Que regarder à la TV gratuite ?

[Maverick]

Soirée F1 sur RMC découverte ce soir.

[Rainier]

C'est bien la série Lillyhammer ???
avec Bidule Van Zandt le guitariste du Boss ...et qui chante comme un pied !

voir à 1'08"

[Sylex]

Cash investigations passé ce soir: "les secrets inavouables de nos smartphones"

Disponible en replay dans les prochaines heures.

Savez-vous qu'il est possible qu'un enfant chinois de 13 ans, travaillant 16 heures par jour soit "caché" derrière votre smartphone ? Et que votre téléphone portable est fabriqué avec plusieurs minerais qui proviennent du nord-est de la République Démocratique du Congo, en prise à des massacres depuis 20 ans. Cash Investigation mène l'enquête.


Aujourd'hui 57 téléphones portables se vendent chaque seconde dans le monde. Mais que se passe-t-il dans les coulisses des multinationales de la téléphonie mobile – Apple, Samsung, Huawei ou Sony – ? Cash Investigation, diffusé mardi 4 novembre à 20h45 et présenté par Elise Lucet, dévoile les secrets inavouables de nos téléphones portables.

Martin Boudot met au jour les pratiques très controversées de leur fabrication. Des usines de Chine aux mines d'Afrique, son enquête démontre une réalité très différente du rêve vendu par les grandes marques de la téléphonie.

Apple et Samsung seraient coupables d'après l'ONG China Labor Watch de négligences et d'exploitations d'enfants. La plupart des fabricants de produits électroniques font leur business en Chine. Les portables sont fabriqués dans des conditions de travail qui seraient jugées illégales aux USA et en Europe.

Outre l'exploitation du travail, les smartphones doivent leur bon fonctionnement à plusieurs minerais (cassitérite, coltan) qui proviennent de la République Démocratique du Congo. Selon un rapport de l'ONU, il existerait un lien entre les téléphones portables et la guerre du Congo. Il y est écrit que les "minerais servant aux mobiles financent une guerre qui a déjà fait 5 millions de morts".

Elise Lucet et les équipes de Cash Investigation ont réussi à remonter les filières et confronter les grandes entreprises de smartphones aux réalités qu'elles préfèreraient dissimuler.

http://www.francetvinfo.fr/replay-magaz ... stigation/

[Owp]

Cash investigations passé ce soir: "les secrets inavouables de nos smartphones"

Disponible en replay dans les prochaines heures.

Savez-vous qu'il est possible qu'un enfant chinois de 13 ans, travaillant 16 heures par jour soit "caché" derrière votre smartphone ? Et que votre téléphone portable est fabriqué avec plusieurs minerais qui proviennent du nord-est de la République Démocratique du Congo, en prise à des massacres depuis 20 ans. Cash Investigation mène l'enquête.


Aujourd'hui 57 téléphones portables se vendent chaque seconde dans le monde. Mais que se passe-t-il dans les coulisses des multinationales de la téléphonie mobile – Apple, Samsung, Huawei ou Sony – ? Cash Investigation, diffusé mardi 4 novembre à 20h45 et présenté par Elise Lucet, dévoile les secrets inavouables de nos téléphones portables.

Martin Boudot met au jour les pratiques très controversées de leur fabrication. Des usines de Chine aux mines d'Afrique, son enquête démontre une réalité très différente du rêve vendu par les grandes marques de la téléphonie.

Apple et Samsung seraient coupables d'après l'ONG China Labor Watch de négligences et d'exploitations d'enfants. La plupart des fabricants de produits électroniques font leur business en Chine. Les portables sont fabriqués dans des conditions de travail qui seraient jugées illégales aux USA et en Europe.

Outre l'exploitation du travail, les smartphones doivent leur bon fonctionnement à plusieurs minerais (cassitérite, coltan) qui proviennent de la République Démocratique du Congo. Selon un rapport de l'ONU, il existerait un lien entre les téléphones portables et la guerre du Congo. Il y est écrit que les "minerais servant aux mobiles financent une guerre qui a déjà fait 5 millions de morts".

Elise Lucet et les équipes de Cash Investigation ont réussi à remonter les filières et confronter les grandes entreprises de smartphones aux réalités qu'elles préfèreraient dissimuler.

http://www.francetvinfo.fr/replay-magaz ... stigation/

J'ai regardé.
Le côté frondeur d'Elise Lucet devient lourd au fil de ses documentaires. Cela ne colle pas avec son personnage lissé de présentatrice JT.
La réalisation ressemble à du Josh Fox, sans en être...

[Hugues]

Entrevue géniale de Bruno Dumont, en trois fois 4'42", notamment sur ce qu'on a énoncé plusieurs fois ces derniers temps, la déréliction du service public de la télévision.

http://www.franceinfo.fr/emission/tout- ... 2014-04-25

A écouter, vraiment, vraiment !

Hugues

Il faut croire que l'on est pas tout seul à penser ainsi selon un bilan en préparation au CSA (voire le chapitre 2 ci-dessous.. même si ça me semble bien doux, bien aimable [pourquoi parlent-ils de vitriol ] en regard de la médiocrité générale de France 2 et France 3) :

France Télévisions: le bilan au vitriol du CSA

BFM BUSINESS Jamal Henni

Publié le 04/11/2014 à 17h14 Mis à jour le 05/11/2014 à 09h47


Les bonnes feuilles du bilan critique du PDG Remy Pflimlin que le gendarme de l'audiovisuel va publier sous peu.

Ce bilan du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) est attendu depuis des mois. Et ceux qui prévoient un bilan sévère ne vont pas être déçus. Jamais, depuis que le gendarme de l'audiovisuel existe, il n'a été aussi sévère avec France Télévisions. Dans un épais document d'une centaine de pages, le CSA dresse un bilan largement négatif de l'action du PDG actuel, Rémy Pflimlin. "Le CSA a relevé nombre d’objectifs non atteints et d’insuffisances", et dresse au final "un bilan mitigé", indique le texte. Revue de détail.

1-les chaînes

A part France 5, le CSA dénonce "l’échec d’une claire identification des lignes éditoriales des chaînes. France 2 a régulièrement empiété sur la spécificité de France 3, se livrant ainsi à une concurrence stérile", ce qui a "suscité une confusion susceptible de nuire à leur différenciation et à leur perception par le public".

Quant à France 4 et France Ô, elles "ont du mal à justifier leur nécessité sur un réseau hertzien national", ce qui crée "des doutes sur le périmètre du groupe". Il faut donc "répondre, sans plus tarder, aux interrogations que suscite l’existence de France 4 et de France Ô. Si leur présence devait être maintenue, il sera indispensable de redéfinir leur ligne éditoriale".

Enfin, concernant France 3, "la réforme s'est enlisée", alors que c'est un "enjeu majeur". Le rapport dénonce notamment "la multiplication des centres de décisions (national et local). Les quatre missions essentielles de la chaîne que sont le national, le régional, l’information nationale et la jeunesse, relèvent de quatre responsables différents". Face à cela, le rapport plaide pour un management unifié.

2-les programmes

Pour le CSA, "la qualité des programmes (hors information), à quelques exceptions près, ne permet pas de différencier assez l’offre de celles des chaînes privées". La faute à "un manque d’audace, notamment dans le renouvellement de la fiction, qui explique en partie l’incapacité à enrayer le vieillissement et l’érosion de l’audience". Pour le rapport, "l’audience ne doit pas devenir l’unique critère d’évaluation des choix de programmation".

Le CSA réclame "un effort très important" en matière de fiction, et notamment de séries, afin qu'elles puissent enfin s'exporter.

Concernant les programmes culturels, "l'ambition est trop limitée", et les horaires "tardifs, voire nocturnes". Pour le CSA, "toutes les formes de culture –y compris classique– doivent être proposées à des horaires déterminés, et rendues accessibles et compréhensibles".

L'information en prend aussi pour son grade: "le service public doit éviter le développement de rubriques sociétales anecdotiques (les Français dans les embouteillages estivaux, les Français sous la pluie…), mais se recentrer sur l’information internationale et sur l’actualité politique, économique et sociale". Le rapport salue néanmoins les magazines d'investigation.

3-le management

C'est le point sur lequel le rapport est le plus sévère. Pour le CSA, France Télévisions est "marquée par une instabilité des postes de direction, et une illisibilité des responsabilités".

