Modérateurs: Garion, Silverwitch
Liudmyla Romanenko was riding a bus downtown when a Russian missile struck Sumy on 13 April.
She survived but lost her husband, Mykola, and she doesn't know how to live on without him.
As the blast shattered windows and filled the cabin with smoke, passengers frantically tried to escape the burning bus.
Liudmyla, disoriented after hitting her head, searched desperately for her husband among the chaos. She later found him lying in a pile of dead bodies.
Mykola, who was just weeks from his 60th birthday and planned retirement, died at the scene. He had been a driver at the Sumy regional energy company for 20 years.
Liudmyla underwent surgery and remains hospitalized, unable to attend her husband's funeral being organized by their daughter.
It was the second Russian missile that claimed most of the lives, as people were helping the injured after the first strike.
Those murdered by Russians are not just dry numbers in statistics - they are people, each with their own families, their own stories to tell, unfulfilled dreams and a better, peaceful future that has not come.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
... unconditional silence, Ukraine will act accordingly — mirroring Russia’s actions. Silence in response to silence, defensive strikes in response to attacks. If a complete ceasefire truly takes hold, Ukraine proposes extending it beyond the Easter day of April 20. That is what will reveal Russia’s true intentions — because 30 hours is enough to make headlines, but not for genuine confidence-building measures. Thirty days could give peace a chance.
As of now, according to the Commander-in-Chief reports, Russian assault operations continue on several frontline sectors, and Russian artillery fire has not subsided. Therefore, there is no trust in words coming from Moscow. We know all too well how Moscow manipulates, and we are prepared for anything. Ukraine’s Defense Forces will act rationally — responding in kind. Every Russian strike will be met with an appropriate response.
I expect detailed updates at 21:30 and 22:00 from Commander-in-Chief Oleksandr Syrskyi following his conversations with brigade commanders and other units on the front lines regarding the situation in specific directions.
Chers Ukrainiens ! Chères Ukrainiennes !
Aujourd’hui est un jour très particulier, un de ceux que nous attendons toujours avec ferveur, célébré par des millions de personnes : Pâques. Un jour qui est un rayon de lumière — particulièrement éclatant et puissant en des temps où des nuées sombres cherchent à recouvrir notre ciel. Un jour qui nous donne à tous l’espoir et nous rappelle : le mal a son heure, mais Dieu a son jour. C’est l’un des sens profonds inscrits dans l’histoire du Christ — dans ses souffrances terrestres, sa mort, et dans sa résurrection. Dans cette certitude que, tôt ou tard, le mal reculera, inéluctablement, et que la vie triomphera.
Aujourd’hui, ces mots trouvent un écho dans chaque cœur ukrainien. Et ils renforcent notre foi, qui, envers et contre tout, ne faiblit pas, même après 1152 jours de guerre à grande échelle.
Chacun de nous a vécu ces instants. Quand la douleur est insupportable, quand tout semble trop lourd, et que l’on s’interroge : « Seigneur, pourquoi cela nous arrive-t-il ? Les frappes, les explosions, les tirs, tout ce malheur, tout ce mal. Comment peut-on tuer des dizaines de personnes à Soumy un dimanche des Rameaux ? Ne vois-tu donc pas, Seigneur ? Comment on a frappé une aire de jeux à Kryvyï Rih. Comment Kharkiv, Dnipro, notre Odessa et des dizaines d’autres villes brûlent chaque jour. Quand tout cela cessera-t-il ? Et quand notre terre, notre peuple, nos enfants entendront-ils le silence ? Après tout ce que nous avons traversé, comment ne pas perdre la foi ? »
Et quand la raison ne trouve pas de réponse à ces questions, alors tu commences à écouter ton cœur. Et quelque chose d’invisible, mais de très fort en toi, t’empêche d’abandonner. Cela t’indique où trouver la lumière pour ne pas te perdre.
Et puis tu regardes autour de toi. Tu plonges ton regard dans les yeux de tes proches, dans le visage de ceux qui te sont chers, tu ressens les étreintes, tu ressens le soutien — celui des proches comme des inconnus. Le soutien des Ukrainiens, des Ukrainiennes. Et tu comprends que vous partagez les mêmes valeurs. Et que ce sont justement ces valeurs qui nous ont unis — rien de tout cela n’est un hasard —, qui nous ont soudés dès le premier jour de la guerre, et qui nous unissent encore. C’est la volonté, la résilience. L’empathie, l’humanité. Voilà ce qu’est Dieu. Voilà sa manifestation. Il est dans notre peuple. Et c’est pourquoi la lumière est dans les gens. Et c’est pourquoi la force est dans les gens.
