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« Mémoires dangereuses » : quand la Guerre d’Algérie créait le FN
Rencontre avec Alexis Jenni auteur, avec l’historien Benjamin Stora, de « Mémoires dangereuses ». Il revient sur le traumatisme de la guerre d’Algérie et l’empreinte qu’elle a laissée sur la France. Une réflexion sur le passé mais aussi le présent et l’avenir du vivre ensemble.
Pourquoi sortir un livre retraçant la guerre d’Algérie ?
J’avais écrit un livre qui parlait entre autre de la guerre d’Algérie, puisqu’il abordait les guerres coloniales, et Benjamin Stora, c’est son sujet d’historien. On s’est un peu rencontrés par curiosité et sans but. En discutant, on s’est mis à parler du FN et de l’actualité… Ça fait partie de ses préoccupations à lui en tant qu’historien, et à moi en tant que romancier.
Concernant le débat qu’on connait aujourd’hui sur la société française vis-à-vis du FN, est-ce qu’on n’a pas tendance à passer sous silence cette origine algérienne ?
Carrément ! C’est pour ça aussi qu’on a osé publier ce livre. Il nous semble que le débat autour du FN est complètement biaisé, parce qu’on fantasme un FN fasciste voire nazi, ce qu’il n’est pas. L’origine idéologique du FN, ce n’est pas le nazisme, mais la colonie, le rapport à la colonie. D’ailleurs, il nous semble également que, renvoyer sans arrêt le FN au fascisme et au nazisme, non seulement c’est faux mais c’est aussi contre-productif. Ça ne permet pas de penser ce qu’il est, ni de s’opposer politiquement à lui.
Sur la manière de s’opposer politiquement au FN, le fait d’avoir quelqu’un comme Florian Phillippot qui se revendique beaucoup du gaullisme, est-ce que cela veut dire que le parti a changé ?
Je ne pense pas qu’il ait vraiment changé. La prétendue « dédiabolisation » dont on parle, ce n’est pas quelque chose qui est fait en profondeur. Toute la problématique antisémite qui était celle de monsieur Le Pen père a été évacuée. On sait que Marine Le Pen n’est pas du tout là-dedans. Mais après, les racines coloniales et antigaullistes restent. Il y a des marques très nettes de ça, et du coup, on croit que le FN se rattache à une histoire de France qui est un petit peu alternative par rapport à l’Histoire de France classique.
Est-ce qu’on a du mal, encore aujourd’hui en France, à aborder la question de la guerre d’Algérie ?
Absolument, on a un gros blocage en France. Une sorte de traumatisme national, non seulement parce qu’il y a une perte qui passe mal, mais aussi parce que c’était une guerre civile entre différentes parties. Ce n’est pas uniquement la nation algérienne qui s’est libérée de la colonisation française. Ça a été une lutte intra française. Elle a mis en conflit au moins une douzaine de protagonistes différents. Il est très difficile de comprendre ce qu’il s’est passé. Lorsque j’ai écrit mon roman, avec un peu de naïveté, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas de récit complet, il y a une sorte de suspension du récit au moment de cette guerre. On ne sait pas la raconter.
Dans votre livre, vous mentionnez la crainte de perte d’identité française au profit des « Arabes ». Charles de Gaulle dira qu’il ne veut pas d’une « Colombey-les-Deux-Mosquées ». Cela rappelle le discours de certains politiques qui n’ont pas hésité à citer le Général, notamment Nadine Morano, il y a quelques mois. Ces comparaisons ne sont-elles pas dépassées ?
Ces propos de De Gaulle datent de la fin de sa vie, il ne les a pas volontairement écrits dans un discours. Mais l’Afrique du Nord, ou même les pieds noirs, ne le mettaient pas particulièrement à l’aise. Il avait une vision de la France extrêmement classique et ancienne. On peut imaginer qu’en intégrant un certain nombre de gens, qui viennent d’Afrique du Nord ou d’ailleurs, ce n’est pas la France qui devient arabe, ce sont ces gens qui sont ou deviennent français. C’est un peu ça qu’on voulait dire dans ce livre, qu’il faudrait agrandir l’Histoire de France et que tout le monde puisse se reconnaitre dans cette République.
