La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

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Messagede Kadoc le 22 Oct 2014, 06:04

T'as pas oublie les videos dans tes posts? Tu te disais peut-etre que tu aurais le temps de reparer ton erreur vu que toutes ces feignasses dorment, mais non! :twisted:
N'ayez pas peur de l'avenir, vous n'en avez pas.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede horatio le 22 Oct 2014, 06:38

Bon moi j'ai vu "The rover"

L'affiche : http://www.hostingpics.net/viewer.php?i ... akes06.jpg

Un film très lent mais envoûtant, un univers oppressant, une remarquable travail sur la photographie, des acteurs convaincants ( notamment un robert pattinson dans u, rôle à contre-emploi), bref j'ai apprécié.

Quelques références à Duel et Mad max bien sympathiques.
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Messagede Ouais_supère le 22 Oct 2014, 11:53

J'ai enfin vu Essential Killing.

Et je pense même que je le reverrai dans les quelques jours à venir.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Silverwitch le 22 Oct 2014, 12:14

Hugues a écrit:Le 12 novembre!

Trains étroitement surveillés (Ostře sledované vlaky) de Jiří Menzel
Image

Je vous laisse (comme moi) imaginer les atours nouveaux du film.

Hugues


:good

Film extraordinaire, à la fois prosaïque et poétique, dont la poésie naît du prosaïsme, d'une réalité quotidienne. À voir et à revoir !

Hugues a écrit:
Comme en témoigne cet extrait de l'ancienne restauration ; qui plus est l'une des scènes de manifestation de tendresse les plus poétiques de l'histoire du cinéma.


Tu as tout dit. Je ne connais pas beaucoup de plus belles séquences à l'érotisme aussi poétique, de cette tendresse (le mot est bien choisi) de la vie quotidienne, d'une existence triviale ici transfigurée. Il y a quelque chose du miracle de la peinture hollandaise dans ce cinéma tchèque. Tendresse ironique, douceur érotique. N'est-ce pas la vie réconciliée ?
Image
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Silverwitch le 22 Oct 2014, 12:49

Xave a écrit:ça y est, j'ai pris ma claque. (2001...) Toujours rien compris à la séquence finale, mais sur écran de ciné, avec un son de ciné, wow ! :o :eek: #hydro

Et salle quasi pleine, moyenne d'âge 23 ans et y en a pas un qu'a moufté ! L'humanité est encore vivante ! Gardons espoir, y a pas que des plugs gonflables ! :lol: :D


:-D

:good
Image
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Silverwitch le 22 Oct 2014, 12:52

Ouais_supère a écrit:J'ai enfin vu Essential Killing.

Et je pense même que je le reverrai dans les quelques jours à venir.


:good

C'est une épreuve, mais aussi une expérience. Ça vaut la peine !
Image
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Xave le 22 Oct 2014, 15:08

Silverwitch a écrit:
Xave a écrit:ça y est, j'ai pris ma claque. (2001...) Toujours rien compris à la séquence finale, mais sur écran de ciné, avec un son de ciné, wow ! :o :eek: #hydro

Et salle quasi pleine, moyenne d'âge 23 ans et y en a pas un qu'a moufté ! L'humanité est encore vivante ! Gardons espoir, y a pas que des plugs gonflables ! :lol: :D


:-D

:good


Tiens d'ailleurs, en bon fan de Lynch, je sais que ce type d'oeuvres n'a pas de Vérité quant à sa lecture, que le principe fondateur de ce genre de création est que chacun y trouve son interprétation, mais vous auriez des choses à me faire lire permettant de donner du sens à cette dernière partie (en gros, après le débranchement de HAL) ?
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 22 Oct 2014, 15:14

Pour moi ça à voir avec une idée de renaissance, la fin de l'homme et donc de l'humanité, telle qu'on la connait, et sa renaissance, via le symbole du foetus qui fait face à la Terre...
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Rainier le 22 Oct 2014, 17:34

Cette analyse m'a beaucoup intéressé : http://skildy.blog.lemonde.fr/2007/09/1 ... e-de-2001/

2001, la première fois que je l'ai vu je me suis beaucoup ennuyé surtout à partir de la fameuse scène ou l'os lancé par le singe se transforme en vaisseau spatial.
A l'époque je ne savais pas vraiment ce qu'était un ordinateur.
Je l'ai ensuite revu une bonne dizaine de fois et je continue à le revisionner régulièrement (j'ai acheté le DVD pour faire des économies) et à chaque fois, il m'intéresse de plus en plus et j'y fais de nouvelles découvertes.

