Modérateurs: Garion, Silverwitch
Nicklaus a écrit:J'ai mis une bouteille de schnaps au frais pour dimanche
Nicklaus a écrit:Toi aussi tu as cette fameuse chanson en tête depuis une paire de jours ?
Nicklaus a écrit:
Garion a écrit:Nickons les racistes !
Fouad a écrit:Nicklaus a écrit:J'ai mis une bouteille de schnaps au frais pour dimanche
En tout cas si Jordan Bardella est premier ministre je partirA pas.
Si les tarés de la NUPES passent je me réfugie en Corse ou en Suisse.
Waddle a écrit:Fouad a écrit:Nicklaus a écrit:J'ai mis une bouteille de schnaps au frais pour dimanche
En tout cas si Jordan Bardella est premier ministre je partirA pas.
Si les tarés de la NUPES passent je me réfugie en Corse ou en Suisse.
Je rêve vraiment de voir Bardella au pouvoir. Ça va être drôle.
Je supprimerai les éoliennes. En fait non, je ferai un moratoire sur les nouvelles.
J'abrogerai la réforme des retraites. En fait non, la situation financière ne le permet pas.
Je supprimerai la TVA sur les produits de première nécessité. En fait non, il me faut d'abord un audit des finances publiques.
Certains postes stratégiques seront interdits au binationaux.
C'est grave de faire le tri entre les Français ? Bah heu ça ne concernera que quelques dizaines de postes. Alors pourquoi faire une loi pour quelques dizaines de postes alors qu'il y a déjà forcément une enquête sur chaque personne pour les postes sensibles ? Heu....
Je supprimerai l'impôt pour les moins de 30 ans.
Super , des joueurs comme Mbappe qui touche plus de 30 millions d'euros par an ne paieront plus d'impôts Heu... Peut être ça ne concernera pas tout le monde.
Et puis il nous dit qu'il ne veut pas être premier ministre si le RN n'a pas.la majorité absolue. Si la majorité est relative, le RN fait quoi alors ?
Il envoie quelqu'un d'autre ? Personne?
Bref ça va être vraiment drôle dans 10 jours
Garion a écrit:Ma fille est née en France d'un père français et d'une mère franco-belge et vit aujourd'hui en Belgique.
Je ne vois aucun problème à ce qu'elle possède la double nationalité française et belge.
Silverwitch a écrit:Dervi a écrit:Oui, pour moi la retraite par répartition représente une charge pour l'Etat, mais elle est utile et nécessaire et démontre la solidarité nationale. L'Etat collecte (ressources) pour reverser (charges, qui n'est pas un gros mot).
Que ce soit la manière de collecter ou de reverser, il s'agit de choix politique qui dépendront de ce que l'Etat souhaite avantager, développer.
L’emploi du mot charge est à la fois tendancieux et partiellement inexact. Dans le cas d'un besoin de financement, les retraites ont un coût pour l’État quand il participe à un mécanisme mis en place par idéologie néo-libérale, l’étatisation des retraites ou de la Sécurité Sociale n’est pas inscrit dans leur principe même, plutôt dans les conséquences directes et indirectes d’une politique d’assèchement des ressources ou même de captation délibérées des réserves des différentes caisses (mais c’est un autre sujet).
Tendancieux, car en l’employant tu trahis l’esprit de l'État social que tu défends par ailleurs. À cet égard, les pensions ne se distinguent pas de l’assurance chômage, qu’est-ce qui t’empêche en tant que salarié en emploi de t’inviter à qualifier les revenus de compensation de la même manière ? Ou bien ensuite les revenus de substitution pour les arrêts maladie ? Tu comprends où je veux en venir: tu scies la branche sur laquelle repose l’État social, au profit exclusif du capital. Tant que l’on parle d’une pseudo guerre des générations, tant que les travailleurs se dressent les uns contre les autres, la lutte des classes reste dans l’ombre. Ne t’y trompe pas, c’est toujours la lutte des classes recommencée, et de manière insidieuse.
