, Edgy Eft, Feisty Fawn et Gutsy Gibbon) !

Mais comment cela se fait-t'il ?!?
[/mode acteur de sitcoms françaises]

[Hugues]

Mode "C'est quoi cette bouteille de lait":


Laissons Mark répondre lui même :

Now we are on the naming thing, what's with the "Funky Fairy" naming system?

The official name of any Ubuntu release is "Ubuntu X.YY" where X represents the year, less 2000, and YY represents the month of the release in that year. So the first release, made in October 2004 was Ubuntu 4.10. The (at the time of writing) next release is due in October 2005, and so it will be Ubuntu 5.10.

The development codename of a release takes the form "Adjective Animal". So for example: Warty Warthog (Ubuntu 4.10), Hoary Hedgehog (Ubuntu 5.04), Breezy Badger (Ubuntu 5.10), are the first three releases of Ubuntu. In general, people refer to the release using the adjective, like "warty" or "breezy".

Many sensible people have wondered why we chose this naming scheme. It came about as a joke on a ferry between Circular Quay and somewhere else, in Sydney:

Code: Tout sélectionner

lifeless: how long before we make a first release?
sabdfl: it would need to be punchy. six months max.
lifeless: six months! thats not a lot of time for polish.
sabdfl: so we'll have to nickname it the warty warthog release.

And voila, the name stuck. The first mailing list for the Ubuntu team was called "warthogs", and we used to hang out on #warthogs on irc.freenode.net. For subsequent releases we wanted to stick with the "hog" names, so we had Hoary Hedgehog, and Grumpy Groundhog. But "Grumpy" didn't sound right, for a release that was looking really good, and had fantastic community participation. So we looked arond and came up with "Breezy Badger". We will still use "Grumpy Groundhog", but those plans are still a surprise ToBeAnnounced...

For those of you who think the chosen names could be improved, you might be relieved to know that the "Breezy Badger" was originally going to be the "Bendy Badger" (I still think that rocked). There were others...

For all of our sanity we are going to try to keep these names alphabetical after Breezy. We might skip letters, and we'll have to wrap eventually. But the naming convention is here for a while longer, at least. The possibilities are endless. Gregarious Gnu? Antsy Aardvaark? Phlegmatic Pheasant? You send 'em, we'll consider 'em.

lifeless c'est le pseudo de Robert Collins
sabdfl c'est Mark Shuttleworth (self-appointed benevolent dictator for life : dictateur bénévole autoproclamé à vie)

Hugues

[Aym]

effectivement, en changeant le serveur, ça va beaucoup mieux...

Là c'est en train de télécharger : il m'indique entre 2h et 5h restantes

[Aym]

Après installation, voici le redémarrage, j'ai ces messages qui s'affichent à chaque fois...

Starting up ...

[ 23.970433] PCI: Failed to allocate mem resource #6:20000@a0000000 for 0000:01:00.0

Loading, please wait...

kinit: name _to_dev_t(/dev/disk/by-uuid/75edded2-5f64-49b1-b283-4b9fe882fb10) = hda3(3,3)

kinit: trying to resume from /dev/disk/by-uuid/75edded2-5f64-49b1-b283-4b9fe882fb10

kinit: No resume image, doing normal boot...

[Green Hornet]

kformat hda1

PS: je sais que ça existe pas mais c'était pour la forme

[Green Hornet]

sinon remerci Hugo pour avoir dégagé edgy et ramener les paramètres sous moi mais ça coince à l'ouverture d'une session maintenant, tout est emmêlé dans le gconf visiblement

là j'ai pas le temps de regarder avec toi avant dimanche soir donc c'est toi qui voit si tu m'attends ou pas...

[Aym]

Bon, j'ai encore quelques problèmes dû aux mises à jour, notamment le fait que, quelque soit le serveur que je choisis, certain paquets ne peuvent être chargés (echec), et à chaque fois il me dit que le serveur est indisponible, alors qu'il a chargé d'autres paquets provenant de ce même serveur...

Sinon, par contre, le détecteur automatique de pilotes est génial : il m'a trouvé le pilote propriétaire de nvidia pour ma carte graphique, du coup, les jeux qui me posaient problème (vidéo et son saccadés) fonctionnent très bien

[Green Hornet]

sinon remerci Hugo pour avoir dégagé edgy et ramener les paramètres sous moi mais ça coince à l'ouverture d'une session maintenant, tout est emmêlé dans le gconf visiblement

là j'ai pas le temps de regarder avec toi avant dimanche soir donc c'est toi qui voit si tu m'attends ou pas...

j'ai posté trop vite

puisque j'avais des "sessions" de vncserver qui trainaient sous feu edgy j'ai redémarré la bête et tout fonctionne à nouveau

et la mise à jour vers feisty démarre

je vais pouvoir créer un compte feisty pour t'embêter

[Aym]

encore une autre question : je vais commencer à installer ubuntu sur d'autres ordis que le mien, à commencer par celui d'Albane : je pense l'installer à la place de la partition win98, mais je me demande si l'espace disque est suffisant : la partition fait 4.87 Go. Ubuntu requiert combien d'espace minimal ?

[Hugues]

Aym, l'espace disque minimal recommandé est de 2Go pour l'installation bureau.

http://www.ubuntu.com/products/whatisub ... topedition

Pour Xubuntu c'est moins, 1,5 Go :
http://www.ubuntu.com/products/whatisubuntu/xubuntu

et pour Kubuntu un peu plus, 3 Go:
http://www.ubuntu.com/products/whatisubuntu/kubuntu

Ensuite comme rien n'est indispensable sauf le noyau et quelques outils système, même quelques centaines de méga-octets peuvent suffire (éventuellement en changeant de distribution et optant pour une distribution qui recherche l'espace minimal)

Hugues

[Hugues]

Comment user de sa machine Ubuntu comme partage de connexion

.. et ainsi éviter par exemple le risque d'avoir une machine Windows connectée directement au net

Le blabla (non ne vous endormez pas!)

Le noyau Linux possède en son sein grace au framework nommée netfilter (qui a succédé il y a quelques années à ipchains et au plus ancien encore ipfwadm) toutes les fonctions possibles de pare-feu (peu utile* excepté pour quelqu'un qui souhaiterait logguer les vaines** tentatives d'intrusion), routage, ou partage de connexion.

En somme il ne s'agit que d'activer les fonctions..

Il n'existe pas dans Ubuntu d'interface officielle de configuration de ces fonctions. Beaucoup de gens installent et usent de Firestarter pour configurer ces fonctionnalités du noyau, Firestarter étant accessible dans le menu administration une fois installé à partir du dépot universe.

