Modérateurs: Garion, Silverwitch
Shoemaker a écrit:Sylex a écrit:Shoemaker a écrit:Bon, donc, l'UE est rentrée dans une phase de crise porteuse de toutes les possibilités.
A suivre, à surveiller comme le lait sur le feu.
Quoi, l'Italie?
Pas QUE l'Italie. C'est tout un faisceau d'événements précipités, qui donne l'impression d'un affaiblissement de l'UE.
En vrac :
- Le phénomène migratoire qui a provoqué la montée en puissance de ce qu'on appelle les partis populistes, ou d'extrême droite.
- Merkel en accueillant dans les 1million de migrants a provoqué une crise grave avec la CSU, le parti de droite avec lequel elle a construit une alliance foireuse. Résultat, le ministre Allemand de l'intérieur est en quasi rebellion avec Merkel, espérant la pousser à le limoger, et donc procéder à des élections anticipées : Et la CSU laisse entendre que dans ce cas, elle s'alliera avec l'AFD, le parti d'extrême droite montant (à la faveur justement de la folle politique migratoire de Merkel).
- On observe donc que les partis traditionnels pro UE mènent exactement la politique qu'il faut pour faire advenir au pouvoir les """"populistes""" et l'extrême droite.
- L'UE devenue de plus en plus un bateau fou, sans but, sans imagination, autiste, qui œuvre à sa propre destruction
- L'Italie le démontre en ayant fait accéder au pouvoir deux partis qui n'auraient jamais du y arriver, et surtout jamais du s'allier, tant ils sont différents
- L'Autriche est déjà passée de l'autre côté de la ligne rouge, puisque son chancelier est d'extrême droite
- On parle d'une "alliance" entre les 3 ministres de l'intérieur Allemand, Autrichien et Italien pour bloquer les flux migratoires.
- Les pays de l'Est, faut même pas leur parler ni de près ni de loin des migrants chez eux : Ils ne veulent pas D'UN Musulman chez eux. PAS UN !
- L'UE compte palabrer, trouver des moyens de ceci et cela, mais comme rien n'est possible sans le vote à l'unanimité, autant dire que ces discussions à venir bientôt, seront sans effet.
- Trump de son côté a explosé le G7, en leur expliquant qu'ils sont tous des cancrelats, et que de toute façon, sans la Russie, ce groupe ne l'intéresse pas. Il regarde ailleurs, Trump.
- L'OTAN, pareil, Trump leur a dit que s'ils ne casquaient pas, fini l'OTAN. Or, là aussi, les ex pays de l'Est sont totalement alignés sur les USA et non sur la position Française ou Allemande : ils n'hésiteront pas une seconde, s'il fallait choisir : drôle d'Union Européenne donc !
- En France, il suffira d'un rien, pour que Marion accède au pouvoir, balayant même Macron qui est à côté de ses pompes, sur la question Européenne.
- Toutes ces convulsions sont basées sur le phénomène migratoire.
- Et donc de plus en plus, les partis populistes/extrême droite, accèdent au pouvoir à partir de ce tremplin.
- Le moment venu, une fois la question migratoire réglée, automatiquement, OBLIGATOIREMENT, la question de l'Euro sera posée.
- L'Allemagne a t elle encore besoin de l'Euro ?
- L'Allemagne n'acceptera jamais de payer pour les dettes des pays tels que l'Italie, le Portugal ou la Grèce. Au contraire !
- L'Allemagne, voyant les USA devenir hostiles, pourrait tourner son regard vers la Russie.
- Les pays "faibles" de l'Europe ont-ils aussi intérêt à continuer avec une monnaie trop forte telle que l'Euro ? D'évidence NON.
bref, face à tous ces troubles, l'UE reste muette. La Comissions est autiste. Macron aboie dans le désert. L'Allemagne est peut-être à la veille d'un séisme.
etc etc etc..........
Ah oui, l'Angleterre, bon an mal an, a déjà quitté le vaisseau.
Hugues a écrit:Et si on employait le vrai mot, plutôt que le mot de la novlangue que les identitaires nous imposent pour nous orienter vers une certaine idée..
Le mot juste est "réfugié". Pas "migrant".
