Modérateurs: Garion, Silverwitch
sheon a écrit:Pourtant, le capitalisme ne fait que nous montrer que ceux qui ont le plus d'argent ne sont pas ceux qui bossent le plus.
Maverick a écrit:Je t'ai répondu sur ces points et je ne crois pas avoir eu de réponse.Marlaga a écrit:Maverick a écrit:Blablabla quand on rentre dans le détail de leurs supposés "gros avantages", tu ne réponds plus.Marlaga a écrit:Shoemaker a écrit:Franchement, je ne suis pas spécialiste de la SNCF, mais je sais une chose (je prends le train Français depuis le bon vieux Corail des années 60) :
Ca a toujours été une entreprise extraordinaire à tout point de vue. Et soudain, pour on ne sait quelle raison apparente, tout peu à peu, se met à aller de travers. Je propose ce petit texte, certes un peu simpliste, mais qui ne doit pas être loin de la vérité, à mon humble avis.Bonjour petit nenfant. Aujourd’hui nous allons t’apprendre comment détruire une entreprise.
Prenons par exemple la SNCF. Alors, tu vas voir, c’est super fastoche : tu prends une belle entreprise nationale qui fonctionne super bien, qui est réputée dans le monde entier. Tu commences à la démantibuler en privatisant n’importe comment, en l’occurrence par exemple tu sépares le rail du roulant...oui, c’est un peu bizarre, c’est comme si tu allais acheter la croûte de ton pain dans un magasin, et la mie de ta baguette au magasin d’en face, mais bon, ça n’a pas été pensé par des gens très normaux... Alors, logiquement, tout se met à fonctionner n’importe comment, tu serres en même temps les boulons en faisant les gros yeux, et hop comme par enchantement tes jolis trains qui arrivaient toujours à l’heure quand tu allais autrefois chez pépé mémé le week end se mettent à faire nawak au gré du vent, pannes géantes et compagnie. Pendant ce temps, le public se met à détester son bijou national, mais toi tu laisses mijoter la sauce mécontente puisque justement c’est le but, désolidariser les citoyens de leur outil national et de ses employés. Et là paf, comme vraiment tu n’aimes pas avoir un beau truc à toi qui fonctionne super bien, tu décides d’ouvrir ce secteur qui marchait super bien à la concurrence, un peu comme si tu donnais ta maison pour aller habiter sous les ponts. Là, les ceusses qui essaient quand même de faire marcher les trains malgré tous tes efforts pour les en empêcher, se mettent logiquement en grève. Et donc tu es tout content car les citoyens vont finir de détester tout à fait les gars en question, que tu n’auras plus qu’à licencier quand l’opération sera parvenue à son terme.
Et BFM, filmera le tout en se léchant les babines.
Je ne vois pas pourquoi on oppose systématiquement le démantèlement absurde de la SNCF, la destruction du service public qui est en route, avec les réformes des statuts des cheminots qui ne sont que des décisions parfaitement logiques dans une entreprise. Moi, je voudrais qu'on redonne à la SNCF sa mission de service public, qu'on ne cherche pas la rentabilité absolue car il faut prendre en compte les lignes qui seront toujours déficitaires mais qui rendent ce service public, mais je voudrais aussi que ça se fasse avec un coût raisonnable, une organisation efficace et des salariés normaux, rémunérés selon leur travail et leur valeur, avec un CDI standard, une retraite identique aux autres...
C'est impossible ? Un bon service public ne peut être rendu que par des salariés protégés surpayés avec de gros avantages ?
J'ai répondu : emploi garantie à vie, augmentations automatiques à l'ancienneté et non au mérite, régime spécial de retraite, gratuité du train sur 4 générations pour l'employé et son conjoint même non-marié et non-pacsé...
S'il n'y avait aucun avantage, pourquoi faire grève pour garder ce statut ?
Ils n'ont pas l'emploi garantie à vie, ils peuvent être licenciés. Le reste sont des acquis sociaux, ils se sont donc battus pour ça alors ça ne me choque pas. Libre à toi de te battre pour avoir les mêmes avantages.
Marlaga a écrit:les licenciements sont ultra-rares, ils ont la garantie de l'emploi comme les fonctionnaires. Faut se torcher le cul avec la chemise d'un client en faisant l'hélicoptère avec sa bite pour être viré.
