Modérateurs: Garion, Silverwitch
Shoemaker a écrit:Stéphane a écrit:Shoemaker a écrit:A propos des planètes qui ne tournent pas sur elles-mêmes, et qui présentent toujours la même face au soleil, il y a Mercure.
C'est impossiblle ce que tu dis-là.
j'avoue que je n'ai pas vérifié, lorsque j'ai lu ce bouquin. Allons voir sur Wiki si Mercure tourne ou pas, sur elle-même...
En raison de sa résonance 3:2, bien qu'un jour sidéral (la période de rotation) dure environ 58,7 jours terrestres, le jour solaire (durée entre deux retours successifs du Soleil au méridien local) dure 176 jours terrestres, c'est-à-dire deux années mercuriennes. Ce qui fait qu'une journée, ainsi qu'une nuit, sur Mercure valent exactement une année chacune, soit 88 jours terrestres (presque un trimestre).
Il en résulte une journée mercurienne plutôt « étrange » pour un observateur qui serait situé à la surface de Mercure. À certains endroits, celui-ci verra le Soleil se lever puis se recoucher, puis se relever à l'horizon Est ; et à la fin de la journée à l'Ouest, le Soleil se couchera puis se relèvera, pour se recoucher. Ce phénomène s'explique par la variation de la vitesse orbitale de Mercure. Quatre jours avant le périhélie, la vitesse (angulaire) orbitale de Mercure est exactement égale à sa vitesse (angulaire) de rotation ; le mouvement du Soleil semble s'arrêter. Puis aux alentours du périhélie, la vitesse orbitale de Mercure excède sa vitesse de rotation et le Soleil semble alors avoir un mouvement rétrograde ; il apparaît retourner là d'où il vient, traversant le ciel d'ouest en est, durant environ quatre jours, avant de reprendre un mouvement apparent normal, c'est-à-dire se déplaçant d'est en ouest.
Aym a écrit:ça, ça doit être beau à voirEn raison de sa résonance 3:2, bien qu'un jour sidéral (la période de rotation) dure environ 58,7 jours terrestres, le jour solaire (durée entre deux retours successifs du Soleil au méridien local) dure 176 jours terrestres, c'est-à-dire deux années mercuriennes. Ce qui fait qu'une journée, ainsi qu'une nuit, sur Mercure valent exactement une année chacune, soit 88 jours terrestres (presque un trimestre).
Il en résulte une journée mercurienne plutôt « étrange » pour un observateur qui serait situé à la surface de Mercure. À certains endroits, celui-ci verra le Soleil se lever puis se recoucher, puis se relever à l'horizon Est ; et à la fin de la journée à l'Ouest, le Soleil se couchera puis se relèvera, pour se recoucher. Ce phénomène s'explique par la variation de la vitesse orbitale de Mercure. Quatre jours avant le périhélie, la vitesse (angulaire) orbitale de Mercure est exactement égale à sa vitesse (angulaire) de rotation ; le mouvement du Soleil semble s'arrêter. Puis aux alentours du périhélie, la vitesse orbitale de Mercure excède sa vitesse de rotation et le Soleil semble alors avoir un mouvement rétrograde ; il apparaît retourner là d'où il vient, traversant le ciel d'ouest en est, durant environ quatre jours, avant de reprendre un mouvement apparent normal, c'est-à-dire se déplaçant d'est en ouest.
Aym a écrit:ça, ça doit être beau à voirEn raison de sa résonance 3:2, bien qu'un jour sidéral (la période de rotation) dure environ 58,7 jours terrestres, le jour solaire (durée entre deux retours successifs du Soleil au méridien local) dure 176 jours terrestres, c'est-à-dire deux années mercuriennes. Ce qui fait qu'une journée, ainsi qu'une nuit, sur Mercure valent exactement une année chacune, soit 88 jours terrestres (presque un trimestre).