Enfin, je conteste l’emploi ambigu du terme solidarité à propos des retraites ou des revenus de substitution, même si on utilise couramment l’expression de solidarité intergénérationnelle. La socialisation d’une partie de nos vis et de nos revenus n’appartient pas en l’espèce à un mécanisme de solidarité, sauf à détourner le sens. Un pilier de l’État social c’est la logique assurantielle. Je rappelle donc que les retraités ont ouvert des droits à la retraite, les chômeurs pour leur part des droits au chômage. La dimension sociale de la République ne saurait certes se réduire à un mécanisme d’assurance, qu’il convient de dépasser pour garantir des principes plus larges et plus élevés. En cotisant, les travailleurs ouvrent des droits qui constituent ensuite une créance sociale, une dette sociale. Au chômage ou en retraite, les travailleurs touchent un salaire différé, comme quand ils sont malades, en congés, en formation. Je l’écris une nouvelle fois, il n’y a pas de séparation entre les retraités et les travailleurs en activité, ils sont du même côté, celui du travail qui s’oppose dans un rapport toujours plus déséquilibré au capital. Le problème c’est le transfert presque exclusif de leur financement sur les ménages. Exonérations patronales, CSG financée très majoritairement par les ménages et les revenus du travail (et donc par la contribution des retraités), plutôt que le capital et les revenus financiers...
Silverwitch a écrit:Dervi a écrit:Ceci étant dit, l'effort de collecte demandé par l'Etat pour assurer aux retraités de terminer leur vie paisiblement se doit d'être équilibré et je maintiens que si les pensions permettent d'épargner en moyenne davantage que les plus jeunes, c'est selon moi que la balance est en équilibre instable et en tous les cas, j'y perçois difficilement une utilité pour la collectivité.
Il est généralement équilibré et l’a été pendant longtemps avant que les conséquences de l’idéologie néo-libérale n’atteignent notre société. La retraite ne doit pas être un salaire sur la mort, et contrairement à ton affirmation précipitée, je ne vois aucune relation logique entre l’épargne et le montant des retraites, simplement une conséquence logique des différents âges de la vie et une confusion statistique où l’on compare des personnes âgées et une catégorie trop large, en s’étonnant que certains épargnent plus que d’autres. J’y reviendrai si nécessaire, mais je ne veux pas rendre mon message trop long.
Silverwitch a écrit:Dervi a écrit:Les plus aisés ont déjà un patrimoine qui autorise bien des projets.
Les projets onéreux ne sont en réalité réalisable que dans le premier tiers de la période de la retraite.
Ensuite, le grand âge pointe son nez avec ses problèmes, les projets ne sont plus qu'un souvenir évanescent et les dépenses de consommation s'évanouissent. Les dépenses médicales augmentent en revanche et c'est à l'Etat doit bien sûr d'organiser la fraternité nationale pour accompagner cette lente descente vers le dernier soupir.
Tant qu'il y aura des actifs qui vivront dans de moins bonnes conditions qu'une part non négligeable des retraités et qu'il y aura des retraités qui sont obligés de vivre avec rien, ce sera un problème selon moi.
En accréditant l’idée farfelue d’une fracture entre les générations, tu affaiblis considérablement ton discours en employant des justifications moralisantes assez étranges. D’où viennent les revenus et le patrimoine des retraités sinon de la vie active ou de l’héritage ? Si ton problème c’est l’inégalité, alors il convient de s’y attaquer à la source. C’est le problème du partage de la valeur ajoutée, au sein des travailleurs et entre le travail et le capital. Comme je l’ai rappelé, les retraites ne tombent pas du ciel, elles sont directement liées aux revenus et aux droits acquis pendant la vie active.
Enfin je suis assez perplexe face à la première partie de ta dernière phrase où tu avances qu’un retraité devrait par principe vivre moins bien qu’un actif. Mais quel retraité par rapport à quel actif ? Quand je serai à la retraite, mes revenus seront plus bas que pendant ma période d’activité, pour autant mes pensions seront plus élevées que celle de la moyenne des travailleurs en activité. Je n’y vois nul scandale.
Silverwitch a écrit:Dervi a écrit: Pendant ce temps, l'ensemble des citoyens autour du salaire médian ou moins sont dans l'incapacité de construire un patrimoine qui les protègera dans le présent et le futur, notamment pendant leur retraite (il est plus confortable d'être retraité propriétaire de son logement que locataire). Ce ruissellement de pognons qui reste dans les mêmes mains, cela crée des inégalités.
Bien sûr, il est possible de construire la collecte pour les retraites autrement pour favoriser peut-être moins certains retraités et davantage les plus jeunes. Mais donner moins à ceux qui n'en ont pas besoin puisqu'ils épargnent, quitte à augmenter les plus petites retraites, cela me séduit également.