Marlaga a écrit:Maverick a écrit:Je t'ai répondu sur ces points et je ne crois pas avoir eu de réponse.Marlaga a écrit:Maverick a écrit:Blablabla quand on rentre dans le détail de leurs supposés "gros avantages", tu ne réponds plus.Marlaga a écrit:
Je ne vois pas pourquoi on oppose systématiquement le démantèlement absurde de la SNCF, la destruction du service public qui est en route, avec les réformes des statuts des cheminots qui ne sont que des décisions parfaitement logiques dans une entreprise. Moi, je voudrais qu'on redonne à la SNCF sa mission de service public, qu'on ne cherche pas la rentabilité absolue car il faut prendre en compte les lignes qui seront toujours déficitaires mais qui rendent ce service public, mais je voudrais aussi que ça se fasse avec un coût raisonnable, une organisation efficace et des salariés normaux, rémunérés selon leur travail et leur valeur, avec un CDI standard, une retraite identique aux autres...
C'est impossible ? Un bon service public ne peut être rendu que par des salariés protégés surpayés avec de gros avantages ?
J'ai répondu : emploi garantie à vie, augmentations automatiques à l'ancienneté et non au mérite, régime spécial de retraite, gratuité du train sur 4 générations pour l'employé et son conjoint même non-marié et non-pacsé...
S'il n'y avait aucun avantage, pourquoi faire grève pour garder ce statut ?
Ils n'ont pas l'emploi garantie à vie, ils peuvent être licenciés. Le reste sont des acquis sociaux, ils se sont donc battus pour ça alors ça ne me choque pas. Libre à toi de te battre pour avoir les mêmes avantages.
les licenciements sont ultra-rares, ils ont la garantie de l'emploi comme les fonctionnaires. Faut se torcher le cul avec la chemise d'un client en faisant l'hélicoptère avec sa bite pour être viré.
Pour le reste, tu nies les avantages et tu viens dire après qu'il n'y en a pas. Guignol va.
Une confirmation de plus que Marlaga raconte n'importe quoi. Un cheminot peut se faire virer et n'a pas l'emploi garantie à vie.Aym a écrit:Marlaga a écrit:les licenciements sont ultra-rares, ils ont la garantie de l'emploi comme les fonctionnaires. Faut se torcher le cul avec la chemise d'un client en faisant l'hélicoptère avec sa bite pour être viré.
Mon meilleur ami est cheminot du côté d'Aubergenville. Ils sont pas mal à être sous le coup de sanctions disciplinaires, et lui devrait se faire virer prochainement (procédure en cours, avec appel suspensif en justice etc.).
Bon, après, faut dire qu'il y a une ambiance bien merdique dans leur service, des conflits ouverts, et une opposition frontale entre les cheminots de base et toute la hiérarchie, en remontant assez haut.
Y'a pas mal de pression, y'a eu des suicides dont quasiment personne n'a parlé.
Après, je pense qu'à la SNCF, quand on ferme sa gueule et qu'on fait le minimum syndical du boulot, y'a aucun souci.
sheon a écrit:Pourtant, le capitalisme ne fait que nous montrer que ceux qui ont le plus d'argent ne sont pas ceux qui bossent le plus.
Maverick a écrit:Une confirmation de plus que Marlaga raconte n'importe quoi. Un cheminot peut se faire virer et n'a pas l'emploi garantie à vie.Aym a écrit:Marlaga a écrit:les licenciements sont ultra-rares, ils ont la garantie de l'emploi comme les fonctionnaires. Faut se torcher le cul avec la chemise d'un client en faisant l'hélicoptère avec sa bite pour être viré.
Mon meilleur ami est cheminot du côté d'Aubergenville. Ils sont pas mal à être sous le coup de sanctions disciplinaires, et lui devrait se faire virer prochainement (procédure en cours, avec appel suspensif en justice etc.).
Bon, après, faut dire qu'il y a une ambiance bien merdique dans leur service, des conflits ouverts, et une opposition frontale entre les cheminots de base et toute la hiérarchie, en remontant assez haut.
