Que regarder à la TV gratuite ?

[Dervi]

Ce soir D.A.R.Y.L. sur 6ter.
Je ne l'ai pas vu depuis très longtemps, mais j'en garde le souvenir d'un film SF grand public sympathique et intelligent.

[Maschum]

Je te conseille Stranger Things 1 & 2 sur Netflix

[Maschum]

Ah merde, j'ai presque envie de le voir, maintenant..

[sheon]

Ce soir D.A.R.Y.L. sur 6ter.
Je ne l'ai pas vu depuis très longtemps, mais j'en garde le souvenir d'un film SF grand public sympathique et intelligent.

Ouaip, je l'ai vu en salle il y a quelques années (lors d'un bon double programme avec Le Dernier Survivant), c'est un film plutôt réussi.

[Hugues]

Je ne voulais rien en dire par respect de Dervi.

Mais pour être gentil: ça a mal vieilli. Ou plutôt le regard a changé.

C'est réalisé comme une série télé industrielle de l'époque.
Et c'est écrit avec encore moins de talent. Et pas seulement parce que tout est attendu d'un bout à l'autre..

Hugues

[sheon]

Bah, c'est un film de SF familial des années 80, donc assez ancré dans son époque, mais je n'ai pas trouvé ça désagréable à regarder (et sans nostalgie puisque c'était mon premier visionnage).

[Hugues]

Un film de SF familial des années 80 donc assez ancré dans son époque mais finalement profond et universel:



(J'aurais pu mettre à la place quelques Donner ou Dante.. mais celui-ci a quelques points de prémisses communs..)

Hugues

[Nicklaus]

Ca me fait vaguement penser à la série code Lisa.

[Hugues]

Ca me fait vaguement penser à la série code Lisa.

Le premier post cinema de Nicklaus de toute l'histoire du forum!

Hugues

[Nicklaus]

Sérieux ? Mon premier ? J'ai jamais dit que les films ukrainiens, sous-titrés en tagalog et en noir et blanc c'est de la merde ?

[Dervi]

J'ai apprécié de revoir D.A.R.Y.L., je trouve qu'il a des qualités et des faiblesses, mais je n'essaierai pas de le défendre à tout prix.

Hugues, ta proposition ressemble effectivement à Code Lisa et a mon avis Code Lisa doit en être l'adaptation télé. Je me le note.

[Ouais_supère]

et a mon avis Code Lisa doit en être l'adaptation télé.

[Hugues]

En langue originale, la série a (hélas) le même titre que le film.
Pire, c'est le même logo.
Et si ça ne suffisait pas: la chanson originale écrite pour le film est reprise dans la séries, et les personnages ont aussi pour patronyme Gary Wallace, Wyatt Donnelly, Lisa, et Chet Donnelly.


En langue française, chacun a au contraire un titre bien distinct (le film étant titré Une créature de rêve) mais la typographie conservée de l'original dans les deux cas perd tout son à-propos.
Et de toute façon, cette sur-importance d'un des personnages dans les deux cas est maladroite, ça n'est pas l'intention originale.

C'est pas pour rien d'ailleurs que ça s'appelle Weird Science, c'est que c'est dans le 5e numéro de ce magazine de nouvelles (dessinées) que parait en Septembre 1950 :
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

(qui n'a que quand même que bien peu de rapport avec le film)

Hugues

[Nuvo]

Hier soir, il y avait Papillon.
Film mythique, musique mythique, phrase finale mythique : "bande de fumiers, j'suis toujours vivant !"

[Cortese]

Ah moi j'ai regardé "Le Corbeau" de Clouzot. Je l'avais déjà vu au moins une fois bien sûr, mais je l'ai encore mieux apprécié hier ! De supers acteurs (Pierre Fresnay, avec son air dur et décidé habituel, et le génial Pierre Larquey encore), une énigme (tirée d'un fait divers authentique, à Tulle !) et la maîtrise du clair obscur et des mouvements de caméra de Clouzot. Les années 40 sont vraiment ma période préférée du cinéma. Sobriété dans le jeu des acteurs, efficacité des anecdotes, intelligence des rapports humains, superbes compositions graphiques en noir et blanc, que demander de plus ? Que de chefs d'oeuvres !

[Nuvo]

Il faut que je le vois du coup...

[bravonadir]

J'ai enchainé Le Corbeau et In the heat of the night (j'aime tellement prononcé le titre de ce film).

[Cortese]

J'ai enchainé Le Corbeau et In the heat of the night (j'aime tellement prononcé ce titre de ce film).

