Nuvolari a écrit:Tu sais très bien ce que je veux dire. ce n'est pas la mort de l'europe c'est son blocage.
Moi je ne suis pas un révolutionnaire. donc l'europe du compromis je l'accepte parfaitement. les européens votent majoritairement à droite. donc les textes ne sont pas les meixu que l"on puisse souhaiter. mais ils sont ce qu'ils sont et sur beaucoup de point ce traité constitutionnel est bien meilleur que nice et meme necessaire pour que l'elargissement marche correctement.
Bien meilleur que Nice?
Allons allons, le traité constitutionnel n'apporte quasiment rien si ce n'est un dépoussierage des institutions permettant de fonctionner à 25 ou plus.
Pour ce qui est du fond du débat, pour ce qui est de la réponse à la question "vers quelle Europe va t-on?", ce traité n'innove en rien, et ne fait au contraire que valider la direction prise par Maastricht, Amsterdam et Nice. A savoir une Europe très très libérale et au fonctionnement démocratique plus que douteux (il n'y a que dans les Republiques bananières qu'on voit une telle répartition des pouvoirs et un Parlement avec si peu de pouvoirs)
Bref, t'es prêt à voter "oui" à un texte parcequ'il met de l'huile dans les rouages d'un système bloqué, mais tu ne sembles même pas vouloir te demander si le système en lui-même est bon ou pas. C'est pourtant ça la seule question qui importe.
Nuvolari a écrit:J'ajoute que si la france dit non avec la grande-bretagne et que tous les autres pays disent oui, on fait quoi ?
Quel argument décisif! Puisque les autres vont voter "oui", il faut surtout faire pareil!
T'as raison de dire que t'es pas un révolutionnaire. Moi non plus d'ailleurs. Attention de ne pas non plus être un mouton et de ne pas voter pour un texte juste parcequ'on nous a bassiné que c'était là le sens de l'histoire, et même si la question "en quoi ce texte est bon?" a visiblement du mal à trouver sa réponse, y compris chez les partisans acharnés du "oui". Pourtant, vu que une fois adopté, ce texte sera quasiment innamovible et qu'on va se le taper pour le reste de notre vie, il serait bien de sérieusement commencer à se demander si l'Europe qu'il consacrera est l'Europe dans laquelle on a envie de vivre.