Attention, on est bien d'accord que le mieux, c'est un ampli à lampes... De 2500 Euros. Et à fond sur scène.
L'ampli à lampes, haut de gamme, le seul qui vaille, c'est comme une F1 : ça roule super vite avec une tenue de route et un freinage hors pair, mais uniquement sur circuit, et ça coûte un bras ! Pour aller à son taff ou acheter une baguette, souvent une Clio fait bien mieux l'affaire !
Les amplis à simulation, c'est vrai, les premiers, étaient imbuvables. Dès qu'on poussait le volume en mode saturation, le son devenait "plastoche", artificiel, genre jouet bas de gamme. Et en clean, la dynamique était toujours aux abonnés absents.
Ca s'est amélioré, comme tout ce qui est numérique. Un jour, fatalement, les lampes définitivement, regagneront le placard su grenier.
Les amplis à simulations actuels ont le mérite de ne pas être trop chers, de sonner de mieux en mieux, à condition de chercher sérieusement les meilleurs réglages. Une fois qu'on les trouve, pas question de "jouer" avec des dizaines de sons. 4 sons de bases devraient être suffisants (même si on peut en stocker des dizaines). Un son clean de base, un son clean compressé (genre Dire Straits), un saturé blues, un saturé hard.
Ces 4 sons doivent sonner sur scène (sur baffles personnelles ou sur sono) et en mode home studio (il suffit de les dupliquer et les adapter, puis tout mémoriser tranquillement). Après, ces 4 sons de base, on peut les triturer à l'infini, chorus, delay, reverb, etc, selon les humeurs et les situations.
Un ampli à lampe haut de gamme, faut pas rêver : c'est bien, mais à fond à fond ! Tant que les merguez ne grésillent pas, faut pousser encore ! A faible volume, il ne vaut pas mieux qu'un ampli normal avec des effets, etc.
Il y a aussi la solution Ampli à transistors (qu'on méprise souvent à tort), associé à de bonnes pédales. L'avantage : le prix, l'évolutivité, le côté tout terrain (scène, maison, studio..). Un bon ampli à transistors peut même mieux sonner avec des pédales, qu'un ampli à lampes trop typé.