Sauf erreur, c'est le seul film qui me fait cet effet.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 22 Oct 2014, 18:02

Je ne suis pas d'accord avec l'analyse du mec, entre autre sur son interprétation de la fin du film.

Je ne vois aucune désolation ni impuissance, mais au contraire la perspective d'une "inspiration", et une aube nouvelle.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Dervi le 22 Oct 2014, 22:33

Je rejoins l'avis de Ouais_supère.
Il y a un moment dans la scène finale qui m'interroge toujours sans que je puisse y trouver une réponse satisfaisante. Quelle signification peut-on trouver au verre de vin qui tombe et se brise ?
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Madcad le 23 Oct 2014, 00:59

Certaines analyses y voit la symbolique contenant/corps qui se brisent et vin/esprit ou âme qui subsistent.
Image
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Messagede Hugues le 23 Oct 2014, 23:12

2001, A Space Odyssey — Au delà de l'Infini (9 min 21)

Vision possible et recommandée en plein écran

Hugues
Hugues
 

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 24 Oct 2014, 00:32

Hugues a écrit:Image



Ceci n'est pas de l'alcool.
Image



Ceci n'est pas un film de Terrence Malick.

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

The Better Angels de A.J. Edwards

L'enfance d'Abraham Lincoln dans les bois de l'Indiana. Et l'importance de ses deux mères successives, Nancy et Sarah, dans l'homme qu'il devint.

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher


Damned :eek: :

The Better Angels de A.J. Edwards

(Vision possible et recommandée en plein écran)

Affiche définitive:
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher


Hugues
Hugues
 

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 24 Oct 2014, 20:00

Sur les méfaits de la VOD, et plus lointainement du libéralisme, qui vont priver les sales de deux films (rien d'exceptionnel pour le moment) et sans doute plus à venir:
viewtopic.php?p=1883516#p1883516

Hugues
Hugues
 

Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Silverwitch le 24 Oct 2014, 20:12

Hugues a écrit:Sur les méfaits de la VOD, et plus lointainement du libéralisme, qui vont priver les sales de deux films (rien d'exceptionnel pour le moment) et sans doute plus à venir:
viewtopic.php?p=1883516#p1883516

Hugues


Ouf, comme je sais rester propre, j'y ai droit !

:oops:

:jesors:
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 24 Oct 2014, 20:22

:cry: :cry: :| :(

Tu quoque..

Hugues
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 24 Oct 2014, 20:28

(Bas de banger qu'elle rébonde sur le vonds... :roll:
Boh, c'est norbal en bêbe demps elle a un rhube :? , dong bas vacile de se goncendrer.. :? )

Hugues
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Cortese le 25 Oct 2014, 17:29

Euh. C'est joli mais c'est pas un peu Canada Dry ? Bon on a évité le coup de la caméra tourbillonnant en contre-plongée sur la cime des arbres, ouf.
Par contre le plan final de la BA m'a terriblement fait penser au plan sublime du jeune garçon avec son précepteur dans la clairière de "Quelle était verte ma vallée".
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 26 Oct 2014, 22:55

Cortese a écrit:Euh. C'est joli mais c'est pas un peu Canada Dry ?


:D

Hugues
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 26 Oct 2014, 22:56



:eek:

Hugues
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede sheon le 27 Oct 2014, 00:09

J'ai pu voir "Et pour quelques dollars de plus..." sur grand écran. Y a pas à dire, même en l'ayant vu un million de fois, c'est pas la même chose dans une salle de ciné, malgré les quelques tressautements de la bande parfois (j'ai l'impression qu'ils ont utilisé la bobine de 1965 :lol: ). Les envolées lyriques d'Ennio Morricone à fond dans les oreilles avec les visages d'Eastwood, Van Cleef et Volonte en gros plan, magique.
Si j'avais souvent répété que je désirais mourir dans mon lit, ce que je voulais vraiment dire par là, c'est que je voulais me faire marcher dessus par un éléphant pendant que je ferais l'amour. Les Fusils d'Avalon, Roger Zelazny.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 27 Oct 2014, 18:01

(Pour faire plaisir à Ouais_supère [ je vais encore me faire taper par lui] )

Une première critique de Interstellar, publiée aujourd'hui par Scott Foundas, qui l'a vu jeudi dernier.
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher


En même temps, Scott Foundas est quelqu'un qui, bien qu'il puisse aussi parfois lui arriver à juste titre de saluer de bons films, pense aussi que Zero Dark Trinity, Django Unchained, The Dark Knight Rises, Gravity, Rencontre du Troisième Type, The Artist, Spring Breakers, The Bling Ring, Le Loup de Wall Street, Cartel, Avatar ou La Vie d'Adèle sont de très bons films ou des chefs d'oeuvre. En somme il n'est pas un critique très... critique, très discriminant, et pas une boussole sur laquelle forcément compter.

