Modérateurs: Garion, Silverwitch
...oF stArs & stripes a écrit:Donc un peu moins de 41j, ça fait 4.5j de mieux qu BP5 et ses 45.5j (encore 10% de gagnés pour faire plaisir à run qui aime bien les % et qu'y a pas besoin de calculette) sur, oui, une vieille coque, avec un mât plutôt prévu pour le solo.
Run a écrit:Je trouve ca parlant et transposable sur d'autres sports, les %. (Drole prce que ce sont les 20% d'Oracle dont on parlait hier qui m'avaient frappes et que j'ai commence a calculer comme ca).
Dans le cas Joyon, c'est comme si les F1 allaient 8 secondes plus vite a Melbourne en debut de saison.
Run a écrit:...oF stArs & stripes a écrit:Donc un peu moins de 41j, ça fait 4.5j de mieux qu BP5 et ses 45.5j (encore 10% de gagnés pour faire plaisir à run qui aime bien les % et qu'y a pas besoin de calculette) sur, oui, une vieille coque, avec un mât plutôt prévu pour le solo.
Selon Peyron, le mat plus petit "n'offre que des avantages". Poids en particulier.
Sinon, avec Artemis, ca le titille d'y retourner. Interressant.
Et dans son itw, il dit lui aussi que ce serait bien que des etrangers y aillent. Comme s'il y avait jne prise de conscience generale qu'on arrive aux limites possible des bailleurs de fonds...
...oF stArs & stripes a écrit:Pas de pinaillage dans les dernières heures ; c'est hors de question de lever le pied avec des gars comme Stamm à bord ! Bien que c'est surtout le système météo qui décide...
Le Cam disait qu'il serait peut-être pas apte pour assister à l'arrivée sur Brest : j'aurais pourtant bien aimé un dialogue entre les deux. Rien que pour les entendre baragouiner.
Donc un peu moins de 41j, ça fait 4.5j de mieux qu BP5 et ses 45.5j (encore 10% de gagnés pour faire plaisir à run qui aime bien les % et qu'y a pas besoin de calculette) sur, oui, une vieille coque, avec un mât plutôt prévu pour le solo.
Bob Williams a écrit:Ils ont actuellement une avance de 2060 milles sur le précédent record établi par Peyron et son équipage sur Banque Pop. V. Ils sont partis depuis 30 jours 10h......... Je crois que c'est un peu tôt pour donner une ETA. Allez, je me mouille en donnant une date: le 28 soit dans 13 jours.
Bob Williams a écrit:...oF stArs & stripes a écrit:Pas de pinaillage dans les dernières heures ; c'est hors de question de lever le pied avec des gars comme Stamm à bord ! Bien que c'est surtout le système météo qui décide...
Le Cam disait qu'il serait peut-être pas apte pour assister à l'arrivée sur Brest : j'aurais pourtant bien aimé un dialogue entre les deux. Rien que pour les entendre baragouiner.
Donc un peu moins de 41j, ça fait 4.5j de mieux qu BP5 et ses 45.5j (encore 10% de gagnés pour faire plaisir à run qui aime bien les % et qu'y a pas besoin de calculette) sur, oui, une vieille coque, avec un mât plutôt prévu pour le solo.
Le Cam était à Brest il me semble, je l'ai entendu au micro hier à Brest.
#1 L'HIVER MAGIQUE DE LA VOILE FRANÇAISE
L'arrivée de Francis Joyon et de son équipage, jeudi à Brest, à peine 40 jours après avoir quitté la cité du Ponant, parachève un hiver de légende pour la course au large française, pendant lequel ont été fracassés les deux plus grands records autour du monde à la voile et le chrono du Vendée Globe. Quelles leçons peut-on en tirer pour notre discipline ? Tip & Shaft vous livre son analyse.
Une mécanique émotionnelle intacte. Que ce soit le Vendée Globe, le Trophée Jules Verne ou le record autour du monde en solitaire, il n'y a plus guère de nouveauté à accomplir l'exploit du tour du monde (le mérite reste grand, bien sûr !). Le Vendée Globe a déjà vécu 8 éditions, le Trophée Jules Verne a été décroché 9 fois et Thomas Coville est le 4e à améliorer le temps original de Francis Joyon. Et pourtant, la magie fonctionne à chaque fois, celle de l'émotion forte qui vous étreint - même sur une vedette presse - quand vous apercevez un marin ou un équipage revenir d'une giration planétaire. Cette émotion, c'est la pépite d'or de la voile : un trésor qu'il faut chérir, préserver et partager. Nous, les suiveurs de ces tours, perdons parfois de vue le caractère exceptionnel de ces histoires, à côtoyer presque quotidiennement les héros qui les racontent. Le grand public non, qui afflue par tous les temps les accueillir. Cette mécanique émotionnelle, qui fonctionne à chaque fois, reste fascinante.
