Terrence Malick
(États-Unis)
(sortie française: 25 novembre 2015)
Bande-annonce française
(Sous-titrage maison, Et tant pis si il y a un ou deux contresens, c'est toujours moins que dans la version française officielle)
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My son.
I know you.
I know you have a soul.
Un instant percer la brume de cette peau là. Revoir, entendre. Derrière l'âme inapaisée, les vestiges, la nostalgie de la Lumière.
Se souvenir. La reconnaître partout, tout autour. Et d'abord dans la lucarne des âmes aimées: leur regard, leur pupille.
Ouvre mes yeux, que je contemple les merveilles de ta loi.
Je suis un étranger sur la terre ; ne me cache pas tes volontés.
Mon âme a brûlé de désir en tout temps pour tes décisions.
Psaume 118
Il lui reste encore quelque chose à atteindre. Nous sommes dévorés d’une soif inextinguible, et il ne nous a pas montré les sources cristallines seules capables de la calmer. Cette soif fait partie de l’Immortalité de l’homme. Elle est a la fois une conséquence et un signe de son existence sans terme. Elle est le désir de la phalène pour l’étoile. Elle n’est pas seulement l’appréciation des Beautés qui sont sous nos yeux, mais un effort passionné pour atteindre la Beauté d’en haut. Inspirés par une prescience extatique des gloires d’au delà du tombeau, nous nous travaillons, en essayant au moyen de mille combinaisons, au milieu des choses et des pensées du Temps, d’atteindre une portion de cette Beauté dont les vrais éléments n’appartiennent peut-être qu’à l’éternité. Alors, quand la Poésie, ou la Musique, la plus enivrante des formes poétiques, nous a fait fondre en larmes, nous pleurons, non, comme le suppose l’Abbé Gravina, par excès de plaisir, mais par suite d’un chagrin positif, impétueux, impatient, que nous ressentons de notre impuissance à saisir actuellement, pleinement sur cette terre, une fois et pour toujours, ces joies divines et enchanteresses, dont nous n’atteignons, à travers le poème, ou à travers la musique, que de courtes et vagues lueurs."
Edgar Allan Poe, Le Principe Poétique
Hugues