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 27 Oct 2014, 18:49

Et une française.. mais c'est par l'inepte Aurélien Ferenczi..
http://www.telerama.fr/cinema/on-a-vu-i ... 118453.php

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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede heow le 27 Oct 2014, 22:19

En gros chaque critique positive sera nuancée en expliquant que son auteur ne vaut pas grand chose... Eh bien... Il semble hors de question que ce soit un grand film c'est bien ça ?
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Alzam le 28 Oct 2014, 00:26

heow a écrit:En gros chaque critique positive sera nuancée en expliquant que son auteur ne vaut pas grand chose... Eh bien... Il semble hors de question que ce soit un grand film c'est bien ça ?


Forcément... c'est Nolan.
Moi ce que j'en vois aurait plutôt tendance à me donner envie.

Mais bon faut bien avouer que je pense que 2001 est une bouse absolue conçue pour pousser à la masturbation les intellos du monde entier sur des thématiques que le réalisateur n'a jamais lui-même imaginées. Un truc ouvert... un drive...
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Rainier le 28 Oct 2014, 12:45

Alzam a écrit:
Mais bon faut bien avouer que je pense que 2001 est une bouse absolue conçue pour pousser à la masturbation les intellos du monde entier sur des thématiques que le réalisateur n'a jamais lui-même imaginées. Un truc ouvert... un drive...


« Si vous dites que vous avez compris 2001, c'est que nous avons échoué, car nous voulions que le film pose plus de questions qu'il ne donne de réponses. »
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 28 Oct 2014, 14:43

Est-ce que Hugues a le droit d'avoir une opinion, ou bien?

Parce que quand certains critiquent, c'est de la critique, quand Hugues se permet sur Nolan, c'est du bashing.

Il aime pas, il aime pas, merde, c'est possible ?
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Cortese le 28 Oct 2014, 14:49

Moi aussi ça me donne envie, même si les limites du scénario sont perceptibles. De toute façon, au point où on en est je suis prêt à considérer que tout film qui s'abstient de nous narrer en priorité absolue une milliardième bluette sentimentale est un bon film. Au moins les auteurs auront fait l'effort d'imaginer une histoire.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 28 Oct 2014, 14:57

Le truc avec Nolan, c'est qu'il n'a pas besoin d'histoire d'amour pour faire des films pénibles.
Il ne peut pas s'empêcher d'en faire des caisses sur les "tourments internes" du ou des héros, oh oui, mmmh, regarde mon gros tourment, dis, tu voudrais prendre mon tourment dans ta bouche?, sens-le bien, mmmh...

C'est ce qui rend "son Batman" chiant comme la mort, d'ailleurs.
Parce qu'il geint, il est Calimero, immature, incapable...

Le Batman de Tim Burton (mais bon, c'est Michael Keaton, aussi hein, peut-être une autre pointure) était tourmenté, ok, mais pour il n'avait besoin d'aucun mot pour l'exprimer, c'était acquis, on avait compris, basta, on pouvait se concentrer sur l'histoire (et sur les méchants).

Bref, Cortese, je crains qu'il y ait tout lieu de s'inquiéter pour Interstellar.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Alzam le 28 Oct 2014, 15:01

Ouais_supère a écrit:Est-ce que Hugues a le droit d'avoir une opinion, ou bien?

Parce que quand certains critiquent, c'est de la critique, quand Hugues se permet sur Nolan, c'est du bashing.

Il aime pas, il aime pas, merde, c'est possible ?


Et est-ce qu'on a le droit d'oser mentionner qu'on peut ne pas être en accord avec Hugues là-dessus (que j'apprécie sur 98% des sujets) ?

Sans avoir un toutou maison (que par ailleurs j'apprécie) qui vient te gnaquer les mollets ?