Y'a pas mal de pression, y'a eu des suicides dont quasiment personne n'a parlé.
Après, je pense qu'à la SNCF, quand on ferme sa gueule et qu'on fait le minimum syndical du boulot, y'a aucun souci.
Maverick a écrit:Et ?
Maverick a écrit:Une confirmation de plus que Marlaga raconte n'importe quoi. Un cheminot peut se faire virer et n'a pas l'emploi garantie à vie.Aym a écrit:Marlaga a écrit:les licenciements sont ultra-rares, ils ont la garantie de l'emploi comme les fonctionnaires. Faut se torcher le cul avec la chemise d'un client en faisant l'hélicoptère avec sa bite pour être viré.
Mon meilleur ami est cheminot du côté d'Aubergenville. Ils sont pas mal à être sous le coup de sanctions disciplinaires, et lui devrait se faire virer prochainement (procédure en cours, avec appel suspensif en justice etc.).
Bon, après, faut dire qu'il y a une ambiance bien merdique dans leur service, des conflits ouverts, et une opposition frontale entre les cheminots de base et toute la hiérarchie, en remontant assez haut.
Y'a pas mal de pression, y'a eu des suicides dont quasiment personne n'a parlé.
Après, je pense qu'à la SNCF, quand on ferme sa gueule et qu'on fait le minimum syndical du boulot, y'a aucun souci.
Marlaga a écrit:
Faudrait voir le détail du conflit. Encore une fois, c'est ultra-rare. Alors oui, tu vas trouver des exemples mais ça n'a rien à voir avec les autres secteurs. Tu peux être nul, en retard et râler contre la direction que tu auras un petit avertissement alors que dans d'autres métiers, tu serais à la porte.
Aiello a écrit:Marlaga a écrit:
Faudrait voir le détail du conflit. Encore une fois, c'est ultra-rare. Alors oui, tu vas trouver des exemples mais ça n'a rien à voir avec les autres secteurs. Tu peux être nul, en retard et râler contre la direction que tu auras un petit avertissement alors que dans d'autres métiers, tu serais à la porte.
Ce n'est pas une question de métier.
C'est plutôt une question d'encadrement. Dans n'importe quel boulot ou presque, tu peux tomber sur un chefaillon qui va te harceler au quotidien, comme tu peux avoir une hiérarchie laxiste qui laissera passer n'importe quoi. Dans le public comme dans le privé.
Ghinzani a écrit:Aiello a écrit:Marlaga a écrit:
Faudrait voir le détail du conflit. Encore une fois, c'est ultra-rare. Alors oui, tu vas trouver des exemples mais ça n'a rien à voir avec les autres secteurs. Tu peux être nul, en retard et râler contre la direction que tu auras un petit avertissement alors que dans d'autres métiers, tu serais à la porte.
Ce n'est pas une question de métier.
C'est plutôt une question d'encadrement. Dans n'importe quel boulot ou presque, tu peux tomber sur un chefaillon qui va te harceler au quotidien, comme tu peux avoir une hiérarchie laxiste qui laissera passer n'importe quoi. Dans le public comme dans le privé.
La sécurité quasi absolue de l'emploi n'existe que dans le secteur publique..
Aiello a écrit:Ghinzani a écrit:Aiello a écrit:Marlaga a écrit:
Faudrait voir le détail du conflit. Encore une fois, c'est ultra-rare. Alors oui, tu vas trouver des exemples mais ça n'a rien à voir avec les autres secteurs. Tu peux être nul, en retard et râler contre la direction que tu auras un petit avertissement alors que dans d'autres métiers, tu serais à la porte.
Ce n'est pas une question de métier.
C'est plutôt une question d'encadrement. Dans n'importe quel boulot ou presque, tu peux tomber sur un chefaillon qui va te harceler au quotidien, comme tu peux avoir une hiérarchie laxiste qui laissera passer n'importe quoi. Dans le public comme dans le privé.
La sécurité quasi absolue de l'emploi n'existe que dans le secteur publique..
Le seul avantage en terme de sécurité de l'emploi dans le secteur public, c'est d'être à l'abri de la faillite de l'entreprise.
Pour le reste, en cas de faute grave ou de faute lourde, c'est strictement la même chose. Le reste dépend uniquement de la hiérarchie.