Il en résulte une journée mercurienne plutôt « étrange » pour un observateur qui serait situé à la surface de Mercure. À certains endroits, celui-ci verra le Soleil se lever puis se recoucher, puis se relever à l'horizon Est ; et à la fin de la journée à l'Ouest, le Soleil se couchera puis se relèvera, pour se recoucher. Ce phénomène s'explique par la variation de la vitesse orbitale de Mercure. Quatre jours avant le périhélie, la vitesse (angulaire) orbitale de Mercure est exactement égale à sa vitesse (angulaire) de rotation ; le mouvement du Soleil semble s'arrêter. Puis aux alentours du périhélie, la vitesse orbitale de Mercure excède sa vitesse de rotation et le Soleil semble alors avoir un mouvement rétrograde ; il apparaît retourner là d'où il vient, traversant le ciel d'ouest en est, durant environ quatre jours, avant de reprendre un mouvement apparent normal, c'est-à-dire se déplaçant d'est en ouest.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
J'imagine qu'avec les données sur la taille/masse de l'étoile et la taille/masse des planètes, ils ont suffisamment d'info pour en déduire la distance entre les 2 (Ça on le savait déjà) mais aussi la force de marée.Aym a écrit:http://www.ladepeche.fr/article/2017/02/23/2522737-une-etoile-sept-planetes-et-une-vie-possible.htmlElles ont des insolations et donc des températures moyennes proches de celles de la Terre. Six de ces planètes tournent autour de la naine rouge en 1,5 à 12 jours. Elles sont beaucoup plus proches de leur étoile que la Terre du Soleil. Du fait des forces de marée, elles présentent toujours la même face à leur étoile.
C'est un truc qui me fascine, ça : comment peut-on arriver à déterminer, pour des planètes à 40 années-lumière d'ici, la force des marées et la rotation ?
On observe un truc qui est infiniment plus petit qu'un grain de sable...
Shoemaker a écrit:Aiello a écrit:rozz a écrit:Stéphane a écrit:7 planètes à 40 années-lumières qui pourraient être habitables
Donc en admettant qu´ elles soient habitées par une civilisation "evoluée", si on leur balance un mail on aura une reponse dans 80 ans....
(sauf s´ils maitrisent l´espace temps mieux que nous !)
S'ils ont un système qui leur permet de mater la Terre, ils viennent d'assister en direct à la naissance d'Hugues.
Bon, fait ch... ! J'avais plus ou moins compris ce concept du temps du temps ( ) de mes études ; va falloir que je m'y replonge pour comprendre à nouveau.
On oppose souvent la "magie" à la "science". Mais le truc le plus magique que l'on connaisse, il est là, planké ( ) au cœur même d'un concept hyper scientifique !
Bon, fais péter les kawettes (et l'aspirine), je vais essayer encore de piger cette inconcevable distorsion de l'espace temps. Grrrrr
Shoemaker a écrit:D'abord merci pour ce rappel utile !
Sinon, j'extrapolais inconsciemment sur l'autre p... de problème (je n'ai pas été clair) :
Pourquoi, lorsque je fais un tour jusqu'à Orion, à la vitesse quasi luminisme, puis que je reviens sur Terre, pour moi, il y a, par exemple 10 ans qui sont passés, alors que sur Terre, on a oublié jusqu'à mon existence ! Cette satanée relativité machin chouette !
Ca s'appelle la relativité restreinte.Shoemaker a écrit:D'abord merci pour ce rappel utile !
Sinon, j'extrapolais inconsciemment sur l'autre p... de problème (je n'ai pas été clair) :
Pourquoi, lorsque je fais un tour jusqu'à Orion, à la vitesse quasi luminisme, puis que je reviens sur Terre, pour moi, il y a, par exemple 10 ans qui sont passés, alors que sur Terre, on a oublié jusqu'à mon existence ! Cette satanée relativité machin chouette !
sheon a écrit:
Ce qui est assez fascinant, là-dedans, c'est que ça signifie qu'un certain nombre d'étoiles lointaines qu'on observe dans le ciel nocturne n'existent en fait plus depuis longtemps ; mais elles sont tellement éloignées de nous que leur lumière nous parvient encore bien après leur disparition.
Maverick a écrit:Ca s'appelle la relativité restreinte.Shoemaker a écrit:D'abord merci pour ce rappel utile !
Sinon, j'extrapolais inconsciemment sur l'autre p... de problème (je n'ai pas été clair) :
Pourquoi, lorsque je fais un tour jusqu'à Orion, à la vitesse quasi luminisme, puis que je reviens sur Terre, pour moi, il y a, par exemple 10 ans qui sont passés, alors que sur Terre, on a oublié jusqu'à mon existence ! Cette satanée relativité machin chouette !
Einstein est parti de 2 postulats pour écrire sa théorie :
- la vitesse de la lumière est impossible à dépasser
- Tous les référentiels se valent
Admettons, tu es dans une voiture qui roule et tu lances une balle. , la vitesse de la balle par rapport au sol est de vitesse voiture + vitesse balle. Mais si tu allumes une lampe torche au lieu de lancer une balle. Est-ce que la vitesse de la lumière est égale à la vitesse voiture + vitesse de la lumière de la lampe ? Et bah nan. Elle est toujours de 300.000km/s que ce soit pour toi dans la voiture pour un spectateur au sol.
