Modérateurs: Garion, Silverwitch
Hugues a écrit:Il n'y a pas de microcosme, juste du droit.
4 juges. 3 juridictions.
(Et même le ministère public de l'époque).
Et c'est tout ce qui compte.
Et tout ce qui devrait compter.
Hugues
Kevin Spacey, ou quand Hollywood fait aussi bien que le communisme
Kevin Spacey a été effacé du prochain film de Ridley Scott. Une mise à mort visuelle qui rappelle les plus belles heures de la propagande soviétique.
Jamais, on n'avait ainsi éliminé un acteur d'un film, sinon dans le cas d'un décès où il avait fallu parfois retourner avec un nouveau comédien. Une manière « élégante » de signifier donc à Kevin Spacey qu'il est mort. Final Cut.
On peut évidemment condamner les actes dont il s'est rendu coupable, on reste saisi par la violence inouïe d'un système qui sacrifie sur l'autel du veau d'or l'un de ses enfants chéris.
[...]
Pour des questions d'idéologie, de morale ou d'argent, l'infamie a donc pris au fil du temps diverses formes, en plein – la lettre, la rouelle, l'étoile – ou en creux – l'effacement. Il est amusant de constater qu'Hollywood, sur ce plan-là, n'agit pas autrement que Moscou à ses plus belles heures. Maintenant, la question est la suivante : va-t-il falloir effacer Kevin Spacey de tous les films où il a joué ? Imaginons American Beauty sans Spacey, qui jouait justement le modèle déviant du pater familias.... La réponse est évidemment dans la réponse. Les enjeux financiers ne sont pas les mêmes. Quand l'argent tient lieu de morale...
Neoflo a écrit:Comme ce n'est pas évident, la société ne doit rien faire de plus alors ? Et on considère que la justice fonctionne bien ?
Les affaires récentes démontrent l'étendue du problème des violences sexuelles, du silence associé et en même temps comment la force du symbole (la personne puissante qui tombe) peut libérer la parole, 1ere étape nécessaire pour une tentative d'éradication de ces problèmes en amont.
En défendant toutes ces années Polanski et les autres de son type ( et peut-être même au nom de principes de justice sincères), un certain microcosme a montré ce symbole et donc a participé à la mise sous silence de ses actes et donc renforcé la continuation de ces actes. L'histoire jugera je l'espère ces gens là comme des salops qui ont favorisé la poursuite de ces actes et la mise sous silence des victimes ( amnésiques pendant 25 ans comme dirait certains...)
sccc a écrit:Neoflo a écrit:Comme ce n'est pas évident, la société ne doit rien faire de plus alors ? Et on considère que la justice fonctionne bien ?
Les affaires récentes démontrent l'étendue du problème des violences sexuelles, du silence associé et en même temps comment la force du symbole (la personne puissante qui tombe) peut libérer la parole, 1ere étape nécessaire pour une tentative d'éradication de ces problèmes en amont.
En défendant toutes ces années Polanski et les autres de son type ( et peut-être même au nom de principes de justice sincères), un certain microcosme a montré ce symbole et donc a participé à la mise sous silence de ses actes et donc renforcé la continuation de ces actes. L'histoire jugera je l'espère ces gens là comme des salops qui ont favorisé la poursuite de ces actes et la mise sous silence des victimes ( amnésiques pendant 25 ans comme dirait certains...)
Je ne juge pas de l’affaire Polanski mais de ta généralisation qui me semble abusive.
Mais dans tous les cas, la justice ce n’est ni de la vengeance ni faire plaisir à qui que ce soit. C’est appliquer les principes de droit, le premier étant qu’il faut un plaignant et des preuves d’un côté et qu’un accusé a le droit de se défendre devant cette justice. Que cela plaise ou non. Ce n’est pas le rôle de la justice de corriger les carences ou les dérives de notre société. La société ce n’est pas la justice.
Neoflo a écrit:Dans notre cas, les différentes affaires dont Polanski est un symbole montrent que la société a un immense problème avec les violences sexuelles et donc la défense de ce symbole là est évidemment la défense de l'état actuel.
Je m'en fous de Polanski, c'est un vieux [...] dont Hollywood et l'art semblent friands, et les paroles qui se libèrent montreront probablement que c'est un multi récidiviste du viol, qu'il soit condamné maintenant ou pas je m'en fous, ce à quoi je m'attache, c'est le symbole, cette effet actuel qui du fait que le viol n'est quasiment jamais prouvable, le rend impunissable et donc entraine cette culture ahurissante du silence (cette amnésie comme dirait certains). Polanski est un symbole de cela et c'est dans ce sens là qu'il aurait du tomber depuis longtemps.
sccc a écrit:J’ai l’impression que certains mettent en cause le droit à la défense « dans certains cas ».