L'organigramme complexe mis en place par Rémy Pflimlin est particulièrement critiqué: "il convient de mettre fin aux responsabilités horizontales et verticales croisées qui obscurcissent et déséquilibrent les processus de décision". Le CSA exige "un organigramme simplifié apte à identifier les responsabilités, aujourd’hui diluées dans les différents échelons".

Le rapport dénonce aussi "un manque d’ambition dans la maîtrise des coûts, notamment sur les moyens internes de production". En effet, la production interne a un "coût nettement plus élevé que la concurrence", en raison d'un "nombre élevé de personnels et d’implantation (8 sites)". Selon le rapport, un audit devrait être mené de façon à trancher "l’avenir de cette filière".

4-l'éthique et la transparence

Le CSA a visiblement tenu compte de l'affaire Bygmalion, à qui France Télévisions a commandé des prestations, d'abord sous Patrick de Carolis puis sous Rémy Pflimlin.

Pour le rapport, "l’éthique et la transparence sont à revoir" dans les rapports avec les fournisseurs. Le CSA exige donc une "éthique exemplaire", avec notamment "une transparence" dans "la passation des contrats avec les producteurs, les sociétés de conseil, les prestataires, ou la rémunération des cadres".

Le gendarme de l'audiovisuel exige aussi "une politique stricte visant à empêcher tout conflit d’intérêt, notamment dans le cas des départs de collaborateurs vers des sociétés de production". Un point déjà relevé par le rapport Vallet. Il propose de "limiter les commandes à d’anciens salariés du groupe".

Quant aux producteurs externes, "le dialogue avec eux ne doit plus relever, comme c’est trop souvent le cas, d’une logique de guichet automatique". Surtout, les commandes sont "émiettées" entre moult petits producteurs, ce "qui ne lui permet pas de structurer l’industrie des programmes en vue de jouer un rôle national et international à la hauteur des sommes investies". Le rapport recommande donc d'"éviter l'émiettement des commandes".

Néanmoins, les chaînes publiques sont félicitées pour avoir maintenu leurs investissements dans la production, et avoir conclu des accords cadres avec les producteurs.

5-des lueurs d'espoir

Quelques points positifs se dégagent au milieu de ce sombre bilan. D'abord, "le maintien d’une audience significative malgré un léger effritement". Ensuite, "un rattrapage" en matière de numérique. Et enfin, "des progrès dans la construction de l’entreprise unique, notamment par la signature de la convention collective et des systèmes d’information unifiés".

Enfin, le CSA estime que l'Etat doit aussi jouer son rôle, en assurant au service public un financement "pérenne", avec une "stabilité garantie".

Mise à jour: dans un communiqué publié ce mercredi 5 novembre, le CSA indique qu'il s'agit d'un "un document préparatoire élaboré au sein du groupe de travail compétent", qui "ne saurait préjuger ou faire préjuger de sa position collégiale". Il ajoute que le rapport définitif sera publié "après délibération collégiale".

Reportage à la fin de l'article:
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise ... 44546.html

Hugues

[Hugues]

Les énigmes en cours:

Enigme du 24 octobre:

Le 22 décembre,

on sera plus sauvages,
on portera des chapeaux !

Enigme du 12 octobre, et ses indices supplémentaires
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

Le 10ème jour de décembre:
Jamais deux sans trois.
De la lévitation mais pas dans un miroir. Enfin si, finalement.
Des larmes.
L'amour selon le frère du garde du corps du rouge décédé.
Et un livre de la jungle, qu'on voyait déjà en quelques journées de 1916 entre les mains d'une enfant omnisciente.



Sous le pont, on aurait pu avoir des sueurs froides.
Pour éclairer l'un des indices, Serge pourrait s'écrire en 4 lettres.
128722

???

Il y a de l'idée. Mais en même temps, il faut faire encore du chemin!



Eyes wide shut ...

Parmi les piliers: des chevaux et des chats..



Un triplet d'indices en fait, puisque l'un des extraits est un indice à double titre ! (et peut-être même triple.. un sacré indice que celui-là)

Nouvel indice pour l'énigme du 12 octobre (mais cliquez sur le spoiler et il y en a plein d'autres au dessus) :


Hugues

[denim]

passionnant ce soir "questions pour un champion"...
très fort olivier,le candidat,rendez-vous demain pour le "pactole" à 33000 euros.

[Hugues]

Je n'avais pas remarqué que Detective Dee était rediffusé ce soir, 9 mois après sa première diffusion sur Arte, sur Numéro 23.
Triste sort pour un tel film de n'avoir que si peu d'exposition, entre Arte et la plus faible des chaines de la TNT, Numéro 23.

Pourtant ce film a tout pour plaire à un large public

Hugues

Diffusé à la fin du mois de janvier,

Detective Dee et le mystère de la flamme fantôme

Bandes-annonces en version française et originale sous-titrée :


Alléchant non ?

Vous pourriez vous dire que c'est TF1 (non, là je déconne quand même, faut pas rêver), France 2, France 3 ou M6 (ou encore une de ses filiales) qui vont diffuser ce film d'aventure pour la première fois en clair..
Meuh nan, il y a 10 ou 15 ans peut-être oui, mais ça fait longtemps que dans ces bureaux, on ne roule plus que sur les autoroutes, et qu'on veut bannir l'incertitude ..

Alors qui ? Les chaines de la TNT ? Meuh nan c'est en grande partie la même mentalité (à l'exception peut-être, étonnante, souvent de HD1 et très rarement de D8), mais avec encore moins de budget..

Qui alors ?
Eh bien Arte !

Hugues

C'est demain, et même les allergiques (par principe, par peur, par méfiance, que sais-je), il faut le le regarder !
Sinon, hé bien vous allez louper quelque chose !


(Visionnage en plein écran possible et recommandé)

Hugues

[denim]

oui ben moi c'est direction "passion outremer" sur France Ô.

la Polynésie Française.

[Hugues]

Ce soir à 0h45, sur France 2,

Le Guépard (Il Gattopardo) de Luchino Visconti.
Avec Burt Lancaster, Alain Delon, Claudia Cardinale.
Palme d'Or 1963.

Se vogliamo che tutto rimanga come è, bisogna che tutto cambi. (Tancredi Falconeri)
« Si nous voulons que tout reste tel que c'est, il faut que tout change »

Après que son neveu Tancrede se soit engagé dans les troupes de Garibaldi, le prince Salina s'installe à Donnafugata, chez le maire don Calogero. Ce dernier a une fille, Angelica, que Tancrede décide d'épouser. A Palerme, au cours d'un bal, Salina fait sensation en dansant avec Angelica, mais il sent que la fin de son monde est proche.

Palerme, 1860, le somptueux palais du prince Salina. Son neveu Tancrède part rejoindre les républicains de Garibaldi : les "chemises rouges" ont débarqué en Sicile. À Donnafugata, où la famille s'est réfugiée, le jeune homme tombe amoureux de la belle Angelica, fille du maire. Malgré la mésalliance, Salina consent au mariage : don Calogero est riche et le prince sait que son temps est venu...

Bande annonce 2013 - Ressortie italienne en version restaurée 2010


A vrai dire, la diffusion de ce soir va être en quelque sorte une petite curiosité, quant à la version qui sera diffusée.
La restauration, évoquée plus haut, a été pratiquée sur le montage italien.
On sait par ailleurs l'amour et l'affection de France 2, hélas, pour les doublages. Or le doublage français a été conçu pour le montage français, plus court. Des plans et scènes sont donc absents dans le montage français (l'inverse est aussi vrai, le montage français a quelques scènes et plans absents du montage italien, mais beaucoup moins).

La chaine publique amoureuse des doublages peut donc opter ou pour le montage français non restauré.
Ou pour le montage italien en VM avec la version originale italienne et avec le doublage français, mais ça nécessitera que des passages soient uniquement en italien.

Ou, avec un grand déchirement (c'est dur pour elle), elle abandonne tout doublage français, pour le montage italien avec la version originale sous-titrée uniquement.