C'est certes un remarquable logiciel mais c'est à mon avis une erreur d'en faire usage pour un simple partage de connexion.
Firestarter crée en effet des dizaines et dizaines de règles de filtrages et de journalisation outre vos propre règle, et cela peut avoir si vous avez une connexion très très haut débit l'effet de perdre le bénéfice de la vitesse supplémentaire de votre connexion. C'est entre autre ce qui touchait Aym qui retrouva (voire fut même surpris) de constater qu'il put télécharger un iso de 700 Mo en moins de 4 à 5 minutes une fois retiré Firestarter. Il estimait avant que sa connexion était bien lente (bien qu'elle soit plus rapide qu'une partie des abonnés au haut-débit du forum)

Enfin, ne vous interdisez pas de l'installer, mais sachez que si vous avez une connexion incroyablement rapide (du type de celle de Aym capable de télécharger à 2000 ko/s et plus), les processeurs auront du mal à suivre les opérations de filtrage.
Pour cela usez bien évidemment de Synaptic, ou du menu "Ajouter/Enlever", ou de apt-get ( sudo apt-get install firestarter )

En somme je conseille plutôt une solution

Le coeur de l'action

a) Le principe (mais pour le moment on ne fait rien)
La commande iptables s'interface directement avec les fonctionnalité du noyau.

Pour un partage de connexion si eth0 est l'interface connectée à Internet il suffit de configurer les fonction de masquerading/nat via cette commande :

Code: Tout sélectionner

sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -o eth0 -j MASQUERADE

Il faut aussi activer ces fonctionnalités au sein du noyau.
La communication avec le noyau se fait via un des fichiers virtuel au sein de la hiérarchie sous /proc. Tous les fichiers au sein de /proc n'existent pas, ils n'ont d'existence qu'en mémoire, et servent en fait de medium de communication de l'utilisateur avec le noyau. Ainsi inscrire quelque chose dans un de ces fichiers ne restera ainsi configuré que tant que la machine reste allumée.
Pour l'activation des fonctionnalités il suffit de passer à 1 au lieu de 0 le contenu de /proc/sys/net/ipv4/ip_forward, ce qu'on peut faire par exemple ainsi

Code: Tout sélectionner

sudo bash -c 'echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward'

echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward suffirait si l'on était sous root.

Tout cela on pourrait faire en sorte de l'inscrire dans un script que l'on mettrait parmi les scripts s'activant au démarrage.
Mais c'est sale.

Si nous le faisions de façon élégante ?

b) Soyons élégant !

Le dispositif que je propose sauvegarde les règles présentes en mémoire à l'extinction de la machine ou de l'interface réseau (la carte réseau). Et les charge au démarrage.
Ainsi si vous décidez d'ajouter ou de supprimer des règles, nul besoin d'éditer tel ou tel script, les règles que vous avez entré via la commande iptables resteront persistantes de reboot en reboot.

Dans toutes les lignes suivantes, les éditions et création de fichier doivent se faire en superutilisateur. Autrement dit, selon que vous préférer nano ou gedit, il vous faudra taper

Code: Tout sélectionner

sudo nano -w

ou

Code: Tout sélectionner

gksu gedit

1. Créer le fichier iptables (ou un autre nom, celui que vous désirez) dans /etc/network/if-pre-up.d/ avec le contenu suivant:

Code: Tout sélectionner

#!/bin/bash

iptables-save > /etc/iptables.up.rules

2. Créer le fichier iptables (ou un autre nom, celui que vous désirez) dans /etc/network/if-post-down.d/ avec le contenu suivant:

Code: Tout sélectionner

#!/bin/bash

iptables-restore < /etc/iptables.up.rules

3. Rendez ces deux fichiers tables exécutables:

Code: Tout sélectionner

sudo chmod a+x /etc/network/if-pre-up.d/iptables /etc/network/if-post-down.d/iptables

(on peut même taper à la place la commande raccourcie suivante

Code: Tout sélectionner

sudo chmod a+x /etc/network/*.d/iptables

)

4. Faites en sorte que dès le démarrage du système ip_forward soit activé (donc à 1)
Inutile d'user d'un script avec le fameux echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/ip_forward. sysctl est lancé au démarrage et sysctl communique directement avec le noyau, sans même passer par la hiérarchie /proc.

Il suffit donc de le configurer.

Editez /etc/sysctl.conf et rajouter la ligne suivante :

Code: Tout sélectionner

net.ipv4.ip_forward = 1

5. Il ne reste en fait qu'à activer la règle (elle sera sauvegardée grâce à tout le reste à l'extinction:

Code: Tout sélectionner

sudo iptables -t nat -A POSTROUTING -o eth0 -j MASQUERADE

(toujours si eth0 est l'interface réseau connectée à internet)


Un peu d'explication juste pour votre compréhension :
- normalement l'on peut configurer des commandes avant ou après l'allumage et avant ou après l'extinction de telle ou telle carte
il s'agit d'éditer le fichier /etc/network/interfaces (ce que font en fait certains logiciels de gestion du réseau) et d'ajouter en dessous de la ligne correspondant à votre carte (par exemple eth0) une des lignes suivantes
pre-up votrecommande
post-up votrecommande
pre-down votrecommande
post-down votrecommande

En l'occurrence il faudrait dans notre cas mettre en dessous de la ligne concernant eth0 les lignes :
pre-up iptables-restore < /etc/iptables.up.rules
post-down iptables-save > /etc/iptables.up.rules

Simplement à force ce fichier peut devenir fouilli. Aussi mieux vaudrait ne pas l'éditer du tout. Or c'est possible ! : par élégance, et clarté des répertoires existent où l'on peut mettre chaque script que l'on désire être déclenché. C'est plus clair puisque l'on ne mélange pas les torchons et les serviettes, chaque type de déclenchement étant séparé dans un fichier.

D'où les fichiers que j'ai fait créer plus haut en 1. et 2.

Ces scripts sont exécutés avec les privilèges de root.

- iptables-save, entré sous root (donc si vous voulez le faire, avec un sudo), va lister toutes les règles iptables sur la sortie standard. Il suffit de la détourner vers un fichier. Le format de sortie ressemble aux paramètres de la commande iptables à l'exception que chaque paramètre est sur une ligne
- iptables-restore, toujours sous root, va faire interpréter ce qu'il reçoit sur l'entrée standard par iptables. Il suffit donc de détourner la sortie d'un fichier sur l'entrée standard de iptables-restore pour que les règles soient chargées.

J'espère que les instructions 1. 2. 3. 4. 5. vous paraissent après ces explications plus claires.

Ce message est bien long, mais c'était uniquement à visée explicative, une telle exhaustivité. En fait tout ce résume aux point 1. 2. 3. 4. 5. ci-dessus.

Hugues

[Aym]

T'as pas pensé à commenter tes petites *

Sinon, encore une fois, c'est une explication claire, mais serait-il possible qu'à chaque fois que tu mets des lignes de commande, tu expliques précisément l'action des ces commandes ainsi que des options utilisées ?