Aiello a écrit:Ghinzani a écrit:Aiello a écrit:Marlaga a écrit:
Faudrait voir le détail du conflit. Encore une fois, c'est ultra-rare. Alors oui, tu vas trouver des exemples mais ça n'a rien à voir avec les autres secteurs. Tu peux être nul, en retard et râler contre la direction que tu auras un petit avertissement alors que dans d'autres métiers, tu serais à la porte.
Ce n'est pas une question de métier.
C'est plutôt une question d'encadrement. Dans n'importe quel boulot ou presque, tu peux tomber sur un chefaillon qui va te harceler au quotidien, comme tu peux avoir une hiérarchie laxiste qui laissera passer n'importe quoi. Dans le public comme dans le privé.
La sécurité quasi absolue de l'emploi n'existe que dans le secteur publique..
Le seul avantage en terme de sécurité de l'emploi dans le secteur public, c'est d'être à l'abri de la faillite de l'entreprise.
Pour le reste, en cas de faute grave ou de faute lourde, c'est strictement la même chose. Le reste dépend uniquement de la hiérarchie.
Ghinzani a écrit:Pourquoi, si travailler dans le secteur publique était si pénible, tant de gens souhaite y prester?
Donc un cheminot peut être viré, c'est ce que je disais.Ghinzani a écrit:Maverick a écrit:Et ?
Pffff Bien sûr que tu peux être viré dans ce cas!! C'est incroyable!
Cela voudrait dire qu'un fonctionnaire nommé peut te chier à la gueule à son guichet sans aucun risque? Capito?
Maverick a écrit:Donc un cheminot peut être viré, c'est ce que je disais.Ghinzani a écrit:Maverick a écrit:Et ?
Pffff Bien sûr que tu peux être viré dans ce cas!! C'est incroyable!
Cela voudrait dire qu'un fonctionnaire nommé peut te chier à la gueule à son guichet sans aucun risque? Capito?
Tu as des chiffres cheminot vs salarié du privé pour affirmer ça ?Marlaga a écrit:Maverick a écrit:Une confirmation de plus que Marlaga raconte n'importe quoi. Un cheminot peut se faire virer et n'a pas l'emploi garantie à vie.Aym a écrit:Marlaga a écrit:les licenciements sont ultra-rares, ils ont la garantie de l'emploi comme les fonctionnaires. Faut se torcher le cul avec la chemise d'un client en faisant l'hélicoptère avec sa bite pour être viré.
Mon meilleur ami est cheminot du côté d'Aubergenville. Ils sont pas mal à être sous le coup de sanctions disciplinaires, et lui devrait se faire virer prochainement (procédure en cours, avec appel suspensif en justice etc.).
Bon, après, faut dire qu'il y a une ambiance bien merdique dans leur service, des conflits ouverts, et une opposition frontale entre les cheminots de base et toute la hiérarchie, en remontant assez haut.
Y'a pas mal de pression, y'a eu des suicides dont quasiment personne n'a parlé.
Après, je pense qu'à la SNCF, quand on ferme sa gueule et qu'on fait le minimum syndical du boulot, y'a aucun souci.
Faudrait voir le détail du conflit. Encore une fois, c'est ultra-rare.
Compte tenu de ton discours sur l'emploi des cheminot "garantie à vie", je constate que tu n'y connais pas grand chose sur l'aspect général des possibilités de licenciement à la SNCF alors permets moi de penser que tu t'y connais encore moins dans la pratique des licenciements.Alors oui, tu vas trouver des exemples mais ça n'a rien à voir avec les autres secteurs. Tu peux être nul, en retard et râler contre la direction que tu auras un petit avertissement alors que dans d'autres métiers, tu serais à la porte.
Maverick a écrit:Donc un cheminot peut être viré, c'est ce que je disais.Ghinzani a écrit:Maverick a écrit:Et ?
Pffff Bien sûr que tu peux être viré dans ce cas!! C'est incroyable!
Cela voudrait dire qu'un fonctionnaire nommé peut te chier à la gueule à son guichet sans aucun risque? Capito?
Shoemaker a écrit:Dans une république égalitaire, on ne peut octroyer un droit fondamental à une catégorie et pas à une autre.
