Le salon francophone est dédié aux sujets n'ayant pas de lien avec la F1 ni autres sports mécaniques. C'est un salon pour se détendre en refaisant le monde.
Écoutez M. Hugues, ne montez pas sur vos grands chevaux en usant de votre rhétorique habituelle toujours d'une agressivité EXTRÊME.
Je crois que les Français VEULENT savoir, par quel procédé vous montez Amadeus au panthéon du cinéma, en en faisant un chef d'oeuvre INSURPASSABLE et, ce sont vos mots M.Hugues, pardonnez-moi, JUBILATOIRE, portant au pinacle votre AMI Peter Shaffer au mépris de toute décence. Alors MÊME, c'est assez ÉDIFIANT , que Mme Witch ne considère cette même oeuvre que comme un film tout à fait quelconque, semblant manifestement vouer une défiance ABSOLUE à l'égard du sieur Shaffer.
Quelle VÉRITÉ, et je vous demande de répondre, quelle VÉRITÉ que les Français VEULENT SAVOIR se cache donc derrière ces dissensions IRRÉCONCILIABLES ??
Ouais_supère a écrit:Écoutez M. Hugues, ne montez pas sur vos grands chevaux en usant de votre rhétorique habituelle toujours d'une agressivité EXTRÊME.
Je crois que les Français VEULENT savoir, par quel procédé vous montez Amadeus au panthéon du cinéma, en en faisant un chef d'oeuvre INSURPASSABLE et, ce sont vos mots M.Hugues, pardonnez-moi, JUBILATOIRE, portant au pinacle votre AMI Peter Shaffer au mépris de toute décence. Alors MÊME, c'est assez ÉDIFIANT , que Mme Witch ne considère cette même oeuvre que comme un film tout à fait quelconque, semblant manifestement vouer une défiance ABSOLUE à l'égard du sieur Shaffer.
Quelle VÉRITÉ, et je vous demande de répondre, quelle VÉRITÉ que les Français VEULENT SAVOIR se cache donc derrière ces dissensions IRRÉCONCILIABLES ??
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Ça ne se fait pas de jouer de la lyre tandis que Rome brûle , mais on a tout à fait le droit d'étudier les lois de l’hydraulique.
sheon a écrit:C'est pas faux, je n'en connais pas un seul
Ah pardon, j'ai effectué une recherche google sur ces quatre acteurs, et le premier film qui ressortait à chaque fois était... Le Limier. Donc j'imagine qu'ils sont très connus par ceux qui ont vu ce film
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
sheon a écrit:C'est pas faux, je n'en connais pas un seul
Ah pardon, j'ai effectué une recherche google sur ces quatre acteurs, et le premier film qui ressortait à chaque fois était... Le Limier. Donc j'imagine qu'ils sont très connus par ceux qui ont vu ce film
Tu ne crois pas si bien dire ! Alors, Sheon, tu n'as encore jamais vu Le Limier ?!
Ça ne se fait pas de jouer de la lyre tandis que Rome brûle , mais on a tout à fait le droit d'étudier les lois de l’hydraulique.
Eh non ! Trop de films à voir, et si peu de temps... Pour être tout à fait honnête, je crois n'avoir jamais vu de Mankiewicz. Je n'ai pas trouvé l'occasion de voir Cléopâtre quand il est passé à la Cinémathèque à l'automne dernier (en même temps, il fallait que j'arrive à me rendre disponible pour un film de 4h, ce n'est pas toujours évident ! ), et j'ai Le Reptile sur le disque dur de mon décodeur (il est passé sur Arte il y a quelques mois) mais je ne l'ai pas encore vu.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
sheon a écrit:Eh non ! Trop de films à voir, et si peu de temps...
Dès que tu l'auras vu, tu ne poseras plus de questions sur les autres acteurs, crois-moi.
sheon a écrit:Pour être tout à fait honnête, je crois n'avoir jamais vu de Mankiewicz. Je n'ai pas trouvé l'occasion de voir Cléopâtre quand il est passé à la Cinémathèque à l'automne dernier (en même temps, il fallait que j'arrive à me rendre disponible pour un film de 4h, ce n'est pas toujours évident ! ), et j'ai Le Reptile sur le disque dur de mon décodeur (il est passé sur Arte il y a quelques mois) mais je ne l'ai pas encore vu.