[Aym]

Ubuntu Feisty Fawn installé sur l'ordi d'Albane

[Green Hornet]

Ubuntu Feisty Fawn installé sur l'ordi d'Albane

install bientôt fini sur le mien mais je crains pour ma config d'apache... (et non pas mon apache... pour pas me faire engueuler )

[Aym]

Problème : les partitions d'Albane sont en NTFS. Y'a un utilitaire sous Ubuntu qui permet de convertir les partitions en FAT32 (elle a WinXp d'installé aussi, donc il faut que les partitions soient visibles par els 2 systèmes) sans corrompre les données qui sont dessus ?

[Green Hornet]

j'ai mis le temps à capter tout enfin plut^^ot à l'appliquer entre un poste windows et un poste linux, mais le tunnelling pour se connecter à distance à mon poste linux c'est la panard, merci Hugues

[Hugues]

InformationWeek publie sur 8 pages un comparatif entre Windows Vista et Ubuntu :

http://www.informationweek.com/news/sho ... =199201179

L'article est illustré par une série de capture d'écran, que vous pouvez par ailleurs retrouver en une galerie :

http://www.informationweek.com/galerie ... =199201179

Hugues

[Aym]

Question : les vidéos asx, on ne peut pas les lire sous linux ? C'est un format propriétaire Windows ?

Je pose la question en rapport avec le lien mis par Nicklaus pour la vidéo d'Heidfeld au Nürburgring : http://www.paddocktalk.com/news/html/mo ... &sid=54035

[Hugues]

Question : les vidéos asx, on ne peut pas les lire sous linux ? C'est un format propriétaire Windows ?

Je pose la question en rapport avec le lien mis par Nicklaus pour la vidéo d'Heidfeld au Nürburgring : http://www.paddocktalk.com/news/html/mo ... &sid=54035

- les asx sont lisibles sous Linux
- l'asx est un format propriétaire, mais assez facilement décodable : c'est un fichier xml qui indique où est le fichier wmv correspondant, ou le flux de streaming wmv (mms) .. En somme l'ASX n'est pas ouvert, mais presque aussi facilement compréhensible qu'un format ouvert.
En revanche ça pointe vers du propriétaire (le WMV), mais ses trois versions ont été rétro-ingéniéré par les développeurs du libres et des implémentations libres existent (y depuis l'été, le WMV3 de Windows Media 9, que Microsoft appelle abusivement WMV9 ; auparavant il fallait (arg) user du codec Windows que de multiples logiciels libres savaient interpréter (MPlayer le premier, mais aussi les plateforme de décodage/encodage GStreamer dont use Gnome, ou Xine).
- le problème de la vidéo liée par icklaus tient au code qui gère sa mise en ligne dans la page :

Code: Tout sélectionner

<OBJECT ID="MediaPlayer" WIDTH=320 HEIGHT=300 classid="CLSID:22D6F312-B0F6-11D0-94AB-0080C74C7E95" codebase="http://activex.microsoft.com/activex/controls/mplayer/en/nsmp2inf.cab#Version=6,4,7,1112" standby="Loading Microsoft Windows Media Player components..." type="application/x-oleobject">
    <PARAM NAME="FileName" VALUE="http://www.paddocktalk.com/news/html/modules/video/f1/bmw/nurberg/GBMW_6497_60687.WMV">
    <PARAM NAME="ShowControls" VALUE="1">
    <PARAM NAME="ShowDisplay" VALUE="0">
    <PARAM NAME="ShowStatusBar" VALUE="0">
    <PARAM NAME="AutoSize" VALUE="0">
    <Embed type="application/x-mplayer2" pluginspage="http://www.microsoft.com/windows/windowsmedia/download/AllDownloads.aspx/" filename="Station1.asx" src="Station1.asx" Name=MediaPlayer ShowControls=1 ShowDisplay=1 ShowStatusBar=1 width=320 height=240>
    </embed>
</OBJECT>

Firefox pour des raisons historiques prend en compte la balise Embed avant la balise Object (autrement dit si la embed n'existe pas, il utilise object).
Internet Explorer supporte la balise la plus extérieure des deux (dans le cas de ce code, le cas traditionnel, il ne s'intéressera donc qu'à la balise Object.
Or dans le code ci-dessous, object mène vers http://www.paddocktalk.com/news/html/mo ... _60687.WMV
tandis que embed mène vers http://www.paddocktalk.com/news/html/Station1.asx
un fichier qui n'existe pas.

Pourquoi deux balises et pourquoi Firefox choisit l'une avant l'autre?
Netscape avait introduit la balise EMBED. Une année ou deux plus tard, la balise ne convenant pas à Microsoft (ou dans le but d'être volontairement incompatible avec Netscape afin que sur certains sites n'ayant que Object, on soit forcé d'user d'IE), Object était né. Finalement, depuis, Mozilla (auquel Netscape avait légué son code en 1998) a implémenté aussi Object, mais laissé une priorité d'une balise sur l'autre. Microsoft a fait de même, mais en choisissant la priorité de l'ordre de lecture.

Sinon juste un commentaire :
le code des balises embed et object ci-dessus est digne d'un cochon : l'absence de guillemets pour les attributs est théoriquement illégale selon les normes (l'auteur a de la chance que IE et Firefox restent tolérants). Par ailleurs les majuscules sont fortement déconseillées.

Hugues

[Aym]

oki, merci
Sinon, je viens de connecter notre imprimante-scanner à l'ordi d'Albane : reconnaissance imémdiate, et fonctionnalité impeccable. Bon, par contre, y'a pas le programme de gestion des cartouches d'epson, mais c'est pas trop grave, au pire on passera par Windows xp de temps en temps pour contrôler.

[Hugues]

Pidgin 2.0 est sorti ce vendredi :






Si je trouve suffisamment de chose à en dire, un petit tour d'horizon ce dimanche

En attendant un petit rappel :

♫ Ne m'appelez plus jamais Gaim. AIM il m'a laissé tomber... Ne m'appellez plus jamais Gaim, à cause d'cette marque déposée ♫

C'est en substance ce que pourrait chanter Pidgin, nouvelle appellation de Gaim à partir de la prochaine 2.0.0 (les beta actuelle sorties depusi un an s'appellent encore Gaim), la version 2.0.0 sort ces jours ci.

AOL avait cherché noise à Gaim il y a déjà 8-9 ans, alors que Gaim s'appelait encore Gnu AOL Instant Messenger. Gaim avait alors changé de nom pour l'acronyme ce qui n'avait pas paru gêner AOL.

D'autant qu'à l'époque, AIM, nom utilisé par AOL, n'était pas une marque déposée.

Quelques années plus tard alors que AOL venait de déposer la marque AIM, ils revenaient à la charge.
C'est à mon avis abusif : une marque n'est effectivement une marque que si on a pris soin de la défendre, y compris même avant qu'elle soit déposée.. Une marque que l'on a pas pris soin de défendre tant et si bien que dans l'esprit des consommateurs, la confusion est possible avec un autre produit, est considérée par les tribunaux invalides.
Dans un autre topic, concernant la bataille de marque Cisco-Apple, j'écrivais :

En effet, l'un des 13 critères de jugements sur les litiges de marques, aux USA, est le risque de confusion entre deux marques. Les tribunaux jugent ainsi souvent que deux sociétés peuvent user de la même marque tant que leur domaine d'activité sont suffisamment différent pour qu'on ne puisse pas les confondre (d'où la coexistence du label Apple des Beatles et de Apple Computers Inc. (qui s'est d'ailleurs mardi renommé Apple Inc.)). En théorie on peut donc user de la marque Coca Cola ou Microsoft si on est pas dans le même domaine d'activité, en pratique ces marques sont tellement célèbres que les tribunaux estiment que la confusion est possible dans tous les domaines.

