Modérateurs: Garion, Silverwitch
Dervi a écrit:Dommage, la VO n'est pas diffusée...
Mais pourquoi !!!!!
Hugues a écrit:Ida et Haewon et les hommes, un même soir, c'est possible ?
Silverwitch a écrit:Film sur la rencontre, sur la collision plutôt, entre les êtres et les choses, entre le passé et le présent. Le film a choisi une représentation à la fois austère et un peu trop formelle, peut-être, mais il produit un effet durable, celui d'un temps inactuel.
Hugues a écrit:La rencontre soudaine de deux lourds héritages, celui du sang et du spirituel, en un seul être. Qui être? Se perdre un peu, en témoignage, en mémoire, pour se retrouver tout à fait.
Paweł Pawlikowski et son jeune et brillant chef opérateur Łukasz Zal font un usage inédit du cadre, comme si l'espace que traversent tous les personnages du film, la Pologne, infusaient en eux, sur les routes qu'ils choisissent d'emprunter en leur vie.
Silverwitch a écrit:Toujours sur la corde raide, ce discret cinéaste coréen est un équilibriste des sentiments, des amours et du quotidien.
Olivier Père en octobre 2013 a écrit:« Si Hong Sangsoo s’appelait Renoir, Nobody’s Daughter Haewon (titre international de Nugu-ui Ttal-do Anin Haewon) s’intitulerait Haewon et les hommes » écrivions-nous lors de la présentation du film au Festival de Berlin en février dernier. C’est désormais chose faite puisque le distributeur français Les Acacias a suivi notre conseil et sort demain sous ce titre le quatorzième long métrage d’Hong Sangsoo.
[...]on retrouve le cinéaste coréen à la régularité de métronome dans une forme étincelante. Haewon et les hommes est un petit chef-d’œuvre et il n’y a rien de péjoratif dans cet oxymoron. Hong Sangsoo n’a jamais cherché à impressionner par de grands effets de mise en scène et pourtant qui aujourd’hui peut revendiquer une écriture cinématographique aussi originale, poétique et inventive ? Avec Hong Sangsoo le spectateur éprouve la sensation agréable d’avancer en terrain connu avec néanmoins à chaque nouveau film le plaisir de découvrir de subtiles variations ainsi que des échos aux titres précédents.
[...]On imagine sans trop de peine que ce film est né de la fascination du cinéaste pour son interprète principale, la magnifique (le mot est faible) Jeong Eun-chae, jeune actrice et mannequin coréenne, et qu’il a brodé une intrigue autour de la personnalité et du physique de son héroïne. Haewon est une jeune étudiante à la beauté exceptionnelle. Mais c’est avant tout une belle personne, intelligente et gaie. Comme dans tout film de Hong Sangsoo qui se respecte elle vit une liaison compliquée avec son professeur de cinéma, un réalisateur marié qui enseigne à l’université. Mais rares sont les hommes qui restent insensible à son charme et elle fera d’autres rencontres masculines au cours du film, souvent dans les mêmes lieux et avec des effets de rimes et de répétitions qui scandent les derniers films en date de Hong Sangsoo. Haewon est désignée comme la fille de personne. Elle a une mère qu’on voit au début du film et qu’elle aime avec tendresse, mais le père est un mystère. Sa beauté, sa grande taille la rendent impopulaire auprès des autres étudiants qui la suspectent d’être une métisse, une étrangère. Haewon, courtisée et désirée n’en est pas moins seule, toujours à la recherche de l’amour, le vrai.
Malgré quelques moments très drôles, sans doute Hong est-il d’humeur moins joueuse dans ce nouveau et mélancolique portrait de femme. On l’imagine ému par son actrice, et cette émotion se voit à l’écran comme de l’amour. Sentiment que le spectateur n’a pas de mal à partager avec le cinéaste qui confirme qu’il est un grand peintre des relations entre les hommes et les femmes. L’ivresse que procure le cinéma d’Hong Sangsoo, pour une fois, n’a pas seulement à voir avec les vapeurs de soju. Jeong Eun-chae est filmée comme Anna Karina dans les films de Godard, avec la même délicatesse. On sort bouleversé de Haewon et les hommes, la 7ème symphonie de Beethoven écoutée sur un radio cassette pourri dans la tête, en on en veut encore.
