Dervi a écrit:Shoemaker a écrit:Garion a écrit:Shoemaker a écrit:Donc brusque augmentation des énergies. Gaz, électricité. Ca va ......... chauffer !
Oui, bon, de toute façon, c'est inévitable, il vaut mieux s'y préparer....
J'ai souvent pensé que les problèmes de réchauffement climatique, de CO2, tout ça, seront réglés par la nature elle-même, et par les contingences naturelles : Les énergies fossiles devenant mathématiquement de plus en plus rares et en face la démographie et la croissance économique étant en progression intersidérale,
les prix de ces énergies vont devenir prohibitifs, et bon gré mal gré, les gens changeront drastiquement leur mode de vie (de consommation énergétique donc). C'est out de même aberrant, le gâchis qu'on observe, et particulièrement bien sûr dans les pays dits développés.
Et même l'uranium pour les partisans du nucléaire (dont je suis) ne se trouve pas à tous les coins de rue.
Je sais, il y a un topic consacré à ces problèmatiques et ces choix fondamentaux, mais j'évoque le sujet ici, puisqu'il est d'actualité.
Il n'est en fait pas certain que le prix du pétrole deviennent durablement prohibitif. Le scénario alternatif est un prix de plus en plus volatile avec des hauts (qui peuvent être très haut) et des bas. C'est ce à quoi on assiste pour le moment. Et d'ailleurs, à la fin, le pétrole vaudra 0.
On verra.
Ce à quoi on assiste aujourd'hui, ce n'est pas encore la vraie période de crise aigue, mais juste les prémices (et c'est important) : les prix varient, mais n'atteignent aucun sommet extraordinaire, dans les deux sens (hausse et baisse).
Aujourd'hui, les humains naviguent à vue, au pif, et selon la conjoncture, ça monte ou ça descend, mais partant du principe que les puits produisent encore sans problème. C'est quand les puits commenceront à s'assécher, qui les Athéniens vont s'atteindre.
Pour le pétrole à zéro, cela peut signifier qu'il n'y en a plus
ou que l'extraction de ce qui reste coûte plus cher que l'utilisation.
Ou qu'on a trouvé une source d'énergie supra extraordinaire pour le remplacer : c'est possible, mais spéculatif.
Quoi qu'il en soit, le problème, c'est : soit on remplace les énergies fossiles par quelque chose de raisonnablement équivalent, et on (du moins nos enfants) est sauvé. Soit on n'arrive pas à trouver d'ici le début de leur raréfaction effective une solution valable, et ça sera Mad Max.
Je pense qu'on peut simplifier l'équation à ces deux termes.
En attendant, perso, je suis pour le nucléaire à fond la caisse, et bien entendu en poussant les études (comme le font les Chinois et comme ne le font plus les Français) pour essayer d'améliorer les choses (amélioration continue de la sécurité, traitement des déchets...). Et, on économise à fond le pétrole pour les cas où il est incontournable. Du coup, on a de l'énergie propre (avec un risque minimalisé) et on ne salit plus l'atmosphère...
Mais ça implique une "conscience mondiale" pour que personne ne soit perdant. Et ça, ça n'existe pas.