[...]

En effet une marque non défendue, où on laisse quelqu'un se substituer l'impression de propriété de la marque dans les esprits est considérée comme invalide. Si on laisse prospérer ainsi les violations de la marque, les tribunaux peuvent annuler la propriété de la marque..

[...]


L'enregistrement d'une marque ne doit être que la formalisation légale d'un fait : l'enregistrement n'a de valeur légale que si effectivement telle marque est associée à telle société dans les esprits. D'ailleurs l'enregistrement est optionnel, c'est ce qui différencie ™ (non enregistré) et ® (enregistré).

En somme si ils estimaient que AIM était leur propriété ils ont agi bien tard, d'autant plus qu'ils étaient au courant puisque ils avaient demandé le premier changement d'appellation.

Toujours est-il qu'ils ont attaqué un développeur, qui a du prendre un conseil légal pour se défendre, certainement sur les bases que j'évoque. L'information avait émergé à l'époque mais puisque plus aucune nouvelle n'avait été donnée l'opinion de tous était qu'AOL avait abandonné ses poursuites. En fait, le conseil légal avait recommandé de ne plus communiquer sur l'affaire.

Ce qui s'est en fait passé ces dernières années est qu'à chaque fois que AOL perdait du terrain légalement, ils mettaient leurs actions en suspens, cessaient tout échange avec les représentants légaux du développeur qu'ils attaquaient.
Puis quelques mois plus tard en attaquait un nouveau, toujours avec les mêmes arguments qui avaient eu peu de succès avec l'autre développeur. Et chaque fois le nouveau développeur devait prendre un conseil légal, mais distinct de l'autre développeur pour éviter les conflits d'intérêt.

Autrement dit AOL n'avait pas vraiment raison légalement mais usait de sa fortune pour épuiser financièrement les développeurs de Gaim, par un harcèlement légal.

Comme cela aurait pu durer et durer et finalement mettre à mal le projet, depuis bien des mois (sans doute peut-être un an), un accord était en négociation pour mettre fin définitivement à toute poursuite présente et future.

En attendant, pour montrer leur bonne foi, les développeurs de Gaim s'était engagé à ne pas publier de versions finales sous le nom de Gaim (seulement des 2.0.0 beta, d'où le temps de beta fort allongé, alors que la 2.0.0 beta2 ou la beta 3 étaient déjà suffisamment fiables pour être appelée Gaim 2.0.0 ).

Et finalement l'accord est intervenu la semaine dernière.
D'une part la responsabilité légale du développement a été confiée à une fondation. D'autre part, Gaim change de nom et s'appellera dès sa version 2.0.0 Pidgin, mot anglais entré aussi dans la langue française, qui qualifie un mélange de langue qui nait lorsque deux communautés de langues différentes sont en contact et tente de communiquer ensemble. Par exemple, le spanglish est un pidgin.

La librarie libgaim utilisée dans de nombreux logiciels de messagerie instantanée (les utilisateurs d'Adium sur Mac par exemple peuvent lui être reconnaissant) devient libpurple. Enfin Gaim-text, développé l'été dernier qui permet d'accéder à la messagerie instantanée via la ligne de commande/le terminal devient Finch.

Etant donné que Gaim n'était depuis longtemps plus concentré sur AIM, le nouveau nom lui convient finalement mieux.

Un nouveau site est né, l'équipe de Pidgin souhaitant un peu moins utiliser les infrastructures de SourceForge : http://pidgin.im est pour le moment la copie de http://gaim.sf.net à l'exception du fait que le logo du site affiche "Pidgin 1.5.0" au lieu de "Gaim 1.5.0". Le IM qui rappellera à tous le concept de messagerie instantanée (Instant Messaging) est en fait l'extension de domaine de la célèbre Ile de Man.

Tout cela a été annoncé la semaine dernière mais j'ai manqué de temps pour l'évoquer ici :

Important and Long Delayed News
April 6th, 2007 - 6:19PM EST

Many years ago when this project was first started, it was called "GTK+ AOL Instant Messenger." AOL naturally complained, and Mark Spencer changed the name to "Gaim." AOL was appeased, and no one really ever heard of it because there were very few users back then.

A few years later AOL trademarked "AIM," and started referring to their IM services using that name. They complained. The issue was brought up on Slashdot, and the Gaim developers at the time got some legal support. That legal support advised that the ongoing discussions with AOL be kept confidential until fully settled, and so it remained. The public thought the issue had gone away then. It sorta did, in that AOL stopped responding to Gaim's legal support for a while.

Our legal support has changed several times, and each group of lawyers have recommended silence & secrecy. Around the time of Gaim's first 2.0.0 beta, AOL came back into our lives in a very strong way, this time threatening to sue Sean.

This represents a clear pattern. AOL received more pushback than they expected, and would sort of let things stand for a while. Then they would threaten a different Gaim developer. Each time a new Gaim developer was threatened, we had to look at new legal support, to prevent a conflict of interest.

This process could not go on forever. As a result we ended up forming the Instant Messaging Freedom Corporation, and making it legally responsible for Gaim. We also had our new legal support work to create a real settlement with AOL that would get this issue dismissed from our lives forever.

Getting a settlement with AOL has taken FAR FAR longer than we would have ever guessed. On legal advice, we have refrained from any non-beta release during this process as a show of good faith, and to keep AOL from giving up on it. Again, on legal advice, we have also kept this information closely controlled.

At long last, I am pleased to announce that we have a signed settlement and can release our new version. There is one catch however: we have had to change the project's name.

After a long, and unfortunately secret debate (as we could not say why we were looking at a name change, we ended up just doing this ourselves), we settled on the name "Pidgin" for gaim itself, "libpurple" for libgaim (which, as of 2.0.0 beta6, exists), and "Finch" for gaim-text. Yes, the spelling of "Pidgin" is intentional, see http://en.wikipedia.org/wiki/Pidgin.

Since so much is changing between the name and the nature of the 2.0.0 release itself, we decided to go ahead with something we have talked about doing for a while now. We have set up our own server, kindly donated by DVLabs. As a result our new home will be http://www.pidgin.im and developer.pidgin.im We, at least for now, will still be using SF's mirroring system for releases. However, the bug tracking will no longer be on SF, and we will be migrating the mailing lists at some point soon. Also, we have chosen to go with monotone for our revision control, rather than the SF cvs or svn.

