Waddle a écrit:Les études ont été suspendues, même si elles ont repris, et notre fumeux ministre de la santé a également durci les conditions d'accès à la chloroquine suite à cette étude bidonnée. Est-il revenu en arrière après que l'étude a été retirée? Non...
J'insiste, si l'étude Discovery a été suspendu en France, l'étude Recovery n'a pas été suspendue en Angleterre et rien n'a été modifié à cause de cet article.
L'étude Orchid n'a pas non plus été suspendue dans le Maryland (et il y a eu aussi une étude canadienne qui a continuée, je ne me souviens plus du nom).
Une étude mal faite qui présente la chloroquine comme un poison, ça ne peut pas être du hasard. Et ce n'est pas une "étude mal faite", c''est une étude avec des données bidonnées. Des données carrément inventées. Et ces données inventées montre dans toutes les régions du monde, associée ou pas avec de l'azythromicine, une mortalité 2 à 3 fois plus élevée de la chloroquine. Et tu parles juste "d'étude mal faite" ?
Ce qui a été mal fait, c'est que les chercheurs n'ont pas essayé de vérifier les données avant de publier, et que le Lancet ne l'a pas fait non plus.
Je te rappelle l'histoire, ce sont les chercheurs de l'université de Harvard qui achètent les données à la société Surgisphere (société spécialisée dans ce domaine créée en 2008). Ils publient leur article. Suite à ça certains doutes commencent à apparaitre sur les données. Les chercheurs demandant alors de faire un audit sur ces données et Surgisphère refuse. A ce moment là, 3 des 4 chercheurs demandent d'eux même de retirer la publication ne pouvant justifier les données.
Il faut savoir qu'il y a eu d'autres études faites avec ces données qui n'avaient rien à voir avec la Chloroquine, elles ont été aussi retirées (dont une qui avait déduit des données que l'usage d'un anti-parasitaire vétérinaire contre le COVID).
On (re-)découvre alors que Surgisphère a un passé plutôt louche (avec son patron qui a démissionné début 2020 suite à 3 procédures en cours sur sa personne).
Bref, je ne vois pas comment cela peut être un complot, on a juste un entreprise pas honnête, des chercheurs et une revue trop pressés de publier.
Maintenant la chloroquine n'a jamais été présentée comme un poison (même si le dosage recommandé par Raoult pouvait être dangereux chez les personnes fragiles), en revanche, le fait de le prescrire à une personne malade donc affaiblie, c'est normal qu'on se pose la question si ça peut augmenter la mortalité.
Si un infectiologue débarque en disant qu'une faible dose de cyanure (inférieur au seuil dangereux pour un être humain en bonne santé) guéri le COVID, ce ne sera pas étonnant que ça tue les malades les plus faibles.
Je te trouve quand même très tatillon sur cette étude du Lancet alors que les 3 études de Raoult pour montrait que ça marchait étaient totalement nulles : pas de groupe témoin, les cas les plus grave qu'ils avaient du envoyer au CHU n'étaient pas comptés, leur population n'était pas randomisée, etc... Bref, ça ne valait rien.
On n'aurait même pas du commencer des tests à grand échelle après les études de Raoult. Mais bon, il y a eu panique, tout le monde a essayé ce que n'importe qui proposait. Maintenant en revanche, on est fixé. Ca n'a aucun effet.
Ca marche comme ça la science, on publie, les spécialistes regardent et testent et critiquent les publications et c'est comme ça qu'on trouve en suite un consensus.
Et que penses tu maintenant du fait que le REMDESEVIR vient d'être déconseillé par l'OMS pour le traitement du COVID ?
Tu vas crier au scandale comme pour la Chloroquine ? Pourtant, c'est exactement le même principe. Ça a été proposé, testé et rejeté.
Mais la cela n'a pas été proposé par un rebelle au cheveux long éternel incompris par le reste du monde.