Le travail et l'expérience. Qu'ont en commun Coville, Le Cléac'h et Joyon ? Ce ne sont pas, chacun dans leur genre, des perdreaux de l'année, qui ont tous dépassé les 40 ans. Autrement dit, la voile reste un sport où l'accumulation d'expériences est un facteur-clé de la réussite. Dix années pour décrocher la victoire dans le Vendée Globe ; huit pour battre le record de Joyon ; douze depuis le premier tour du grand Francis... Tous ont le corps bardés de cicatrices, écopées dans un Elephant bleu en nettoyant sa voiture pour Le Cléac'h, contre un cargo une nuit de départ du Rhum pour Coville, sur les rochers de Penmarc'h après un record de l'Atlantique pour Joyon. Des victoires qui sonnent toutes comme des aboutissements et des récompenses avant tout du travail. Encore et toujours le travail, l'engagement, l'abnégation : les valeurs fortes de la course au large. A ceux qui embrassent tout juste la carrière : soyez sûrs que la gloire arrive souvent en retard...
Les grands champions ont toujours de la chance. "C'est bien beau, tout le monde a raison, mais il faut aussi un peu de réussite", commentait calmement Marcel Van Triest hier à Brest, au cours de la retransmission en direct de l'arrivée d'Idec Sport. "On a eu une situation des glaces excellente qui nous a permis de parcourir 2 410 milles de moins que Banque Populaire en 2012, ça fait déjà 3 jours et demi de moins. Si on passe 10 jours plus tôt, on se fait une remontée de l'Atlantique comme Armel ; si on passe 3 jours plus tard, on se fait celle de Louis Burton avec tout le tour de l'anticyclone des Açores." On ne saurait mieux dire : les trois exploits de cet hiver doivent - aussi - à la chance d'avoir été réalisés : des hooks qui finalement tiennent, des trajectoires qui évitent les ofnis, des dépressions qui permettent des trajectoires idéales... quand d'autres voient leurs bateaux s'ouvrir en deux sous leurs pieds. Paradoxalement, plus les facteurs extérieurs à la réussite sont contrôlés - innovation, entraînement, fiabilité, etc. - plus la réussite (ou son absence) prend de l'importance. A cet égard, il va devenir de plus en plus difficile - moralement et économiquement - de jouer les projets à la roulette russe des ofnis...
Des sponsors au long cours. Nous l'avions déjà souligné lors de l'arrivée d'Armel Le Cléac'h, mais c'est vrai pour les deux autres partenaires vainqueurs de cet hiver : en matière de sponsoring, la fidélité paye. A eux trois, Sodebo, Banque Populaire et Idec totalisent 60 années d'investissement dans la voile ! Et, pour la plupart d'entre eux, c'est avec le même skipper. Il n'y a pas de secret dans cette réussite-là ; mais au moins de bons exemples à produire au moment de (re)négocier les contrats : oui, le long terme, parfois, peut s'avérer rentable. La victoire arrive rarement de nulle part.
Divers mais Français. Les trois victoires de cet hiver ont aussi beaucoup de différences : des parcours de marins hétérogènes - du pur produit d'une filière de formation à l'autodidacte sexagénaire -, des équipes aux fonctionnements presque opposés - écuries de F1 vs commando artisanal -, des sponsors variés - banque nationale, PME familiale de l'agroalimentaire, groupe de BTP et d'immobilier appartenant à un seul homme - à l'image de la diversité de la voile française. Preuve qu'il n'y a pas qu'une seule recette. Preuve aussi, que cette discipline, pour enthousiasmante qu'elle soit, reste, encore et toujours, une chasse gardée des Français - même si Alex Thomson a fait bouger les lignes cet hiver. C'est peut-être la touche finale qui nous manque : que cette passion et ses émotions soient partagés par plus de monde, au-delà de nos frontières hexagonales.
Safran mettra fin au sponsoring nautique en juin 2017
Paris, le 1er février 2017
Après douze années d’engagement sur le circuit IMOCA Ocean Masters, trois Vendée Globe et de nombreux podiums, la construction de deux bateaux aux côtés de Marc Guillemot puis de Morgan Lagravière, Safran prend la décision de se retirer du sponsoring nautique en juin 2017.
Safran s’était engagé en 2005 dans un programme de course au large pour accompagner la fusion de Snecma/Sagem et rassembler les salariés du Groupe autour d’un projet fédérateur, mobilisateur et valorisant. Douze ans plus tard, Safran a atteint ses objectifs de communication interne, en renforçant l’adhésion de ses collaborateurs autour de la marque et en consolidant les valeurs du Groupe que sont l’engagement, l’innovation et le travail d’équipe. Aujourd’hui, la marque Safran a gagné en maturité et la fierté d’appartenance des collaborateurs est en constante progression.