C’est un beau programme en pleine période de débats sur les binationaux et la déchéance de nationalité…
Ça me met en colère cette histoire. Techniquement, ça ne sert à rien. C’est considérer qu’avoir deux nationalités, c’est avoir deux allégeances. Et puis là aussi, j’évoque le fait que moi aussi je suis binational et on me répond « oui, mais toi, ce n’est pas pareil ! Avec la Suisse, on n’a pas de problème ». Ça montre bien que le problème, ce ne sont pas les binationaux, mais ceux qui peuvent être franco-algérien ou franco-marocain, soit l’Arabe ! C’est terrible qu’une loi mette le doigt dessus alors que c’est déjà une faille en France.
Au final, Benjamin Stora et vous démontrez plutôt bien qu’on a les mêmes stéréotypes qu’à l’époque de la guerre d’Algérie.
C’est vrai. C’est un drame pour les Algériens, c’est un drame pour les Français. Je pense que c’est vraiment un grand traumatisme historique qu’on a du mal à intégrer et dépasser. Il nous reste des symptômes de ce traumatisme. En étant étranger à cette histoire, c’est en m’y intéressant comme romancier que je me suis rendu compte de ce poids et toute cette douleur secrète qu’on traîne depuis des dizaines d’années.
Les Mémoires dangereuses – Alexis Jenni, Benjamin Stora – Éditions Albin Michel, 2016.
denim a écrit:maintenant nous en sommes au temps des réconciliations festives.
aux retrouvailles autour d'un bon méchoui ou tajine...à coup de "Sidi-Brahim" à profusion.
von Rauffenstein a écrit:Je ne pense pas que la guerre d'Algérie créée quoi que ce soit en France. La guerred 'Algérie, ça préoccupe en Algérie d'après ce que je lis ici et là. En France, tout le monde s'en fout. C'est peut-être un tort. Non. L'extrême droite française, ça remonte à un peu plus loin que les "évènements de 54-62". Personnellement, l'extrême droite française, moderne, je la fais remonter aux ligues guisardes. Un vieux fond d'un vieux pays. A l'époque, en Algérie, les indigènes du cru se bagarraient contre les Espagnols puis les Ottomans.
Cortese a écrit:von Rauffenstein a écrit:Je ne pense pas que la guerre d'Algérie créée quoi que ce soit en France. La guerred 'Algérie, ça préoccupe en Algérie d'après ce que je lis ici et là. En France, tout le monde s'en fout. C'est peut-être un tort. Non. L'extrême droite française, ça remonte à un peu plus loin que les "évènements de 54-62". Personnellement, l'extrême droite française, moderne, je la fais remonter aux ligues guisardes. Un vieux fond d'un vieux pays. A l'époque, en Algérie, les indigènes du cru se bagarraient contre les Espagnols puis les Ottomans.
Je comprends mais à mon avis l'OAS et le mouvement qui l'a précédée, le FAF, ont joué un rôle décisif dans la recomposition de ce que tu décris. Le FAF-OAS a en quelque sorte redonné une légitimité à l'extrême droite totalement discréditée par Vichy après la Libération. N'oublions pas que les Pieds-Noirs votaient traditionnellement à gauche. Et puis le passage de Front pour l'Algérie Française (FAF) à Front National est sémantiquement si révélateur, non ? Au point que jusque dans les années 90 j'entendais dans les quartiers populaires de Paris les gens dire "un FAF" pour désigner un supposé fasciste de bistrot.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_Alg ... %C3%A7aise
D'ailleurs tu noteras que l'ennemi symbolique est le même : l'arabe, c'est à dire sa variété la plus virulente, l'Algérien.
von Rauffenstein a écrit:Cortese a écrit:von Rauffenstein a écrit:Je ne pense pas que la guerre d'Algérie créée quoi que ce soit en France. La guerred 'Algérie, ça préoccupe en Algérie d'après ce que je lis ici et là. En France, tout le monde s'en fout. C'est peut-être un tort. Non. L'extrême droite française, ça remonte à un peu plus loin que les "évènements de 54-62". Personnellement, l'extrême droite française, moderne, je la fais remonter aux ligues guisardes. Un vieux fond d'un vieux pays. A l'époque, en Algérie, les indigènes du cru se bagarraient contre les Espagnols puis les Ottomans.