Beaucoup (trop) de citoyens sont totalement d'accord pour le droit de grève pour les fleuristes, les vendeurs de merguez, les techniciens PAO ou les musiciens agréés du Métro. Mais ces mêmes citoyens deviennent, au mieux, dubitatifs, au pire furieux (les média parlent même de "prise d'otage", c'est dire !), lorsqu'il s'agit d'accorder ce droit aux cheminots, aux infirmières (iers... oui ok !...), ou aux instituteurs (trices... oui ok !...).
Une solution simple et efficace : interdir totalement le droit de grève.
Tu continues d'affirmer sans rien prouver.Marlaga a écrit:Aiello a écrit:Ghinzani a écrit:Aiello a écrit:Marlaga a écrit:
Faudrait voir le détail du conflit. Encore une fois, c'est ultra-rare. Alors oui, tu vas trouver des exemples mais ça n'a rien à voir avec les autres secteurs. Tu peux être nul, en retard et râler contre la direction que tu auras un petit avertissement alors que dans d'autres métiers, tu serais à la porte.
Ce n'est pas une question de métier.
C'est plutôt une question d'encadrement. Dans n'importe quel boulot ou presque, tu peux tomber sur un chefaillon qui va te harceler au quotidien, comme tu peux avoir une hiérarchie laxiste qui laissera passer n'importe quoi. Dans le public comme dans le privé.
La sécurité quasi absolue de l'emploi n'existe que dans le secteur publique..
Le seul avantage en terme de sécurité de l'emploi dans le secteur public, c'est d'être à l'abri de la faillite de l'entreprise.
Pour le reste, en cas de faute grave ou de faute lourde, c'est strictement la même chose. Le reste dépend uniquement de la hiérarchie.
Non, ce n'est pas vrai. Les fautes graves et lourdes sont beaucoup plus graves et lourdes avant d'être sanctionnées dans le public.
Maverick a écrit:Tu as des chiffres cheminot vs salarié du privé pour affirmer ça ?Marlaga a écrit:Maverick a écrit:Une confirmation de plus que Marlaga raconte n'importe quoi. Un cheminot peut se faire virer et n'a pas l'emploi garantie à vie.Aym a écrit:Marlaga a écrit:les licenciements sont ultra-rares, ils ont la garantie de l'emploi comme les fonctionnaires. Faut se torcher le cul avec la chemise d'un client en faisant l'hélicoptère avec sa bite pour être viré.
Mon meilleur ami est cheminot du côté d'Aubergenville. Ils sont pas mal à être sous le coup de sanctions disciplinaires, et lui devrait se faire virer prochainement (procédure en cours, avec appel suspensif en justice etc.).
Bon, après, faut dire qu'il y a une ambiance bien merdique dans leur service, des conflits ouverts, et une opposition frontale entre les cheminots de base et toute la hiérarchie, en remontant assez haut.
Y'a pas mal de pression, y'a eu des suicides dont quasiment personne n'a parlé.
Après, je pense qu'à la SNCF, quand on ferme sa gueule et qu'on fait le minimum syndical du boulot, y'a aucun souci.
Faudrait voir le détail du conflit. Encore une fois, c'est ultra-rare.Compte tenu de ton discours sur l'emploi des cheminot "garantie à vie", je constate que tu n'y connais pas grand chose sur l'aspect général des possibilités de licenciement à la SNCF alors permets moi de penser que tu t'y connais encore moins dans la pratique des licenciements.Alors oui, tu vas trouver des exemples mais ça n'a rien à voir avec les autres secteurs. Tu peux être nul, en retard et râler contre la direction que tu auras un petit avertissement alors que dans d'autres métiers, tu serais à la porte.
Tu te rends compte que c'est normal qu'un cheminot ne puisse pas être viré pour des raisons économiques étant donné le statut de service public de la SNCF ?Marlaga a écrit:Maverick a écrit:Donc un cheminot peut être viré, c'est ce que je disais.Ghinzani a écrit:Maverick a écrit:Et ?
Pffff Bien sûr que tu peux être viré dans ce cas!! C'est incroyable!
Cela voudrait dire qu'un fonctionnaire nommé peut te chier à la gueule à son guichet sans aucun risque? Capito?