In the last week or so, an upgrade to SF's infrastructure caused an old version of the gaim-cabal list to become briefly public. It has always been our intention to end-of-life this list and make its archives public once the settlement was signed. Fortunately, the legal process has concluded, allowing us to make a formal announcement now, instead of months from now.

I, and all of pidgin's development team have deeply hated the need to keep some portion of our work, decision making and discussion secret for a time. I sincerely apologize that as a result of this need, you all have had no chance to help us with it, and to provide feedback.

Now that the settlement is signed, we hope to have the final Pidgin 2.0.0 release late this week or early next.

We are going to release it with a 2.0.0 version number, and an API compatibility layer for plugin authors. The project has not changed; this is our 2.0.0 release, not some new program that requires new version numbering.

Hugues

Hugues

[Stéphane]

Même pas un merci, pfff.

[Hugues]

En février dernier, Dell avait ouvert un blog nommé IdeaStorms (http://www.ideastorm.com ) dont le but était de proposer de nouvelles idées à Dell, qui vous convaincrait d'acheter une machine de la marque, et de voter pour les idées proposées.

La communauté d'utilisateur Linux avait été fort active et la proposition de vente de Dell avec une distribution Linux préinstallée avait remporté bon nombre de suffages.

En mars, Dell lançait même un sondage sur ce même blog pour demander quel version de Linux suggérait les utilisateurs, dans l'éventualité où Dell se décidait à franchir le pas. Cela laissait suggérer que le constructeur américain se rangeait à cette idée de livrer ses machines avec un autre système d'exploitation que Windows (chose qu'il avait démenti fin février), ce à quoi il s'était toujours refusé, en dehors des serveurs ou machines d'entreprises.

http://www.desktoplinux.com/news/NS2808195252.html

Et en effet, fin mars, tout en indiquant qu'ils n'avaient encore choisi une distribution, Dell confirmait qu'ils allaient effectivement franchir le pas :

http://www.desktoplinux.com/news/NS8436091466.html

Quelques jours avant la sortie de Feisty Fawn, Michael Dell faisait un clin d'oeil aux utilisateurs de distributions Linux et à Ubuntu, en indiquant sur la page qui précise son équipement personnel que l'un de ses portables fonctionnait sous Ubuntu :

http://www.dell.com/content/topics/glob ... _computers

Et finalement, le 1er mai dernier, Mark Shuttleworth (à travers Canonical) et Dell annonçaient que Dell avait choisi Ubuntu :

http://direct2dell.com/one2one/archive/ ... 13147.aspx
http://www.ubuntu.com/news/dell-to-offer-ubuntu



Hugues

[Hugues]

Vous êtes jaloux de la recherche Spotlight de Mac OS X, ou de sa copie côté Vista.
Ou de la recherche Google Desktop sous Windows et plus récemment (3 ou 4 semaines) sous Mac Os X (qui d'ailleurs apporte peu par rapport à Spotlight, sinon l'intégration des résultats dans les recherches Google, et un affichage des résultats plus véloce)

Ne vous en faites pas, il y a de quoi vous satisfaire.

En plus de la recherche classique de noms de fichier dans le menu Raccourcis > Recherche (*), deux programmes plus sérieux s'affrontent sous Gnome :

-Beagle (comme la race de chien !)
-le tout jeune Tracker


Beagle

Beagle est le poids lourd du domaine. Originellement né sous le nom de Dashboard en tant qu'une des premières applications Mono (l'implémentation libre de la plateforme .Net ), il était alors décrit ainsi : "application for watching for and presenting useful information from your computer".

Beagle indexe tout ce que vous pouvez imaginer, et celà de manière intelligente, c'est à dire en interprétant le fichier, ou ses metadatas, c'est à dire par exemple les descriptions de fichiers multimedia tels que sont les idtags mp3. Ce n'est donc pas une indexation du fichier tel qu'il est encrypté binairement, mais une indexation de ses informations décodées.

Comme il est écrit dans la description de Beagle, Beagle indexe :
- vos documents (pdf, OpenOffice, et même les ignobles formats Microsoft Office ... autrement dit Beagle sait décrypter mêmesces fichiers propriétaires)
- vos emails, pièces jointes, carnet d'adresse, ou calendrier (il sait interpréter le stockage email, contact, etc de Thunderbird, d'Evolution ou de KMail.. il accède pour Evolution à tout y compris le calendrier)
- votre historique web (des extensions pour Firefox ou Epiphany (navigateur Gnome basé sur Gecko) notifient Beagle des pages visitées.. cela fonctionne aussi avec Opera mais le principe est différent)
- vos conversations de messagerie instantanée ou IRC (de Gaim ou Kopete .. à mesure que chaque ligne de conversation s'ajoutent en direct aux fichiers d'historiques, ces lignes sont indexées en direct)
- vos post-it/notes (Tomboy, Knotes ou Labyrinth)
- les codes sources que vous pouvez avoir présent sur votre disque dur
- les images
- la musique et les vidéos (dans tous les formats dont les librairies de décodage GStreamer ont les codecs, et comme Ubuntu vous propose d'installer tout ce qu'il faut côté codec, c'est tous les formats ou presque)
- les archives (zip, tar.gz, etc...)
- les textes et menus des applications



Plus de détails :
http://beagle-project.org/Supported_Filetypes

L'interface actuelle (Holmes) est la suivante:






Certains préféraient l'ancienne interface utilisateur nommée Best :




Beagle introduit une icone en forme de loupe à proximité de l'heure dans le bureau GNOME (visible juste après l'installation seulement une fois que vous avez redémarré votre session) à partir du quel par un clic ou F12 vous pouvez accéder à l'interface de reche. Il est accessible par ailleurs dans le menu Applications > Accessoires sous l'appellation "Recherche" (si vous n'avez par exemple pas encore redémarré votre session)

Beagle utilise le sous-système du kernel nommé inotify. Il s'enregistre auprès d'inotify comme application à prévenir. Mais que fait inotify ? inotify notifie les applications qui le souhaitent de la création de fichier, de leur suppression ou de leur modification. inotify n'a pas besoin de passer son temps à surveiller le disque dur pour ça ... Les programmes quand ils écrivent sur le disque dur le demandent en fait au noyau (c'est le cas pour n'importe quel système d'exploitation). Le noyau est donc le mieux au courant de ce qui est écrit ou non, inotify par conséquent aussi.

inotify prévient donc le daemon beagled (la partie daemon de beagle, c'est à dire la partie serveur/service de beagle) qui met le fichier sur sa liste d'attente des fichiers à examiner. A la première utilisation bien sûr la liste sera interminable, et beagle mettra quelques heures à tout indexer, mais ensuite, à peine un fichier ajouté à la liste qu'il sera retiré de la liste d'attente et indexé.

L'interface d'interrogation Beagle ne se contente en fait que d'aller interroger le daemon beagled, sa partie chargée de répondre aux requêtes.