Car oui, on parle bien de ça, pour la plupart.
Hugues
Hugues a écrit:Rolala, c'est dangereux l'Albanie et la Macédoine du Nord:
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Hugues
Hugues a écrit:Rolala, c'est dangereux l'Albanie et la Macédoine du Nord:
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Hugues
Marlaga a écrit:Hugues a écrit:Rolala, c'est dangereux l'Albanie et la Macédoine du Nord:
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Hugues
Quel rapport entre la taille géographique et l'importance ou le risque que représente une population ?
Je n'ai juste pas envie de vivre comme un albanais , ou un macedonien !
Hugues a écrit:Marlaga a écrit:Hugues a écrit:Rolala, c'est dangereux l'Albanie et la Macédoine du Nord:
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Hugues
Quel rapport entre la taille géographique et l'importance ou le risque que représente une population ?
Lis bien la carte, tu déduiras que tu n'aurais pas posé la question si tu l'avais lue.
Hugues a écrit:Encore une fois, il n'y a pas d'islam radical en Albanie et Macédoine
Tu ne connais pas ces pays, ni l'Islam qu'ils pratiquent.
Hugues
Interchanger les deux termes détourne l’attention de la protection juridique précise dont les réfugiés ont besoin. Cela peut saper le soutien de la population pour les réfugiés et l’institution de l’asile à un moment où, plus que jamais auparavant, les réfugiés ont besoin d’une telle protection. Nous devons traiter tous les êtres humains avec respect et dignité. De plus, nous devons nous assurer que les droits fondamentaux des migrants sont respectés. Par le fait même, nous devons également agir de façon juridiquement appropriée en ce qui concerne les réfugiés, en raison de leur situation particulière.
Par conséquent, songeons de nouveau à l’Europe et au nombre important de personnes qui sont arrivées au cours de cette année et de l’année dernière par bateau en Grèce, en Italie et ailleurs. Que sont-elles? Des réfugiés ou des migrants?
En réalité, elles appartiennent aux deux groupes. La majorité des personnes arrivant cette année en Italie et en Grèce plus particulièrement, proviennent de pays plongés dans la guerre ou que l’on considère comme des pays produisant des réfugiés, qui ont besoin de la protection internationale. Toutefois, une plus petite proportion provient d’autres pays et, pour nombre d’entre eux, le terme « migrant » serait plus exact.
Hugues a écrit:Marlaga a écrit:Hugues a écrit:Rolala, c'est dangereux l'Albanie et la Macédoine du Nord:
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Hugues
Quel rapport entre la taille géographique et l'importance ou le risque que représente une population ?
Lis bien la carte, tu déduiras que tu n'aurais pas posé la question si tu l'avais lue.Je n'ai juste pas envie de vivre comme un albanais , ou un macedonien !
Mais qui te parle de ça ?
Quelqu'un t'y obligerait?
Et d'abord, ça vit comment à ce propos un Albanais et un Macédonien...
Qu'on plaisante un peu..
Hugues
Hugues a écrit:Je te comprends de moins en moins je dois l'avouer Shoemaker.
Je ne comprends pas que tu fasses tienne les points de vue inanes et peureux des identitaires.
Hugues a écrit:Encore une fois, il n'y a pas d'islam radical en Albanie et Macédoine (à part deux pelés et trois tondus bien sûr).
Tu ne connais pas ces pays, ni l'Islam qu'ils pratiquent.
Hugues
DCP a écrit:C'est pourtant le principe qui avait été négocié à la base dans l'espace Schengen....bon, pas tellement appliqué dans la pratique apparemment....mais effectivement, l'Italie et aussi la Grèce vont aimer...