Moi aussi. Je craignais le pire avec Sidney Poitier et le côté "branché" de 1967 (rien ne m'horripile plus que les gens obsédés par la branchitude), mais finalement c'était pas si mal, malgré le blues hippie (en dehors de la chanson-titre de Ray Charles) carrément risible (et donc attendrissant) de la bande son.

[Shoemaker]

Il faut que je le vois du coup...

Pareil. Je l'ai vu il y a très longtemps, et ça donne envie.

[Hugues]

L'Instant M - Olivier Père : Arte fait son cinéma


Il y a même quelques mots sur la programmation de la Cinémathèque française.

Hugues

[Hugues]

Hugues

[Maverick]

Alexandre le bienheureux sur comédie

Hugues, tu as un mp de ma part sinon.

[sheon]

Tu veux pas créer un sujet nommé "Hugues je t'ai envoyé un MP" ?

[sheon]

Ce soir, sur France 2, Un moment d'égarement de Jean-François Richet (avec Cassel, Cluzet, Alice Isaaz et Lola Le Lann), adapté du film du même nom de Claude Berri sorti en 1977 (où Marielle et Lanoux tenaient les rôles titres). Une très bonne surprise de 2015.
(le film d'origine, difficilement visible, était passé quelques mois après à la télé française, ce qui m'avait permis de constater que les deux films sont différents et donc que la reprise a un réel intérêt)

[Dervi]

Pendant que Kirk souffle ses 101 dalmatiens, soirée intéressante ce dimanche :
- d'abord L'étoffe des héros de Philip Kaufman sur Arte, cela fait tellement longtemps que j'attends une diffusion. J'en ai un trop lointain souvenir.
- puis sur France 3, L'opinion publique, un film de Charlie Chaplin sans Charlot, ni Charlie. Je ne l'ai jamais vu, mais j'imagine que c'est à voir.

[Hugues]

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Ce soir, alors que parait ce jour Spy of the First Person, les derniers mots de Sam Shepard en son voyage vers l'inconnu de la maladie de Charcot, les gens qui l'aimaient, Patti Smith la première, se réunissent pour de la musique et des mots, pour chanter et déclamer, pour célébrer son être, sa vie et ce qu'il nous laisse, pour se souvenir, dans une église de Brooklyn.

Spy of the First Person by Sam Shepard - PenguinRandomHouse.com

The final work from the Pulitzer Prize–winning writer, actor, and musician, drawn from his transformative last days

In searing, beautiful prose, Sam Shepard’s extraordinary narrative leaps off the page with its immediacy and power. It tells in a brilliant braid of voices the story of an unnamed narrator who traces, before our rapt eyes, his memories of work, adventure, and travel as he undergoes medical tests and treatments for a condition that is rendering him more and more dependent on the loved ones who are caring for him. The narrator’s memories and preoccupations often echo those of our current moment—for here are stories of immigration and community, inclusion and exclusion, suspicion and trust. But at the book’s core, and his, is family—his relationships with those he loved, and with the natural world around him. Vivid, haunting, and deeply moving, Spy of the First Person takes us from the sculpted gardens of a renowned clinic in Arizona to the blue waters surrounding Alcatraz, from a New Mexico border town to a condemned building on New York City’s Avenue C. It is an unflinching expression of the vulnerabilities that make us human—and an unbound celebration of family and life.

Et dimanche soir, il [feu Sam Shepard] sera sur les écrans d'Arte dans le film de Philip Kaufman L'étoffe des héros, un sacré bon truc.

Ce soir, donc, sur Arte, L'étoffe des héros de Philip Kaufman

Oscars du meilleur montage, meilleur son, meilleur montage sonore et meilleure musique originale au début de 1984.
Avec Sam Shepard (dans le rôle de Chuck Yeager), Scott Glenn (dans le rôle d'Alan Shepard), Ed Harris (dans le rôle de John Glenn), Dennis Quaid (dans le rôle de Gordon Cooper)


À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'US Air Force mène dans une base du désert californien des essais sur un avion capable de voler à une vitesse supersonique. Après la mort de plusieurs pilotes, le vétéran Chuck Yeager réalise l'exploit de franchir le mur du son. Lorsqu'en 1957 l'Union soviétique lance son premier Spoutnik, une course contre la montre s'engage aux États-Unis. Mis sur pied par la Nasa, le programme Mercury doit permettre d'envoyer dans l'espace un équipage américain. Les sélections débutent pour choisir les "têtes brûlées" qui participeront, au péril de leur vie, à l'aventure…

Bande-annonce Arte


Bande-annonce américaine 1983


Bande-annonce française 1984


Hugues

[Cortese]

Ah ouais le Starfighter à 100 000 pieds, vibrant de tous ses boulons, "je vois les etoiles" ! Et qui part en vrille à plat dans le sifflement du compresseur ! Terrible. J'adore les films d'aviation (tiens on devrait faire un sujet "vos films d'aviation préférés").