Tu arrêtes tes conneries 2 minutes ? La garantie de l'emploi à vie est inscrite dans le statut de cheminot. Seule une faute grave peut amener au licenciement et encore, c'est pas automatique.
Silverwitch a écrit:Au Japon, encore largement aujourd'hui dans de nombreuses grandes entreprises, on pratique l'emploi à vie et la rémunération à l'ancienneté.
Marlaga a écrit:Silverwitch a écrit:Au Japon, encore largement aujourd'hui dans de nombreuses grandes entreprises, on pratique l'emploi à vie et la rémunération à l'ancienneté.
La différence, c'est que les japonais bossent et respectent les clients. Un train en retard de 5 minutes et ils s'excusent platement. En France, un retard d'une heure et on engueule les clients qui râlent en leur disant de prendre leur voiture s'ils sont pas contents.
Maverick a écrit:Tu te rends compte que c'est normal qu'un cheminot ne puisse pas être viré pour des raisons économiques étant donné le statut de service public de la SNCF ?Marlaga a écrit:Maverick a écrit:Donc un cheminot peut être viré, c'est ce que je disais.Ghinzani a écrit:Maverick a écrit:Et ?
Pffff Bien sûr que tu peux être viré dans ce cas!! C'est incroyable!
Cela voudrait dire qu'un fonctionnaire nommé peut te chier à la gueule à son guichet sans aucun risque? Capito?
Tu arrêtes tes conneries 2 minutes ? La garantie de l'emploi à vie est inscrite dans le statut de cheminot. Seule une faute grave peut amener au licenciement et encore, c'est pas automatique.
Marlaga a écrit:Silverwitch a écrit:Au Japon, encore largement aujourd'hui dans de nombreuses grandes entreprises, on pratique l'emploi à vie et la rémunération à l'ancienneté.
La différence, c'est que les japonais bossent et respectent les clients. Un train en retard de 5 minutes et ils s'excusent platement. En France, un retard d'une heure et on engueule les clients qui râlent en leur disant de prendre leur voiture s'ils sont pas contents.
Silverwitch a écrit:Marlaga a écrit:Silverwitch a écrit:Au Japon, encore largement aujourd'hui dans de nombreuses grandes entreprises, on pratique l'emploi à vie et la rémunération à l'ancienneté.
La différence, c'est que les japonais bossent et respectent les clients. Un train en retard de 5 minutes et ils s'excusent platement. En France, un retard d'une heure et on engueule les clients qui râlent en leur disant de prendre leur voiture s'ils sont pas contents.
À période comparable, le Japon et la France ont connu une croissance similaire et une hausse comparable du niveau de vie (1950-1970) et se caractérisent par des économies assez similaires: haut niveau de formation, qualité des infrastructures, en particulier. Le Japon comme la France ont besoin d'un économie intérieure protectionniste. Si le Japon a mieux réussi à gérer les crises économiques à répétition depuis plus de trente ans que la France, c'est en raison de sa fidélité à son modèle de société, modèle abandonné par la France. La France n'est pas un pays très uni par le bas comme le Japon (conformisme social autoritaire contre individualisme égalitaire) mais par le haut, par l'État. La France souffre du manque d'État. Car en France, c'est lui le principe unitaire. L'abandon programmé de la SNCF, déjà bien commencé depuis environ vingt-cinq ans ne sera pas compensé, et certainement pas par des entreprises privées qui n'auront pas la discipline nationale des grandes entreprises japonaises. En conclusion, le Japon survit parce qu'il est fidèle à ses principes, la France recule parce qu'elle renonce à les défendre et pire à les comprendre. Ce n'est pas le monopole public, l'emploi permanent ou la rémunération à l'ancienneté qui sont nuisibles, c'est bien plutôt la croyance absurde en des dogmes abstraits incompréhensibles qui révèlent une soumission idéologique au modèle anglo-saxon (en économie, en droit, en politique). Pour finir avec le Japon, c'est également un pays très riche avec un faible nombre de très grandes fortunes, pas besoin d'avoir le rêve d'être milliardaire pour se tuer à la tâche. Le Japon est à la fois modèle et anti-modèle.