On a tous compris que Hugues aime un autre type de cinéma... que je ne manque pas de découvrir parfois ou que j'apprécie aussi dans d'autres cas... Parfois moins... mais ça fait aussi effectivement la richesse d'un tel topic.

Mais les interventions rengaines pour nous dire à quel point The artist est un film médiocre juste oscar-maker, Affleck un artiste de merde et Nolan une bouse surestimée... une fois pourquoi pas mais en boucle ?

Bon je sais que tu construis ton appréciation du cinéma sur l'évangile selon saint Hugues et sainte Silver... et que tu ne t'autoriseras à apprécier un film que si tu en as reçu l'autorisation... mais il y a aussi la possibilité de consulter ce qu'ils en disent et de faire jouer derrière ton libre arbitre.

Maintenant, ce topic peut aussi donner l'occasion à Hugues de péter pour la 1251ème fois du Nolan et au premier pélo venu de jouer les "snipés" en osant dire que l'on peut apprécier l'oeuvre de Nolan aussi bien pour Insomnia et son ambiance que pour Memento et son principe, que pour le Prestige ou le phénoménal Inception (qui je sais ne plaît pas à tout le monde), que pour le meilleur batman (et le meilleur jocker malgré Nicholson à ce jour), sans oublier Interstellar qui sur ce que j'n aperçois pour le moment ne mérite nullement le bashing délivré ici.

Bon on peut aussi interdire le topic à tous ceux qui ne pensent pas de même... c'est d'ailleurs peu ou prou ce qui s'est produit ici. Ou alors on peut s'enrichir de ce qui est proposé par le taulier tout en s'arrogeant insolemment le droit de mettre un bémol à certaines fatwas.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Alzam le 28 Oct 2014, 15:04

Ouais_supère a écrit:Le truc avec Nolan, c'est qu'il n'a pas besoin d'histoire d'amour pour faire des films pénibles.
Il ne peut pas s'empêcher d'en faire des caisses sur les "tourments internes" du ou des héros, oh oui, mmmh, regarde mon gros tourment, dis, tu voudrais prendre mon tourment dans ta bouche?, sens-le bien, mmmh...

C'est ce qui rend "son Batman" chiant comme la mort, d'ailleurs.
Parce qu'il geint, il est Calimero, immature, incapable...

Le Batman de Tim Burton (mais bon, c'est Michael Keaton, aussi hein, peut-être une autre pointure) était tourmenté, ok, mais pour il n'avait besoin d'aucun mot pour l'exprimer, c'était acquis, on avait compris, basta, on pouvait se concentrer sur l'histoire (et sur les méchants).

Bref, Cortese, je crains qu'il y ait tout lieu de s'inquiéter pour Interstellar.


Le batman de Burton, c'est vraiment du Comics pour ados... pas du tout le genre de films qui m'ait donné envie de jeter un oeil sur ce genre très ado attardé. Alors que la dimension psychologique au moins des deux premiers opus de Nolan permet vraiment de donner une dimension radicalement différente à l'éternelle histoire du héros chauve souris et de sa copine Robin en collants.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 28 Oct 2014, 15:07

Alzam a écrit:Bon je sais que tu construis ton appréciation du cinéma sur l'évangile selon saint Hugues et sainte Silver... et que tu ne t'autoriseras à apprécier un film que si tu en as reçu l'autorisation... mais il y a aussi la possibilité de consulter ce qu'ils en disent et de faire jouer derrière ton libre arbitre.


Ah, mais pas du tout, par contre j'avoue être absolument et totalement à l'affut d'un film provoquant leur emballement, et jusqu'ici je n'ai jamais été déçu, même lorsque je n'ai pas tout saisi de ce qui était montré (Essential Killing, très récemment).

Donc nul évangile, mais comme j'ai la sensation qu'ils savent de quoi ils parlent, je me permets une attention toute particulière à leur opinion... comme je le fais lorsque je te lis TOI sur les sujets géopolitiques, je vais pas direct te dire "atteeends, mais c'est nawak", je vais d'abord y songer cinq ou dix fois, et la plupart du temps, eh ben... T'as raison au final, et je me range derrière toi. Parce que tu connais ton sujet.
Comme Hugues et Silver sur le cinéma.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Ouais_supère le 28 Oct 2014, 15:13

Alzam a écrit:
Le batman de Burton, c'est vraiment du Comics pour ados... pas du tout le genre de films qui m'ait donné envie de jeter un oeil sur ce genre très ado attardé. Alors que la dimension psychologique au moins des deux premiers opus de Nolan permet vraiment de donner une dimension radicalement différente à l'éternelle histoire du héros chauve souris et de sa copine Robin en collants.



