En avant goût, parce que c'est long à préparer ce truc...
Il n'aurait pas fallu les voir mais je les ai vu argh! (On dira que je me suis sacrifié pour vous
)(du pire, au plus "honorable" )
1. Birdman ou (la surprenante vertu de l'ignorance) Alejandro González Iñárritu
(États-Unis)
(sortie française: 25 février 2015)Il ne suffit pas d'un grand chef opérateur pour un grand film.
Une fois décanté, que reste-t-il sinon une prouesse technique un peu trop longue et ne servant pas le propos, un discours dont le film a fait le tour en 20 minutes, mais qu'il va nous asséner deux heures, et le sens du lourdaud d'Iñárritu.
Pour notre plus grand malheur, cette recette revient le mois prochain (avec probablement le même résultats, des Oscars à en pleuvoir), une belle coquille vide..
M'enfin en même temps, avec ce prochain film, des gens en rouge vont sans doute retrouver un peu du style perdu et regretté du Nouveau Monde ce qui, même si c'est toujours ça de pris, puisque la coquille est vide, ne les satisfera de toute façon pas.. Conclusion: quitte à rater quelque chose, il vaut mieux rater le style ..
Coupable: ma curiosité
1. Queen of the DesertWerner Herzog
(États-Unis)
(sortie française: jamais?)
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Bande annonce courte VO (sous-titrage turque)
Bande annonce longue VO (non sous-titrée)
"Ah tiens si on faisait un film sur Gertrude Bell, où tous ses choix historiques seraient en fait motivés par un coeur de midinette capable d'écrire de la poésie digne d'Arielle Dombasle, et où on lui attribuerait de creuses pensées prophétiques simplistes ou droitdel'hommistes.
Surtout, où l'indigène serait toujours fasciné par la toujours maligne blanche toujours et les objets occidentaux.
Et un film qu'on vendrait surtout sur le casting, et ce même si aucun ne saurait incarner son personnage...
Et sur l'homonymie du réalisateur avec un ancien grand réalisateur... Ah on me dit que c'est pas un homonyme et qu'en fait il est venu cachetonner, plus à ça près depuis longtemps d'entâcher un peu plus son nom.."
Vous m'en direz des nouvelles de ce film humoristique
(ah aussi j'ai oublié de vous dire, au début du film Bell a 24 ans... si si .. )
Même les tomates pourries (dont les scores ne signifient souvent rien), vous conjurent d'éviter ce film...
Coupable: On ne peut pas toujours être de bon conseil (j'me comprends)
Roman photo bonus:
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- On s'aimera toute la vie...
- Oui... Enfin sauf quand je serai mort..
- Oui mais moi toute la vie.. Enfin sauf quand je croiserai Lieutenant Colonel Doughty-Wylie, qui ressemblera beaucoup à Damian Lewis, mais c'est promis juré, c'est juste parce qu'il me fera penser à toi...
- Oui bien sûr .. Je téme, je téme..
- Moi aussi je téme.. plus que toi..
- Non moi..
- Non moi..
- Lawrence, je ne peux pas trop bouger j'ai peur que çraquelle, mais je vous le dis on va changer le monde ensemble...
Au fait on vous a déjà dit que vous ressembliez à Robert Pattinson, et que vous êtes trop mimi avec les chtis lions...
- Oh Robert.. euh pardon Lawrence... On va changer le monde en souvenir de mon amour impossible décédé...
Que je suis malheureuse rolalalala... Mais heureusement, en changeant le monde, j'oublierai un peu de mon malheur...
- Un jour tous les hommes seront égaux et se feront des bisous
- Quelle femme ! Tant de prestance et de génie ! Vous n'auriez pas un sèche cheveux par hasard ?
- Je t'oublierai jamais oh mon amour impossible décédé... 2. Seul sur MarsRidley Scott
(États-Unis)
(sortie française: 21 octobre 2015)Je ne vais en vouloir à personne. Je savais bien que ce serait aussi nul que ça l'était.
En quelque sorte, c'est juste...
Dans la vie faut pas s'en faire. Moi je ne m'en fais pas.
Toutes ces petites misères. Seront passagères.
Tout ça s'arrangera.
Je n'ai pas un caractère. A me faire du tracas
Croyez-moi sur terre mars. Faut jamais s'en faire
Moi je ne m'en fais pas.Coupable: ceux qui m'y ont traîné
3. Gone With The Bullets (Yi bu zhi yao - 一步之遙)Jiang Wen
(Chine)
(sortie française: jamais ? )
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Comment décrire ce film ?
C'est écoeurant comme du Baz Luhrmann.. Mais au contraire de Baz Luhrmann avec une mise en scène non seulement virtuose mais fort intelligente et parfois très subtile
On serait donc jusque là mitigé.
Sauf que c'est au service de quoi...
Un grande délire qui commence comme une histoire d'escroquerie dans les possessions britanniques asiatiques des années 20 autour d'un casino, vire à l'histoire d'espionnage où les généraux des services "ennemis" se comportent comme des boss de fin de niveau d'un jeu vidéo, et une chute de l'escroc qui se mue en rêverie poétique à la limite de Fantasia.
(Pour l'anecdote, le film a tout de même le bon goût de partager d'ailleurs quelques choix musicaux de films que je saluerai par ailleurs)
Finalement, je dirais c'est à voir, pour l'absolue curiosité qu'est ce film, et que vous vous disiez "mais que viens-je de voir?"..
Mais un bon film.. euh non !
Coupable: On ne peut pas toujours être de bon conseil (j'me comprends)
4. Que Viva Eisenstein ! (Eisenstein in Guanajuato) Peter Greenaway
(Pays-Bas, Mexique, Belgique, Finlande)
(sortie française: 8 juillet 2015)
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Bande-annonceVideo Player Il aurait pu être très bien ce film, à quelque chose près. Guanajuato est magnifiquement exploité, magnifiquement éclairé. La mise en scène de Greenaway fourmille de créativité exploitant le décor de la cité mexicaine.
Elmer Bäck, sorte d'Eric Antoine néerlandais, est presque convaincant en Eisenstein si on veut bien accepter la veine comique du film et donc du personnage...
Mais enfin, aborder le bouleversement esthétique d'un génie face à l'histoire, la culture et l'architecture mexicaine, à travers la petite lorgnette d'une passion sexuelle sans intérêt .. et avec une lorgnette si petite que finalement, ce bouleversement esthétique n'est même pas un décor du film.. il en est absent...
Ou quand la provocation tourne à vide, ne sert rien du tout.
Coupable: On ne peut pas toujours être de bon conseil (j'me comprends)
Hugues