C'est l'un des plus grands cinéastes de l'histoire du cinéma. Il y a au moins cinq films de lui que tu dois voir, toutes affaires cessantes.
Ça ne se fait pas de jouer de la lyre tandis que Rome brûle , mais on a tout à fait le droit d'étudier les lois de l’hydraulique.
Je pense que commencer par les films de Mankiewicz avec Georges Sanders est un bon début.
Je n'avais pas encore vu Le limier et j'en ai profité. Vraiment palpitant. Au final, j'ai trouvé le film assez kubrickien (folie, visages désarticulés, éventuellement lutte des classes, le pépin dans le plan bien huilé). Il mériterait d'être visionné une nouvelle fois.
Hugues a écrit:Mais, je le crains, ni Le Reptile ni Cléopâtre, pauvre Sheon qui peut déjà effacer ses enregistrements.
Hugues
Ce ne sont pas mes premiers choix. Encore que, pour Sheon qui aime le western si possible pas trop classique, on peut conseiller Le Reptile, film passionnant.
Ça ne se fait pas de jouer de la lyre tandis que Rome brûle , mais on a tout à fait le droit d'étudier les lois de l’hydraulique.
Dervi a écrit:Je pense que commencer par les films de Mankiewicz avec Georges Sanders est un bon début.
Je n'avais pas encore vu Le limier et j'en ai profité. Vraiment palpitant. Au final, j'ai trouvé le film assez kubrickien (folie, visages désarticulés, éventuellement lutte des classes, le pépin dans le plan bien huilé). Il mériterait d'être visionné une nouvelle fois.
Ça ne se fait pas de jouer de la lyre tandis que Rome brûle , mais on a tout à fait le droit d'étudier les lois de l’hydraulique.
C'est marrant ça. J'ai commencé deux fois à regarder donc "Le limier" ces dix dernières années et les deux fois j'ai arrêté (quant à avant-hier, ma compagne m'a intimé de zapper sur le champ). Je n'ai pas du tout accroché et je me suis découragé. Rien ne m'indiquait que c'était un film important et j'avais eu la vague impression de me trouver devant une sorte d'"Au théâtre ce soir" avec deux cabotins britanniques en robe de chambre, genre "La cage aux folles" en moins hystérique. Sinon, je suis comme Sheon, Mankiewicz pour moi c'était "Cléopâtre" (pour ne pas dire "Astérix et Cléopâtre" qui parodiait le film à outrance) et Cléopâtre m'avait fait bailler. Je n'ai pas capté que c'était mieux que du Cecil B. de Mille. J'ajouterais que je me suis posé des questions ces jours ci au sujet de mes gouts artistiques. Je me suis demandé si je n'étais pas claustrophobe en fait. C'est vrai dès que ça se passe entre 4 murs (à part ceux du Kremlin), je zappe irrépressiblement.
Cortese a écrit:C'est marrant ça. J'ai commencé deux fois à regarder donc "Le limier" ces dix dernières années et les deux fois j'ai arrêté (quant à avant-hier, ma compagne m'a intimé de zapper sur le champ). Je n'ai pas du tout accroché et je me suis découragé. Rien ne m'indiquait que c'était un film important et j'avais eu la vague impression de me trouver devant une sorte d'"Au théâtre ce soir" avec deux cabotins britanniques en robe de chambre, genre "La cage aux folles" en moins hystérique. Sinon, je suis comme Sheon, Mankiewicz pour moi c'était "Cléopâtre" (pour ne pas dire "Astérix et Cléopâtre" qui parodiait le film à outrance) et Cléopâtre m'avait fait bailler. Je n'ai pas capté que c'était mieux que du Cecil B. de Mille. J'ajouterais que je me suis posé des questions ces jours ci au sujet de mes gouts artistiques. Je me suis demandé si je n'étais pas claustrophobe en fait. C'est vrai dès que ça se passe entre 4 murs (à part ceux du Kremlin), je zappe irrépressiblement.
C'est tout à fait ça. En tout cas, le film part de ça. C'est d'ailleurs une morale de la représentation: ce qui compte n'est pas d'où tu pars (du cliché, du déjà vu, de la familiarité) mais où tu arrives (l'originalité, la pertinence, l'inconnu, l'étrangeté, la découverte). Et c'est le génie de Mankiewciz de révéler la vérité du théâtre (du vaudeville) et la théâtralité de la réalité (son caractère artificiel, outré, boulevardier). La vie réelle est fausse parce qu'il lui manque quelque chose. Qu'est-ce qui manque ? Il faut voir ce film (et d'autres du même cinéaste) pour le découvrir.