[Le Courrier de Russie] – « Vers un nouveau Yalta » – 20/06/2018
Posted on 20 juin 2018 by admin
L’Europe va mal et c’est de sa faute. Elle persiste dans l’aveuglement, signe son effacement progressif de la nouvelle carte du monde et se laisse glisser dans une sorte de coma inquiétant. Elle aurait besoin d’un vigoureux massage cardiaque, d’une séance de défibrillation radicale. Elle préfère tirer nerveusement sur sa pompe à morphine, croire aux contes de fées et attendre le baiser salvateur, en l’espèce d’une Amérique… dont le président est tout sauf un prince charmant. Elle doit pourtant échapper toute seule à la prise en tenaille qui va la broyer. Mais ses sauveteurs eux-mêmes sont ambivalents. Ils s’indignent beaucoup, se réunissent sans cesse et cherchent des parades à une offensive… à laquelle ils ne veulent toujours pas croire. Ils se trompent de diagnostic et donc de recommandation thérapeutique. Nos élites communautaires prennent en effet chaque manifestation de bon sens et de santé démocratique des peuples européens (comme récemment le scrutin italien, ou la crise politique déclenchée en Allemagne par le ministre de l’Intérieur qui implore la chancelière de traiter enfin sérieusement le défi migratoire) pour une attaque contre « Leur Europe », celle de l’utopie initiale, celle de l’incomplétude d’une création qui se meurt de n’avoir jamais osé exister vraiment, et qui s’étouffe toute seule, empêtrée dans ses bons sentiments. Attitude typique d’une confusion entre les effets et les causes.
L’Europe est en manque de souveraineté, de clairvoyance et d’audace. Les pulsions dites populistes ‒ terme qui mélange à dessein des sensibilités diverses pour disqualifier globalement toute résistance à la doxa européenne ‒ ne menacent pas son unité ; elles révèlent combien celle-ci est fragile et peut conduire l’Union européenne (UE) à sa perte si l’on continue à nier des évidences. L’Europe est parvenue au bout du mensonge dans lequel elle s’est complu si longtemps, celui d’un ensemble de plus en plus vaste, disparate et prospère, mais sans colonne vertébrale politique ni stratégique, élevé au bon lait d’un globalisme désormais battu en brèche partout ailleurs par un retour en force des États et des peuples. Une Europe consentant docilement à la tutelle psychologique et normative d’une Amérique qui n’a plus le temps, désormais, de lui raconter des histoires à dormir debout, toute entière occupée à s’affirmer face à son nouveau Peer Competitor chinois. Depuis toujours, et surtout depuis les années 1990, Washington lui a coupé les ailes stratégiquement, l’a entravée dans l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) qui ne défend que très marginalement les intérêts communautaires, l’a méthodiquement isolée de sa part orientale (la Russie), diabolisée à outrance pour délégitimer tout rapprochement qui aurait pu faire exister une masse critique stratégique continentale autonome. Et depuis un an, c’est pire : un mépris ouvert, une guerre commerciale radicale, l’ordre de se soumettre à l’extraterritorialité du droit américain, de rentrer dans le rang sans céder aux avances de l’autre Grand, qui propose avec un aplomb chaque jour grandissant un autre type de sujétion, un imperium inédit et déroutant.
Mais, le choix d’une allégeance est-il nécessaire et fatal ? Devons-nous à toute force nous accrocher à un occidentalisme discrédité ou devenir des Eurasiens sinophiles malgré nous ? Devons-nous ad vitam aeternam admettre ce statut de zone coloniale disputée auquel ce choix nous réduit ? Sans aucun doute, si nous continuons à jouer en ordre dispersé. L’Union européenne n’aura bientôt d’autre choix que de constituer la péninsule d’achalandage des « Nouvelles Routes de la Soie ». La Chine est en train d’enserrer l’Europe au nord et au sud et semble encore hésiter sur le sort à réserver à la France dans ce sandwich. Le Français sera-t-il un consommateur de première classe, avec des produits chinois acheminés par train jusqu’à lui, ou un client de second ordre, achalandé par voie maritime ? C’est encore à nous de choisir… pour l’instant.