Dans chaque acte, dans chaque petit pas sur ce chemin ardu, dans chaque parole de réconfort, dans chaque mot : « Comment vas-tu ? », « Que puis-je faire pour toi ? », « Prends soin de toi. »
Nous savons ce que nous défendons. Nous savons pourquoi nous nous battons. Pour qui, et pour quoi. Et c’est pour cela que, chaque fois, aussi difficile que ce soit, nous ne perdons pas la foi. Car cette foi, c’est en l’autre. En celui, en celle qui est à tes côtés. Foi en les Ukrainiens. Foi en les Ukrainiennes. Foi que le mal a son heure, mais Dieu a son jour.
Cher peuple !
Que ce jour advienne. Que l’heure du mal s’achève. Que vienne le jour de la vie. Le jour de la paix. Le jour de l’Ukraine. Un jour long comme un siècle. Et que nous puissions à nouveau nous rassembler. Autour d’une même table. Pour une Pâques de paix. Quand nous serons tous au chaud, en paix, sereins dans nos âmes — et, bien sûr, rassasiés. Quand tout sera comme cela doit être.
Nous aspirons à cela depuis 1152 jours. Nous sommes unis dans ce désir. Chaque jour, et plus encore aujourd’hui, où les Ukrainiens de toutes les confessions chrétiennes célèbrent Pâques à la même date. Ensemble. Ensemble, nous luttons pour l’Ukraine. Et ensemble, nous prions pour l’Ukraine.
Pour ceux qui, à Pâques, ne peuvent être aux côtés de leurs proches. Pour ceux qui sont en première ligne, avec leurs frères d’armes. Pour nos combattants, nos soldats de lumière. Nous demandons à Dieu de protéger ceux qui nous protègent. De renforcer la volonté de ceux qui sont en captivité. Pour nos prisonniers, pour tous ceux qui doivent rentrer chez eux.
Nous demandons de venir en aide à tous ceux qui consacrent leur vie à aider les autres. De placer sous Sa protection ceux qui, par leur labeur quotidien, protègent l’Ukraine. Que Dieu veille sur ceux qui sauvent, qui soignent, qui enseignent.
Nous prions aujourd’hui pour tous, pour nos enfants. Pour tous les garçons et toutes les filles qui méritent une enfance heureuse. Pour nos pères et mères qui méritent une vieillesse paisible. Pour tout notre peuple, qui mérite une paix tant attendue.
Chers Ukrainiens !
Notre peuple traverse un chemin très difficile. Mais j’en suis convaincu, le mot essentiel ici est « traverse ». Et malgré tout, chaque matin, nous trouvons en nous la force de nous lever, d’avancer, de faire notre part. Ce que chacun peut. Là où c’est nécessaire. Pour ceux qui attendent cela. Et notre source d’énergie peut être multiple : le sourire d’un fils ou d’une fille, la voix d’une mère, la pensée de ceux qui sont au front, ou le souvenir de celui qui t’a protégé de son corps. Nous pouvons trouver l’élan pour agir dans les nouvelles de nos victoires, dans notre culture, dans les livres, les poèmes, la musique. Et, bien sûr, nous inspire le symbole de Pâques et l’histoire de la Résurrection du Christ. C’est pourquoi nous savons avec certitude : toutes les pierres qu’on nous jette ne resteront pas comme ruines sur notre terre. Toutes les pierres qui volent vers nous, nous les transformerons en fondations solides de l’avenir — l’avenir de la liberté, l’avenir de la paix, l’avenir d’un souvenir : de ce que nous avons traversé, et de ce que nous avons accompli. Quand, en des temps difficiles, ce n’est pas seulement la victoire des armes qui compte, mais avant tout la victoire de l’esprit. Notre victoire. Celle de notre esprit.
Que tout cela se réalise.
Que Dieu nous y aide.
Que la paix soit. Que l’Ukraine soit.
Le Christ est ressuscité !
Il est vraiment ressuscité !
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