Et donc pour respecter les 2 postulats, l'espace et le temps se dilatent dans tous les sens.
Maschum a écrit:sheon a écrit:
Ce qui est assez fascinant, là-dedans, c'est que ça signifie qu'un certain nombre d'étoiles lointaines qu'on observe dans le ciel nocturne n'existent en fait plus depuis longtemps ; mais elles sont tellement éloignées de nous que leur lumière nous parvient encore bien après leur disparition.
Regarde ça. La naissance d'une supernova a été vue puis étudiée seulement 6 heures après l'explosion de l'étoile. Et ça s'est passé.... il y a 160 millions d'années
http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/supernova-record-supernova-observee-quelques-heures-seulement-apres-explosion-son-etoile-66308/
Garion a écrit:Shoemaker a écrit:D'abord merci pour ce rappel utile !
Sinon, j'extrapolais inconsciemment sur l'autre p... de problème (je n'ai pas été clair) :
Pourquoi, lorsque je fais un tour jusqu'à Orion, à la vitesse quasi luminisme, puis que je reviens sur Terre, pour moi, il y a, par exemple 10 ans qui sont passés, alors que sur Terre, on a oublié jusqu'à mon existence ! Cette satanée relativité machin chouette !
Rassure toi, l'énergie nécessaire pour atteindre une vitesse relativiste (suffisamment proche de celle de la lumière pour que la distorsion du temps soit significative) est telle qu'on ne pourra jamais faire cette expérience (L'énergie ayant une masse, et la masse d'énergie nécessaire étant de l'ordre de millions ou de milliards de fois la masse du vaisseau).
Donc, ce n'est pas la peine de se préoccuper de ce problème
Stéphane a écrit:Moi j'dis, ça se tente.
Maschum a écrit:Nan mais cest cool, dans les prochaines décennies on va envoyer des robots de plus en plus évolués sur Mars et un jour on apprendra ce qui sera "la plus grande nouvelle de l'histoire" à savoir qu'on a trouvé la preuve qu'il y avait de la vie bactérienne sur Mars il y a 3 milliards d'années... Ouuuaaaiiiiis.....
Stéphane a écrit:Moi j'dis, ça se tente.
sheon a écrit:Shoemaker a écrit:Aiello a écrit:rozz a écrit:Stéphane a écrit:7 planètes à 40 années-lumières qui pourraient être habitables
Donc en admettant qu´ elles soient habitées par une civilisation "evoluée", si on leur balance un mail on aura une reponse dans 80 ans....
(sauf s´ils maitrisent l´espace temps mieux que nous !)
S'ils ont un système qui leur permet de mater la Terre, ils viennent d'assister en direct à la naissance d'Hugues.
Bon, fait ch... ! J'avais plus ou moins compris ce concept du temps du temps ( ) de mes études ; va falloir que je m'y replonge pour comprendre à nouveau.
On oppose souvent la "magie" à la "science". Mais le truc le plus magique que l'on connaisse, il est là, planké ( ) au cœur même d'un concept hyper scientifique !
Bon, fais péter les kawettes (et l'aspirine), je vais essayer encore de piger cette inconcevable distorsion de l'espace temps. Grrrrr
En fait, il ne s'agit pas de distorsion ici : simplement, si la planète A est à 40 années-lumière de la Terre, cela signifie que la lumière met 40 ans pour aller de la Terre à la planète A.
Donc, la lumière émise par Hugues le jour de sa naissance, il y a 40 ans, vient tout juste d'arriver à la planète A. Du coup, si un habitant de la planète A regarde avec un téléscope ultra-puissant dans notre direction, et en supposant qu'il tombe sur la bonne face de la Terre lors de son observation, il verra Hugues en train de naître.
Ce qui est assez fascinant, là-dedans, c'est que ça signifie qu'un certain nombre d'étoiles lointaines qu'on observe dans le ciel nocturne n'existent en fait plus depuis longtemps ; mais elles sont tellement éloignées de nous que leur lumière nous parvient encore bien après leur disparition.
Shoemaker a écrit:Heureusement qu'il y a la solution des trous de ver. Sinon,
il y a aussi l'hyper espace. Donc ça va, pas de quoi désespérer.
Garion a écrit:Shoemaker a écrit:Heureusement qu'il y a la solution des trous de ver. Sinon,
C'est quand même très hypothétique comme objet avec le principal inconvénient de nécessiter de la matière avec un masse négative. Le problème, c'est qu'on n'en connait pas et que cela n'existe peut-être pas.il y a aussi l'hyper espace. Donc ça va, pas de quoi désespérer.
Heu... Là, c'est uniquement dans la science fiction
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