Ça ne se fait pas de jouer de la lyre tandis que Rome brûle , mais on a tout à fait le droit d'étudier les lois de l’hydraulique.
Hugues a écrit:Mais, je le crains, ni Le Reptile ni Cléopâtre, pauvre Sheon qui peut déjà effacer ses enregistrements.
Hugues
Cléopâtre ne passait pas à la télévision, tu as mal lu mon message
Hugues a écrit:Et en ce cas, Sheon n'est pas près de le voir...
À moins que.. à moins que... Il soit éveillé ou use d'un dispositif approprié dans la nuit du 6 au 7 juin à 1h25.
Hugues (Edit: Oui bah j'avais pas lu encore le message de Sheon..)
Il est peut-être même en replay sur Arte, non ? Au pire, j'ai un pote qui bosse chez eux...
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Au bord d'un lac majestueux, le quotidien d'un facteur au service d'une poignée d'habitants... Facteur, Liosha joue un rôle essentiel auprès des rares habitants qui vivent encore près des rives du lac Kenozero, dans le nord de la Russie. Avec son bateau, il leur distribue lettres, journaux et pensions de retraite. Il leur apporte également les courses qu'il fait pour eux à l'épicerie-poste du village. Sobre depuis que sa femme l'a quitté, Liosha veille à ce que le vieux Vitia ne boive pas trop. Il écoute les petites misères de chacun. Il passe aussi du temps avec Timur, le jeune fils d'Irina, une ancienne camarade de classe divorcée, comme lui. Mais un jour, on lui vole le moteur de son bateau…
Un regard, une minute: "Les nuits blanches du facteur" de Andrei Kontchalovski
Passeur d'émotions
Dans ce coin perdu de Russie, on se rabroue, on se rabiboche, on boit le thé brûlant et on descend aussi la vodka plus que de raison. Lestés par leurs douloureux passés, les plus vieux ne savent plus pourquoi ils restent accrochés à ce bout de terre. Les plus jeunes, eux, seront bientôt happés par les lumières de la ville, celles d'Arkhangelsk ou d'une autre. Dirigeant les "vrais" riverains du tentaculaire et majestueux lac Kenozero, Andreï Konchalovski met en scène les petits riens à peine romancés qui émaillent leur quotidien. Dans l'école désaffectée, où résonnent toujours les cris des enfants, au-dessus des marais, qui les effrayaient tant, où plane encore l'ombre de la sorcière Kikimora, le cinéaste transforme en passeur d'émotions et de souvenirs ce modeste facteur aux nuits solitaires, troublées seulement par le regard fixe d'un gros chat gris. Au rythme d'une nature immuable, la chronique sensible d'une petite communauté rurale promise à disparaître.
Le film est disponible pendant une semaine sur Arte+7.
Encore un excellent documentaire sur Arte sur Propaganda d'Edward Bernays et la fabrique du consentement en "démocratie". Il est en replay
Bernays était le double neveu de Freud et avait lu le français Gustave Le Bon et son "Psychologie des foules".
Il a participé au retournement de l'opinion publique américaine en 1917 avec le président Wilson pour entrer en guerre. Comme le mot propagande sonnait mal, ils ont appelé ça "conseil en relation publique". Je vous en ai déjà parlé pour la philanthropie des Nobel, pour effacer leur métier de dynamiteur.
Il commandait des études scientifiques bidons alors qu'il bossait pour l'industrie agro-alimentaire et les fabricants de tabac. Puis il s'est retourné contre eux et a joué dans le camps des anti-tabac. il est mort à 104 ans !
Il a vendu aux américains leur fameux "american way of life", pure invention marketing par les entreprises capitalistes. Noam Chomsky disait que c'était quand même génial d'avoir retourné les ouvriers, leur avoir fait bouffer du lards et des oeufs le matin, d'avoir fait fumer leurs femmes... et de les avoir pousser à défendre un modèle de société contraire à leur intérêt Mister Green Basé sur la consommation, la bagnole, le pavillon. Le salariat et le crédit, les deux pieds dans le béton pour la vie. Alors que les américains étaient épris de "liberté". On en revient à la réflexion sur les "Misfits", (mal traduit en français par les désaxés, alors que ça veut dire les mal-batis, les inadaptés au nouveau american way of life), ces gens qui ne supportaient pas ce modèle de société de consommation.
