Xave a écrit: Si le "non" est massif, on va leur dire "très bien, vous ne vouliez pas de ce traité, qu'est-ce qu'on fait alors ? Vers ou préconisez-vous d'aller ? Comment gère-t-on la situation ?"
La question posée est "voulez-vous de ce traité: oui ou non ?". Pas "proposez un autre projet en 10 ou 100 pages".
Donc, si ce projet paraît dangereux on vote non, c'est tout.
Sur le fond, j'ai bien peur qu'aucun projet concocté par la technocratie européenne ne soit acceptable, mais nous verrons bien. Je pense que le problème de fond est la distance devenue colossale entre nous et une technocratie toute-puissante baignant dans l'idéologie, sans jamais être recentrée par le contact avec le bas peuple.
Xave a écrit:Quant à ce projet de traité, il a été rédigé certes par des représentants non directement élus, mais il a eu l'aval des chefs d'Etat et de gouvernements, qui eux représentent leurs peuples respectifs.
Les idées et les opinions humaines ne sont pas des objets mathématiques tels que si a = b et b = c alors a = c.
Lorsque tu élis des gens, ils ne sont jamais identiques à toi, ni à "la moyenne des électeurs". Ce sont des gens d'un monde particulier en général assez éloigné du tien et il y a forcément une certaine distance entre leur expérience, leurs opinions, et les tiennes.
Cette distance ne peut que s'accroître quand ces élus choisissent des représentants, qui à leur tour en choisissent d'autres au sein d'une caste spécifique, surtout quand ces choix résultent de tractations dont les tenants et aboutissants sont soigneusement cachés.