« Le sponsoring nautique a accompagné la construction du Groupe et a été un élément fédérateur déterminant pour ses équipes depuis plus de 10 ans, » a déclaré Philippe Petitcolin, Directeur Général de Safran. « Nous sommes fiers et heureux d’avoir accompagné Morgan, un skipper compétiteur et talentueux. Nous lui souhaitons beaucoup de succès dans ses futurs projets et sommes persuadés qu’il faudra compter sur lui dans la course au large. Nous remercions également la société Kaïros dirigée par Roland Jourdain à Concarneau qui a été exemplaire dans la gestion technique et logistique du bateau, » a-t-il ajouté.
« Depuis l’origine, je savais que mon contrat prenait fin en juin 2017 et que le renouvellement du partenariat n’était pas acquis. Je comprends la décision de Safran même si j’aurais aimé continuer ma route à leurs côtés. Au cours des dernières années, j’ai acquis beaucoup d’expérience sur le circuit IMOCA que je compte exploiter dans de nouvelles aventures, » a ajouté Morgan Lagravière.
L'AVENTURE VOILE
COLLECTIF ULTIM
SODEBO LANCE UN NOUVEAU BATEAU POUR LA COURSE AUTOUR DU MONDE EN 2019
DEMAIN, UN AUTRE JOUR, UN NOUVEAU PROGRAMME, UNE COURSE AUTOUR DU MONDE EN MULTICOQUE EN SOLITAIRE ET …. UN NOUVEAU BATEAU
Il a touché terre il y a un peu plus d’un mois après 49 jours de mer. Depuis le 25 décembre dernier, le skipper de Sodebo Ultim’ a multiplié les rendez vous. Il a rencontré des dizaines de personnes avec lesquelles il tenait à partager son rêve désormais accompli.
En 2012, déterminé à devenir l’homme le plus rapide en solo autour de la planète, il confiait avec foi et passion : « Je vis pour ça, je me réveille chaque jour en y pensant. Tout ce que je fais, c’est en vue de ce tour du monde ».
Se pose aujourd’hui la question de l’après.
Sodebo et Thomas Coville n’ont pas dit leur dernier mot. L’entreprise vendéenne, leader sur son marché, et le skipper désormais recordman du tour du monde, se lancent ensemble dans une nouvelle aventure. Qui dit nouveau défi, dit nouveau projet. Ce partenariat entre un homme et une entreprise a commencé il y a 18 ans et elle se poursuit aujourd’hui avec la construction d’un nouveau bateau qui sera conçu pour la course autour du monde en multicoque et en solitaire dont le départ sera donné de Brest à l’automne 2019.
Patricia Brochard, coprésidente de SODEBO revient sur la genèse de cette décision et partage les ambitions de ce nouveau défi tandis que Thomas Coville nous explique sa démarche.
PATRICIA BROCHARD
« Avec ce nouveau bateau, notre ambition est bien de figurer au premier plan face aux acteurs en présence.
Avec le collectif Ultim, nous sommes en train de constituer une flotte capable d’apporter de l’émotion et de susciter de l’intérêt. Parmi nos objectifs, outre la sécurité, nous voulons offrir des courses avec du suspense, de l’émulation entre les marins et pour chaque événement, une histoire à écrire qui pourra passionner le public
Depuis un an, nous échangeons avec Thomas et son équipe avec, au centre de nos débats, le timing, le bon moment pour se lancer dans un nouveau bateau. Dans toute phase d’innovation, il faut arriver au bon moment. Nous le savons aussi chez Sodebo pour nos lancements de produits. Il nous arrive de renoncer quand nous estimons que nous ne sommes pas dans le bon timing.
Nous avons envisagé d’améliorer Sodebo Ultim’. Avec cette plate forme, nous partions de nouveau d’une contrainte que nous pouvions améliorer mais pas révolutionner. La décision finale a été prise, pendant le tour du monde, avec l’envie d’innover. Les enseignements de ce tour du monde en mode record ont permis d’enrichir la réflexion et donc la prise de décision. A chaque fois qu’on innove, on prend un risque. Heureusement, l’expérience permet de le limiter. Et un risque, c'est aussi une opportunité. Chez Sodebo, l’innovation fait partie de notre histoire, de notre ADN.