Dans cette course de vitesse avec Pékin pour gober par petits bouts une proie qui tragiquement se croit à l’abri, Washington se gausse de notre incapacité à gérer le défi migratoire qui est aussi sécuritaire et, n’ayons pas peur des mots, identitaire. Il est vrai qu’en misant sur la division des Européens et leur manque de lucidité sur les lignes de forces du nouveau monde et les alternatives qui pourraient se proposer à eux, Washington prend un risque mesuré. En effet, tandis que le partage du monde autour de ce nouveau duopole structurant se fait à toute vitesse, avec une réaffectation des clientèles, des tutelles, des États bascule ou tampon, l’Europe se sent, elle, soudainement orpheline. Il lui faut « tuer le père » et grandir enfin. Les occasions de s’affirmer sans se sentir coupable ne manquent pourtant pas : dénonciation de l’Accord sur le climat, du Partenariat transpacifique, de l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien (JCPOA), guerre commerciale ouverte, mépris total des positions européennes sur les questions nord-coréenne, palestinienne, syrienne et, bien sûr, iranienne, etc. Il lui faut simplement oser la rupture. Même le patron allemand d’Airbus implore Paris et Berlin de structurer d’urgence une vision industrielle stratégique commune, afin que l’Europe spatiale ne se laisse pas distancer décisivement par l’offensive de Space X qui prend l’Agence spatiale européenne de vitesse et engage une guerre des prix des lanceurs menaçant notre supériorité.
Alors, qu’attend-on ? De pouvoir dire qu’il est trop tard, que l’on a encore raté une belle occasion mais que l’on saura saisir la prochaine ? Ou bien veut-on à toute force croire au discours ambiant sur « un mauvais moment à passer », sur Donald Trump, « père » tyrannique, abusif et indifférent qui ne sera pas réélu, ce qui nous permettra de retrouver bientôt le giron rassurant d’une domination traditionnelle ? C’est un vœu pieu, de l’ordre de la pensée magique. Quels que soient ses bien réels défauts, le président américain est aussi l’incarnation d’une part de la vérité américaine et l’on perd un temps précieux à le stigmatiser comme un irrationnel incompétent au lieu de saisir le fond de ses messages tonitruants. Chacune de ses prises de position, chaque revirement nous démontrent qu’il n’a cure de nos intérêts ou de nos avis. Et les siens ne sont pas tous naïfs ou inutiles. C’est « l’Amérique d’abord », contre tous s’il le faut. L’Europe doit obéir ou tomber. Le problème est qu’on ne lui accorde aucun crédit, même lorsqu’il fait des propositions qui pourraient indirectement nous désenclaver ; par exemple, lorsqu’il propose habilement (pour dissocier Moscou de Téhéran dont il s’agit d’entraver le rayonnement régional) que l’on réintègre la Russie dans le G7, on s’insurge à Paris et Berlin, tremblant pour la crédibilité de nos propres chantages, sur l’Ukraine notamment… qui ne mènent pourtant à rien depuis des années. Moscou a beau jeu de faire la moue en expliquant que le G7 n’est pas représentatif de la diversité mondiale actuelle et qu’en être ou pas n’a plus d’importance. Le mythe d’un Occident univoque aux intérêts convergents a vécu. Il nous faut grandir enfin, prendre la mesure de notre solitude et tout faire pour qu’elle ne finisse pas en isolement irrattrapable.
Le nouveau Yalta, c’est donc une course effrénée pour la domination des régions du monde, via le hard, le soft, le smart ou le sharp power. Il faut convaincre des clientèles qu’elles seront mieux loties avec Pékin qu’avec Washington. La démonétisation radicale de « la signature américaine » ne joue pas en faveur de notre Grand Allié. La convertibilité du yuan est en route. Elle va encore prendre quelques années mais on mesurera un beau jour l’ampleur de la bascule économico-politique réalisée par Pékin. Dans ce jeu de go mené à la hussarde, l’Europe n’est qu’une cible commerciale, et chacun des deux nouveaux Grands joue ses membres en bilatéral. La Russie lui a été ravie et n’a d’autre choix que de faire ami-ami avec Pékin autour d’un « eurasisme » qu’il lui sera très difficile de dominer à moyen terme. Donald Trump espère encore, si son entourage le laisse faire, offrir l’illusion à Moscou d’une relation privilégiée avec l’Amérique à laquelle Vladimir Poutine tient toujours. Mais, là encore, cela ne se fera qu’au détriment de l’Europe qui va progressivement découvrir le prix douloureux de son mépris entêté pour Moscou. Ne pas penser par et pour soi-même est toujours lourd de conséquences.