En novembre 2011, Arte avait, étrangement de sa part, fait le choix du montage français, dans un état qui ne fait pas honneur au film, alors même que la restauration existait déjà, provoquant la perplexité et les récriminations de bien des télespectateurs. Etonnamment en revanche, il semble que fin décembre 2012, Chérie 25, malgré ses tares de naissance a elle diffusé le montage italien (avec ou sans doublage français alterné avec l'italien, je ne sais pas!)

En tout cas, demain c'est férié, vous n'avez aucune raison de ne pas le regarder !

Des soldats sont morts pour que vous puissiez regarder ce film tard le soir !

Hugues
PS 18h00: C'est certes vrai au sujet du doublage qu'on peut objecter que la version française n'est pratiquement pas un doublage (les francophones Delon, Cardinale, Reggiani, Clémenti ont leur propre voix) quand la version italienne en est un beaucoup plus grandement (Lancaster, et les francophones précités Delon, Cardinale, Reggiani, Clementi ont les voix d'autres personnes).
Cependant, le doublage italien a été supervisé soigneusement par Visconti, c'est donc l'oeuvre originale, l'intention originale.
Quand le doublage français ne l'a pas été (tout le monde y est doublé d'ailleurs : les francophones précités se doublent puisqu'il n'y avait pas de prise de son durant le tournage )

[Hugues]

Et un peu plus tôt, pour une 4e diffusion en quelques mois, et la 2e en quelques semaines:

La Route des Indes de David Lean, sur France Ô à 23h15

dont on parle un peu plus haut dans la page

Hugues

[denim]

j'aime bien cette chaine "France Ô".

sinon,dans un autre registre,mais musicale...à partir de 23h30.
sur France 3 "la case de l'oncle Doc"..."Brel,Brassens,Ferré...trois hommes sur la photo".

les 3 réunis ensemble,un 6 janvier 1969 réunis dans un studio autour d'une table,parlant de l'art et de la vie.

à mon avis,il va y avoir de la fumée dans le studio.

[Hugues]

Les énigmes en cours:

Enigme du 24 octobre:

Le 22 décembre,

on sera plus sauvages,
on portera des chapeaux !

Enigme du 12 octobre, et ses indices supplémentaires
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

Le 10ème jour de décembre:
Jamais deux sans trois.
De la lévitation mais pas dans un miroir. Enfin si, finalement.
Des larmes.
L'amour selon le frère du garde du corps du rouge décédé.
Et un livre de la jungle, qu'on voyait déjà en quelques journées de 1916 entre les mains d'une enfant omnisciente.



Sous le pont, on aurait pu avoir des sueurs froides.
Pour éclairer l'un des indices, Serge pourrait s'écrire en 4 lettres.
128722

???

Il y a de l'idée. Mais en même temps, il faut faire encore du chemin!



Eyes wide shut ...

Parmi les piliers: des chevaux et des chats..



Un triplet d'indices en fait, puisque l'un des extraits est un indice à double titre ! (et peut-être même triple.. un sacré indice que celui-là)

Dernier dernier indice pour l'énigme du 12 octobre (mais cliquez sur le spoiler et il y en a plein d'autres au dessus).
La prochaine fois, ce sera donc la solution..
Si vous trouvez d'ici là, je rappelle la règle, montrez juste (par exemple par un smiley) que vous avez trouvé, pour laisser les autres chercher.

Bon un mauvais film et une mauvaise actrice, mais on fait avec ce qu'on peut..


Hugues (et sinon l'énigme du 24 octobre est trèès facile.. je m'étonne qu'elle n'ait pas été trouvée encore !)

[denim]

"du rififi à Paname" en ce moment sur France 3.

[Cortese]

J'ai revu La route des Indes pour la première fois depuis les années 70 (a la télé en noir et blanc !). Très beau film. Je me souviens qu'un ami me l'avait conseillé autrefois pour la représentation juste et forte de la condition du colonisé assimilé mais pas vraiment. L'interprétation du Dr Aziz par Victor Banerjee débordant d'enthousiasme est assez euh étrange, mais j'ai adoré, mais pas autant que le personnage du Professeur Godbole irrésistible de drôlerie, joué par un Alec Guinness dont on ne sait s'il est plus brahmane qu'anglais ou l'inverse.

[Hugues]

J'ai revu La route des Indes pour la première fois depuis les années 70 (a la télé en noir et blanc !). Très beau film. Je me souviens qu'un ami me l'avait conseillé autrefois pour la représentation juste et forte de la condition du colonisé assimilé mais pas vraiment. L'interprétation du Dr Aziz par Victor Banerjee débordant d'enthousiasme est assez euh étrange, mais j'ai adoré, mais pas autant que le personnage du Professeur Godbole irrésistible de drôlerie, joué par un Alec Guinness dont on ne sait s'il est plus brahmane qu'anglais ou l'inverse.

T'es sûr que à la fin des années 80 tu n'avais pas par hasard aussi la télé noir et blanc et que les tapisseries qui l'entouraient était pas oranges, jaunes, vert ou orange fluo ou marron avec des motifs géométriques (bref très seventies)..
Parce que le film est de 1984 et sorti en 1985 en francophonie



Hugues

[Rainier]

Y a quelqu'un qui a regardé Melancholia de Lars Von Trier sur Arte dimanche soir.

les 5 premières minutes m'ont fait penser à Tree of Life (pas taper, Hugues ), les 15 suivantes m'ont fait penser à Festen ...puis j'ai éteint la TV

[Silverwitch]

Y a quelqu'un qui a regardé Melancholia de Lars Von Trier sur Arte dimanche soir.

les 5 premières minutes m'ont fait penser à Tree of Life (pas taper, Hugues ), les 15 suivantes m'ont fait penser à Festen ...puis j'ai éteint la TV

[Rainier]

Y a quelqu'un qui a regardé Melancholia de Lars Von Trier sur Arte dimanche soir.

les 5 premières minutes m'ont fait penser à Tree of Life (pas taper, Hugues ), les 15 suivantes m'ont fait penser à Festen ...puis j'ai éteint la TV

Je me trompe peut être mais j'ai l'impression que tu n'es pas une grande fan de LVT ?

J'avais bien aimé "Breaking the Waves".

[Hugues]

Y a quelqu'un qui a regardé Melancholia de Lars Von Trier sur Arte dimanche soir.

les 5 premières minutes m'ont fait penser à Tree of Life (pas taper, Hugues ), les 15 suivantes m'ont fait penser à Festen ...puis j'ai éteint la TV

Ca n'est pas pour rien que j'avais dit que c'était un mauvais mois de novembre.
(je l'avais même cité parmi les horreurs du mois à la place des points de suspension ci-dessous)

Un épouvantable mois de novembre s'annonce depuis quelques temps sur Arte...

[...]

Heureusement pour sauver le mois, il y aura le paradis et le paradis perdu.. Mais pas à Bora-Bora.

Hugues (charade)

Et justement, sur ce film qui nous sauve... (c'est pour cela que je passais par ici)
Une bien belle bande annonce d'Arte, ponctuée de jolis et justes mots faisant honneur au film qui les inspire:


Le souvenir d'un grand amour.. c'est encore un grand amour


Tabou de Miguel Gomes, demain mercredi à 22h30 sur Arte
Vision possible et conseillée en plein écran

Hugues


PS: La présentation en longueur du film postée voilà 3 ou 4 semaines en réponse à l'énigme de septembre (avec bandes-annonces, extraits, affiche et commentaires):
« S'il n'y a qu'un seul film à voir en novembre, semble-t-il à cette heure, c'est celui là... ! »
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

S'il n'y a qu'un seul film à voir en novembre, semble-t-il à cette heure, c'est celui là... !

Le 19 novembre, à 22h30 sur Arte:

Tabou de Miguel Gomes, un film de 2012

Une vieille dame au fort tempérament, sa femme de ménage Cap-Verdienne et sa voisine dévouée à de bonnes causes partagent le même étage d'un immeuble à Lisbonne. Lorsque la première meurt les deux autres prennent connaissance d'un épisode de son passé : une histoire d'amour et de crime dans une Afrique de film d'aventures.