Je comprends mais à mon avis l'OAS et le mouvement qui l'a précédée, le FAF, ont joué un rôle décisif dans la recomposition de ce que tu décris. Le FAF-OAS a en quelque sorte redonné une légitimité à l'extrême droite totalement discréditée par Vichy après la Libération. N'oublions pas que les Pieds-Noirs votaient traditionnellement à gauche. Et puis le passage de Front pour l'Algérie Française (FAF) à Front National est sémantiquement si révélateur, non ? Au point que jusque dans les années 90 j'entendais dans les quartiers populaires de Paris les gens dire "un FAF" pour désigner un supposé fasciste de bistrot.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_Alg ... %C3%A7aise
D'ailleurs tu noteras que l'ennemi symbolique est le même : l'arabe, c'est à dire sa variété la plus virulente, l'Algérien.
Je pense qu'effectivement, la guerre d'Algérie a pu, dans les années 70/80, être un moteur de la remontée en puissance du FN en allant puiser des militants dans ce vivier. Mais aujourd'hui, il me semble que le FN a un autre discours que celui des "revanchards" de l'OAS et en allant chercher sa légitimité jusqu'au geste gaullien (d'où la querelle des Anciens (Ligne Gollnisch) et des Modernes (Ligne Philippot). La Ligne Maréchal-Le Pen étant plus celle... Des ancêtres Guisards ! Tu noteras même que le FN de la fille Le Pen est le seul parti de France à s'être opposé à l'opération militaire en Libye (je te laisse chercher dans les archives des journaux de l'époque, les déclarations d'un mélenchon alors). Comme à développer un discours favorable à Assad en Syrie. Le discours sur la nation du FN aujourd'hui, c'est le même que celui... Du FLN algérien... Etonnant non ?![]()
Bon. Quant au discours anti-Arabe, il est très ciconscrit à une certaine attitude de nationaux Français, supposés d'origine nord africaine, qui ne se reconnaissent pas dans la geste française. On peut discuter du pourquoi et du comment. Je parie que nous aurions au final, les mêmes conclusions. Celles concernant un discours de gauche soit disant tolérant, mais raciste en fait (ils ne peuvent pas, en fait, s'assimiler dans la société française car ce sont des "Autres", donc, pas des "Notres"), qui les a exclu du champ national.
Sylphus a écrit:Les français se foutent royalement de la guerre d'Algérie hormis certains descendants d'algériens qui sucent le sang de ce fait historique et font croire, comme toujours, que la France et les français sont des salauds et les algériens des victimes. Ça n'est définitivement plus ce qui anime le FN. Tout ceux qui avaient un lien ont quitté le parti ou son mort. C'est vraiment une préoccupation de "vieux cons".
Sylphus a écrit:Les français se foutent royalement de la guerre d'Algérie hormis certains descendants d'algériens qui sucent le sang de ce fait historique et font croire, comme toujours, que la France et les français sont des salauds et les algériens des victimes. Ça n'est définitivement plus ce qui anime le FN. Tout ceux qui avaient un lien ont quitté le parti ou son mort. C'est vraiment une préoccupation de "vieux cons".
Robert Ménard lance "Oz ta Droite !" à Béziers, Marion Maréchal Le-Pen part fâchée
Le maire de Béziers Robert Ménard lance ce week-end "Oz ta droite ! ", une nouvelle formation politique d’extrême droite pour faire des propositions pour la présidentielle l’an prochain. Dès le début du rassemblement, Marion Maréchal Le Pen est partie fâchée.
Le maire de Béziers, organise dans sa ville de l’Hérault trois journées de tables rondes pour 1.500 participants annoncés. Sont présents également une cinquantaine de d’intervenants : intellectuels, sociologues, écrivains, philosophes, entrepreneurs… tous issus de la droite dure.