Je ne suis pas d'accord, précisément parce que les personnages des Batman de Nolan me semblent d'une grande immaturité, la seule exception étant le majordome de Wayne.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede DCP le 28 Oct 2014, 15:20

Alzam a écrit:Bon on peut aussi interdire le topic à tous ceux qui ne pensent pas de même... c'est d'ailleurs peu ou prou ce qui s'est produit ici.


Là, il ne faut pas pousser, peux-tu me citer concrètement un exemple de messages censurés/interdits parce qu'il n'allait pas dans le sens de Hugues/silverwitch ?

Au contraire, on a souvent droit à des rengaines du style: Hugues/silverwitch n'aiment que le cinéma intellectuel/étranger, ils sont élitistes et snobs dans leur choix....etc...
« Par exemple, le football, on y joue dans des endroits spéciaux. Il devrait y avoir des terrains de guerre pour ceux qui aiment mourir en plein air. Ailleurs on danserait et on rirait » (Roger Nimier)
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede heow le 28 Oct 2014, 15:43

C'est reparti pour un tour. :D

Si j'ai bien compris l'avis d'Hugues sur Nolan, c'est que c'est pas un visionnaire/créateur, mais un parfait exécutant. Ca ne serait pas un Artiste du cinéma, juste un scénariste/réalisateur qui prend son truc et l’exécute parfaitement, mais sans grâce ou âme.

C'est peut-être le cas, je ne sais pas à vrai dire.

Mais pour moi c'est du grand cinéma, de l'entertainment qui arrive à jouer sur beaucoup de fronts sans être crétin. Je n'ai pas trouvé de "beauté" dans Inception pas exemple, et pourtant quelle grosse claque je me suis pris à l'époque. Donc j'attends Interstellar comme un gosse depuis son annonce.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Cortese le 28 Oct 2014, 15:48

Ouais_supère a écrit:Le truc avec Nolan, c'est qu'il n'a pas besoin d'histoire d'amour pour faire des films pénibles.
Il ne peut pas s'empêcher d'en faire des caisses sur les "tourments internes" du ou des héros, oh oui, mmmh, regarde mon gros tourment, dis, tu voudrais prendre mon tourment dans ta bouche?, sens-le bien, mmmh...

C'est ce qui rend "son Batman" chiant comme la mort, d'ailleurs.
Parce qu'il geint, il est Calimero, immature, incapable...

Le Batman de Tim Burton (mais bon, c'est Michael Keaton, aussi hein, peut-être une autre pointure) était tourmenté, ok, mais pour il n'avait besoin d'aucun mot pour l'exprimer, c'était acquis, on avait compris, basta, on pouvait se concentrer sur l'histoire (et sur les méchants).

Bref, Cortese, je crains qu'il y ait tout lieu de s'inquiéter pour Interstellar.


Tu as raison bien sur, je ne parlais que d'un premier filtrage. Quand je regarde un vieux film en NB, je suis toujours étonné de la véracité des personnages et des situations, tant le sur-abus de sentimentalisme, de psychologisme et de leur expression outrancière dans les oeuvres récentes (et ça contamine tout y compris la BD) est omniprésent. Insupportable. J'ai l'impression que cette technique de communication vient... des journaux télévisés, donc que cela a une origine ouvertement politique de manipulation des masses. D'un autre côté le cinéma a commencé à merder depuis la charnière des années 50. James Dean c'est pour moi le JC des emmerdeurs sentimentalistes. Tu as raison aussi de parler des films récents de super-héros, je me demande comment cette merde (qui était déjà considérée comme de la merde en BD) a pu prendre autant de place. On se fout de notre gueule tellement massivement que nos défenses immunitaires ont cédé. Enfin pas chez moi, mais je me sens bien seul des fois, snif.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede DCP le 28 Oct 2014, 15:58

heow a écrit:C'est reparti pour un tour. :D

Si j'ai bien compris l'avis d'Hugues sur Nolan, c'est que c'est pas un visionnaire/créateur, mais un parfait exécutant. Ca ne serait pas un Artiste du cinéma, juste un scénariste/réalisateur qui prend son truc et l’exécute parfaitement, mais sans grâce ou âme.

C'est peut-être le cas, je ne sais pas à vrai dire.