Bande annonce VOST


Retraitée charitable, Pilar habite seule à Lisbonne, dans un immeuble moderne. Peu à peu, elle se lie à ses étranges voisines : Aurora, une vieille dame élégante et fragile, sujette à des crises d'angoisse, et Santa, sa femme de ménage capverdienne, dont sa patronne affirme qu'elle pratique le vaudou. Après la mort d'Aurora, un vieux monsieur inconnu, qu'elle a réclamé à son chevet mais qui est arrivé trop tard, révèle à Pilar et à Santa le passé romanesque qui les a unis, puis séparés : jadis, au Mozambique, au pied du mont Tabou, lui et Aurora, alors mariée à un riche colon, se sont passionnément aimés…

[cétait_entre_spoilers_mais_on_ne_peut_pas_mettre_des_spoilers_dans_des_spoilers]
Ou pour faire plus honneur encore au film:

Bande-annonce VO sous-titrée en anglais (bande annonce australienne)
(Compatible cette fois avec la vision en plein écran)

[/cétait_entre_spoilers_mais_on_ne_peut_pas_mettre_des_spoilers_dans_des_spoilers]

Un envoûtant conte poétique entre couleur et noir et blanc, passé colonial et présent incertain, drôlerie et romanesque.

[..]De quoi parle-t-il ? De la vie d’une femme, tout simplement, racontée sur un mode totalement nouveau qui convoque à la fois la poésie, la littérature et le cinéma muet. [...] C'est un film qui retrouve les origines du cinéma, les émotions et les surprises que pouvaient procurer aux premiers spectateurs les images projetées sur un écran blanc. Un film élémentaire, tourné en noir et blanc, en 35 et en 16 mm, qui accède à une forme de pureté dans le brassage d’une matière, artistique et vivante, très hétérogène, faite de ruptures de ton et de mélange des genres. Le monde devient cosmos, l’espace et le temps se mêlent pour une sublime et impossible histoire d’amour qui avance longtemps cachée avant de s’épanouir dans la dernière partie du film. Passé et présent, Portugal et Afrique, slapstick et mélodrame, vie et mort, hommes et animaux, serviteurs et maîtres, silences et chansons sont les ingrédients d’un poème d’images et de sons qui ressuscite avec beaucoup de mélancolie un monde éteint, un âge d’or, un paradis perdu. [..]

la plus belle affiche de cinéma de l'année pour promouvoir un film portugais parfois bancal, mais dont la seconde partie est enthousiasmante de lyrisme

Sélectionné en Compétition Officielle au 62ème Festival International du Film de Berlin (2012)
Prix de la Critique Internationale (FIPRESCI) au Festival de Berlin 2012
Prix Alfred Bauer (Prix de l'innovation) au Festival de Berlin 2012



Un détail qui participe au lyrisme du souvenir : si l'on est attentif, bien souvent, le fond sonore est anachronique avec le souvenir...
Un exemple pour être plus clair: quand le Mario's Band chante durant le film, ils entonnent Baby I Love You, ce qui semble déjà invraisemblable, la guerre de décolonisation portugaise commence en 61 et la chanson date de 1964.
Mais pire encore, le son des instruments, la voix qui sort de la bouche de Mario est la version des Ramones sortie en janvier 1980.
Le souvenir est enjolivé. Contaminé par le présent.


(Vision possible et recommandée en plein écran)

On remarque d'ailleurs que ça ne se produit pas seulement pour le son. La description que nous fait le vieux Gian-Luca Ventura des lieux et de l'atmosphère est à l'opposé de ce que nous voyons à l'image.
Où est la vérité? Existe-t-elle encore?

Hugues

[Cortese]

Y a quelqu'un qui a regardé Melancholia de Lars Von Trier sur Arte dimanche soir.

les 5 premières minutes m'ont fait penser à Tree of Life (pas taper, Hugues ), les 15 suivantes m'ont fait penser à Festen ...puis j'ai éteint la TV

Je l'avais pris au milieu en zappant par hasard. J'ai cru que c'était un documentaire sur un hôpital de gérontologie ou quelque chose comme ça. Si j'avais su que c'était un grand film j'aurais pris un lexomil et j'aurais regardé.

[Shoemaker]

Ah oui... Ok... j'avais mal lu, et je croyais qu'il s'agissait d'un truc sur Mélenchon.

[Owp]

Y a quelqu'un qui a regardé Melancholia de Lars Von Trier sur Arte dimanche soir.

les 5 premières minutes m'ont fait penser à Tree of Life (pas taper, Hugues ), les 15 suivantes m'ont fait penser à Festen ...puis j'ai éteint la TV

Je l'avais pris au milieu en zappant par hasard. J'ai cru que c'était un documentaire sur un hôpital de gérontologie ou quelque chose comme ça. Si j'avais su que c'était un grand film j'aurais pris un lexomil et j'aurais regardé.

C'est surtout le genre de film où, de nuit, tu te retrouves à tourner dans le plumard l'esprit encore fumant...

[Hugues]

Enigme du 12 octobre, et ses indices supplémentaires
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Le 10ème jour de décembre:
Jamais deux sans trois.
De la lévitation mais pas dans un miroir. Enfin si, finalement.
Des larmes.
L'amour selon le frère du garde du corps du rouge décédé.
Et un livre de la jungle, qu'on voyait déjà en quelques journées de 1916 entre les mains d'une enfant omnisciente.



Sous le pont, on aurait pu avoir des sueurs froides.
Pour éclairer l'un des indices, Serge pourrait s'écrire en 4 lettres.
128722

???

Il y a de l'idée. Mais en même temps, il faut faire encore du chemin!



Eyes wide shut ...

Parmi les piliers: des chevaux et des chats..



Un triplet d'indices en fait, puisque l'un des extraits est un indice à double titre ! (et peut-être même triple.. un sacré indice que celui-là)






Bon un mauvais film et une mauvaise actrice, mais on fait avec ce qu'on peut..

La révélation des indices, dans le désordre, et de l'énigme:

Indice: Jamais deux sans trois.
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• Après les deux films du 17 mars sur Arte.

Indice: Pour éclairer l'un des indices, Serge pourrait s'écrire en 4 lettres.
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Indice: L'amour selon le frère du garde du corps du rouge décédé.
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

• L'amour selon..
  

Indices: Eyes wide shut ...

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

• Les yeux fermés, c'est une oeuvre chorale de Sir John Tavener (The Lamb sur les mots du poème éponyme de William Blake)

Indices:


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• Les yeux fermés, ce sont des compositions de Zbigniew Preisner.

Indice: "l'un des extraits est un indice à double titre ! (et peut-être même triple.. un sacré indice que celui-là)"
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• C'est le second extrait ! La raison? Un peu plus tard..

Indice: Bon un mauvais film et une mauvaise actrice, mais on fait avec ce qu'on peut..

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• Les yeux fermés, c'est le Funeral Canticle de Sir John Tavener

Indice: Des larmes.
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• Le Lacrimosa du Requiem For My Friend de Zbigniew Preisner, pour l'ami trop tôt disparu Krzysztof Kieślowski, cinéaste à qui l'on doit justement deux des extraits précédents.

Indice: Parmi les piliers: des chevaux et des chats..
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• Les Piliers de la Création, la Tête de Cheval, l'Oeil de Chat.

Indice: Sous le pont, on aurait pu avoir des sueurs froides.
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• 
  
  
  

Indice:

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Indice: De la lévitation mais pas dans un miroir. Enfin si, finalement.
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• 
  

Indice: Enfin si, finalement?
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• Car n'est-ce pas, en un sens, le même film ? En tout cas sont ils connectés de tant de manières et de tant de point de vue.

Indices:

???

Il y a de l'idée. Mais en même temps, il faut faire encore du chemin!
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• Effectivement il y avait de l'idée.

Indice: Et un livre de la jungle, qu'on voyait déjà en quelques journées de 1916 entre les mains d'une enfant omnisciente.
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• 
  
  Déjà en 1916 :
  
  
  
  Kaa le Python - (Charles Maurice Detmold)
  
  Sous l'oeil de la caméra à 32 ans d'intervalle, il s'agit de l'édition MacMillian 1908 du Livre de la Jungle de Rudyard Kipling, usant d'illustrations des jumeaux Edwards Julias et Charles Maurice Detmold (réalisées à partir de 1903 non sur commande de l'éditeur pour cet ouvrage mais de leur propre volonté, indépendamment)
  Sur ces illustrateurs, et plus particulièrement Edwards, ces illustrations et cette édition : http://www.bpib.com/illustra2/detmold.htm

Indice: L'amour selon Les frères Karamazov :
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• 
  
  Mrs. O'Brien: [voice over] Help each other. Love everyone. Every leaf. Every ray of light. Forgive.
  Lire: viewtopic.php?p=1395932#p1395932

Indices: Le Lacrimosa du Requiem For My Friend de Zbigniew Preisner
Les Piliers de la Création, la Tête de Cheval, l'Oeil de Chat.
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• (Oeil de Chat plus souvent dénommé d'ailleurs Oeil de Dieu, pour éviter la confusion avec une autre nébuleuse elle aussi surnommée Oeil de Chat.)
  