Se rendent-ils compte de l’énormité de cela?
Neoflo a écrit:Au fond, toute la société sait que Polanskiest un violeur, .
Ouais_supère a écrit:Neoflo a écrit:Au fond, toute la société sait que Polanskiest un violeur, .
"A été coupable de viol"
Neoflo a écrit:
A priori violeur, vu le nombre de témoignages qui vont s'accumuler alors que sa condamnation restera à 45jours.
Ouais_supère a écrit:Neoflo a écrit:
A priori violeur, vu le nombre de témoignages qui vont s'accumuler alors que sa condamnation restera à 45jours.
Les témoignages qui vont s'accumuler ?
C'est-à-dire ?
Waddle a écrit:Sylex a écrit:Mettre sur le même plan une affaire de terrorisme de masse livré à la vindicte populaire, et une autre de viol complaisamment traité et défendu sous prétextes hypocrites.
Au moins dans les 2 cas les causes profondes sont copieusement ignorées.
Ce sont les mêmes mécanismes. A savoir pour un crime qu'on estime infini (dans un cas terrorisme de masse, dans un autre viol d'une petite fille droguée au préalable), on estime donc que la personne doit être condamnée à vie (ou à mort) peu importe les preuves et les éléments qu'on a.
Dit autrement, quand le crime est trop grave, on doit outrepasser les règles habituelles de justice.
Ouais_supère a écrit:Un "symbole".
Voilà donc l'histoire, Polanski est un "symbole", il s'agit de faire avec lui un exemple.
C'est ça ?
Sylex a écrit:Waddle a écrit:Sylex a écrit:Mettre sur le même plan une affaire de terrorisme de masse livré à la vindicte populaire, et une autre de viol complaisamment traité et défendu sous prétextes hypocrites.
Au moins dans les 2 cas les causes profondes sont copieusement ignorées.
Ce sont les mêmes mécanismes. A savoir pour un crime qu'on estime infini (dans un cas terrorisme de masse, dans un autre viol d'une petite fille droguée au préalable), on estime donc que la personne doit être condamnée à vie (ou à mort) peu importe les preuves et les éléments qu'on a.
Dit autrement, quand le crime est trop grave, on doit outrepasser les règles habituelles de justice.
Dis moi, je ne me souviens plus, il a écopé de 45 jours de prison après un arrangement financier, Merah?
Hugues a écrit:Sylex a écrit:Waddle a écrit:Sylex a écrit:Mettre sur le même plan une affaire de terrorisme de masse livré à la vindicte populaire, et une autre de viol complaisamment traité et défendu sous prétextes hypocrites.
Au moins dans les 2 cas les causes profondes sont copieusement ignorées.
Ce sont les mêmes mécanismes. A savoir pour un crime qu'on estime infini (dans un cas terrorisme de masse, dans un autre viol d'une petite fille droguée au préalable), on estime donc que la personne doit être condamnée à vie (ou à mort) peu importe les preuves et les éléments qu'on a.
Dit autrement, quand le crime est trop grave, on doit outrepasser les règles habituelles de justice.
Dis moi, je ne me souviens plus, il a écopé de 45 jours de prison après un arrangement financier, Merah?
Non. Mais Polanski non plus.
Il n'y a pas eu d'arrangement financier.
La vérité est têtue hein. Au bout d'un moment il faudrait au moins savoir de quoi on parle non?
Hugues
Dis moi, je ne me souviens plus, il a écopé, Merah, de 45 jours de prison après un accord avec le ministère public et le juge, offert à tout justiciable américain, dès lors que le ministère public se voit dans l'impossibilité d'étayer d'autres accusations et veut garder la face, et du fait de l'intérêt du justiciable à éviter le cirque d'un procès?
Hugues a écrit:Non, non on corrige:Dis moi, je ne me souviens plus, il a écopé, Merah, de 45 jours de prison après un accord avec le ministère public et le juge, offert à tout justiciable américain, dès lors que le ministère public se voit dans l'impossibilité d'étayer d'autres accusations et veut garder la face, et du fait de l'intérêt du justiciable à éviter le cirque d'un procès?
Voilà c'est mieux.
Ca ce sont les faits, sans mensonge, sans déformation, à visée morale.
Libre à toi ensuite de les approuver moralement ou non.
Mais ça n'est pas la question, la morale qui est l'affaire de chacun.