Ghinzani a écrit:Exactement. Ces mesures sont porteuses avec la mentalité de respect du client.
Tout à fait mais la différence avec emploi "garantie à vie" est grande et tu n'hésite pas à ignorer cette différence parce que pour toi, licenciement pour insuffisance pro impossible = emploi garantie à vie alors que ce n'est pas la même chose.Marlaga a écrit:Maverick a écrit:Tu te rends compte que c'est normal qu'un cheminot ne puisse pas être viré pour des raisons économiques étant donné le statut de service public de la SNCF ?Marlaga a écrit:Maverick a écrit:Donc un cheminot peut être viré, c'est ce que je disais.Ghinzani a écrit:Maverick a écrit:Et ?
Pffff Bien sûr que tu peux être viré dans ce cas!! C'est incroyable!
Cela voudrait dire qu'un fonctionnaire nommé peut te chier à la gueule à son guichet sans aucun risque? Capito?
Tu arrêtes tes conneries 2 minutes ? La garantie de l'emploi à vie est inscrite dans le statut de cheminot. Seule une faute grave peut amener au licenciement et encore, c'est pas automatique.
Tu te rends compte qu'il est impossible de licencier un cheminot pour insuffisance professionnelle ? Du moment qu'il se pointe au boulot et qu'il ne vole pas dans la caisse, il est indéboulonnable même s'il est mauvais.
Silverwitch a écrit:Au Japon, encore largement aujourd'hui dans de nombreuses grandes entreprises, on pratique l'emploi à vie et la rémunération à l'ancienneté. C'est à peu près le principe mis en place dans les administrations publiques en France et dans beaucoup d'autres pays. Aucun économiste n'a jamais démontré que l'emploi garanti et la rémunération indexée sur l'expérience dans l'emploi étaient des freins au bon fonctionnement des grandes entreprises ou des administrations. Les bienfaits de la mise sous tension du personnel, de la mise en concurrence des travailleurs sont des chimères qui se traduisent souvent par une généralement de la productivité, une hausse des accidents du travail ou des conduites à risque.
Silverwitch a écrit:Ghinzani a écrit:Exactement. Ces mesures sont porteuses avec la mentalité de respect du client.
Aucune raison alors de défendre le principe abstrait et général de la concurrence entre les travailleurs, d'une rémunération à la tête du client ou encore d'une exigence de rentabilité du service public (contradiction dans les termes). Tout dépend de l'organisation politique et sociale. On peut en réalité plutôt affirmer le contraire, plus l'entreprise est grande plus la dimension collective, statutaire et égalitaire est primordiale. L'exemple comparé du Japon et de la France est particulièrement intéressant dans cette affaire, car malgré une mentalité collective très différente (le Japon par certains aspects se rapproche plus de l'Allemagne, dans sa dimension autoritaire ou anti-libérale), les deux pays ont été en pointe dans le développement du rail pendant cinquante ans. Or la France et le Japon, chacun à leur manière, le premier par le haut et le second par le bas, ont accompli ce petit miracle par l'emploi garanti et la rémunération à l'ancienneté.
J'ai lu un article sur le livre d'un ancien DRH qui disait que beaucoup d'entreprises obligeaient leurs cadres à identifier 5% de salariés pas assez productifs (même si ils n'existaient pas) et en virer régulièrement afin de garder une pression constante sur le reste des salariés.Shoemaker a écrit:Silverwitch a écrit:Au Japon, encore largement aujourd'hui dans de nombreuses grandes entreprises, on pratique l'emploi à vie et la rémunération à l'ancienneté. C'est à peu près le principe mis en place dans les administrations publiques en France et dans beaucoup d'autres pays. Aucun économiste n'a jamais démontré que l'emploi garanti et la rémunération indexée sur l'expérience dans l'emploi étaient des freins au bon fonctionnement des grandes entreprises ou des administrations. Les bienfaits de la mise sous tension du personnel, de la mise en concurrence des travailleurs sont des chimères qui se traduisent souvent par une généralement de la productivité, une hausse des accidents du travail ou des conduites à risque.
C'est du pur bon sens.