  
  
  
  
  
  
  

Indices: Le Funeral Canticle de feu Sir John Tavener
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• 
  
  Mrs. O'Brien: [voice over] Grace doesn't try to please itself. Accepts being slighted, forgotten, disliked. Accepts insults and injuries.
  Nature only wants to please itself. Get others to please it too. Likes to lord it over them. To have its own way. It finds reasons to be unhappy when all the world is shining around it. And love is smiling through all things.
  
  Ces mots sont l'objet d'ailleurs de la révélation du dernier indice, le suivant, car ils ont une inspiration singulière, qui ne m'est apparue qu'il y a quelque temps. au détour d'un film avec Jean-Pierre Marielle d'ailleurs

Indice: "l'un des extraits est un indice à double titre ! (et peut-être même triple.. un sacré indice que celui-là)"
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• Un détour pour expliciter le but:
  
  Les mots évoqués dans le spoiler précédent ont une inspiration:
  
  Love is patient, love is kind.
  It is not jealous, love is not pompous,
  it is not inflated, it is not rude,
  it does not seek its own interests,
  it is not quick-tempered, it does not brood over injury,
  it does not rejoice over wrongdoing
  but rejoices with the truth.
  It bears all things, believes all things,
  hopes all things, endures all things.
  
  ——— Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens, 13:4-7
  
  Autre traduction:
  Love suffers long and is kind; love does not envy; love does not parade itself, is not puffed up; does not behave rudely, does not seek its own, is not provoked, thinks no evil; does not rejoice in iniquity, but rejoices in the truth; bears all things, believes all things, hopes all things, endures all things.
  
  Or, de façon troublante ce sont à ces même mots (ou presque) que Silverwitch avait rattaché le film, à l'exception près qu'elle a cité tous les autres versets de ce chapitre 13, les entourant sauf ceux-là.
  
  Et, par coïncidence, peu après le choix de ces indices réalisé sans vraiment alors songer à leur sens, je redécouvrais soudainement un savoir que j'avais oublié, juste au moment de poster l'un des deux extraits pour illustrer la musique de Preisner: que les paroles du "Concerto" du second extrait, sont justement ce chapitre 13 du premier épitre aux Corinthiens, dans leur langue native, le grec ancien.
  
  
  Cet indice était donc double ou triple, suggérant à la fois Preisner et à la fois, par Saint Paul Apôtre, et les mots de Silverwitch, et les mots parmi les premiers à ouvrir le film.

Le 10 décembre donc, à 20h50 (et rediffusé la nuit même à 1h40) sur Arte:
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The Tree of Life de Terrence Malick

Voici d'ailleurs en avant première la description qu'Arte en publiera dans quelques heures (vers 6h ce mercredi matin je présume ? ):
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20.50 mercredi 10 décembre
The tree of life

Terrence Malick inscrit une bouleversante évocation de l'enfance dans une méditation cosmique sur la création du monde et le sens de l'existence. Une ambition immense, récompensée d'une Palme d'or qui a divisé la critique.

Architecte à succès, marié et père d'un enfant, Jack, la cinquantaine, semble las de l'existence. Plus fortes et plus vivantes que son morne présent, les images de son enfance à Waco, Texas, dans les années 1950, lui reviennent. Le voici enfant, aîné rebelle et taciturne de trois garçons, jouant dans la lumière radieuse de l'été. L'ordre règne dans leur grande maison ouverte sur la nature. L'amour infini de leur mère, pieuse jeune femme à la beauté diaphane, les protège, et leur jeune premier de père, habité par une foi rigoriste, incarne la loi. Un jour, cet inflexible chef de famille ne pourra plus cacher en lui-même la faiblesse qu'il cherche obsessionnellement à éradiquer chez ses fils, dont le cadet, le plus doux, le plus artiste, mourra brutalement à l'âge de 19 ans. Mais la perte de l'enfance et de ceux qui l'ont peuplée enveloppe d'un même halo, irréel et déchirant, le grain de ces jours enfuis, bonheurs et douleurs mêlés.

Résonances

En 2011, à Cannes, The tree of life a déchaîné les passions, entre acclamations et huées, avant même de se voir décerner la Palme d'or. La controverse a notamment pris pour cible le long prologue cosmique du film, qui convoque le big bang et la création du monde, avec planètes et dinosaures, au son du Requiem de Berlioz. Vision boursouflée d'un mégalomane qui aurait fini, dans sa solitude, par se prendre pour Dieu lui-même ? Ou tentative la plus aboutie d'un artiste épris d'absolu, cherchant depuis toujours à approcher par les moyens du cinéma le mystère de notre présence au monde ? Que l'on accepte ou pas de suivre jusqu'au bout Terrence Malick dans la méditation cosmique à laquelle il nous convie, on ne peut rester insensible à son extraordinaire évocation de l'enfance. Avec le renfort d'une équipe en état de grâce (décorateur, chef opérateur, comédiens adultes et enfants), il parvient, presque à chaque plan, à faire résonner en nous les sensations et les émotions les plus enfouies de ses personnages. De la fugacité des instants qu'il fait magiquement palpiter à l'infiniment grand de l'univers, son ambition, démesurée, est de trouver le point d'attache entre les existences humaines et l'immensité du vivant. La beauté de son film reste, elle, indiscutable.

Hugues

• PS: Je préfère taire le temps que m'a volé ce post, vous ne pourrez jamais l'imaginer!
• PS2: Et 128722?
  C'était une private joke private clue
• PS3: Et qui sait peut-être que pour certains ...
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  J'avais vu Le Nouveau Monde (enfin la première moitié) il y a quelques années. Impossible de tout regarder, je me faisais chier comme un rat mort.
  Hier, dans le doute, je le regarde à nouveau. Force est de constater que j'ai particulièrement apprécié, comme quoi...
  Et l'actrice n'avait que 14-15 ans au moment du tournage.

  
  
  ...Comme quoi, tout le monde peut changer d'avis ! Les films, notamment les films ambitieux et complexes, et en particulier les films de Malick, demandent une certaine disponibilité à leur spectateur, un certain état d'esprit, peut-être même une certaine mise en condition, afin d'entrer dans le jeu du film. Tous les films demandent à être vus d'une certaine manière. Les juger ne veut pas dire épouser a posteriori ce regard, mais il s'agit d'une condition nécessaire. Et puis, tout simplement: ça arrive de passer à côté, pour plein de raisons.

[Silverwitch]

La révélation des indices, dans le désordre, et de l'énigme:

[...]

Fragments qui révèlent toute leur cohérence une fois réunis ! C'est génial, Hugues.

[Hugues]

En ultime rappel,

à 22h30 ce soir, Tabou de Miguel Gomes

Le souvenir d'un grand amour.. c'est encore un grand amour


Vision possible et conseillée en plein écran

Retraitée charitable, Pilar habite seule à Lisbonne, dans un immeuble moderne. Peu à peu, elle se lie à ses étranges voisines : Aurora, une vieille dame élégante et fragile, sujette à des crises d'angoisse, et Santa, sa femme de ménage capverdienne, dont sa patronne affirme qu'elle pratique le vaudou. Après la mort d'Aurora, un vieux monsieur inconnu, qu'elle a réclamé à son chevet mais qui est arrivé trop tard, révèle à Pilar et à Santa le passé romanesque qui les a unis, puis séparés : jadis, au Mozambique, au pied du mont Tabou, lui et Aurora, alors mariée à un riche colon, se sont passionnément aimés…

Bande annonce VOST

[...] Un film portugais un peu bancal mais dont la seconde partie est enthousiasmante de lyrisme.