Marine Le Pen n’est pas présente mais sa nièce, Marion Maréchal-Le Pen a fait le déplacement ce samedi. Elle n’est pas restée longtemps et est même partie furieuse du Palais des congrès, comme l’a constaté le journaliste Aurélien Colly pour France Inter . "On considère qu’un certain nombre de déclarations sont maladroites, ce devait être un moment de débat", a lâché Marion Maréchal-Le Pen avant de s’éclipser avec Gilbert Collard.
La "méthode Robert Ménard" ne passe pas au Front national
Les raisons de cette colère c’est la "méthode Robert Ménard" : déjà l’annonce de la création d’un mouvement avant le week-end baptisé "Oz ta droite !" avait agacé au Front national. Mais Robert Ménard avait tempéré en expliquant que ce n’était pas un parti politique mais un mouvement citoyen.
Sauf que ce samedi matin le maire de Béziers en a remis une couche : son rendez-vous des droites identitaires n’est pas "un marchepied pour le FN", a-t-il déclaré. Un conseiller de Marion Maréchal Le Pen rappelle que le FN a soutenu Robert Ménard en 2014. De ce week-end devait également sortir 50 propositions, finalement déjà préparées. Il a affirmé qu’il soutiendra le candidat qui reprendra ses mesures. Sous-entendu : peut-être pas Marine Le Pen. C’est la remarque de trop pour Marin Maréchal-Le Pen, "qui n’est pas venu ici pour entériner la ligne Robert Ménard", pour citer un de ses conseillers.
Bob Williams a écrit:Nouvelle formation politique "Oz ta droite" (oz, hum) lancée par Robert Ménard. La tite Marion se barre fâchée de Béziers.
Robert Ménard lance "Oz ta Droite !" à Béziers, Marion Maréchal Le-Pen part fâchée
Le maire de Béziers Robert Ménard lance ce week-end "Oz ta droite ! ", une nouvelle formation politique d’extrême droite pour faire des propositions pour la présidentielle l’an prochain. Dès le début du rassemblement, Marion Maréchal Le Pen est partie fâchée.
Le maire de Béziers, organise dans sa ville de l’Hérault trois journées de tables rondes pour 1.500 participants annoncés. Sont présents également une cinquantaine de d’intervenants : intellectuels, sociologues, écrivains, philosophes, entrepreneurs… tous issus de la droite dure.
Marine Le Pen n’est pas présente mais sa nièce, Marion Maréchal-Le Pen a fait le déplacement ce samedi. Elle n’est pas restée longtemps et est même partie furieuse du Palais des congrès, comme l’a constaté le journaliste Aurélien Colly pour France Inter . "On considère qu’un certain nombre de déclarations sont maladroites, ce devait être un moment de débat", a lâché Marion Maréchal-Le Pen avant de s’éclipser avec Gilbert Collard.
La "méthode Robert Ménard" ne passe pas au Front national
Les raisons de cette colère c’est la "méthode Robert Ménard" : déjà l’annonce de la création d’un mouvement avant le week-end baptisé "Oz ta droite !" avait agacé au Front national. Mais Robert Ménard avait tempéré en expliquant que ce n’était pas un parti politique mais un mouvement citoyen.
Sauf que ce samedi matin le maire de Béziers en a remis une couche : son rendez-vous des droites identitaires n’est pas "un marchepied pour le FN", a-t-il déclaré. Un conseiller de Marion Maréchal Le Pen rappelle que le FN a soutenu Robert Ménard en 2014. De ce week-end devait également sortir 50 propositions, finalement déjà préparées. Il a affirmé qu’il soutiendra le candidat qui reprendra ses mesures. Sous-entendu : peut-être pas Marine Le Pen. C’est la remarque de trop pour Marin Maréchal-Le Pen, "qui n’est pas venu ici pour entériner la ligne Robert Ménard", pour citer un de ses conseillers.
http://www.franceinter.fr/depeche-rober ... art-fachee
Marlaga a écrit:Réforme du code de la nationalité : rétablissement du droit du sang et limitation des naturalisations aux cas d’assimilation.