Mais pour moi c'est du grand cinéma, de l'entertainment qui arrive à jouer sur beaucoup de fronts sans être crétin. Je n'ai pas trouvé de "beauté" dans Inception pas exemple, et pourtant quelle grosse claque je me suis pris à l'époque. Donc j'attends Interstellar comme un gosse depuis son annonce.


Je pense que les gens des attentes très diverses sur le cinéma et que l'on peut le regarder à divers titres: certains recherchent l'esthétisme, veulent prendre "une claque" visuelle, d'autres le sens, le message véhiculé, certains veulent juste se divertir et oublier le quotidien le temps d'un film.....etc....sans oublier ce qui nous touche (ou pas) dans un film, d'où, évidemment, les avis forts variés sur le même film.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Alzam le 28 Oct 2014, 16:11

DCP a écrit:
Alzam a écrit:Bon on peut aussi interdire le topic à tous ceux qui ne pensent pas de même... c'est d'ailleurs peu ou prou ce qui s'est produit ici.


Là, il ne faut pas pousser, peux-tu me citer concrètement un exemple de messages censurés/interdits parce qu'il n'allait pas dans le sens de Hugues/silverwitch ?

Au contraire, on a souvent droit à des rengaines du style: Hugues/silverwitch n'aiment que le cinéma intellectuel/étranger, ils sont élitistes et snobs dans leur choix....etc...


On appelle ça de l'auto-censure... T'inquiète, la modération n'est nullement en cause... juste l'argument d'autorité.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Alzam le 28 Oct 2014, 16:19

Ouais_supère a écrit:
Alzam a écrit:
Le batman de Burton, c'est vraiment du Comics pour ados... pas du tout le genre de films qui m'ait donné envie de jeter un oeil sur ce genre très ado attardé. Alors que la dimension psychologique au moins des deux premiers opus de Nolan permet vraiment de donner une dimension radicalement différente à l'éternelle histoire du héros chauve souris et de sa copine Robin en collants.



Je ne suis pas d'accord, précisément parce que les personnages des Batman de Nolan me semblent d'une grande immaturité, la seule exception étant le majordome de Wayne.


Mais Bruce Wayne est immature par existence...
Voilà un gamin qui perd ses parents, assassinés et qui se retrouve avec le valet de pied de la maison pour faire son éducation. En plus ce cher Alfred que j'apprécie énormément dans l'histoire, il s'y prend quand même comme un pied. A savoir qu'il l'a très mal élevé le Bruce.
Il a essayé de lui donner ce qui lui semblait le plus important dans sa situation, de l'attention... mais pas d'autorité, de l'amour mais pas forcément de complicité... Il n'a pas pu comme ça à lui seul remplir le schéma parental classique... et effectivement à l'arrivée, ce pauvre bruce est très incomplet. ET c'est dans cette "incomplétude" (sic) qu'il doit faire face à ses pouvoirs, aux responsabilités qu'il s'assigne et à son propre développement émotionnel et amoureux de fils de riche héritier d'une fortune qu'il n'a pas lui-même amassée.

Perso, je n'accordais aucune sorte d'intérêt aux délires en collants de Julien Lepers et de sa copine Robine ainsi qu'aux autres productions à la chaîne de super héros survitaminés façon US... mais là, je me suis laissé aller à m'y intéresser, j'y ai trouvé autre chose.
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Re: La séquence du spectateur - TOPIC CINEMA

Messagede Hugues le 28 Oct 2014, 17:31

James Rocchi a écrit:Review: Christopher Nolan's 'Interstellar' Starring Matthew McConaughey, Jessica Chastain, Anne Hathaway & More

Early in Christopher Nolan’s “Interstellar,” NASA-pilot-turned-farmer Coop (Matthew McConaughey) has to make a choice: Take part in a secret, last-ditch, one-way space launch that might find humanity a home other than the dying, desolate, used-up Earth … or stay and care for his son and daughter, still in their childhood. His father-in-law (John Lithgow) growls, with stern judgment, that Coop shouldn’t make promises he can’t keep. It’s a piece of advice that seems to have gone unheard by the makers of “Interstellar,” even as they wrote it. Promising outer-space majesty and deep-thought topics like some modern variation on Stanley Kubrick's “2001: A Space Odyssey,” “Interstellar” instead plays like a confused mix of daringly unique space-travel footage like you’ve never seen and droningly familiar emotional and plot beats that you’ve seen all too many times before.