J'ai travaillé dans une entreprise de "com" (pub, PAO, marketing, etc). La fameuse "mise en concurrence" des employés, cyniquement (et inconsciemment:sans réflexion profonde) pratiquée par les patrons (Sarkozistes militants, mais nez en moins sympathiques ) a transformé cette entreprise naguère saine et sympa, en véritable nid de vipères. C'était, chaque matin, la peur de recevoir un Scud dans la tronche... On finissait par venir au boulot à reculons ! On sauvegardait chez nous nos travaux de peur du sabotage d'autres collègues... Et ce qui devait arriver arriva. Un clan se croyant plus malin que l'autre, par appât du gain et désir de briller, a poussé la boîte vers la faillite.
Je me suis mis alors à l'intérim. Et j'en ai vu, des entreprises, vu que j'avais la chance d'avoir systématiquement des contrats. La quasi totalité pratiquaient la prédation entre employés. J'en ai vu des bagarres, des pleurs de jeunes filles, des stress et des ambiances de travail calamiteuses et policières... Toujours sous le regard narquois des boss, qui ne se rendaient pas compte une seule seconde qu'une autre politique, celle de la confiance, de la bonne ambiance, du sentiment de sécurité... aurait eu de meilleurs effets sur les rendements, l'efficacité, etc...
Marlaga a écrit:Le Japon a aussi une immigration très faible car la population n'accepte pas facilement les étrangers et ne les intègre pas. Du coup, ils sont quasiment au plein emploi, une grosse charge en moins par rapport à nous et notre politique stupide d'ouverture des frontières.
Silverwitch a écrit:Rien ne permet d'indiquer que l'immigration a un rapport en bien ou en mal avec le développement économique d'un pays, en Europe, au Japon ou ailleurs: tout dépend d'autres facteurs propres à chaque pays (pyramide des âges, demande intérieure, production manufacturée et services). En revanche, la structure économique et sociale d'un pays, oui. Le Japon comme la France, malgré leurs différences sont des pays qui ont été très performants sur le plan économique dans les périodes protectionnistes et souffrent de la suppression des tarifs douaniers que tu dénonces à juste titre.
Rappelons quand même, à titre de comparaison que le Japon est deux fois plus peuplé que la France dans un pays presque deux fois plus petit. Il ne s'agit pas de mélanger la France et le Japon, mais de mettre un terme à l'aveuglement idéologique et aux délires scientifiques de l'économie: il n'y a pas de modèle général et abstrait que l'on peut défendre sans conscience. L'emploi garanti n'est pas plus un frein au développement économique que la dette publique. Les gens sont intimidés par des croyances et renoncent à leur raison critique.
Chaque pays doit découvrir et défendre son propre modèle. Si le modèle français n'est pas le modèle japonais, et c'est une évidence, les rapprochements permettent de renoncer aux dogmes absurdes, comme la religion du capital ou de la concurrence. La France doit redécouvrir le modèle français. Ceux qui pressent la France d'abandonner son modèle exigent de la France qu'elle ne soit plus la France.
Maverick a écrit:Tout à fait mais la différence avec emploi "garantie à vie" est grande et tu n'hésite pas à ignorer cette différence parce que pour toi, licenciement pour insuffisance pro impossible = emploi garantie à vie alors que ce n'est pas la même chose.Marlaga a écrit:Maverick a écrit:Tu te rends compte que c'est normal qu'un cheminot ne puisse pas être viré pour des raisons économiques étant donné le statut de service public de la SNCF ?Marlaga a écrit:Maverick a écrit:Donc un cheminot peut être viré, c'est ce que je disais.Ghinzani a écrit:Maverick a écrit:Et ?
Pffff Bien sûr que tu peux être viré dans ce cas!! C'est incroyable!
Cela voudrait dire qu'un fonctionnaire nommé peut te chier à la gueule à son guichet sans aucun risque? Capito?
Tu arrêtes tes conneries 2 minutes ? La garantie de l'emploi à vie est inscrite dans le statut de cheminot. Seule une faute grave peut amener au licenciement et encore, c'est pas automatique.
Tu te rends compte qu'il est impossible de licencier un cheminot pour insuffisance professionnelle ? Du moment qu'il se pointe au boulot et qu'il ne vole pas dans la caisse, il est indéboulonnable même s'il est mauvais.
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