En plus, faut pas me faire croire que pour lancer sa boîte, le gars a emprunté plusieurs millions, ou alors il avait des garanties en béton armé derrière donc ne partait pas de zéro.
Or, s'il a emprunté moins que ça, en quoi mérite-t-il de se retrouver à la tête d'une fortune de plusieurs milliards, donc de multiplier par plus de mille son prêt (et non investissement, hein) de départ ? C'est insensé et indécent. Si sa boîte fonctionne, tant mieux pour lui, mais en profiter pour s'aligner un salaire à 8 ou 9 chiffres en récompense, c'est inadmissible.
DCP a écrit:sheon a écrit:Non mais comme d'habitude, il fait fortune parce qu'il est PDG et qu'il y a des gens qui bossent dans sa boîte, donc qui produisent de la richesse qu'il est seul à toucher.
Un PDG ne sert à rien, sans lui les salariés continuent de produire de la richesse. L'inverse n'est pas vrai.
Faut pas pousser trop loin quand même, si tu enlèves le pdg et, plus globalement la structure managériale de l’entreprise, elle ne va pas tourner très longtemps. L’entreprise a aussi besoin d’un patron, de personnes qui la financent pour fonctionner. Après, oui, sur la répartition de la richesse générée, il y a beaucoup à dire...
C'est bidon, la Belgique s'en est très bien sortie sans gouvernement il y a quelques années.
La "structure managériale" n'est qu'une structure parasitaire. Pour une fois, on devrait prendre exemple sur certaines boîtes d'Amérique du Nord, qui ont une structure très simple avec deux niveaux : ton chef direct puis le PDG. Pour eux, c'est une question de coût et non de justice sociale mais les deux parties sont contentes. Le fait de créer un mille-feuille hiérarchique est typiquement européen (ou français ?), ça permet de flatter les égos en nommant tout le monde chef de quelque chose, mais la vérité est que ça ne sert à rien. En général, au premier niveau hiérarchique, tu as un chef qui gère dix-vingt personnes et qui est proche de son équipe : lui sert à quelque chose (sous réserve qu'il soit compétent). Mais dès le niveau supérieur, ça part en vrille : tu as un chef qui gère 4-5 chefs et qui s'enorgueillit de gérer "75 personnes réparties en 5 équipes", mais en vérité il ne gère que 5 chefs et c'est tout. Ces gens ne servent que de passe-plat. Bullshit jobs, comme on dit.