Ce Yalta sera aussi normatif, dessinant les contours d’une nouvelle carte mondiale des influences et des pratiques sur le plan du droit, des monnaies, des référentiels de normalité politique et démocratique. Là encore, Pékin a de l’avance, car la Chine a toujours soigneusement évité la posture de donneuse de leçons qui fait haïr l’Occident dans toute une partie du monde. Elle ne conditionne pas son soutien financier au respect formel de quelconques droits ou valeurs. Elle pousse des États en difficulté à faire défaut sur des prêts trop importants qu’elle leur accorde pour les soumettre ensuite, achète des dettes souveraines, des pans entiers d’économies nationales, des ressources énergétiques ou minières, des terres rares, et offre à ses nouveaux obligés le développement rapide de leurs infrastructures. Quel que soit le niveau d’activité actuel de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII), la priorité accordée à ce type d’investissement signe une vision de très long terme. Tandis qu’on se gargarisait d’un G7 dissonant où s’étalait le divorce américano-européen, Pékin a accueilli à Qingdao, dans l’Est chinois, les huit chefs d’États membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (Chine, Inde, Russie, Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Pakistan et bientôt Iran). L’OCS monte en puissance et s’affirme, bien au-delà des enjeux sécuritaires, comme l’un des véhicules structurants du « contre-monde » chinois. Qui s’en est inquiété en Europe ou en a seulement parlé ?
Enfin, il faut bien comprendre que les nouvelles formes de la gouvernance mondiale vont jumeler un duo de tête sino-américain et, en dessous, une arborescence de mécanismes régionaux ou thématiques « multilatéraux », accompagnés d’un discours autour de la nécessaire pluralité des centres de décision et de souveraineté. En somme, on habille la bipolarité structurante d’un multilatéralisme rassurant…
Le sommet de l’OTAN des 11 et 12 juillet (en marge duquel les présidents Trump et Poutine arriveront peut-être enfin à se rencontrer) pourrait bien donner une nouvelle impulsion à l’Alliance et éloigner décisivement l’Europe de toute perspective d’autonomie stratégique salutaire. Quelqu’un a-t-il tiré un bilan lucide des bientôt dix ans de réintégration de la France dans le commandement intégré de l’Alliance ? Notre influence est-elle plus grande à Washington, à Mons, à Bruxelles, à Pékin, à Berlin ? Des centaines d’étoiles brillent sur les larges épaules de nos généraux mais… le Commandement allié Transformation est-il vraiment le lieu de la décision ? L’OTAN défend-elle les intérêts des Européens et contribue-t-elle au poids géostratégique de l’UE… ? Toute refondation crédible d’une Europe des nations respectueuse de leurs souverainetés mais aussi désireuse de se faire entendre et prendre enfin au sérieux sur la scène internationale, passe par l’affirmation et la mise en œuvre d’un projet stratégique autonome. Cela ne signifie pas être contre les États-Unis, cela signifie qu’il n’est de meilleur allié que libre.
N’en déplaise aux moutons bêlants du panurgisme ambiant, la Russie est un bout d’Europe et d’Occident. Ce n’est pas pour rien que l’Amérique a tout fait pour nous en dissocier, et que le pragmatisme d’un Trump, après que ses prédécesseurs ont poussé Moscou dans les bras étouffants de Pékin, le conduit aujourd’hui à jouer sur les deux tableaux : celui d’une dérive russe contrainte vers Pékin afin qu’aucun rapprochement russo-européen ne menace la domination stratégique américaine, celui de la Russie « avec » Washington, comme un vieux couple devisant des affaires du monde par-dessus la tête de l’Europe et contre la Chine.
Depuis 1991, les États-Unis ont commis une erreur stratégique cardinale en mettant la Russie au ban de l’Occident. Nous devons les convaincre de l’urgence d’en réunir les diverses composantes. La diplomatie religieuse actuellement à l’œuvre entre Églises romaine et orthodoxe peut utilement servir ce rapprochement. Il ne s’agit évidemment pas de se retrouver enfin entre Américains, Européens et Russes pour attaquer la Chine, mais pour, ensemble, faire le poids face à une offensive tous azimuts dont l’Union Européenne sera sinon la prochaine victime.