Le monde devient cosmos, l’espace et le temps se mêlent pour une sublime et impossible histoire d’amour qui avance longtemps cachée avant de s’épanouir dans la dernière partie du film. Passé et présent, Portugal et Afrique, slapstick et mélodrame, vie et mort, hommes et animaux, serviteurs et maîtres, silences et chansons sont les ingrédients d’un poème d’images et de sons qui ressuscite avec beaucoup de mélancolie un monde éteint, un âge d’or, un paradis perdu.

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En bémol, le même Olivier Père se laisser un peu emporter, et par la suite son propos met la barre des attentes un peu trop haut sans doute :

[...] parce qu'on a le sentiment pendant la projection d’assister à un miracle égaré dans une époque qui ne le mérite pas. Rares sont les films qui donnent l’impression de réinventer le cinéma, de nous offrir une expérience inoubliable, où tout est grâce. Tabou est de ces films.

Hugues


PS: Présentation complète et commentaire:
« S'il n'y a qu'un seul film à voir en novembre, semble-t-il à cette heure, c'est celui là... ! »
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S'il n'y a qu'un seul film à voir en novembre, semble-t-il à cette heure, c'est celui là... !

Le 19 novembre, à 22h30 sur Arte:

Tabou de Miguel Gomes, un film de 2012

Une vieille dame au fort tempérament, sa femme de ménage Cap-Verdienne et sa voisine dévouée à de bonnes causes partagent le même étage d'un immeuble à Lisbonne. Lorsque la première meurt les deux autres prennent connaissance d'un épisode de son passé : une histoire d'amour et de crime dans une Afrique de film d'aventures.

Bande annonce VOST


Retraitée charitable, Pilar habite seule à Lisbonne, dans un immeuble moderne. Peu à peu, elle se lie à ses étranges voisines : Aurora, une vieille dame élégante et fragile, sujette à des crises d'angoisse, et Santa, sa femme de ménage capverdienne, dont sa patronne affirme qu'elle pratique le vaudou. Après la mort d'Aurora, un vieux monsieur inconnu, qu'elle a réclamé à son chevet mais qui est arrivé trop tard, révèle à Pilar et à Santa le passé romanesque qui les a unis, puis séparés : jadis, au Mozambique, au pied du mont Tabou, lui et Aurora, alors mariée à un riche colon, se sont passionnément aimés…

[cétait_entre_spoilers_mais_on_ne_peut_pas_mettre_des_spoilers_dans_des_spoilers]
Ou pour faire plus honneur encore au film:

Bande-annonce VO sous-titrée en anglais (bande annonce australienne)
(Compatible cette fois avec la vision en plein écran)

[/cétait_entre_spoilers_mais_on_ne_peut_pas_mettre_des_spoilers_dans_des_spoilers]

Un envoûtant conte poétique entre couleur et noir et blanc, passé colonial et présent incertain, drôlerie et romanesque.

[..]De quoi parle-t-il ? De la vie d’une femme, tout simplement, racontée sur un mode totalement nouveau qui convoque à la fois la poésie, la littérature et le cinéma muet. [...] C'est un film qui retrouve les origines du cinéma, les émotions et les surprises que pouvaient procurer aux premiers spectateurs les images projetées sur un écran blanc. Un film élémentaire, tourné en noir et blanc, en 35 et en 16 mm, qui accède à une forme de pureté dans le brassage d’une matière, artistique et vivante, très hétérogène, faite de ruptures de ton et de mélange des genres. Le monde devient cosmos, l’espace et le temps se mêlent pour une sublime et impossible histoire d’amour qui avance longtemps cachée avant de s’épanouir dans la dernière partie du film. Passé et présent, Portugal et Afrique, slapstick et mélodrame, vie et mort, hommes et animaux, serviteurs et maîtres, silences et chansons sont les ingrédients d’un poème d’images et de sons qui ressuscite avec beaucoup de mélancolie un monde éteint, un âge d’or, un paradis perdu. [..]

un film [...] dont la seconde partie est enthousiasmante de lyrisme

Sélectionné en Compétition Officielle au 62ème Festival International du Film de Berlin (2012)
Prix de la Critique Internationale (FIPRESCI) au Festival de Berlin 2012
Prix Alfred Bauer (Prix de l'innovation) au Festival de Berlin 2012



Un détail qui participe au lyrisme du souvenir : si l'on est attentif, bien souvent, le fond sonore est anachronique avec le souvenir...
Un exemple pour être plus clair: quand le Mario's Band chante durant le film, ils entonnent Baby I Love You, ce qui semble déjà invraisemblable, la guerre de décolonisation portugaise commence en 61 et la chanson date de 1964.
Mais pire encore, le son des instruments, la voix qui sort de la bouche de Mario est la version des Ramones sortie en janvier 1980.
Le souvenir est enjolivé. Contaminé par le présent.


(Vision possible et recommandée en plein écran)

On remarque d'ailleurs que ça ne se produit pas seulement pour le son. La description que nous fait le vieux Gian-Luca Ventura des lieux et de l'atmosphère est à l'opposé de ce que nous voyons à l'image.
Où est la vérité? Existe-t-elle encore?

Hugues

[Marlaga]

En ultime rappel,

à 22h30 ce soir, Tabou de Miguel Gomes

Le souvenir d'un grand amour.. c'est encore un grand amour


Vision possible et conseillée en plein écran

Retraitée charitable, Pilar habite seule à Lisbonne, dans un immeuble moderne. Peu à peu, elle se lie à ses étranges voisines : Aurora, une vieille dame élégante et fragile, sujette à des crises d'angoisse, et Santa, sa femme de ménage capverdienne, dont sa patronne affirme qu'elle pratique le vaudou. Après la mort d'Aurora, un vieux monsieur inconnu, qu'elle a réclamé à son chevet mais qui est arrivé trop tard, révèle à Pilar et à Santa le passé romanesque qui les a unis, puis séparés : jadis, au Mozambique, au pied du mont Tabou, lui et Aurora, alors mariée à un riche colon, se sont passionnément aimés…

Bande annonce VOST

[...] Un film portugais un peu bancal mais dont la seconde partie est enthousiasmante de lyrisme.

Le monde devient cosmos, l’espace et le temps se mêlent pour une sublime et impossible histoire d’amour qui avance longtemps cachée avant de s’épanouir dans la dernière partie du film. Passé et présent, Portugal et Afrique, slapstick et mélodrame, vie et mort, hommes et animaux, serviteurs et maîtres, silences et chansons sont les ingrédients d’un poème d’images et de sons qui ressuscite avec beaucoup de mélancolie un monde éteint, un âge d’or, un paradis perdu.

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

En bémol, le même Olivier Père se laisser un peu emporter, et par la suite son propos met la barre des attentes un peu trop haut sans doute :

[...] parce qu'on a le sentiment pendant la projection d’assister à un miracle égaré dans une époque qui ne le mérite pas. Rares sont les films qui donnent l’impression de réinventer le cinéma, de nous offrir une expérience inoubliable, où tout est grâce. Tabou est de ces films.

Hugues


PS: Présentation complète et commentaire:
« S'il n'y a qu'un seul film à voir en novembre, semble-t-il à cette heure, c'est celui là... ! »
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S'il n'y a qu'un seul film à voir en novembre, semble-t-il à cette heure, c'est celui là... !

Le 19 novembre, à 22h30 sur Arte:

Tabou de Miguel Gomes, un film de 2012

Une vieille dame au fort tempérament, sa femme de ménage Cap-Verdienne et sa voisine dévouée à de bonnes causes partagent le même étage d'un immeuble à Lisbonne. Lorsque la première meurt les deux autres prennent connaissance d'un épisode de son passé : une histoire d'amour et de crime dans une Afrique de film d'aventures.

Bande annonce VOST


Retraitée charitable, Pilar habite seule à Lisbonne, dans un immeuble moderne. Peu à peu, elle se lie à ses étranges voisines : Aurora, une vieille dame élégante et fragile, sujette à des crises d'angoisse, et Santa, sa femme de ménage capverdienne, dont sa patronne affirme qu'elle pratique le vaudou. Après la mort d'Aurora, un vieux monsieur inconnu, qu'elle a réclamé à son chevet mais qui est arrivé trop tard, révèle à Pilar et à Santa le passé romanesque qui les a unis, puis séparés : jadis, au Mozambique, au pied du mont Tabou, lui et Aurora, alors mariée à un riche colon, se sont passionnément aimés…

[cétait_entre_spoilers_mais_on_ne_peut_pas_mettre_des_spoilers_dans_des_spoilers]
Ou pour faire plus honneur encore au film:

Bande-annonce VO sous-titrée en anglais (bande annonce australienne)
(Compatible cette fois avec la vision en plein écran)

[/cétait_entre_spoilers_mais_on_ne_peut_pas_mettre_des_spoilers_dans_des_spoilers]

Un envoûtant conte poétique entre couleur et noir et blanc, passé colonial et présent incertain, drôlerie et romanesque.