Contrairement à la loi, la justice et le droit qui sont l'affaire de tous
Hugues
(...)
The early signs were not promising for Polanski. Samantha Gailey’s grand-jury testimony, which she gave on March 24, 1977, laid out a damaging case against him. On the issues of drugs and coercion, Vannatter’s investigation established important points of corroboration. Undeveloped photos in Polanski’s camera showed Gailey in Nicholson’s Jacuzzi, and her drinking champagne. A pill bottle found in Polanski’s hotel room featured a prescription for quaaludes. Gailey’s concoction of the asthma attack, which Polanski acknowledged, suggested that she was trying to escape from him. Anjelica Huston also agreed to testify for the prosecution.
But the Polanski defense had options, particularly at a time when rape cases were treated in different ways than they are now. In her grand-jury testimony, Gailey acknowledged that she was not a virgin (she had had sex twice with her boyfriend, who was seventeen) and that she had once accidentally taken a quaalude. California had a rape shield law, which would have limited what Gailey could be questioned about on the stand, but it wouldn’t have protected her entirely from public scrutiny. That process had begun. Dalton told the press, “The facts indicate that before the alleged act in this case, this girl had engaged in sexual activity. . . . We want to know about it, we want to know who was involved, when. We want to know why these other people were not prosecuted. And this is a thing we want to fully develop.” Likewise, the character and behavior of Susan Gailey might have come into play in a trial. Susan could have been portrayed as a neglectful parent who, in essence, offered up her daughter in order to ingratiate herself with a famous director. In the climate of the time, it mattered little that attacks on Samantha and her mother might not have been relevant (or true); rape defendants had been acquitted with less.
Samantha’s father, who was a lawyer, lived in another state, and he arranged for her to be represented by a Los Angeles attorney named Lawrence Silver. (Silver, who is still her lawyer, did not respond to requests for comment.) He allowed Gailey to give testimony before the grand jury (which is a closed proceeding), but, mindful of the fate that often awaited rape victims, he did not want her to have to appear in a public trial. Dalton artfully leveraged Silver’s concern for Gailey into a critical advantage for Polanski.
Throughout the spring and summer of 1977, Dalton and the prosecutors skirmished over access to evidence (Gailey’s underwear was cut in half, so that both sides could test it) and other procedural issues. Any notion of a plea bargain stalled when the government insisted that, according to the policy of the district attorney’s office, Polanski be allowed to plea only to the most serious count against him—in this case, rape with the use of drugs, which carried a sentence of at least three years. Dalton wanted a misdemeanor plea or, at most, a plea to the least serious count, statutory rape, which would likely incur a shorter sentence. Silver wrote a letter saying that Gailey did not want to testify, and her family did not want her to, either:
Long before I had met any other attorney in this case, my clients informed me that their goal in pressing the charges did not include seeking the incarceration of the defendant, but rather, the admission by him of wrongdoing and commencement by him, under the supervision of the court, of a program to insure complete rehabilitation. . . . Whatever harm has come to her as a victim would be exacerbated in the extreme if this case went to trial.
A reporter had told him that this “promised to be one of the most sensational Hollywood trials,” Silver wrote. “This is not the place for a recovering young girl.”
This was perhaps the clearest example of Polanski’s celebrity helping him: the attention drove the victim to try to withdraw from the case. And so the D.A.’s office agreed to allow Polanski to plea to felony statutory rape, the least serious count in the indictment, which he did, on August 8, 1977.
At the insistence of the prosecution, Polanski received what’s known as an “open plea”—that is, a plea where his sentence was left to the discretion of the judge, Laurence J. Rittenband. At the hearing, Polanski said he knew that the maximum sentence for his crime was “one to fifteen-twenty years in state prison.” The prosecutor, Roger Gunson, asked Polanski, “Who do you believe will decide what your sentence will be in this matter?”
“The Judge,” Polanski said.
“Who do you think will decide whether or not you will get probation?”
“The Judge.”
Silver read his letter in open court. Midway through, Rittenband interrupted him. “I think some of the reporters are taking notes,” he said. “You might read a little slower, so that they will be able to get this.”
The plea bargain is the moment when the case pivoted from the story of what Polanski did to Samantha Gailey to the story of what the system did to him. Polanski’s detractors focus on the first, his supporters on the second, but the two are intertwined, and both were shaped by the influence of Polanski’s celebrity.(...)
Sylex a écrit:Ouais_supère a écrit:Un "symbole".
Voilà donc l'histoire, Polanski est un "symbole", il s'agit de faire avec lui un exemple.
C'est ça ?
