Modérateurs: Garion, Silverwitch
Garion a écrit:Il y a une chose qui ne sera jamais de mauvais goût dans ce film, c'est l'usage de la musique de Wagner.
Owp a écrit:J'ai souvent l'impression d'être devant une parodie lorsque je vois Dujardin à l'affiche de films sérieux...
Feyd a écrit:Owp a écrit:J'ai souvent l'impression d'être devant une parodie lorsque je vois Dujardin à l'affiche de films sérieux...
C'est pourtant ce qui fait un grand acteur qd celui-ci sort de ses rôles habituels. Comme Jugnot dans Les Choristes ou Bernard Farcy dans le téléfilm Le Grand Charles. Les deux qui me viennent immédiatement à l'esprit.
Hugues a écrit:Hugues a écrit:Je n'ai pas le droit d'en faire cas avant quelques heures, mais je ne résiste pas, en dépit de l'antipathie qu'il m'inspire pour la caricature bien pensante qu'ils representent parfois, lui ou son couple...
Yvan Attal a réalisé un film assez immense sur ce qu'est rendre la justice, film qui pourtant aux deux tiers m'apparaissait assez catastrophique...
Avec des personnages antipathiques au possible (il n'est pas dedans mais madame y est... Et Pierre Arditi.. Mathieu Kassovitz est acceptable..)
Film qui met KO de façon inattendue.
Montrant avec des plaidoiries d'un grand génie l'ambiguïté de ce qu'on juge, une même vérité aux perceptions différentes.
Que vous ayez partagé ou non les points de vue défendus par quelques uns d'entre nous sur ce sujet, vous vous retrouverez dans le film.. (même si la tolérance et l'esprit de compréhension d'autrui étant plus notre fait que celui des contradicteurs, je pense qu'il y aura peut être une difficulté de nos contradicteurs à voir de la valeur dans l'idée opposée... Alors que c'est la démonstration de tout le film de démontrer l'ambiguïté de la vérité et la valeur des.differentes perceptions)
et que ce qu'on juge sont plutôt l'état de conscience, de la perception de l'accusé
(Comme il est dit justement dans le film, la perception de la partie civile n'entre pas en ligne de compte, c'est le'proces de l'accusé, et sa conscience ou non d'avoir franchi des limites et d'avoir quand même commis les actes)
Ca s'appelle
Les Choses humaines
Et ça sort en novembre.
Et c'est de salut public.
Voilà l'enfer a gelé, recommander un film d'Yvan Attal...
Hugues
PS: il n'aurait pas été hors compétition, il avait sa chance au palmarès.. je n'aurais jamais cru écrire ça..
Voilà le film que j'évoquais...
Les acteurs sont antipathiques.
Les personnages sont tout aussi antipathiques dans leur égocentrisme et leur bien-pensance caricaturale (ou mal pensance caricaturée)...
Bref jusqu'au deux tiers ou trois quart, ça semble un beau ratage...
Et puis... la fin est assez incroyable, extraordinaire (merci l'amie Judith Chemla notamment, et son contradicteur Benjamin Lavernhe)... en ce qu'elle dit, en ce qu'elle démontre.. Et le film est sauvé par ça...
Bref subissez Gainsbourg, Arditi, Kassovitz et Attal fils, (qui joue une sorte de Juan Branco [bon la coincidence va même jusqu'aux accusations ], mais en version dépolitisée)... mais ça vaut la souffrance... à la fin..
Ah, et vraiment on peut dire que Kurosawa redevient à la mode, même si les cinéastes en font une piètre imitation (la multiplicité des vérités, des perceptions dans Le Dernier Duel de Ridley Scott, et là, la multiplicité des perceptions et vérités dans le film d'Attal)
Hugues
Avec ce somptueux dernier long métrage, Terrence Malick s’empare de l’histoire de Franz Jägerstätter, objecteur de conscience exécuté pour son refus, au nom de sa foi chrétienne, de combattre dans l’armée hitlérienne.