[..]De quoi parle-t-il ? De la vie d’une femme, tout simplement, racontée sur un mode totalement nouveau qui convoque à la fois la poésie, la littérature et le cinéma muet. [...] C'est un film qui retrouve les origines du cinéma, les émotions et les surprises que pouvaient procurer aux premiers spectateurs les images projetées sur un écran blanc. Un film élémentaire, tourné en noir et blanc, en 35 et en 16 mm, qui accède à une forme de pureté dans le brassage d’une matière, artistique et vivante, très hétérogène, faite de ruptures de ton et de mélange des genres. Le monde devient cosmos, l’espace et le temps se mêlent pour une sublime et impossible histoire d’amour qui avance longtemps cachée avant de s’épanouir dans la dernière partie du film. Passé et présent, Portugal et Afrique, slapstick et mélodrame, vie et mort, hommes et animaux, serviteurs et maîtres, silences et chansons sont les ingrédients d’un poème d’images et de sons qui ressuscite avec beaucoup de mélancolie un monde éteint, un âge d’or, un paradis perdu. [..]

un film [...] dont la seconde partie est enthousiasmante de lyrisme

Sélectionné en Compétition Officielle au 62ème Festival International du Film de Berlin (2012)
Prix de la Critique Internationale (FIPRESCI) au Festival de Berlin 2012
Prix Alfred Bauer (Prix de l'innovation) au Festival de Berlin 2012



Un détail qui participe au lyrisme du souvenir : si l'on est attentif, bien souvent, le fond sonore est anachronique avec le souvenir...
Un exemple pour être plus clair: quand le Mario's Band chante durant le film, ils entonnent Baby I Love You, ce qui semble déjà invraisemblable, la guerre de décolonisation portugaise commence en 61 et la chanson date de 1964.
Mais pire encore, le son des instruments, la voix qui sort de la bouche de Mario est la version des Ramones sortie en janvier 1980.
Le souvenir est enjolivé. Contaminé par le présent.


(Vision possible et recommandée en plein écran)

On remarque d'ailleurs que ça ne se produit pas seulement pour le son. La description que nous fait le vieux Gian-Luca Ventura des lieux et de l'atmosphère est à l'opposé de ce que nous voyons à l'image.
Où est la vérité? Existe-t-elle encore?

Hugues

Vraiment Hugues, faut arrêter. Conseiller une merde pareille crédibilise toute intervention de ta part sur les topics TV et cinéma réunis. J'ai rien contre les oeuvres un peu recherchées, esthétisantes et spirituelles, mais un film en noir et blanc, muet, sans dialogue, avec une voix off en portugais sous titré pour raconter des trucs chiants comme la pluie, faut pas nous faire passer ça pour le film à ne pas rater, tu te fous de notre gueule. Je suis tombé dessus par hasard, j'ai failli mourir d'ennui avant d'attraper la télécommande.

[Aiello]

Vraiment Hugues, faut arrêter. Conseiller une merde pareille crédibilise toute intervention de ta part sur les topics TV et cinéma réunis. J'ai rien contre les oeuvres un peu recherchées, esthétisantes et spirituelles, mais un film en noir et blanc, muet, sans dialogue, avec une voix off en portugais sous titré pour raconter des trucs chiants comme la pluie, faut pas nous faire passer ça pour le film à ne pas rater, tu te fous de notre gueule. Je suis tombé dessus par hasard, j'ai failli mourir d'ennui avant d'attraper la télécommande.

T'as pas besoin de télécommande, tu peux rester sur TF1, va.

[Rainier]

Vraiment Hugues, faut arrêter. Conseiller une merde pareille crédibilise toute intervention de ta part sur les topics TV et cinéma réunis. J'ai rien contre les oeuvres un peu recherchées, esthétisantes et spirituelles, mais un film en noir et blanc, muet, sans dialogue, avec une voix off en portugais sous titré pour raconter des trucs chiants comme la pluie, faut pas nous faire passer ça pour le film à ne pas rater, tu te fous de notre gueule. Je suis tombé dessus par hasard, j'ai failli mourir d'ennui avant d'attraper la télécommande.

T'as pas besoin de télécommande, tu peux rester sur TF1, va.

Quand Hugues et Silver se foutent de Melancholia de Lars Von Trier (et je les comprends) alors que Telarama met 3T à ce film, est ce que tu leur dis de rester sur TF1 ou NRJ12 ?

Tu l'as vu toi ce film ?

Je ne l'ai pas regardé mais je suis allé voir les commentaires des spectateurs et au moins 50% sont de l'avis de Marlaga.

[Aiello]

Vraiment Hugues, faut arrêter. Conseiller une merde pareille crédibilise toute intervention de ta part sur les topics TV et cinéma réunis. J'ai rien contre les oeuvres un peu recherchées, esthétisantes et spirituelles, mais un film en noir et blanc, muet, sans dialogue, avec une voix off en portugais sous titré pour raconter des trucs chiants comme la pluie, faut pas nous faire passer ça pour le film à ne pas rater, tu te fous de notre gueule. Je suis tombé dessus par hasard, j'ai failli mourir d'ennui avant d'attraper la télécommande.

T'as pas besoin de télécommande, tu peux rester sur TF1, va.

Quand Hugues et Silver se foutent de Melancholia de Lars Von Trier (et je les comprends) alors que Telarama met 3T à ce film, est ce que tu leur dis de rester sur TF1 ou NRJ12 ?

Tu l'as vu toi ce film ?

Je ne l'ai pas regardé mais je suis allé voir les commentaires des spectateurs et au moins 50% sont de l'avis de Marlaga.

Non, mais je me garde bien de le caricaturer en parlant de "merde pareille" et en critiquant l'avis argumenté de cinéphiles avertis.

[Ouais_supère]

Le film dont parle Hugues, si j'en crois Marlaga, parvient à être muet, mais en Portugais, et sans dialogue mais sous-titré quand-même.

Moi je dis, ça mérite un succès d'estime pour ça.

[Rainier]

Il est en deux parties si j'ai bien compris : première partie en noir et blanc, deuxième partie en N&B et muet.
Le metteur en scène prévoyait une 3éme partie complètement noire et muette.

[Silverwitch]

Conseiller une merde pareille crédibilise toute intervention de ta part sur les topics TV et cinéma réunis.

[Shoemaker]

[DCP]

[Hugues]

Bon si j'ai bien compris, en portugais, il ne faut pas. Mais des films en VO anglais, alors là ça passe.
Quelle est la différence ?

L'argument sur le noir et blanc n'a aucun sens non plus.

J'ai rien contre les oeuvres un peu recherchées, esthétisantes et spirituelles,

C'est faux.
Ca c'est la phrase pour justifier ton intolérance ordinaire.
Tu n'as jamais rien montré en ce sens. N'exprimant que rejet sur rejet (ou je me trompe..)

Il est en deux parties si j'ai bien compris : première partie en noir et blanc, deuxième partie en N&B et muet.
Le metteur en scène prévoyait une 3éme partie complètement noire et muette.

D'abord il y a un fantôme du passé, évoqué par une vieille dame sur son lit de mort.. Et puis le fantôme prend de la consistance, on le trouve, il rejoint la vieille dame, mais trop tard.
Et alors il raconte. Et par une seule phrase, notre fantôme, ce vieil homme déchire le film: "Aurora avait une ferme en Afrique" ; et à cet instant on se dit que le fantôme est là pour de bon.
L'image qui était volontairement froide, géométrique, stérile, triste qui ne semblait plus vivre. Aurora, la vieille dame irrascible et grimée, cachée derrière ses lunettes.
Tout ça se transforme. Elle, dévoile un visage pétillant, des traits qui s’animent et des lueurs changeantes.
Et le plan devient onirique, vaporeux. On entre dans un rêve où tout est fantaisie, du commentaire à l'image. Pour une histoire d'amour singulière et impossible. Celle dont le souvenir, et la culpabilité, a détruit à petit feu, enlevé la lueur en Aurora, la vieille dame rabougrie.