C'est le contraire. Il s'agit de l'envoyer à l'oubli plutôt qu'aux nues.
Qu'il ne soit plus question d'en faire un exemple de quelque manière que ce soit.
Ni condamné exagérément pour l'exemple, ni montré en exemple et admiration.
La justice devrait condamner sans concession ni transaction ni prescription le crime pénalement.
La décence devrait inciter le coupable à se faire oublier.
45 putains de jours pour avoir violé une gamine de 13 ans.
Neoflo a écrit:Toujours pareil dans ce type d'affaire le silence est très présent et les faux témoignages sont rares
Ouais_supère a écrit:Sylex a écrit:Ouais_supère a écrit:Un "symbole".
Voilà donc l'histoire, Polanski est un "symbole", il s'agit de faire avec lui un exemple.
C'est ça ?
C'est le contraire. Il s'agit de l'envoyer à l'oubli plutôt qu'aux nues.
Qu'il ne soit plus question d'en faire un exemple de quelque manière que ce soit.
Ni condamné exagérément pour l'exemple, ni montré en exemple et admiration.
La justice devrait condamner sans concession ni transaction ni prescription le crime pénalement.
La décence devrait inciter le coupable à se faire oublier.
45 putains de jours pour avoir violé une gamine de 13 ans.
Ce n'est pas moi qui ait parlé de symbole.
Par ailleurs je trouve contradictoire le fait que justice soit advenue et affaire classée avec le fait d'être condamné à l'oubli.
S'il a payé, il a le droit d'exercer son métier, et tant pis s'il est public.
Hugues a écrit:Quel est le lien lointain entre Kevin Spacey et Milan Kundera ?
La réponse est là...Kevin Spacey, ou quand Hollywood fait aussi bien que le communisme
Kevin Spacey a été effacé du prochain film de Ridley Scott. Une mise à mort visuelle qui rappelle les plus belles heures de la propagande soviétique.
Jamais, on n'avait ainsi éliminé un acteur d'un film, sinon dans le cas d'un décès où il avait fallu parfois retourner avec un nouveau comédien. Une manière « élégante » de signifier donc à Kevin Spacey qu'il est mort. Final Cut.
On peut évidemment condamner les actes dont il s'est rendu coupable, on reste saisi par la violence inouïe d'un système qui sacrifie sur l'autel du veau d'or l'un de ses enfants chéris.
[...]
Pour des questions d'idéologie, de morale ou d'argent, l'infamie a donc pris au fil du temps diverses formes, en plein – la lettre, la rouelle, l'étoile – ou en creux – l'effacement. Il est amusant de constater qu'Hollywood, sur ce plan-là, n'agit pas autrement que Moscou à ses plus belles heures. Maintenant, la question est la suivante : va-t-il falloir effacer Kevin Spacey de tous les films où il a joué ? Imaginons American Beauty sans Spacey, qui jouait justement le modèle déviant du pater familias.... La réponse est évidemment dans la réponse. Les enjeux financiers ne sont pas les mêmes. Quand l'argent tient lieu de morale...
Le tribunal Twitter. Personne n'a instruit, à charge et surtout à décharge, personne n'a enquêté, personne n'a jugé. Mais le tribunal estime qu'il est coupable, forcément coupable.
Hugues
Hugues a écrit:Neoflo a écrit:Toujours pareil dans ce type d'affaire le silence est très présent et les faux témoignages sont rares
Qu'en sais-tu?
L'omniscience habituelle: il est accusé donc c'est vrai.
Sylex a écrit:.
Mais je suis d'accord, je ne vois pas non plus très bien comment légiférer,
J'attends que tu fasses la même défense acharnée pour Steven Seagal, lui aussi accusé d'agressions sexuelles par 3 femmes.
Ouais_supère a écrit:Sylex a écrit:Mais je suis d'accord, je ne vois pas non plus très bien comment légiférer,
![]()
Il n'y a tout simplement pas à le faire.
Si l'on comprend aisément la douleur des victimes qui voient le nom de Polanski en haut de l'affiche, ça ne regarde personne d'autre qu'eux-même, on peut en être navré mais c'est ainsi.
Combien de gens tous les jours croisent quelqu'un qui leur a porté préjudice gravement, et a été jugé pour ça ?
Doit on obliger le criminel à déménager ?
Quant au fait que Polanski, et c'est pareil pour Cantat (au sujet duquel j'emets en revanche de grosses réserves PERSONNELLES sur son attotude sur scène) , soi-disant "parade", "joue de sa notoriété", c'est TA projection.
