et dans ton cul Martin Schulz.





(j'aime ce smiley).
Modérateurs: Garion, Silverwitch
Hugues a écrit:Sylphus a écrit:Ce "Non" ne sert strictement à rien puisqu'il n'engageait pas la sortie de l'UE (je ne parle même pas de la question du référendum proposée aux grecs qui est un gros foutage de gueule).
Or, que vous le vouliez ou non, vous, français, belges etc. allez devoir encore payer de votre poche le renflouement de la Grèce qui est un pays qui ne respecte absolument aucun engagement depuis son entrée dans l'UE, qui ne fait aucun effort sérieux pour améliorer ses finances et qui ne compte que sur l'aide des autres pays européens pour survivre. On voit d'ailleurs bien toute la perversion de ce peuple qui d'un côté vote "Non" mais de l'autre refuse de sortir de l'UE.
Pour une fois, j'espère que Merkel ira au bout et fera sauter ce pays. La France n'a pas à se sacrifier pour la Grèce. Et d'ailleurs peut-être que la sortie de la Grèce sera un appel d'air pour d'autres peuples, que cette UE sera vidée de ses parasites et sera organisée autour de pays sérieux, une UE réduite à 7/8 pays.
J'espère que tu es au courant que tu racontes n'importe quoi..
L'excédent primaire positif depuis 8 mois, il s'est fait tout seul j'imagine ...
L'économie complètement à plat, c'est certainement parce que l'Etat investit à fond dans des subventions et dilapide de l'argent...
A force, le troll ça se voit trop.
Hugues
denim a écrit:oula...![]()
ah ben là c'est du lourd.
nos "connards" de service sont en pleine panique générale,c'est réunion sur réunion.
denim a écrit:
et dans ton cul Martin Schulz.![]()
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Seb a écrit:Le problème, c'est que le choix posé par ce référendum n'apporte rien sur le fond. L'Etat grec a des dettes et doit les honorer. Il ne suffit pas de demander à la population ce qu'elle en pense pour espérer y échapper. Ce serait un peu trop facile.
Seb a écrit:Le problème, c'est que le choix posé par ce référendum n'apporte rien sur le fond. L'Etat grec a des dettes et doit les honorer. Il ne suffit pas de demander à la population ce qu'elle en pense pour espérer y échapper. Ce serait un peu trop facile.
Hugues a écrit:"Doit les honorer."
Et pourquoi..?
Ca vient de quelle sainte maxime.
Si tous les débiteurs remboursaient leurs créances, les intérêts n'existeraient pas.
Seb a écrit:Ne t'inquiète pas de l'état de mes connaissances en la matière, je comprends parfaitement les choses.
Ils pensent qu'on peut donner de l'argent à la Grèce (argent qui vient en partie de la France donc de nos impôts) par pure générosité ou qu'on peut s'affranchir de tout remboursement sans en subir les conséquences.
Hugues a écrit:Bref, ce soir certains découvrent cette réalité, en disant à leurs interlocuteurs que si ils se réjouissent que la souveraineté populaire appuie le gouvernement grec, ils n'ont rien compris
Seb a écrit:Euh, tu mélanges un peu tout, Hugues. Techniquement, une dette à échéance doit toujours être honorée.
Seb a écrit:Hugues a écrit:Bref, ce soir certains découvrent cette réalité, en disant à leurs interlocuteurs que si ils se réjouissent que la souveraineté populaire appuie le gouvernement grec, ils n'ont rien compris
Mais il n'est point question de souveraineté, Hugues. L'Etat grec a pris une série d'engagements auquel il ne peut aujourd'hui plus faire face. En quoi savoir que six millions de grecs refusent le plan de sauvetage proposé par la Commission, la BCE et le FMI serait une arme pour faire plier les créanciers ?
Hugues a écrit:Tout autant qu'un traité "doit toujours ête honoré".
C'est à dire, en fait, que seulement le seul souverain le souhaite.. en l'espèce, ici le peuple...
Un traité peut être déchiré
Comme un contrat... Fut-il un contrat de dette
Hugues a écrit:Pour une personne physique, il y a des conséquences..
Elles sont nulles pour un Etat, sinon un refus temporaire des créanciers de prêter...