Outre une fraicheur permanente de l'index, cela permet le fait assez sensationnel que une modification dans un fichier, une conversation etc se répercute immédiatement dans une recherche dont on a déjà les résultats.

Voyez absolument (c'est un ordre ) par exemple cette démonstration avec l'ancienne interface où l'apparition du mot recherché dans une conversation Gaim est répercutée à peine le message a-t-il été reçu de l'interlocuteur dans la recherche.
http://nat.org/demos/beagle-2.html

Cette démonstration date de quelques années, de la jeunesse de Beagle et peut donc vous laisser imaginer le niveau d'excellence du logiciel quelques années plus tard.

Beagle est né sous le nom, donc, de Dashboard en 2003. En fait il était né quelque peu avant, dans une version d'abord en C, sans interface utilisateur, puis une version en Python, avec interface GTK (donc intégrée à GNOME). Et finalement le C# de Mono a paru la plus facile manière de l'implémenter pour ses auteurs. Le projet, peu après sa première version en C# a très vite été sponsorisé et aidé par Ximian. En fait, il se pourrait même que le choix de C# ait été dicté par Ximian, qu'ils se soient affirmés prêts à sponsoriser le projet à la condition uniquement que ce soit écrit en C#. A l'époque il est légèrement différent de Beagle ; comme je l'ai écrit plus haut, il est en effet décrit ainsi : "application for watching for and presenting useful information from your computer". En fait Dashboard ne fait pas que rechercher à l'époque ce que vous lui avez demandé, il recherche aussi des documents en rapport avec ce que vous faites (une bonne idée mais qui a sans doute ses limites)

Si Beagle n'est pas intégré à GNOME, c'est pour deux raisons.
- D'abord une raison historique : Ximian (nommée auparavant International Gnome Support puis Helix Code), était pour rappel la compagnie du fondateur de GNOME, développant des solutions autour de GNOME (le Ximian Desktop basé sur GNOME par exemple) et fondatrice du projet Mono d'implémentation libre de .NET. Ximian a été racheté par Novell à l'été 2003 qui a racheté peu après SuSE (dont les solutions et le sponsoring étaient plutôt basés sur KDE, les solutions Novell, dont notamment OpenSUSE autour desquels les autres solutions Linux sont basées, sont donc depuis basées tant sur GNOME que sur KDE). Or les projets Novell (Compiz par exemple, ou Mono) ont tendance à faire souvent équipée seule plutôt que s'intégrer à des projets communautaires, sans doute parce que Novell souhaite garder dessus un certain contrôle de ses développeurs sur ces projets.
- Malgré tout, il y a une volonté d'intégrer Beagle à GNOME dans le futurs de la part des développeurs de Beagle, GNOME ayant intégré Mono C# parmi ses langages de développement il y a 2 ans et demi/3 ans. Cependant les développeurs de Beagle, Joe Shaw en tête estime que Beagle n'est pas prêt à être supporté par GNOME (sans doute pense-t-il que le code n'est pas assez encore assez propre pour que le support notamment en matière de sécurité, soit fait par des personnes extérieures au projet Beagle), ni assez stable à ses yeux pour que GNOME puisse lui faire confiance. Il n'a donc toujours pas proposé son inclusion à GNOME.

Cependant, si ce n'est pas officiellemnt un projet GNOME, GNOME tient compte de Beagle, puisque Nautilus, l'explorateur de fichier, peut être compilé pour que sa recherche use de Beagle au lieu de la classique recherche récursive en direct (et donc lente) dans les fichier. Cependant cette compilation n'est pas activée dans Ubuntu (voir plus bas).

Beagle est de toute façon conçu pour être "desktop independent" (indépendant du bureau choisi). Ainsi il intéragit comme je l'ai écrit plus haut dans la liste des types de fichiers/metadatas indexés, tant avec les fichiers des applications GNOME que des applications KDE.
Seule l'interface de recherche, en GTK, laisse à penser un penchant pour GNOME (à tort, c'est juste dû au fait que pour le moment Mono n'a que des "bindings" d'interface GTK) mais c'est correctible puisqu'il existe Kerry Beagle, une interface KDE (en Qt donc) pour interroger Beagle. Il existe par ailleurs yaBi une application KDE en python là aussi pour interroger Beagle.



Pour en finir avec Beagle, sous Mac OS X il existe pour la recherche Spotlight, les Smart Folders, ou dossiers intelligents c'est à dire des dossiers virtuels représentant le résultat de recherches. Ces dossiers dès qu'un (nouveau) fichier correspond (ou ne correspond plus) à la recherche sont mis à jour. Exemple, un dossier intelligent Jim Clark vous affichera tous vos documents dispersés sur Jim Clark dispersés dans une multitude d'endroits, en un seul dossier.
Il sera anectodique donc de dire que l'intégration de Beagle à Nautilus (quand Nautilus est compilé avec l'intégration Beagle activée) apporte les mêmes fonctionnalité puisque n des sous-systèmes de GNOME se nomme GNOME VFS et est spécialisé dans la présentation de répertoires et fichiers virtuel (en somme afficher différemment le système de fichier de ce qu'il est dans la réalité). Rien de surprenant donc.

Moins anecdotique (et c'est là où je veux en venir):
Il y a un défaut à ces Smart Folders : ils n'ont pas d'existence en dehors de Nautilus (sous GNOME) ou Finder (sous Mac OS X), autrement dit c'est avant tout un affichage uniquement au sein de Nautilus (autrement dit un programme ne peut lire le contenu de ces dossiers, de même la ligne de commande, ne peut accéder à ses fichiers, encore moins donc les commandes "cp" ou "mv" et tout autre logiciel en C/C++ ou même script Perl/Python voire PHP. C'est un affichage qui s'adresse juste à l'utilisateur, mais inexploitable par tout autre programme.

C'est là que entre en jeu beaglefs, un système de fichier développé par un ancien développeur de Beagle.
Contrairement aux Smart Folders évoqués précédément, beaglefs n'est pas juste une couche présente juste en dessous de l'affichage (et donc indisponible au reste du système). beaglefs est un système de fichier au sein du noyau. Comme dans tout système de fichier du noyau, les logiciels qui vont écrire ou lire dessus ignorent si ils sont réels ou virtuels ou leur structure physique réelle. C'est ce qu'on appelle l'abstraction.

beaglefs semble donc pour l'ensemble des logiciels du système comme un vrai système de fichier avec de vrais répertoires. Il n'y a que le noyau (et nous bien sûr) à savoir que le contenu est en fait inexistant, simplement virtuel et contenu uniquement en mémoire.

Ainsi donc il est possible grâce à beaglefs par la ligne de commande ou des programmes de créer des répertoires, qui contiendront la recherche correspondant au nom du répertoire. Cette idée qui utilise FUSE (qui permet de créer des systèmes de fichiers exotiques de façon facile) a récemment été copiée sous Mac OS X d'ailleurs par des développeurs opensources de chez Google quand, lorsqu'ils ont adapté FUSE à Mac OS X, ils ont mis à disposition comme exemple de système de fichiers SpotlightFS.