Ni l'un ni l'autre ne défie qui que ce soit via la presse, ou autre, du genre "haha, malgré les affaires chuis encore là, gros!!".
Ils font leur métier, qui peut se trouver sous les projecteurs.
Ouais_supère a écrit:Neoflo a écrit:
A priori violeur, vu le nombre de témoignages qui vont s'accumuler alors que sa condamnation restera à 45jours.
Les témoignages qui vont s'accumuler ?
C'est-à-dire ?
Ouais_supère a écrit:Sylex, je suis sur un smartphone, je ne peux pas procéder à un découpage précis de ton message.
Pourquoi personnaliser ce débat, merde, à la fin ?
Bien sûr que les peines d'éloignement existent, mais c'est inapplicable dans certains cas, tu le sais bien.
Sous prétexte que son nom peut apparaître partout, il ne devrait plus apparaître nulle part ?
Ouais_supère a écrit:Sylex a écrit:.
Mais je suis d'accord, je ne vois pas non plus très bien comment légiférer,
![]()
Il n'y a tout simplement pas à le faire.
Si l'on comprend aisément la douleur des victimes qui voient le nom de Polanski en haut de l'affiche, ça ne regarde personne d'autre qu'eux-même, on peut en être navré mais c'est ainsi.
Combien de gens tous les jours croisent quelqu'un qui leur a porté préjudice gravement, et a été jugé pour ça ?
Doit on obliger le criminel à déménager ?
Quant au fait que Polanski, et c'est pareil pour Cantat (au sujet duquel j'emets en revanche de grosses réserves PERSONNELLES sur son attotude sur scène) , soi-disant "parade", "joue de sa notoriété", c'est TA projection.
Ni l'un ni l'autre ne défie qui que ce soit via la presse, ou autre, du genre "haha, malgré les affaires chuis encore là, gros!!".
Ils font leur métier, qui peut se trouver sous les projecteurs.
Sylex a écrit:Ouais_supère a écrit:Les témoignages qui vont s'accumuler ?
C'est-à-dire ?
https://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20171110.OBS7201/six-femmes-accusent-roman-polanski-via-un-site-internet.html
http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/roman-polanski-5-nouvelles-femmes-accusent-le-cineaste-d-agression-sexuelle-7790897976
POLANSKI : LES ÉTRANGES NOUVELLES ACCUSATIONS DU "SUN"
Des nouvelles accusations d'agressions sexuelles contre le réalisateur franco-polonais Roman Polanski ont été publiées mardi 7 novembre par le tabloïd britannique, The Sun. A l'origine des cinq témoignages tous anonymes, qui portent à dix le nombre de femmes accusant Polanski d'agressions sexuelles et de viol entre les années 1960 et 1980 : un site créé pour recueillir la parole des victimes du réalisateur. Sauf que le site n'a encore publié aucun témoignage. Et que le fondateur lui-même explique au Sun être en train de chercher "des informations et des preuves pour aider à prouver ces accusations".
Marlaga a écrit:C'est vrai que c'est difficile de légiférer. Mais c'est la seule chose que les personnes sans moralité comprennent. Puisque certains journalistes, responsables d'exposition, de musée ou autres sont incapables de s'appliquer la moindre décence, il faudra bien leur tordre le bras par la force ou par la loi.
Hugues a écrit:Alléguons, alléguons, il en restera toujours quelque chose.
Et non seulement il n'y a rien de prouvé mais.... en sus, le site essaie de prouver à charge. Jamais à décharge évidemment.
Toi meme Sylex, tu donnes toujours de la valeur aveugle aux arguments à charge et jamais à décharge.
Toi même fait une confiance aveugle à un Matan Uziel dont tu ne connais rien, ni les intérêts personnels qu'il poursuit, ni la vie.
Faudrait-il que tu sois pris un jour dans ce tourbillon, pour que tu comprennes. Après tout, hein, les allégations sont toujours vraies.
You certainly know that in 1977 Roman Polanski was arrested. Why? I'm sure you'll tell me: "He raped a 13-year-old girl!" and you'll be a complete fool. Now, guys, let's open our eyes! We must not be a victim of mass media. All you know is that stupid statement about the rape. And why don't you read the real documents? The medical report?
This video contains the FACTS. The DOCUMENTS. The TRUTH.
Please, if you don't want to be ridiculous, if you don't want to be deceived, pay attention to this video and to this blog http://polanski-oddmanout.blogspot.com/ where you can find the truth about that case.
And remember: Roman Polanski is NOT a pedofhile and he did NOT rape Samantha Geimer (Gailey).
Sylex a écrit:
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