Concernant la fracture entre les générations, elle existe bien selon moi. L'analyse des votes par tranche d'âge est clair. Sans les retraités, Macron n'est pas Président. Mais il est possible aussi que le moteur de ce constat relève plutôt des patrimoines en jeu (plus grand chez nos aïeux que nos jeunes). Dans ce cas, je dirais que l'argent pervertit et que les retraités le sont davantage que les jeunes pour retomber sur mes pieds
Tout cela n’a aucun rapport avec les retraites. Ce n’est pas la part du financement public des retraites qui empêche les travailleurs en activité de construire un patrimoine, ce n’est pas sérieux, Dervi ! Si les salaires sont trop bas et les dépenses contraintes trop élevées, ce n’est pas la faute des pensions de retraites mais d’un désengagement de l’État qui ne participe plus correctement à équilibrer le rapport entre le capital et le travail. Le coût des aides publiques aux entreprises a explosé depuis une dizaine d’années (pour des raisons sur lesquelles je peux revenir), on parle de dizaines de milliards d’euros par an, et sans doute bien plus. Le coût des allègements ou des baisses de cotisations représente des sommes gigantesques qui font défaut pour bâtir une société plus juste.
Je tiens à insister sur ce point. L’État social n’a pas simplement pour fonction de mettre en place une simple couverture pour les plus démunis, ce n’est pas un mécanisme de solidarité (comme peuvent l’être des revenus d’assistance, le minimum vieillesse, le RSA) mais une vision du monde qui consiste à accroître autant que possible le bien être. Nous sommes tous deux en activité et je revendique cette conquête sociale. Mieux, je souhaite l’approfondir. Il faudrait selon moi viser un objectif de 75% du revenu net d'activité, pour les retraites comme pour le chômage. Et c’est largement à notre portée. À condition de ne pas se tromper de cible. Plus de temps à la retraite en meilleure santé. Et arrêtons de loucher sur les retraités pendant que le capital nous fait les poches et détruit les mécanismes même de fraternité et de justice sociale. Que se passe-t-il quand tu cibles les retraités en invitant à diminuer les pensions au profit soi-disant des travailleurs en activité ? Tu encourages un transfert: l’épargne des actifs ira vers les assurances privées pour garantir à ceux qui le peuvent de meilleurs revenus une fois en retraite. La boucle est bouclée, sauf que le marché sera encore plus étendu à un coût prohibitif (le coût du capital ne cesse d’augmenter). Tu vois on en revient toujours au même point, ce qui dérange dans les pensions ce n’est pas l’argent, c’est le fait qu’il échappe au rapport marchand, contrairement aux salaires.
Nicklaus a écrit:
Tout a été dévasté par la nouvelle stratification éducative de la France. La montée de l’éducation supérieure a produit une première division en deux de la société entre les gens qui ont fait des études et ceux qui n’en ont pas fait. C’est le modèle qui s’impose partout dans le monde développé. Mais il y a une autre dimension qui, il faut l’avouer, n’a pas grand-chose à voir : le vieillissement de la population et l’apparition d’une masse électorale âgée, qui établissent un troisième pôle, les vieux, dont je suis. Cette société stratifiée et vieillie a accouché de trois pôles politiques qui structurent le système. Je simplifie jusqu’à la caricature : 1) les éduqués supérieurs mal payés, plutôt jeunes ou actifs, se sont dirigés vers Mélenchon ou la Nupes ; 2) les moins éduqués mal payés, plutôt jeunes et actifs, vers le RN ; 3) les vieux, derrière Macron.
Journaliste : Ils sont les seuls à soutenir la réforme des retraites, d’ailleurs…
Ce système est dysfonctionnel, « détraqué », à cause de l’opposition viscérale entre les électorats contestataires de gauche et de droite, Nupes et RN. Ces deux électorats ont en commun leur niveau de vie, leur structure d’âge, mais sont séparés par l’éducation et par la question de la nation et de l’immigration. Cette fracture conduit à une incapacité des uns et des autres à se considérer comme mutuellement légitimes. Leur opposition permet à Macron et aux vieux de régner. Les retraités peuvent donc imposer une réforme des retraites qui ne les touche pas. Le problème, c’est qu’une démocratie ne peut fonctionner que si les gens opposés se considèrent comme certes différents, mais mutuellement légitimes.
Journaliste : La France vire-t-elle à la gérontocratie ?
On a enfermé les jeunes pour sauver les gens de ma génération. Comment la démocratie est-elle possible avec un corps électoral qui vieillit sans cesse ? Mais dénoncer un système gérontocratique ne suffit pas, d’un point de vue anthropologique en tout cas. Ce qu’il faut dénoncer, c’est une société qui ne peut survivre. Une société humaine ne peut pas se projeter dans l’avenir si on part du principe que les ressources doivent remonter vers les vieux plutôt que descendre vers les jeunes.
Feyd a écrit:Il y a surtout de plus en plus de français d'origine étrangère qui votent RN. Dont notamment des maghrebins et des africains.
Feyd a écrit:Il y a surtout de plus en plus de français d'origine étrangère qui votent RN. Dont notamment des maghrebins et des africains.
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