Tracker (Meta Tracker)

Joe Shaw l'avoue lui même dans le message dont j'ai donné le lien, Beagle est plus gourmand en mémoire qu'on ne le voudrait. Ce n'est pas gigantesque non plus mais sur d'assez anciennes machines cela peut se faire ressentir.

Un autre projet, similaire, est né avec l'exigence d'une indexation la plus rapide possible, et d'une empreinte mémoire la plus réduite possible. Il s'agit de Tracker (ou Meta Tracker) (notez que tracker est le nom qu'on donne en anglais aux chien de pistage)

Tracker a toutes les qualités de Beagle, il en a même d'autres que celles de Beagle telle que notamment, le fait que la recherche puisse être faite sous la forme d'une requête RDF (bien sûr ce n'est une fonctionnalité utile qu'aux programmeurs)

Tout est listé ici:
http://www.gnome.org/projects/tracker/features.html

Cependant, pour le moment, le nombre de type de fichier auquel il sait accéder est bien plus réduit que Beagle. C'est ce défaut qui fait qu'actuellement on ne peut réellement le préférer à Beagle.



Tracker a une fonctionnalité originale par rapport à Beagle, la possibilité de tagger des fichiers avec des mots les décrivants, ce qui permet lors de la recherche de retrouver des fichiers taggé avec des mots correspondant à la recherche.





L'intégraton à Nautilus (qui ressemble comme deux gouttes d'eau à celle de Beagle à Nautilus)

Cette intégration influe sur Nautilus


Et sur la Deskbar (la deskbar que vous pouvez ajouter dans la barre du haut ou du bas en cliquant droit puis "Ajouter au tableau de bord" .. Normalement cela donne une recherche aussi dépouillée que celle originelle de Nautilus, mais si celle de Nautilus est améliorée par Beagle ou Tracker, celle de la Deskbar aussi)




Installation dans Ubuntu

Beagle

L'installation peut se faire bien sûr avec Synaptic (Système > Administration > Gestionnaire de paquets Synaptic) en sélectionnant beagle ou "sudo apt-get install beagle".
Si par contre vous optez pour le menu Ajouter/enlever (qui a l'avantage de préciser dans quel bureau l'application s'intègre mieux), l'appellation choisie (afin d'éclairer les novices) est en fait double : comme l'installation de Beagle installe deux menus, beagle est affiché en double sous les noms de ces menus, à la fois sous les noms "Recherche" et "Recherche & indexation"

Pour indexer votre historique à mesure que vous surfez dans Firefox, installez l'extension Beagle, non pas grâce au système d'extension Firefox mais en installant le paquet mozilla-beagle.

Pour que l'indexation indexe tant les conversations de Gaim que les emails, contacts, calendriers d'Evolution, installez le paquet beagle-backend-evolution.

Enfin si le système de fichier beaglefs vous intéresse (le système de fichier n'est montable évidemment qu'avec la ligne de commande) installez beaglefs.

En résumé les paquets à installer sont par ordre de priorité:
- beagle
- mozilla-beagle
- beagle-backend-evolution
- beaglefs

mozilla-beagle, beagle-backend-evolution et beaglefs sont des paquets universe (moins bien supporté donc que les paquet main)

Tracker

Installez avec Synaptic ou "sudo aptget install nomdupaquet" le paquet tracker-search-tool. Ce paquet qui installe l'interface d'interrogation installera en même temps le paquet tracker qui contient l'indexeur.
Si vous préférez "Ajouter/Enlever", c'est Tracker Search Tool qu'il faut sélectionner.

Vous pouvez très très très optionnellement installer tracker-utils, qui installe quelques outils pour la ligne de commande qui probablement ne vous serviront pas. C'est donc plus qu'optionnel.

Tous ces paquets sont des paquets universe.

L'intégration de Beagle ou Tracker à Nautilus

La question est pourquoi sous Ubuntu l'intégration Beagle ou Tracker n'est pas activée?

Pour Tracker la réponse est simple. Il existe une règle dans la préparation d'Ubuntu : un paquet de main ne doit pas dépendre d'un paquet de universe. La confiance dans les paquets d'universe est décrétée comme inférieure à celle dans les paquets de main (c'est décrété car enréalité bien des paquets d'universe sont aussi stables et fiables). Et un paquet de main par conséquent ne peut dépendre pour sa compilation d'un paquet de universe, car étant de moins grande confiance, il y a théoriquement un risque d'introduire par la compilation dans un paquet de main un peu d'instabilité due à la moindre fiabilisation du paquet d'universe.

Par conséquent Nautilus ne peut être compilé avec le support de Tracker.

Beagle appartient à main. Théoriquement donc Nautilus peut dépendre de Beagle.
Le fait que ce ne soit pas le cas tient au fait que Beagle était encore dans universe pour Dapper 6.06 (juin 2006). Son introduction dans main date d'Edgy (octobre 2006). Or le mainteneur de Nautilus n'a pas encore activé la compilation par rapport à Beagle, à la fois les premières semaines parce qu'il était peu au fait de l'introduction de Beagle dans universe (on peut pas faire attention à tout ), mais ensuite parce qu'il ne voulait pas ces derniers mois alors que d'autres changements importants avaient lieu dans les paquets de Nautilus (avec les problèmes qui peuvent suivre), introduire une changement supplémentaire et hypothétiquement une cause supplémentaire de problème (tout changement importantest cause potentielle de problèmes, le conservatisme est privilégié)

C'est quelque peu dommage c'est activé, Nautilus est prévu pour détecter ou non si Beagle ou Tracker sont installé et décider de les utiliser ou non. Autrement dit Nautilus est prévu pour fonctionner normalement en cas d'absence de Beagle et Tracker.

Si cela intéresse du monde des version avec l'intégration Beagle/Tracker à Nautilus activé je peux vous mettre des paquets à disposition. Mais je présume que pour beaucoup Beagle ou Tracker, même non intégrés à GNOME vous suffiront.

Hugues (qui a bien mis presque une semaine pour ce post )

(*) : la recherche au sein de Nautilus et GNOME (Raccourcis > Recherches des fichiers ) en l'absence de Tracker ou Beagle est une simple recherche basée en fait sur les commandes locate et find, locate se servant d'une indexation faite à heure fixe, tandis que find recherche en direct sur le disque. Ces deux commandes ont comme limitations que cette recherche se fait sur le nom. Aussi Nautilus et GNOME font aussi appelle à grep qui recherche au sein des fichiers. Mais cela est à la fois lent. Et inefficace si les formats de fichiers sont plus ou moins encryptés.

[Stéphane]

Mon frangin m'a parlé d'un exécutable qu'on lance depuis windows et qui fait tout tout seul, pour installer Ubuntu. Mais je le retrouve plus.

Huuuuuuuuugues.