1939. Dans une vallée des Alpes autrichiennes, Franz Jägerstätter mène auprès de son épouse Fani et de leurs trois filles une vie simple, heureuse, rythmée par les saisons et les travaux des champs. Mais dans l’Autriche annexée, chacun est bientôt sommé de participer à l’effort de guerre – d’abord par des collectes destinées à l’armée, puis, pour les hommes en âge de combattre, par la conscription. Pour ce paysan intègre, fervent catholique, servir aux côtés de l’Allemagne nazie est impensable. Contre tout son village, qui voit dans sa posture un refus orgueilleux d’accomplir son devoir, contre le clergé, qui place le respect des autorités au-dessus de la charité chrétienne, Franz résistera à bas bruit, jusqu’à la prison et la mort...
Jardin d’Eden
Pour son onzième long métrage, Terrence Malick s’est approprié l’histoire tragique et vertigineuse de Franz Jägerstätter, objecteur de conscience exécuté par les nazis en 1943, longtemps tombé dans l’oubli avant d’être béatifié, en 2007, par le pape Benoît XVI. Un parcours de résistance d’autant plus extraordinaire qu’il sera seul, dans une communauté paysanne que la foi catholique aurait pu mener au soulèvement, à aller effectivement au bout de ses convictions. Mais quel aura été le sens de ce sacrifice, de ce refus obstiné mais caché, qui fera finalement si peu d’émules ? Palme d’or à Cannes en 2011 avec The Tree of Life, le réalisateur des Moissons du ciel met sa caméra aérienne et lyrique au service de ces questionnements, pour souligner leur portée universelle. Magnifiquement filmées, les collines verdoyantes du Tyrol autrichien deviennent pour Franz et Fani un éden aux ciels spectaculaires, loin des lignes de front et de l’horreur des persécutions. Celles-ci resteront hors-champ, jusqu’à un final qu’on croirait presque sorti d’un film expressionniste. Rythmé par les très belles lettres envoyées par Jägerstätter depuis sa prison, un film somptueux, ample comme une prière, qui questionne le sens de l’engagement et la beauté de la résistance.
Un inspecteur de l’antidrogue à Téhéran lance ses hommes contre un insaisissable trafiquant qui inonde la ville de crack. Mené de main de maître par Saeed Roustayi (Leila et ses frères), un thriller étourdissant.
À la tête d’une unité de la brigade des stupéfiants de Téhéran, l’énergique inspecteur Samad Majidi traque en vain depuis des mois Nasser Khakzad, un insaisissable baron de la drogue. Pressurisé par sa hiérarchie qui exige des résultats, il entreprend avec ses hommes de remonter chacun des maillons de la filière du trafiquant, des simples consommateurs à son laboratoire clandestin en passant par ses mules et revendeurs. Quand enfin Samad Majidi atteint son objectif, la confrontation entre Khakzad et le juge d’instruction le place dans une délicate position…
Thriller à l’américaine
Tout commence par une sidérante course-poursuite à pied dont l’issue tragique ne serait pas reniée par les maîtres du cinéma d’action américain. Suivant la guerre d’un flic contre un important parrain de la drogue, Saeed Roustayi (Leila et ses frères) entraîne le spectateur de la banlieue sud de Téhéran, ravagée par le crack, jusqu’au luxueux penthouse d’un trafiquant dévoué à sa famille. De la plongée immersive dans les bas-fonds de la ville, où hommes, femmes et enfants, tels des zombies, cohabitent dans un bidonville de conduites de béton empilées, aux inhumaines conditions de détention et au sort réservés aux drogués et aux dealers par le régime islamique, le cinéaste brosse un effarant tableau de la société iranienne engagée dans une lutte impossible contre la prolifération des stupéfiants. Mené de main de maître, un thriller étourdissant dont nul ne sort indemne.
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