En 1953, Arthur Miller écrit une pièce incisive sur un célèbre épisode de l'histoire américaine : le procès qui, en 1692, ébranla la petite ville de Salem, gagnée par une crise d'hystérie puritaine, et se solda par la condamnation de nombreuses personnes soupçonnées de pratiques sataniques et par vingt-cinq exécutions. Cette oeuvre illustre de façon magistrale comment peut-être franchie - à toute époque- la frontière entre raison et folie, justice et fanatisme.
Cette oeuvre risque de vous donner envie de défendre les accusés.. Une oeuvre dégueulasse donc et de ce fait un auteur génial mais donc dégueulasse. Et un lecteur dégueulasse. Du coup c'est vrai qu'il ne vaut mieux pas la lire et risquer d'être atteint par la raison: il vaut mieux rester dans ses émotions pures.
A noter que je reviendrai dessus dans quelques semaines, au sujet de tout autre chose..
Hugues
Je reviens donc dessus comme promis.
Et j'aurais voulu en parler un peu plus tôt, mais l'orage oblige à réparer quelques dégâts électrique.
Ce soir est diffusé sur Arte à 22h25
Les sorcières de Salem de Raymond Rouleau...
Avec Simone Signoret, Yves Montand et Mylène Demongeot. Et parmi les acteurs secondaires, on retrouve notamment le réalisateur et Pierre Mondy.
1692. Salem, petite bourgade du Massachusetts, un dimanche matin. En ce jour de repos et de prières, les enfants ont l’interdiction de jouer et la petite Fancy éclate en sanglots lorsque sa mère, Elisabeth, lui confisque sa poupée. Après l’avoir consolée, son père, John, refusant le repos, se rend à l’étable où l’attend la jeune et ravissante servante Abigail. Se sentant coupable, il refuse ses avances. Mais son épouse le repoussant depuis des mois, John finit par retrouver Abigail dans sa chambre. Elisabeth surprend les deux amants, et décide de renvoyer la servante, qui, pour se venger, commence à se livrer à la sorcellerie. Dans cette communauté très puritaine, elle est vite pourchassée puis arrêtée.
Bande-annonce 1957
Film longtemps invisible qui vaut d'être vu au moins pour son sujet Et qui, sans être un bien grand film, est l'adaptation de référence de la pièce éponyme. Ne pouvant être de toute façon que bien meilleure meilleur que le film de 1996 de Nicholas Hytner fait en collaboration avec Arthur Miller lui-même. Ce dernier n'aimait pas l'adaptation française des textes et du scénario par Jean-Paul Sartre (pour le théâtre puis pour le cinéma), et il fit en sorte justement que le film français devienne invisible.. Et plus encore à partir du moment où cette version américaine à laquelle il collaborait était en projet. (Le film français et le film américain portent en anglais le même nom anglais que la pièce The Crucible. En revanche en France, si le film français porte le même nom que le titre français de la pièce Les sorcières de Salem, le film américain est sorti en France sous le nom de La chasse aux sorcières, pour le distinguer de ce présent film.)
Sous l’apparente reconstitution d’un fait historique se cache une virulente charge contre la chasse aux sorcières du sénateur McCarthy à Hollywood. Signoret et Montand sont à l’origine de cette adaptation où les deux acteurs livrent une bouleversante interprétation face à une Mylène Demongeot émouvante en amoureuse éconduite.
Une explication alternative à l'invisibilité du film, jusqu'à ce que les héritiers de Miller acceptent en 2012 qu'il soit visible de nouveau. Ce qui fut fait après restauration ces dernières années:
[i]Pendant près de soixante ans, le film fut invisible en salles car Arthur Miller – auteur de la pièce dont il s’inspire –, qui en détenait une partie des droits, s’était opposé à son exploitation jusqu’à sa mort en 2005. Raison officieuse : il était toujours ulcéré de la brève idylle qu’Yves Montand avait entretenue avec son épouse Marilyn Monroe.
Le film est disponible sur Arte+7 durant une semaine.