[Hugues]

Les premiers CD de Feisty ont été livré ces 7 derniers jours. Certains d'entre vous les ont peut-être comme moi reçu :


A gauche la version classique Intel x86 (32 bits), à droite la version pour processeurs 32/64 bits (AMD64, processeur Intel à instruction EM64T)



En bas à droite comme à chaque version les mots:
This CD can be used to install Ubuntu on an unlimited number of PCs, desktops and laptops. So install it, enjoy it, and pass it on to your family, friends and colleagues!



En bas comme à chaque version les mots qui comme les précédents avertissent qu'on est loin de l'esprit propriétaire:
Ubuntu is software libre. You are encouraged and legally entitled to copy, reinstall, modify, and redistribute this CD for yourself and your friends. Share the spirit of Ubuntu!





Pour une fois, des autocollants étaient livrés avec.

Désolé du manque de netteté de certaines.

Pour rappel, la société de Mark Shuttleworth (l'ancien développeur Debian qui a fait fortune dans les certificats de sécurité, et est parti dans l'espace), Canonical, fondatrice et sponsor financier (et du support technique) de la Fondation Ubuntu, offre par mécénat, par volonté de populariser Ubuntu (et de rendre au libre tout ce qu'il lui doit) de vous envoyer des CDs sous coffret.

Les modalités ont quelque peu changé désormais : les envois sont limités désormais à 3 CDs par envoi, sauf si vous contribuez au projet même très légèrement. Dans ce cas la limite s'élève selon votre investissement (Par exemple mes envois sont limités à 200 pour ma part)

Les CDs sont disponibles pour Ubuntu, Kubuntu et Edubuntu (mais pas encore pour Xubuntu). Pour rappel (et radoter) aux récents lecteurs je rappelle que ces 4 distributions sont en fait la même, seuls diffèrent les paquets du bureau installé à la suite de l'installation.. Par conséquent, en ayant installé l'une vous pouvez toujours plus tard la muer en l'autre en installant les paquets)


Ubuntu:
http://shipit.ubuntu.com

Kubuntu:
http://shipit.kubuntu.org

Edubuntu:
http://shipit.edubuntu.org

Hugues

[Hugues]

Mon frangin m'a parlé d'un exécutable qu'on lance depuis windows et qui fait tout tout seul, pour installer Ubuntu. Mais je le retrouve plus.

Huuuuuuuuugues.

J'imagine que c'est cela:
http://instlux.sourceforge.net/
La dernière version ne propose que d'installer Dapper (donc la version à support à long terme, mais plus très récente, de juin 2006)

Je ne vois pas trop l'intérêt, les CDs sont bien plus fiables et suffisants, non?

Il y a aussi une méthode manuelle ici:
https://help.ubuntu.com/community/Insta ... romWindows

Hugues

[Stéphane]

L'intêret, c'est que c'ets plus facile pour tout le monde, non ?

[Hugues]

L'intêret, c'est que c'ets plus facile pour tout le monde, non ?

En quoi?
1) Ca installe une ancienne version.
2) Dans bien des cas, Tout n'est pas configuré correctement, puisque la détection matérielle ne peut avoir lieu (seul un noyau Linux peut mener les configurations matérielles correctement d'un noyau linux). Ce qui cause d'autres soucis pour les débutants.
Il ne sera pas donné de support sur Launchpad.net, à des personnes l'ayant installé ainsi c'est chercher des problèmes, des configurations incorrectes.
Ubiquity (l'installeur livecd) ou l'installeur Debian (ainsi nommé car c'est Debian qui le développe surtout), sont le fruit d'années de développement, afin que chacun installe un système qui fonctionne le plus parfaitement possible (y compris côté périphériques).
Et tandis qu'il est fait en sorte par ces efforts de développement d'avoir un système parfaitement fonctionnel afin qu'il soit accessible même à des novices, tu argumentes que cette solution bancale sources de multiples soucis est plus facile ?
3) En quoi est-ce difficile de démarrer sur un Live CD ?

Hugues

[Stéphane]

Je pensais que c'était un truc "officiel", en fait.

Pour le reste, ça change le fait que les gens sont parfois arrêtés par le fait de devoir télécharger-graver-installer.

[Hugues]

Pour en finir avec les nouvelles, pour aujourd'hui tout au moins, KDE 4 alpha 1 est sorti vendredi dernier.

Pour faire bref KDE 4 introduit notamment:
- Solid, un framework de détection hardware indépendant du système. Sous Linux il fera appel à HAL, mais sous d'autres OS, il y aura appel à d'autres logiciels ou librairies.
- Phonon, un framework de gestion son, capable de s'adapter à la présence ou non de différents daemons de mixage. Alors que par le passé, par exemple dans KDE3, KDE utilisait un daemon qui lui était propre, aRts. Phonon va plus loin que la gestion son, puisqu'il concerne en fait tout le multimedia, et donc la vidéo, et devrait ainsi aussi s'adapter à la présence de plateforme de décodages tels que GStreamer ou xine, et choisir la meilleure solution selon ce qui est présent sur le système.
- Oxygen, la nouvelle apparence visuelle (QT 4, précisément Qt 4.3 est utilisé, KDE 3.x était basé sut Qt3)
- Strigi, une plateforme de recherche équivalente à Beagle ou Tracker. Dommage, une standardisation des deux bureaux principaux autour d'un même projet aurait été bénéfique (par exemple autour de Beagle et Kerry Beagle)

Notez l'introduction de Qt4, libre y compris dans ses implémentations Mac OS X et Windows, va permettre à KDE 4 de fonctionner sous Mac OS X et Windows (c'était déjà le cas pour Mac Os X pour KDE3, mais c'était peu adapté au système)

Bon c'est bien moins sexy, complet, et illustré, tout ce que j'écris là que la page qui est consacrée à KDE 4 :

KDE 4.0-alpha1: A Visual Guide to New Features
http://www.kde.org/announcements/visual ... alpha1.php

Pour essayer KDE 4.0 alpha1, vous pouvez graver le liveCD KDE Four Live basé sur openSUSE.

Ou bien pour Kubuntu (ou un Ubuntu kubuntuisé), d'ajouter les dépôts précisé dans le lien ci-dessus.

Noté qu'afin que KDE3 et KDE4 puissent être utilisés en parallèles, les variables d'environnement ne sont pas configurées par les nouveau paquet vers KDE4, et reste configurée sur KDE3. Cela permet ainsi de n'utiliser KDE4 que chaque fois qu'on le veut, en configurant manuellement les variables d'environnement.

L'adresse des dépôts et les instructions pour les variables d'environnement :

http://www.kde.org/announcements/visual ... alpha1.php

Bien sûr ce n'est réservé qu'à ceux qui ont l'esprit testeur ou casse cou..

Hugues

[Aym]

Bon, j'en suis à mon 6ème ordi passé sous Ubuntu.
Plus que 4 et j'ai une médaille gravée aux armes de Hugues.

[Green Hornet]

et moi j'ai fini par investir dans un écran, ça évitera d'embêter Hugues à nouveau avec des soucis divers et variés du à des connexions distantes