Arte (Olivier Père?) a écrit:Fidèle à la trame immuable et pourtant sans cesse renouvelée de ses précédents films, Hong Sang-soo scrute une fois encore la complexité tragi-comique des relations hommes-femmes, cueillant dans la banalité du quotidien les petits riens qui disent beaucoup. Entre réalité et chimères, le cinéaste enregistre, avec une poésie et une drôlerie savoureuses, les battements de coeur de son irrésistible héroïne, dont les assoupissements répétés, propices aux rencontres fantasmées - d'un étudiant ténébreux à Jane Birkin en guest star -, traduisent en creux la poignante solitude.
Cortese a écrit:Ça a l'air d'être un film d'amour non ?
Shoemaker a écrit:Cortese a écrit:Ça a l'air d'être un film d'amour non ?
argh... tous aux abris !....
iceman46 a écrit:petits meurtre agatha christie..
denim a écrit:oui mais bon c'est quand même "british".
j'aime bien les anglais,mais j'aime mieux quand c'est l'époque "française"..."les brigades du tigre" par exemple.
je ne dis pas que je n'aime pas Agatha...non non c'est bien quand même.
en plus les séries britanniques sont souvent bien menées.
ah ??? y roulaient en Simca et autres Chambord les britishs ??
ne me dis pas en 2cv aussi...
putain c'est la crise...Fatima.
denim a écrit:oui mais bon c'est quand même "british".
j'aime bien les anglais,mais j'aime mieux quand c'est l'époque "française"..."les brigades du tigre" par exemple.
je ne dis pas que je n'aime pas Agatha...non non c'est bien quand même.
en plus les séries britanniques sont souvent bien menées.
ah ??? y roulaient en Simca et autres Chambord les britishs ??
ne me dis pas en 2cv aussi...
putain c'est la crise...Fatima.
Rainier a écrit:denim a écrit:oui mais bon c'est quand même "british".
j'aime bien les anglais,mais j'aime mieux quand c'est l'époque "française"..."les brigades du tigre" par exemple.
je ne dis pas que je n'aime pas Agatha...non non c'est bien quand même.
en plus les séries britanniques sont souvent bien menées.
ah ??? y roulaient en Simca et autres Chambord les britishs ??
ne me dis pas en 2cv aussi...
putain c'est la crise...Fatima.
Oui, bon, visiblement tu n'as pas vu 5 minutes de cette série.
Ce sont des adaptations françaises de romans d'Agatha Christie. Adaptations qui se passent en France dans le Nord (dept59) avec des acteurs français et des voitures françaises avec un metteur en scène français Eric Woreth ...même que ma femme m'a dit : "tiens Eric Woerth s'est reconverti ?"
Ouais_supère a écrit:Super, je le verrai en replay, j'ai vu qu'il y était en vost sur Arte+7.
Shoemaker a écrit:Un Gratin, ça ne se rate pas.
denim a écrit:putain iceman merde mais c'est dégueulasse...
Hugues a écrit:Anne of the Indies (La Flibustière des Antilles) - Jacques Tourneur (1951)
Arbitrairement deux films (américains), les deux plus récentes occasions où j'avais pu le revoir (la dernière il y a 8 jours sur grand écran).
Je me demandais justement depuis lors si il était encore vivant...
Hugues a écrit:Anne of the Indies - Bande-annonce
Jean Peters qui vaut 100.000 fois mieux en matière de femme forte qu'une certaine reine du désert (j'me comprends)
Hugues a écrit:Jean Peters qui vaut 100.000 fois mieux en matière de femme forte qu'une certaine reine du désert (j'me comprends)
denim a écrit:oui oui je l'ai vu.
mais là, ça fait bizarre cette chemise.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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