Cette deuxième partie, c'est donc un souvenir raconté. Il y a donc une voix off
Le son des souvenirs est là, mais il est souvent en anachronie avec l'époque des images. Et les images en dissonance parfois avec ce que nous conte le narrateur.
Le souvenir est contaminé, la vérité est égarée, elle est multiple. Tout comme d'une certaine manière la vérité sur la colonisation.
Mais tout cela je le conte et l'explique mieux dans la présentation des posts précédents, si tu prends la peine de la lire.

Qui donne sa chance au film dans son entièreté (ah oui, il faut lui donner sa chance, l'art demande quelque chose de son spectateur, un certains film exigent parfois plus que d'autres.. c'est pour cela que certains spectateurs refusent parfois le voyage intérieur. Un bon film il faut souvent lui donner un peu de soi, pour qu'il donne en retour.. )
Qui donne sa chance au film dans son entièreté disais-je, d'un bout à l'autre, en respectant le film comme un tout, je serais étonné qu'il ne ressorte pas enthousiasmé par la seconde partie et donc par le film dans son ensemble. Que serait-elle cette seconde partie si il n'y avait pas eu la première...

Je ne l'ai pas regardé mais je suis allé voir les commentaires des spectateurs et au moins 50% sont de l'avis de Marlaga.

D'abord qu'est-ce que ça a comme valeur ces 50%.. Une proportion supérieure ne dirait-elle pas la même chose de nos jours par exemple des films de Murnau par exemple (qui sont bien entendu supérieur au film de Gomes, il ne s'agit pas de le comparer) justement parce qu'elle refuse l'épreuve du voyage, elle zappe pour le contentement immédiat, le contentement à l'estomac...

Ensuite, j'aimerais quand même savoir où tu as trouvé ces 50%, c'est plutôt un bon tiers un peu partout?

Bon si j'ai bien compris, personne ne l'a regardé ? C'est efficace mes posts hein

Vous pouvez heureusement encore donner sa chance au film.
Rediffusion à 1h dans la nuit de jeudi 27 novembre à vendredi 28.

Et à revoir jusqu'au mercredi 26 novembre, tant que vous aurez commencé à le lire avant 22h29'02", soir,
soit en ligne sur
http://www.arte.tv/guide/fr/044137-000/tabou
soit sur dans les services de rattrapage de vos modem box

Et pour revenir à ce que je disais auparavant, je ne suis pas le seul à en faire la promesse:

It takes a while to get to the meat of the movie, but it's well worth the wait.

If you have the patience to watch this film develop and unfold, like some bizarre night-blooming orchid, what you'll see is not just the last movie released in 2012, but possibly the most original of them all.

Miguel Gomes begins Tabu in a seemingly ridiculous vein and unexpectedly shifts to something surprisingly enriching and poetic.

The reward is a stunning photographic narrative - a love story told as sweeping parable. But to get there takes an investment by the viewer.

If you are still awake after the first hour of this challenging and often off-putting film from Miguel Gomez, you may find unexpected ethereal rewards in the second half, when a curious, dialogue-free narrative transports us into another realm

If in the first half Gomes dares the audience to be bored, the second half is a cinephile's payoff.

Patient viewers will find some rewards with a quirky and charming film that develops a wealth of emotional depth.

After a point, you start to forget what actual boundary-pushing cinema looks like. Well, it looks like this.

One of those films you need to see twice, Miguel Gomes's subtle and bizarre little masterpiece unfolds slowly. Very slowly.

(Désolé je n'en ai pas trouvé de francophone qui exprime la même chose)



Enfin j'aime beaucoup cette phrase:

A recovered memory of something that never happened.

Hugues

PS: D'ailleurs si il ne cachait un trésor, qui se mérite, comment expliquer autrement qu'un film en apparence qui semble avoir pour certains si peu de qualité ait été le film portugais le plus exporté depuis très longtemps.

[Hugues]

Et pour finir, je rappelle l'énigme en cours:

Enigme du 24 octobre:

Le 22 décembre,

on sera plus sauvages,
on portera des chapeaux !

Hugues (je ne peux pas faire plus simple...)

[Marlaga]

Vraiment Hugues, faut arrêter. Conseiller une merde pareille crédibilise toute intervention de ta part sur les topics TV et cinéma réunis. J'ai rien contre les oeuvres un peu recherchées, esthétisantes et spirituelles, mais un film en noir et blanc, muet, sans dialogue, avec une voix off en portugais sous titré pour raconter des trucs chiants comme la pluie, faut pas nous faire passer ça pour le film à ne pas rater, tu te fous de notre gueule. Je suis tombé dessus par hasard, j'ai failli mourir d'ennui avant d'attraper la télécommande.

T'as pas besoin de télécommande, tu peux rester sur TF1, va.

Depuis qu'ils n'ont plus la F1, je ne me souviens pas d'avoir passé plus d'une seconde à la suite sur TF1 en zappant. Mais tu peux me prendre pour un con, ça me gêne pas venant de toi, petit roquet qui garde ses maîtres.

Bon si j'ai bien compris, en portugais, il ne faut pas. Mais des films en VO anglais, alors là ça passe.
Quelle est la différence ?

L'argument sur le noir et blanc n'a aucun sens non plus.

C'est juste une accumulation. Un film en portugais sous titré, pourquoi pas, sauf que c'est pas les dialogues, c'est une voix off sur un film muet qui est en portugais sous-titré et en noir et blanc en plus, histoire de bien faire chier le spectateur. Ce film n'est pas un film, c'est un attrape-couillon qui fait exprès de mettre le plus d'obstacles possibles entre lui et les spectateurs.

J'ai rien contre les oeuvres un peu recherchées, esthétisantes et spirituelles,

C'est faux.
Ca c'est la phrase pour justifier ton intolérance ordinaire.
Tu n'as jamais rien montré en ce sens. N'exprimant que rejet sur rejet (ou je me trompe..)

On n'a sûrement pas la même notion d'esthétisme, du spirituel et encore moins d'intolérance. Je te disais juste que tes conseils sur des oeuvres capables d'endormir un gamin hyperactif en pleine crise, tu devrais les garder pour toi et tenter de conseiller des films vraiment sympas pour qu'on passe un bon moment. Je dis pas ça pour moi, je me fous royalement de tes conseils et je sais depuis "The Tree of Life" qu'il faut au contraire prendre tes conseils comme des repoussoirs, des repères à film de merde où on va bien se faire chier. Mais si y a 2-3 personnes qui sont venus sur ce forum et qui ont regardé Tabous parce qu'ils ont lu ton message, je les plains.

[Cortese]

J'ai revu La route des Indes pour la première fois depuis les années 70 (a la télé en noir et blanc !). Très beau film. Je me souviens qu'un ami me l'avait conseillé autrefois pour la représentation juste et forte de la condition du colonisé assimilé mais pas vraiment. L'interprétation du Dr Aziz par Victor Banerjee débordant d'enthousiasme est assez euh étrange, mais j'ai adoré, mais pas autant que le personnage du Professeur Godbole irrésistible de drôlerie, joué par un Alec Guinness dont on ne sait s'il est plus brahmane qu'anglais ou l'inverse.

T'es sûr que à la fin des années 80 tu n'avais pas par hasard aussi la télé noir et blanc et que les tapisseries qui l'entouraient était pas oranges, jaunes, vert ou orange fluo ou marron avec des motifs géométriques (bref très seventies)..
Parce que le film est de 1984 et sorti en 1985 en francophonie



Hugues

Oh tu es sur ? Il fait vachement vieux pour son âge. En plus j'ai eu la télé couleur en 82 je crois.

[DCP]

Marlaga, tu peux très bien ne pas aimer ce film et le dire (je ne l'ai pas vu, donc je ne peux pas juger) sans t'en prendre à Hugues. Et depuis le temps qu'Hugues nous recommande des films sur f1-express, les membres sont assez grands pour savoir d'eux-mêmes s'ils veulent regarder les films qu'il met en avant.

[denim]

tu m'étonnes que les "membres" soient assez grand...