Hugues
NB: Pour l'anecdote, j'ai bien passé une heure à essayer de retrouver l'extrait d'Arte, mais sans succès, il a disparu désormais que le film est sur Arte+7. Mais finalement j'ai trouvé mieux. La bande-annonce de 1957. Ce qui m'a pas empêché de perdre 30 minutes sur un petit problème.. Grr.
Et en bonus au précédent message une rétrospective historico-humoristique (c'est en tout cas l'intention hum..) sur Salem, le McCarthysme, les chasses aux sorcières et la pièce. Pas suffisamment visionnaire pour comprendre qu'une autre est en cours (vous verrez pourquoi je dis ça...)..
"Pour ce faire on met en place un tribunal spécial.. qui ne s'embarasse pas avec les preuves..."
Après sa diffusion jeudi soir en Suisse sur RTS 2, ce soir, l'un des tous meilleurs Woody Allen de la dernière décennie... (et à une place tout aussi honorable sur la dernière quinzaine d'année)
Magic in the Moonlight de Woody Allen sur France 2 à 20h50
Avec Emma Stone et Colin Firth. Tourné quasi entièrement dans le sud de la France.
Il y a des bons Woody Allen sur lesquels il n'y a pas lieu d'approfondir (comme "Blue Jasmine" l'année dernière), tant ils sont clairs. Et puis il y a des films plus modestes en apparence qui grandissent en vous et vous donnent envie de les revoir, car ils s'éclairent à chaque nouvelle vision. Au-delà d'une comédie romantique, le film propose une réflexion théorique passionnante sur la représentation, sur le réel et sur notre rapport au monde. Et s'il fallait passer par le désenchantement pour découvrir une réalité magique et invisible ?
AllegroTurbo, dans son top 2014 a écrit:2) "Magic in the moonlight" : WH me fait toujours autant rire, et un des sujets du film (la rationalité) m'intéresse expressément.
Hugues, dans le top 2014 a écrit:5. Magic in the Moonlight Woody Allen (États-Unis)
Si le film semble initialement un peu paresseux, et n'hésite pas à quelques facilités, [...] pourtant, quelles répliques, et quels acteurs, admirablement dirigés. Et surtout, en même temps, on le devine vite au cours du film, si Woody Allen nous parle du rapport à l'illusion et à la foi, au maléfice, il nous parle de représentation au cinéma (oui je sais quelqu'un d'autre ici a dit la même chose !)
On se serait dit, un soir ordinaire, que ce serait bien assez..
Que nenni.. Ouais_supère aurait pu attendre pour le revoir (et d'ailleurs, il faut le voir en salle, je ne sais plus exactement ce qui m'avait marqué il y a quelques temps où j'en avais eu l'occasion, mais je me rappelle que des aspects de mise en scène, de la direction et du jeu des acteurs, alors que je connais extrêmement bien le film m'était apparu pour la première fois (je l'avais pourtant déjà vu au cinéma, mais c'était en 1985). Sans compter que la musique a un plus extraordinaire écrin..
Ce soir sur Arte,
Amadeus de Miloš Forman
Hugues lors de sa dernière diffusion sur Arte en avril 2015 a écrit:(J'y avais songé il y a quelques jours, en évoquant Miroslav Ondříček ... Et puis, j'ai oublié..)
Par coïncidence ce soir, pour revoir le travail d'Ondříček et se souvenir de lui, Arte diffuse
Amadeus (1984) de Miloš Forman
récompensé en 1985 de huit Oscars (Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur (F. Murray Abraham), meilleur scénario adapté, meilleur son, meilleure direction artistique, meilleure création de costumes, meilleur maquillage) sur 11 nominations (dont l'une d'elle pour le travail d'Ondříček, et une autre pour Tom Hulce dans la même catégorie que F.Murray Abraham, il ne pouvait y en avoir que 10 au mieux donc) de 4 Golden Globes (meilleur réalisateur, meilleur film dramatique, meilleur acteur dans un film dramatique et meilleur scénario), d'un César (meilleur film étranger) de 4 BAFTA (un d'entre eux récompensant Ondříček) de 3 David di Donatello et 2 Nastro d'Argento (Rubans blancs) ainsi que de bien des récompenses critiques
L'affiche française 1984, au graphisme unique à la France
Synopsis 1984: Antonio Salieri, compositeur officiel, aurait pu couler des jours heureux auprès de l'Empereur d'Autriche Joseph si l'arrivée en 1781 d'un concurrent jeune et orgueilleux, Wolfgang Amadeus Mozart, n'avait menacé ses privilèges et sa fonction. Dès lors, Salieri s'acharne à détruire la carrière du petit génie.