Set in a near-future—after the food riots, but there are still product placements for Dodge trucks and Carhartt clothing—“Interstellar” begins as Coop’s daughter Murph (Mackenzie Foy) is convinced she has a ghost in her room, one that moves objects and knocks down knick-knacks. Whatever it is behind the bumps and falls, it also makes the dust blown into the room from one of the regular raging windstorms that scour the landscape fall to the floor in deliberate places and varying densities, defying physics to spell out a binary-number code that signifies a set of coordinates. Driving to the coordinates, Coop finds a secret NASA base, where his mentor Dr. Brand (Michael Caine) is startled to see his old protégé. Bates heads the team designed to launch a ship to find out what happened to the last group of 11 astronauts sent out into space on 11 different missions to find a new home for mankind … all of whom are no longer broadcasting back to Earth.
Interstellar

Helping NASA's efforts is a gravitational anomaly that was not just recently found, but indeed recently created near Saturn, one that functions as a wormhole where ships can leap across near-infinite distances as easily as two dots on the other side of a piece of paper can touch when folded. It was left there, we’re informed, by super-powerful 5th-dimensional entities who apparently have an interest in humanity. All I could think when this plot point was explained was how that was really nice of the omnipotent 5th-dimensional entities, considering we didn’t get them anything.

Coop's crew includes Dr. Brand's scientist daughter (Anne Hathaway), a sarcastic robot (voiced by Bill Irwin), and a few other human crewmembers who might as well be wearing red “Star Trek” jumpers. As Coop and his team travel closer and closer to the speed of light, time slows down for them. Back on the ever-worsening Earth, the now-grown Murph (Jessica Chastain) is now working for the NASA project herself, brokenhearted over what she thinks is her father’s death, but still soldiering on.
Interstellar,

Nolan is a master technician, and the space flight scenes in this are stunning, whether in the still beauty of a slow pass by Saturn’s rings or the swift, silent terror of disaster destroying a spaceship in the void between the stars. While the great complaint about Nolan is that he’s too cold, too clinical, too unemotional, he’s over-corrected here to such a degree than instead of drifting a little from one side to the next, he plows, swiftly, and disastrously, into a ditch of his own making—or, rather, of his and co-writer Jonathan Nolan’s making. A film where any character says “maybe love … transcends time and space …” is not exactly an exciting prospect for a moviegoer interested in characters, ideas, and plot more than, or even as much, as they are in IMAX-sized visual wonder and all of the feels.

The film’s score, by Hans Zimmer, is all bombast and blunders, and the technical marvels cannot make up for the writing. When the silent monolith from "2001" shoved poor Dave Bowman up the evolutionary ladder against his will, the finale moved to a higher plane of cosmic strangeness. When the advanced beings pulling the strings in “Interstellar” finally intervene directly in Coop’s life and times, it feels less like cosmic strangeness than it does convenient sentimentality.
Interstellar

There are other mis-steps, as well, both individual mistakes that stand out as they happen and larger errors in judgment that suffuse the whole piece. A familiar face shows up as a bit of stunt casting, and it’s a decision that pops the audience utterly out of the movie, delighted by a name-brand actor when they should be being pulled into the movie. A framing device from the very beginning of the film tips the hand of the rest of the movie. The super-powered entities are both all-powerful enough to make time and space dance but still apparently need McConaughey to act on their behalf as they, for reasons only explainable by lazy writing, cannot. And it's not just that the film's climax requires the sudden appearance of an all-powerful object that can perhaps set the universe right and save the day in a example of deus ex machina, it's that the script makes the lead character himself the all-powerful object that can perhaps set the universe right in the first ever example of deus ex McConaughey.

After all the jaw-dropping cinematography and carefully-buffed CGI, in fact, "Interstellar" winds up fitting into a fairly narrow and deeply tired sub-genre alongside films like "Frequency," "Contact," and even "Field of Dreams": Dad Issues from Dimension X. It's impossible to not admire the technical achievements of "Interstellar," but as Michael Bay and so much more modern moviegoing has proved, rapturous visuals can't make up for a ruptured script. Christopher Nolan's "Interstellar" spends hundreds of millions to take the audience on a journey to the farthest parts of the cosmos ... so they can be told sentiments as close, and as cheap, as any of the offerings at your local Hallmark card retailer.

[Score: D]


En même temps, James Rocchi a hissé Drive au rang de chef d'oeuvre*...
*: et estime que Gone Girl est très bien.

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