Modérateurs: Garion, Silverwitch









Il y a des jours où la fonction nécrologique du critique de cinéma est un crève-cœur. Il sera dit, écrit, signé et consigné que celui qui vit mourir René Féret – une nuit, en fait, du 27 au 28 avril, après une longue lutte avec la maladie – est de ceux-là. Il avait 69 ans. Avec ce cinéaste disparaît non seulement un homme chaleureux et passionné, non seulement un réalisateur à l’œuvre remarquable, mais encore une idée et une pratique du cinéma aussi rares qu’admirables dans le cinéma français, du moins dans la durée à laquelle est parvenu à les perpétuer René Féret.
Cette idée, cette pratique, étaient celles d’un cinéma libre et artisanal, expressément interprété par des anti-vedettes de grand talent (Valérie Stroh, Jean-François Stévenin, Antoine Chappey…). Soit l’expression d’un auteur contrôlée, tant sur le plan artistique qu’économique, par nul autre que lui-même. Peut-être que cette manière-là, si audacieuse et usante à tenir dans un contexte de moins en moins favorable, ne destinait pas René Féret à tenir davantage qu’il n’a tenu. Il aurait eu, en tout état de cause, 70 ans, le 26 mai prochain.



Hugues a écrit:Et Patachou..
Hugues (condoléances, denim)










Facebook a écrit:Our friend, the bass player, guitarist, arranger and producer Rutger Gunnarsson (born 1946) has suddenly passed away in his home in Stockholm at the age of 69.
His unique way of playing his bass, his beautiful string arrangements and thorough work as a producer for countless Swedish and foreign artists and musicians have colored pop music from the early 70s up until today.
Rutger got the most attention through his long and intimate cooperation with Björn Ulvaeus, Benny Andersson and ABBA, participating in all of their albums, numerous singles, tours, movies and musicals. Here at the museum we are so grateful for having him here not to long ago, walking around with that special smile of his.
Rutger’s three children, Rickard, Mimmi and Joanna, all mourn their father along with a music world that suffers the loss of a great musician, colleague and a dear, dear friend.
Keep plying your magic bass where ever you are Rutger..
Rest in peace!


Feyd a écrit:iRezo Tchkeïdzé, cinéaste géorgien très connu de sa famille

Feyd a écrit:Holala, j'en connais qui vont être en deuil aujourd'hui. Rezo Tchkeïdzé, cinéaste géorgien très connu de sa famille est mort.
Il avait reçu le prix de la meilleure fiction à Cannes en 1956 pour L'Ane de Magdana.
Il est auteur de Le Père du soldat en 1964, film qui connut la consécration en renouvelant le genre du film de guerre soviétique mais y donnant une touche géorgienne.
À 11 ans, Revaz (dit Rezo) Tchkheïdzé voit son père, écrivain et directeur du théâtre de Koutaïssi, fusillé lors la grande répression stalinienne de 1937. Considéré comme le « fils d’un ennemi du peuple », mais protégé par quelques amis de son père, il entre à l’Institut d’art dramatique de Tbilissi en 1943, le quitte avant la fin de ses études en 1946 et part à Moscou avec Tenguiz Abouladzé (Eisenstein, à qui ils ont écrit pour lui dire leur admiration, les pousse à persévérer et à se former) pour suivre au VGIK, la grande école de cinéma soviétique, les cours de Sergueï Youtkevitch et Mikhaïl Romm.
Il en sort diplômé en 1953 et débute comme metteur en scène en cosignant en 1955 avec son ami Abouladzé le film L’Âne de Magdana. Mal accueilli localement, car les deux réalisateurs abordent un matériau paysan géorgien influencés par le néoréalisme italien, le film obtient cependant un grand succès et est envoyé à Cannes où il remporte le « Prix du film de fiction – courts-métrages » en 1956.
Abouladzé et Tchkheïdzé vont rapidement devenir les principaux artisans de la Nouvelle Vague géorgienne qui se déploie durant le Dégel khrouchtchévien. Après Dans notre cour, en 1956 (qui relate la vie d’une cour d’immeuble à Tbilissi, avec pour son premier rôle à l’écran Sofiko Tchiaoureli qui interprétera treize ans plus tard Sayat Nova de Paradjanov) , Tchkheïdzé s’attaque, en 1959, à une fresque historique, Maïa de Tskhneti (pour échapper à la justice, une femme se déguise en homme et devient une sorte de Robin des bois).
Mais c’est avec Le Père du soldat (1964) qu’il connaît la consécration. Il renouvelle le genre du film de guerre soviétique, pourtant très large, en livrant une version géorgienne : un paysan part au front à la recherche de son fils ; il suit l’Armée rouge jusqu’à Berlin où il le retrouve pour un dernier adieu. Le film, primé dans les festivals de Cork, de Thessalonique, de San Francisco, de Rome, montre, comme L’Âne de Magdana, le chemin psychologique parcouru par le personnage principal, transformé par les événements filmés de manière très réaliste, loin du pathos de nombreux films soviétiques des années 1940.
Très attaché à la terre, au labeur, le cinéaste retourne ensuite vers des thèmes plus agrestes (Les Plants, 1973 ; Voici ton fils, la Terre, 1980), mais c’est en s’éloignant de la caméra et en prenant la tête du studio Grouzia-Film, le studio d’État géorgien, de 1973 à 2006, qu’il va permettre à nombre de jeunes et moins jeunes cinéastes de faire leurs armes dans cette république foisonnante: Eldar Chenguelaïa y tourne Les Montagnes bleues ; Otar Iosseliani, Pastorale ; Sergueï Paradjanov, La Légende de la forteresse de Souram et Achik Kerib, malgré sa réputation sulfureuse et ses années de prison ; Tenguiz Abouladzé, dont Le Repentir remportera le Grand Prix du festival de Cannes en 1987 et marquera le tournant de la perestroïka.
Après vingt ans de silence cinématographique, il adapte en 2008 une nouvelle de Selma Lagerlöf, Le Cierge du tombeau du Seigneur, sans retrouver le style qui marqua la décennie 1955-1965. Farouche opposant à l’ex-président géorgien Saakachvili, contempteur de la politique américaine et œuvrant sans cesse à un rapprochement avec la Russie, Rezo Tchkheïdzé est non seulement l’auteur de quelques films magnifiques, mais a aussi permis à quelques chefs-d’œuvre, malgré les risques encourus, d’exister.




Feyd a écrit:Holala, j'en connais qui vont être en deuil aujourd'hui. Rezo Tchkeïdzé, cinéaste géorgien très connu de sa famille est mort.
Il avait reçu le prix de la meilleure fiction à Cannes en 1956 pour L'Ane de Magdana.
Il est auteur de Le Père du soldat en 1964, film qui connut la consécration en renouvelant le genre du film de guerre soviétique mais y donnant une touche géorgienne.
Mettez en ligne toutes les vidéos que vous pourrez trouver de ce grand cinéaste !



Né quelque part a écrit:Feyd a écrit:Holala, j'en connais qui vont être en deuil aujourd'hui. Rezo Tchkeïdzé, cinéaste géorgien très connu de sa famille est mort.
Il avait reçu le prix de la meilleure fiction à Cannes en 1956 pour L'Ane de Magdana.
Il est auteur de Le Père du soldat en 1964, film qui connut la consécration en renouvelant le genre du film de guerre soviétique mais y donnant une touche géorgienne.
Mettez en ligne toutes les vidéos que vous pourrez trouver de ce grand cinéaste !
Bof, c'est le chef-opérateur qui fait tout le boulot...![]()

Ouais_supère a écrit:Fallait pas la gonfler !



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