[Cyril]

J'adore ce film, que j'ai en DVD. Comme la plupart de ceux qui traitent de l'histoire de l'aviation et de la conquête de l'espace (hier soir, je me suis fait d'ailleurs Apollo 13).

[Hugues]

Tu ne pensais pas que ça arriverait, mais si.. Cyril... tu as un film Silverwitch approved !

Oui je sais c'est un choc

Hugues

[Cyril]

Qui sait, j'en ai peut être d'autres

[Hugues]

3 films de Mankiewicz ce soir et demain sur Artte.

Sans que ce soit, c'est bien dommage, les meilleurs du cinéastes, entre le fort bon et trop sous-estimé Le Reptile, et Eve, je crois que ça n'est pas si mal. (Je ne peux rien dire sur La porte s'ouvre)

Hugues

[sheon]

Ce soir, sur Arte, le documentaire historique La tragédie des Brigades internationales.

[Maschum]

Dispo en intégralité sur arte.tv pour ceux qui sont impatient...

[sheon]

C'est effectivement une rediffusion.

[Maschum]

Je connaissais pas, j'ai cherché de quoi ça parlait suite à ton message et je suis tombé sur le site d'ARTE. Cool
J'aime bien ce genre de docu, je vais regarder.

[Toma]

J'ai regardé en Replay sur arte O du cirque du soleil .... c'est poétique (en fait un gros bordel sur scène avec des chorégraphies dans tous les sens, mais ça fait plus Telerama de dire «poétique», le pauvre réalisateur est perdu et je pense que sur place avec une vue d'ensemble ça doit être mieux)

[Hugues]

Un bon film texan, primé de l'Ours d'Argent du meilleur réalisateur à la Berlinale, peut-il être diffusé sur W9 ?

Il faut croire que oui...
Bon attention, quand même, il y a Ethan Hawke (il vaut mieux prévenir).





Nommé 205 fois en dehors de la Berlinale, et primé à 169 reprises.
Dont l'Oscar de la meilleure actrice dans un rôle secondaire
Et les Golden Globe du meilleur film dramatique, de la meilleure réalisation et de la meilleure actrice dans un rôle secondaire.
(Nommé par ailleurs à l'Oscar du meilleur film et de la meilleure réalisation)
Présent dans les top 2014 de 536 critiques ou publications anglophones, dont 189 fois en première place, plus que tout autre film cette année là.
Et dans 44 publications dites de références, 24 fois à la première place, 7 fois à la deuxième, 2 fois 3e, 7 fois dans le top 10 à divers places entre la 4e et la 10e, et 4 fois dans un top non ordonné.
Dans les classements, un peu absurdes il faut le dire (ou en tout cas sans cohérence), du 21e siècle, le film est classé 5e dans celui de la BBC des 100 meilleurs films selon 177 critiques et 8e dans celui du New York Times.

Boyhood, de Richard Linklater: j'ai adoré voir défiler toutes les facettes de chaque personnage, tous ces gens qui sont tellement de personnes différentes successivement ou en même temps qu'ils sont finalement uniques, avec ce môme en point d'encrage, je me suis régalé.

PS: je crois que la scène du garage où le personnage de Patricia Arquette vient de recevoir un coup est le truc le plus dérangeant et abominable que j'ai vu cette année.

J'ai vu Boyhood, vraiment un bon film.

7. Boyhood
Richard Linklater (USA)



Bande-annonce:
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

Je pouvais craindre la "performance artistique", mise en avant dans la bande-annonce, mais il n'en est rien. Le film réussit parfaitement son pari, celui de saisir non seulement le temps qui passe, mais également ce qui ne passe pas.

9. Boyhood
Richard Linklater (États-Unis)



Saisir, au long de 12 ans, la part de magie, le divin, en chaque instant, en chaque existence. Ca n'est pas quand même un autre film, très grand film, sur le même thème.
Mais si c'était le grand vainqueurs des Oscars à la fin du mois. Chiche ?!

À partir de demain, en salle,

Boyhood de Richard Linklater.