Synopsis 2002: Le génie...L'homme...La musique...Le meurtre... Au XVIIIe siècle, à Vienne, Antonio Salieri, le compositeur attitré de l'empereur mélomane Joseph II, tente d'acquérir la gloire éternelle. Pour ce faire, il doit évincer Wolfgang Amadeus Mozart, son rival dont il admire le profond génie.
Bande-annonce Arte 2015
Arte: Pourquoi regarder Amadeus?
Bande-annonce VO 1984 (Orion/The Saul Zaentz Company)
Bande-annonce VO 2002 (Warner/The Saul Zaentz Company)
Hugues (la dernière diffusion sur Arte datait des 3 diffusions de Noel 2011)
Arte: Un regard, une minute - Amadeus
Le film sera diffusé, comme c'est l'ordinaire désormais (l'ayant droit ne fournit plus que cette version aux télévisions) en version longue. Il est disponible par ailleurs, et c'est plutôt rare pour un film dont l'ayant droit est américain, pendant une semaine sur Arte+7 (c'est d'ailleurs déjà le cas).
Et Arte prépare un autre film, bien plus rare, du grand cinéaste pour le mois d'août.
JMA a écrit: Je n'ai vu que les Austin Powers pas les autres films (quoique je dois avoir le DivX de Wayne's World qui traine qqpart).
Je n'arrive pas trop à distinger le boulot/talent d'un acteur, celui d'un réalisateur... ect. Surtout pour un film qui n'est pas frais dans ma tête.
Difficile pour moi de dire que Mike Myers est exellent dans un film qui ne l'est pas aussi (et inversement).
Je ne juge qu'un tout. Tu me dit "Je ne dis pas que les films sont bons", mais ça ne me donne pas le fond de ta pensée sur ce point.
JMA,
C'est une entreprise assez difficile. J'apprécie assez les Austin Powers pour différentes raisons. D'abord parce que la parodie au cinéma est une activité qui me semble assez saine. Les parodies éduquent le spectateur d'une certaine manière. Elles lui donnent les moyens de rire des clichés qui sont entretenus complaisamment par les mauvais films et permettent de ne pas rester captif.
[...] Austin Powers s'inscrit à l'intérieur d'un genre plus mineur. Puisque c'est presque la parodie de parodies. Je trouve qu'il y a une grande ingéniosité dans la direction d'acteurs, l'utilisation de l'espace et du corps de l'acteur. C'est parce que c'est simple et bien vu. On peut aussi penser aux films de Blake Edwards avec Peter Sellers (La Panthère Rose ou The Party) pour parler du couple Roach/Myers.
Bon j'imagine bien que tu n'attends pas de moi que je mette Austin Powers dans les films indispensables à l'amateur de cinéma. Ce sont des films hautement dispensables mais qui offrent un rire pas si idiot que celui qu'on pourrait croire au premier abord. Pour détailler plus si tu y tiens, il faudra prendre film par film. Parce que les trois films ne sont pas égaux sur le strict plan de la qualité cinématographique.
Silverwitch
Vous n'auriez jamais imaginé qu'un jour Austin Powers soit diffusé sur Arte.
Eh bien je peux vous le dire, même si c'est pas officiel,
En hommage à Claude Lanzmann, Arte diffusera Shoah demain.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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C'est la trilogie de Miguel Gomes qui est ici distinguée: trois films qui n'en font qu'un, passionnants.
Hugues a écrit:3.6Les Mille et Une Nuits (As Mil e Uma Noites) Miguel Gomes (Portugal, France, Allemagne, Suisse) (sorties françaises: 24 juin, 29 juillet, et 26 août 2015, ou parfois exceptionnement l'ensemble dès le 24 juin 2015)
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Bande-annonce - Les Mille et Une Nuits
Bande-annonce - Les Mille et Une Nuits - (Volume 1) - L'Inquiet
Bande-annonce - Les Mille et Une Nuits - (Volume 2) - Le Désolé
Bande-annonce - Les Mille et Une Nuits - (Volume 3) - L'Enchanté
Reprenons depuis le début. D'où naissent les histoires? - Des désirs et des peurs des hommes. - Et pourquoi naissent-elles? - Pour nous aider à survivre. Pour relier le temps des morts et le temps de ceux à venir.