De la république
Autorisation du voile islamique au seul espace privé
Moratoire sur les constructions et agrandissements de mosquées.
Shoemaker a écrit:La boucle est bouclée, de Oz à Oz![]()
Sinon, avec quelle mesure n'es tu pas d'accord, Marlaga ?
Je ne vois pas trace de la sortie de l'UE (et l'euro). Il y resterait donc ? (il parle des "communautaires", donc, il compte rester dans l'UE ?...)
Je ne vois pas non plus trace d'une expulsion massive d'immigrés.
Hugues a écrit:De la république
Autorisation du voile islamique au seul espace privé
Moratoire sur les constructions et agrandissements de mosquées.
Ah pardon, non c'est pas une blague, en fait c'est un exercice pour les primaires pour montrer ce qu'est un oxymore c'est ça !! Désolé j'avais pas compris !
En tout cas pour le redire, quel chemin tu as fait en dix ans... où seras-tu dans 10 ans, c'est ça qui fait le plus peur !
Hugues
Marlaga a écrit:Il y a 10 ans, je ne voyais pas des femmes en hijab à chaque coin de rue
entre 2 chantiers de mosquées géantes.
Hugues a écrit:Note bien que pour ma part, de toute façon, je ne vois pas le souci à l'existence et la construction de mosquée, ni au port du voile. Bref, je ne vois pas en quoi il faudrait réagir hystériquement comme tu le fais.
Hugues
Marlaga a écrit:
Principe de supériorité du politique sur le juridique : limitation du contrôle de constitutionnalité
Marlaga a écrit:. Reste l'euro dont il ne parle pas. Il n'y a pas de volet monétaire à ce programme de toutes façons.
Al Kasil a écrit:Marlaga a écrit:. Reste l'euro dont il ne parle pas. Il n'y a pas de volet monétaire à ce programme de toutes façons.
Tu m'étonnes, c'est JUSTE la question qui fâche et qui rend tout programme d'extrême-droite parfaitement irréalisable. Sortons la France de la mondialisation et on verra combien de points de PIB ça va nous couter. Sortons de Schengen, restons "chacun chez soi" et voyons déjà comment on arrivera à supporter nos besoins énergétiques. Entre autres choses.
Même les plus haineux reviendront surement à des considérations plus adultes quand ils verront les effets sur leur porte-monnaie.
Hugues a écrit:Euh ?
C'est pourtant à peu près la seule mesure de bon sens du FN et que j'approuverais, Al Kasil...
Hugues
Marlaga a écrit:Voilà donc les propositions de "Oz ta droite"
http://www.bvoltaire.fr/boulevardvoltaire/exclusif-toutes-propositions-de-oz-droite,259475
Al Kasil a écrit:Marlaga a écrit:. Reste l'euro dont il ne parle pas. Il n'y a pas de volet monétaire à ce programme de toutes façons.
Tu m'étonnes, c'est JUSTE la question qui fâche et qui rend tout programme d'extrême-droite parfaitement irréalisable. Sortons la France de la mondialisation et on verra combien de points de PIB ça va nous couter. Sortons de Schengen, restons "chacun chez soi" et voyons déjà comment on arrivera à supporter nos besoins énergétiques. Entre autres choses.
Même les plus haineux reviendront surement à des considérations plus adultes quand ils verront les effets sur leur porte-monnaie.
"Je pense que l'euro est un bouclier pour la France, pas un handicap."
Marlaga a écrit:Effectivement, mais la sortie de Schengen et le rétablissement de la priorité aux lois françaises sur les lois européennes rétablit la souveraineté nationale, ce qui revient quasiment au même.
On pourrait s'épargner la dépense de participer au budget de l'UE. Reste l'euro dont il ne parle pas. Il n'y a pas de volet monétaire à ce programme de toutes façons.
DCP a écrit:
S'i les lois françaises ont la priorité sur les lois européennes, cela veut dire que la France devra se retirer de l'UE, il pourrait avoir l'honnêteté de le dire.
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