Mais quand le pays est en excédent primaire, ça n'a aucune importance, puisqu'on a pas besoin d'emprunter.
Hugues a écrit:Cette notion importe.
La Grèce pourrait très bien décider de ne jamais rembourser ses dettes (ce qu'ils ne veulent pas faire).
Comme l'Union Soviétique décida après 1917 de ne pas honorer les emprunts russe de l'Empire Russe.
Comme l'Argentine il y a 13 ans (qui fit d'elle même une croix sur ce qu'elle devait)
Certes, alors les créanciers un temps ne souhaiteraient plus lui prêter.
Mais quelle importance si récoltant un impot plus important que ses dépenses (excédent primaire), elle n'a plus besoin d'emprunter durant cette période de méfiance.
Hugues
Hugues a écrit:Mais parce qu'un contrat se déchire mon cher. Les dettes s'annulent (par les créanciers eux même, faut il rappeler l'annulation des dettes de l'Allemagne par la Grèce et bien d'autres Etats Européens à la sortie de l'après-guerre ? ) ou se déchirent.
Hugues a écrit:La signature du peuple vaut mieux que celle des dirigeants...
La souveraineté, c'est la question essentielle..
Que tu estimes que la tyrannie d'un bout de papier est un Veau d'Or plus important que la volonté populaire est sidérant.
Hugues a écrit:La Grèce pourrait très bien décider d'elle-même de ne jamais rembourser ses dettes (ce qu'ils ne veulent pas faire).
Maverick a écrit:Si une personne ou un état devait toujours payer son emprunt, le taux devrait être à 0% puisque celui-ci est là pour compenser le risque pris par le prêteur.
Maverick a écrit:Si il existe et qu'en plus, il est plus haut quand le risque est plus élevé, bah ça arrive de voir l'emprunteur faire défaut.
Et là, c'est arrivé, la Grèce ne peut plus payer.
Seb a écrit:Hugues a écrit:La Grèce pourrait très bien décider d'elle-même de ne jamais rembourser ses dettes (ce qu'ils ne veulent pas faire).
Comme un particulier peut, le jour où il est acculé de dettes, prendre un avion pour filer à Caracas pour fuir ses obligations et éviter en prime une extradition. En clair, tu proposes de te mettre en marge de tout système.
Sylphus a écrit:Encore une fois c'est un faux débat puisque les grecs n'ont jamais demandé, à travers ce "non", une annulation de la dette, un refus de rembourser ou une sortie de l'UE. C'est un "non" inutile en réponse à une question grotesque et peu courageuse.
Le vrai échec de ce référendum est que les grecs, une fois de plus, se sont montrés lâches en refusant de se positionner clairement pour ou contre une sortie franche de l'UE. Un "oui" à cette question aurait été une vraie révolution, mais les grecs aiment l'UE, malgré tout.
Hugues a écrit:Mais c'est arrivé 100 fois (c'est une expression, certainement bien plus) dans l'histoire du monde, Seb.. Le découvres-tu?
Outre les emprunts russes, découvres-tu le défaut aux 2/3 qu'unilatéralement décida le Directoire en 1797 refusant d'honorer partiellement la signature de Louis XVI et Louis XV.
Découvres-tu que les rois de France faisaient régulièrement défaut, Louis XIV le premier, se tournant vers de nouveau créanciers après avoir décidé de ne pas rembourser entièrment le précédent..
Il y a des risques à faire défaut (on ne va pas les réénoncer..), tout dépend de sa position de force (y a-t-il besoin de liquidité, est-on en excédent primaire, peut-on battre de la monnaie sans trop en diluer sa valeur) mais si raisonnablement ou par la position de force, ou parce l'effort est moins douloureux que d'honorer sa dette, alors oui on peut faire défaut.
Notamment, les Rois de France étaient évidemment en position de force pour trouver de nouveau créanciers.. ne pas prêter c'était risquer ou l'emprisonnement si on était sur le territoire du Royaume, ou si l'on était étranger ou petit souverain étranger, risquer la guerre ou une annexion..