Shéhérazade, raconte-nous, invente-nous, une histoire qui ne finit jamais... Une histoire oubliée par les âges, une vieille légende, d'un peuple qui aurait presque oublié sa vraie richesse, presque oublié sa fierté, et qui par la poésie d'un enchanteur s'en souviendrait.
Ouais_supère a écrit:Ce soir sur Arte, à partir de 22h30, est diffusée la trilogie des Mille & Une Nuits. Elle sera dispo aussi sur Arte +7, une semaine, comme d'hab.
Et sur la chaîne Youtube Arte Cinéma.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour.Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
aaaah...un bon de Funes. "le gendarme se marrie" le bon vieux temps d'une France limpide, respectée et respectueuse. qui tenait avec fierté sa place sur la scène internationale. une France qui pouvait marcher la tête haute et fière d'être France. où l'homme est la femme avaient leur place. aujourd'hui ?? quelle désastre,parlons pas des films ou des séries télés policières ou depuis quelques temps, la grande mode c'est prendre une nana et lui mettre un flingue entre les mains et se la jouer comme les mecs. elles sont d'un ridicule...affligeant. enfin bon, voilà les nouveaux codes sociétales. plus d'hommes, plus de femmes. une marchandisation de l'humain pour une société du spectacle, une sorte de mélasse quoi où on ne sait plus qui est qui ou qui fait quoi.
que c'est triste...barbara.
"quand de-Gaulle ne sera plus là,il sera encore là".
Pour les feuilletons policiers, il y en a qui sont bien, corrects, réalisés et joués honnêtement, mais il y en a d'autres qui me font bouillir le cervelet. Tout ce que tu dit plus une sorte d'hystérie morbide complaisante, avec moults hurlements et force engueulades, sans interruption ou presque, sur fond de musique anti-anti-stress. Là je peux plus, je craque ! Et je sais pas si tu as remarqué mais ces feuilletons ils arrivent tous les soirs après "une page de publicité" où il n'y a plus de publicités ! Que des appels au dons pour une sorte de cortège funèbre quotidien de maladies diverses incurables, avec même la dépression ! Je me disais hier : c'est pas possible, ils sont en train de préparer la population à la guerre ou quoi ?
Cortese a écrit:Pour les feuilletons policiers, il y en a qui sont bien, corrects, réalisés et joués honnêtement, mais il y en a d'autres qui me font bouillir le cervelet. Tout ce que tu dit plus une sorte d'hystérie morbide complaisante, avec moults hurlements et force engueulades, sans interruption ou presque, sur fond de musique anti-anti-stress. Là je peux plus, je craque ! Et je sais pas si tu as remarqué mais ces feuilletons ils arrivent tous les soirs après "une page de publicité" où il n'y a plus de publicités ! Que des appels au dons pour une sorte de cortège funèbre quotidien de maladies diverses incurables, avec même la dépression ! Je me disais hier : c'est pas possible, ils sont en train de préparer la population à la guerre ou quoi ?
tendre les gens sur des thèmes de merde...LGBT,transgenres,la Schiappa de mes fesses,l'égalité homme/femme retranscrite jusque dans les séries télés. là dessus on y rajoute comme tu dis des "dons" pour la "lutte contre le cancer" puis une petite couche sur les antidépresseurs alors qu'ils font tout pour que les gens en consomment, il y en a de plus en plus. une sorte de stratégie de la tension. pendant ce temps là, nos élites(ironie) font ce qu'ils veulent de la constitution française, en gros se torchent le cul avec et passent les lois qu'ils veulent. et pourtant Dieu sait qu'ils nous en abreuvent des "droits de l'homme" ou de "la démocratie" ou des "valeurs de la république" et autres conneries de ce style. l'indignation chez eux est sélective.
on est dans un mix de HG Welles,Orwell. serait on dans un projet messianique ???
pas d'amalgame pas d'amalgame...hein,commençons pas. après on va dire, oui tout ça...
"quand de-Gaulle ne sera plus là,il sera encore là".