Shoemaker a écrit:L'immense hypocrisie...
Tous le monde pleure (à juste titre) sur la décision (devenue entre temps caduque) de Trump de séparer les enfants de leurs parents migrants...
Ces même bonnes âmes n'ont JAMAIS versé UNE LARME sur les Tomahawaks qui ont séparés non pas les enfants de leurs parents, mais les enfants eux-même "façon puzzle", lorsque Nixon, Bush(s), Obama, Ragan ou Clinton (et autres !) ont bombardé des peuples (faibles) entiers QUI NE LEUR ONT RIEN FAIT.
pouah !
Shoemaker a écrit:L'immense hypocrisie...
Tous le monde pleure (à juste titre) sur la décision (devenue entre temps caduque) de Trump de séparer les enfants de leurs parents migrants...
Cortese a écrit:Chez les Romains dominateur (ou les princes de la Renaissance) la vertu cardinale était justement la "virtus" , énergie, courage, force morale.
La vertu des dominants d'aujourd'hui c'est pleurnichus hypocritus endormitus.
Ghinzani a écrit:Cortese a écrit:Chez les Romains dominateur (ou les princes de la Renaissance) la vertu cardinale était justement la "virtus" , énergie, courage, force morale.
La vertu des dominants d'aujourd'hui c'est pleurnichus hypocritus endormitus.
Tu parles de qui précisément ?
Marlaga a écrit:Shoemaker a écrit:L'immense hypocrisie...
Tous le monde pleure (à juste titre) sur la décision (devenue entre temps caduque) de Trump de séparer les enfants de leurs parents migrants...
Non tout le monde ne pleure pas. Un conseiller de Trump a eu la bonne formule : "la ligne est claire : quand vous traversez la frontière de façon illégale, vous perdez vos droits dans ce pays."
Mais la pression médiatique a parlé et Trump annule la séparation des familles des immigrés illégaux.
Shoemaker a écrit:L'immense hypocrisie...
Tous le monde pleure (à juste titre) sur la décision (devenue entre temps caduque) de Trump de séparer les enfants de leurs parents migrants...
Ces même bonnes âmes n'ont JAMAIS versé UNE LARME sur les Tomahawaks qui ont séparés non pas les enfants de leurs parents, mais les enfants eux-même "façon puzzle", lorsque Nixon, Bush(s), Obama, Ragan ou Clinton (et autres !) ont bombardé des peuples (faibles) entiers QUI NE LEUR ONT RIEN FAIT.
pouah !
Sylex a écrit:Qu'il y ait des immigrants, en grand nombre, durablement, c'est une fatalité ?
Perso je souhaite que l'Afrique ou l'amérique du sud se développent et gardent leurs forces vives.
Cortese a écrit:Pour faire monter le prix du pétrole et des matières premières, multiplier les émissions de CO2, polluer, épuiser les ressources naturelles, détruire les derniers habitats de la nature sauvage nous piquer des marchés? Ah non alors ! On veut qu'ils soient pauvres et chez eux !
Cortese a écrit:Ghinzani a écrit:Cortese a écrit:Chez les Romains dominateur (ou les princes de la Renaissance) la vertu cardinale était justement la "virtus" , énergie, courage, force morale.
La vertu des dominants d'aujourd'hui c'est pleurnichus hypocritus endormitus.
Tu parles de qui précisément ?
Des Iraniens.
Cortese a écrit:Pour faire monter le prix du pétrole et des matières premières, multiplier les émissions de CO2, polluer, épuiser les ressources naturelles, détruire les derniers habitats de la nature sauvage nous piquer des marchés? Ah non alors ! On veut qu'ils soient pauvres et chez eux !
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Shoemaker a écrit:Une bande de miliciens Chrétiens anti Islam s'est faite chopper alors qu'elle se préparait à commettre quelques voies de fait contre des Musulmans divers et variés.
Padamalgam, hein, même si on attend que les Chrétiens se désolidarisent de ces militants violents et fanatiques.
Je déconne, hein...
Alfa a écrit:On devient pas terroriste comme ça, faut de l’expérience
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