Thomas naviguera sur Sodebo Ultim’ pendant encore deux saisons et sur le nouveau bateau en 2019. Le trimaran sera ensuite à vendre permettant ainsi à un nouveau projet de participer à cette course majeure que sera le tour du monde en Ultim en solitaire en 2019. Nous avons toujours revendu nos bateaux pour alimenter les compétitions existantes. Ce nouveau projet a pour ambition de continuer à révéler l’entreprise au travers de ce sponsoring et de faire vibrer toujours plus de personnes grâce à ce sport et ces marins qui racontent de belles histoires. »
THOMAS COVILLE
« Ce nouveau bateau est pour nous la concrétisation de cette idée qui a germé en 2007 en ouvrant le terrain de jeu au tour du monde en multicoque en solitaire.
Malgré le devis de poids très présent avec les bras qui datent des années 2000,
Sodebo Ultim’ reste un bateau intéressant et performant qui a de très grandes qualités parmi lesquelles sa polyvalence, sa simplicité et sa robustesse.
Tout ce qu’on a appris et conçu avec Sodebo Ultim’ nous sert aujourd’hui. Nous avons la chance d’avoir un Ultim comme laboratoire pour tenter, chercher, explorer, tester grandeur nature et concevoir un nouveau bateau. Nos trois tours du monde en multicoque en solitaire constituent une base de données unique. En 2007/2008, nous avons avions une vision, celle de pouvoir faire le tour du monde en solitaire sur un multicoque.
Pour continuer après la Route du Rhum 2014, il fallait que je m’entoure de spécialistes qui m’alimentent, qui me nourrissent. Tous les vendredis, nous avons mis en place une veille technologique pendant laquelle nous débâtions sur ce que font nos concurrents directs ou pas. Nous avons dialogué avec des architectes qui nous ont immergé dans cette évolution technologique des bateaux qui volent. Nous avons aussi observé tout ce qui se fait de mieux dans la voile actuelle, sur la Coupe de l’America et même dans l’aéronautique et l’automobile en se posant la question : si je devais concevoir un nouveau bateau, qu’est ce qui nous aiderait ?
Nous sommes sur un projet qui n’est pas encore définitif avec des avant-projets pionniers et une organisation très innovante que nous dévoilerons au printemps.
Nos bateaux sont aujourd’hui capables de participer à un programme complet avec les courses historiques et de nouvelles épreuves dont de l’équipage qui nous permet de former des marins pour transmettre et donner la place aux jeunes talents. Cette idée de nouveau bateau m’a accompagné pendant le record. Quand c’était vraiment dur, cette dynamique m’a permis de trouver de la ressource et de l’énergie. Pour me motiver, j’imaginais que j’étais en course et qu’il y avait un bateau à côté de moi …
L’émulation, la compétition est au cœur de notre système et de notre évolution. Aujourd’hui, notre plateau se constitue et nous construisons avec le collectif en vue ce tour du monde en solitaire au départ de Brest en 2019. »
Agenda
2017
The Bridge (équipage)
Transat Jacques Vabre (double)
2018
Route du Rhum (solitaire)
Mise à l’eau du nouveau bateau fin 2018
2019
Course autour du monde en solitaire en Ultim
Run a écrit:La question est : Qui sera le premier a avoir l'audace de lancer un cata foiler qui ecrabouillera tout ces trimarans ?
Je mise sur un ex-America a l'horizon 2018-2019. Genre Cammas.
Run a écrit:Sur 9 JUles Verne, 4 le sont en trimaran. Il y a 12 ans, un cata le faisait en 50 jours...
Ca me semble assez viable comme machine pour faire un TdM.
Avec des foils, peut etre mais qui sait. Les bateaux qui ont des foils et qui sknt les llus avances sont des catas pour l'instant. Et des 72 pieds.
Il est clair que ca semble pas etre la voix empruntee. Et le tri a des beaux avantages (inclinaison du mat pr exemple) mais le cata en a d'autres (poids). D'ou l'audace de le faire finalement.
Bob Williams a écrit:Quand tu vois la classe et l'humilité d'un le Cléac'h ayant accompli un exploit récompensé une misère comparativement à certains branleurs de footeux fashion victim capricieux payés des millions dont certains savent même pas parler carrectement
Un skipper, ça gagne combien par mois ?
Des clopinettes par rapport aux footballeurs. Seule similitude, voileux et footeux sont très frileux à l'idée de montrer leur bulletin de salaire. Difficile d'avoir des informations précises sur ce sujet encore tabou sur les pontons. Il y a ceux, de plus en plus rares quand même, qui ne gagnent quasiment rien et n'ont aucune difficulté à la dire, comme le plus jeune concurrent, le Suisse Alan Roura. Ou le Japonais Kojiro Shiraishi qui dit que « s'il reste de l'argent à l'arrivée, c'est bien. S'il n'y en a pas, tant pis ». Et il y a les stars de la course au large. Pour eux, ça varie entre 5.000 et 10.000 € nets par mois.
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