Tout tient en quelques mots: l'enfance texane de Mason dans les régions d'Austin, de Dallas et Houston...

39 jours de tournage... mais presque 12 ans séparent le premier jour de tournage du dernier

En premier ci-dessous, la bande annonce non sous-titré, puisque son panneautage est un peu moins crétin que la bande-annonce française.

Boyhood - Bande annonce originale non sous-titrée

Vision disponible, et recommandée en plein écran

Boyhood - Bande annonce française en langue originale sous-titrée

Vision disponible, et recommandée en plein écran

Tourné en 35mm, Linklater estimant que le format serait encore vivant 12 ans plus tard, le film a pourtant assisté malheureusement à la décrépitude invisible mais en marche du savoir-faire sur le format, et le travail des laboratoires ces dernières années était limite en comparaison de ce que l'équipe avait obtenu de ces derniers une décennie plus tôt..

Je ne l'ai pas vu. Mais..
Ou bien le film a réussi son pari, montrer que le divin habite chaque instant du quotidien, qu'il est dans l'instant présent*
Ou bien [...]

Enfin il parait que c'est plutôt le premier, à vérifier !

Hugues
*: Ce qui peut vous rappeler quelque chose.. Je n'ose l'écrire, étant donné les regards froncés, mais oui, c'est bien dans la même région, à sa manière, moins spirituelle, moins personnelle et singulière, moins miraculeuse, et révolutionnaire, en un mot plus commerciale, en quelque sorte le même film que The Tree of Life. Il y manque peut-être la nostalgie, le regard étant dans Boyhood tout entier tourné vers le présent et le futur. Pour l'anecdote Linklater, qui avait débuté son tournage depuis longtemps déjà alors, fut de passage parfois sur le tournage de son compatriote.

Le film avait fait en salle un peu plus de 255.000 entrées, ce qui est étrangement bas en regard de son plus grand succès (en proportion) dans d'autres pays.

Hugues

[Cortese]

J'ai pas vu. Je savais pas.
Je regarde presque toujours les films conseillés par Hugues, sinon je culpabilise. C'est une sorte de devoir familial
Je crois que la seule fois où j'ai lâchement zappé c'etait pour le film turc qui avait eu la Palme d'Or il y a deux ou trois ans. J'ai tenu une vingtaine de minutes et j'ai craqué. Mais j'ai un truc encore plus inavouable à dire (c'est mon jour de confession). J'ai regardé "Le Goût de la cerise" un jour. En entier. En accéléré .
Je m'arretais juste pour lire les sous titres clés pour voir si par hasard il y avait du nouveau
Faut pas m'en vouloir. Sous mes airs parait-il lymphatiques, je suis terriblement impatient. J'adore monter des maquettes de voitures, mais je n'ai pas la patience necessaire. Un jour je me suis acheté une maquette de Ferrari 250 GT, mon rêve. Eh bien j'etais tellement pressé que je l'ai montée le soir même SANS LA PEINDRE ! Depuis 20 ans je la regarde en me demandant s'il n'existerait pas un solvant-miracle qui permettrait de la démonter pour refaire ça décemment.
C'est pour ça. Faut pas me demander des regarder des films qui décrivent la vie quotidienne (forcément filmés au rythme de la vie quotidienne, très très lentement). Surtout qu'on ne voit plus que ça à la télé. Le style télé-réalité a débordé et déteint sur tout. En pire bien sûr.
Je peux pas.
Par contre je viens de lire ou relire la quasi integrale des albums de Lauzier (c'est une sorte de Molière moderne). Ça date des années 70/80, ça n'a pas pris une ride, c'est toujours ironique, féroce, cynique, cruel, triste, odieux et jubilatoire. C'est ce que connais de plus ressemblant à la vraie vie quotidienne (sauf pour l'aspect jubilatoire, ça c'est de la création artistique). Si Dieu existe, il doit ressembler à Lauzier.
Que le Dieu des cinéphiles me pardonne.

[Hugues]

Bah c'est ce soir patate...

Hugues

[Cortese]

M... ! Qu'est ce que je vais pouvoir trouver comme pretexte !

[Cyril]

Plus rare et sélective qu'une recommandation d'Hugues, voir de Silverwitch, Boyhood reçoit également MA recommandation. Excellent film (que je possède en Blu-Ray, d'ailleurs).

Sinon, l'autre soir, j'ai regardé pour La Terre des Pharaons d'Howard Hawks. C'est sympa, même si j'ai parfois du mal avec le jeu un peu trop exagéré des acteurs.