Hugues
Fatcap a écrit:
Il y a en effet une ambiguïté. Mais je trouverais trop facile de traiter les Grecs de lâches, n'ayant qu'une vague idée de leurs conditions de vie. Je pense qu'ils devraient sortir de l'euro, mais je peux comprendre que ça leur fasse peur.
Fatcap a écrit:Sylphus a écrit:Encore une fois c'est un faux débat puisque les grecs n'ont jamais demandé, à travers ce "non", une annulation de la dette, un refus de rembourser ou une sortie de l'UE. C'est un "non" inutile en réponse à une question grotesque et peu courageuse.
Le vrai échec de ce référendum est que les grecs, une fois de plus, se sont montrés lâches en refusant de se positionner clairement pour ou contre une sortie franche de l'UE. Un "oui" à cette question aurait été une vraie révolution, mais les grecs aiment l'UE, malgré tout.
Il y a en effet une ambiguïté. Mais je trouverais trop facile de traiter les Grecs de lâches, n'ayant qu'une vague idée de leurs conditions de vie. Je pense qu'ils devraient sortir de l'euro, mais je peux comprendre que ça leur fasse peur.
Seb a écrit:Maverick a écrit:Si une personne ou un état devait toujours payer son emprunt, le taux devrait être à 0% puisque celui-ci est là pour compenser le risque pris par le prêteur.
C'est un peu simpliste de résumer le taux d'intérêt au seul facteur de risque. Le taux d'intérêt, c'est aussi la rente que tu verses au créancier qui, étant donné son placement, ne peut plus librement disposer de la somme investie.Maverick a écrit:Si il existe et qu'en plus, il est plus haut quand le risque est plus élevé, bah ça arrive de voir l'emprunteur faire défaut.
Et là, c'est arrivé, la Grèce ne peut plus payer.
Oui, sauf qu'en dehors des hypothèses extrêmes que Hugues souhaiterait voir appliquées, on ne se déclare pas simplement en défaut de paiement. Achète-toi la dernière Ducati, évite de payer les premières mensualités de ton crédit et quand l'huissier se pointera, dis lui : "désolé, ça arrive, je ne peux plus payer, on en reste là".
Nulle part... sauf en Algérie, dont le dey offrit au directoire, et deux ans plus tard à la Convention, toutes facilités pour faire ses achats de blé. En outre, le Trésor français était vide. Le dey d’Alger offre également au gouvernement français de lui prêter un million, sans intérêts, pour les achats de blé que celui-ci aurait à effectuer en Algérie. Le gouvernement français souffle et les achats sont effectués notamment par l'intermédiaire de la maison Bacri et Busnach, gros commerçants juifs qui avaient leur comptoir à Alger.
Tous les historiens sont unanimes : la France a été sauvée de la famine grâce au blé de l’Algérie. Les Français ont eu dans leurs assiettes de 1800 à 1820 du pain de chez nous. Auparavant, de 1793 à 1798, Napoléon avait sollicité Alger pour ravitailler ses armées d’Italie et d’Égypte. Ses victoires sont à mettre sur le compte de l’Algérie qui lui avança 70 000 piastres représentant 350 000 franc-or.
En 1800, le montant en capital des prêts consentis à la France s’élevait à un million de francs, soit plus de dix milliards d’euros. Il se pourrait même que l’Algérie jouait le rôle de banquier dans le Bassin méditerranéen.
Fatcap a écrit:Allons, Seb, tu t'égares. Tu sais tout aussi bien que nous que cette dette n'est pas remboursable, d'une part, et que d'autre part les règles entre Etats ne sont pas les mêmes qu'entre particuliers. Même le FMI inclut les restructurations de dette comme un outil dans son arsenal ; d'ailleurs le dernier rapport du FMI préconise de dégager au moins 30% de la dette grecque. En ce moment par exemple, l'Ukraine se dirige vers un défaut, avec l'appui du FMI.
Fatcap a écrit:Tu t'enferres dans une position dogmatique et hors de la réalité, pour des raisons peu compréhensibles. Respire un coup, ce n'est pas grave, on comprend tous que tu es déçu que ton rêve européen se soit pris un petit coup dans l'aile.
Hugues a écrit:Mais c'est arrivé 100 fois (c'est une expression, certainement bien plus) dans l'histoire du monde, Seb.. Le découvres-tu?
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