Modérateurs: Garion, Silverwitch




porcaro77 a écrit:pollux ce n'éyait pas elle !
Shoemaker a écrit:Elle faisait la voix de Pollux ou de Zebulon, je sais plus, dans le Manège Enchanté. Me rappelle aussi qu'elle était la copine de Jacques Bodoin, un super comique des années 60 (Si j'avais su que ça soyait comme ça j'aurais pas venu...).
On l'aimait bien. La grande famille de l'ORTF et tout et tout...





Shoemaker a écrit:porcaro77 a écrit:pollux ce n'éyait pas elle !
Wiki :
Jacques Bodoin : Pollux / Flappy / Ambroise / Zébulon (1964-1966)
Bernard Haller : Pollux (1966)
Christian Riehl : Pollux (1966-1990)
Micheline Dax : Azalée (1964-1966)
Pascaline Priou : Azalée (1966-?)
Patricia Danot : Margote (1964-1990)
Serge Danot : Ambroise (1966-?)
Elle faisait un truc dedans.
C'est son copain en fait, Bodoin, qui faisait pas mal de voix.
Je veux pas dire de conneries, mais je crois même qu'elle savait siffler en virtuose ! A vérifier ! Peut-être que c'était plutôt Catherine Langeais...







Et pour cause ils ont été mariés.Shoemaker a écrit: Me rappelle aussi qu'elle était la copine de Jacques Bodoin.
Nuvo a écrit:Il a joué dans "Troubles" avec Tom Berenger et la jolie italienne de "Présumé innocent". Krouchtchev dans "Stalingrad", le père de Ryan Gosling dans "Stay". Et J. Edgar Hoover dans "Nixon".
J'adorais cet mec. Même si quand j'étais jeune je le confondais parfois avec Joe Pecci![]()


Hugues a écrit:Tatiana Samoilova![]()
![]()
à 80 ans (déjà!), le jour de son anniversaire, dimanche 4 mai.
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
PS: Oups, Mosfilm ne facilite pas le regard sur les extraits ici.. Je vais corriger ça dès que possible (et peut-être ajouter une scène, là aussi virtuose, du tramway)



Feyd a écrit:Marrant, en ouvrant ce topic je me suis dit "voyons quel producteur de films de la nouvelle vague tchécoslovaque Silver va nous annoncer la mort...".
Finalement c'était Hugues pour une actrice russe native de Leningrad dont je n'ai jamais entendu parler ce qui doit probablement être le cas pour 95% des français. Sur le fond je me suis pas tant trompé que ça.
L'inextinguible tristesse de l'un des plus célèbres personnages féminins du cinéma mondial auquel elle avait prêté ses yeux en amande et son sourire charmeur restera dans la mémoire des cinéphiles comme l'expression même des effets de la guerre sur l'individu. Tatiana Samoïlova, l'inoubliable interprète de Quand passent les cigognes, dont l'héroïne perd son fiancé parti au front, est morte le 4 mai à Moscou le jour même de son 80e anniversaire.
Née en 1934 à Léningrad (aujourd'hui Saint-Petersbourg), fille d'un acteur qui avait tourné pour Dovjenko et Alexandrov, Tatiana Samoïlova, tout d'abord ballerine, renonce à la proposition de Maïa Plissetskaïa de rejoindre la troupe du Bolchoï et se lance dans des études d'art dramatique. Renvoyée de l'école Chtchoukine pour avoir joué dans un film en contrevenant au règlement, elle est imposée par Mikhaïl Kalatozov qui choisit, contre l'avis même de l'auteur de la pièce à l'origine de Quand passent les cigognes, cette jeune inconnue de vingt-deux ans.
L'UNIQUE PALME D'OR SOVIÉTIQUE
Malgré les réticences du Politburo devant la liberté de ton du film, 28 millions de Soviétiques se précipitent dans les salles durant l'hiver 1957 et font un triomphe au couple Samoïlova-Batalov. L'URSS décide alors d'envoyer ce film au Festival de Cannes (Claude Lelouch qui a vu des images lors de son passage à Moscou insiste auprès du délégué général de l'époque, Robert Favre Le Bret), les critiques s'emballent, Picasso et Georges Sadoul crient au génie, et le jury du festival, présidé en 1958 par Marcel Achard, décerne l'unique Palme d'or qu'ait, à ce jour, remportée le cinéma russe – ainsi qu'une mention spéciale pour Tatiana Samoïlova, venue à Cannes accompagnée du célèbre chef-opérateur du film, Sergueï Ouroussevski, mais en l'absence de Kalatozov que les Soviétiques ont privé de voyage.
Le producteur Ignace Morgenstern, beau-père de François Truffaut sort le film un mois après Cannes : celui-ci attire 5,4 millions de spectateurs en France, ce qui en fait le plus grand succès de l'histoire du cinéma russe dans l'Hexagone. Avant de quitter la France, elle se voit proposer d'aller à Hollywood tourner Anna Karénine avec Gérard Philipe sur un scénario de Mikhaïl Romm, mais le pouvoir soviétique l'en empêche. En 1959, le réalisateur français Marcel Pagliero, dont c'est le dernier film, tourne à Moscou la première coproduction franco-soviétique, Vingt mille lieues sur la Terre, avec Jean Rochefort et Léon Zitrone, offrant le rôle féminin à Samoïlova. Kalatozov la rappelle pour La Lettre non envoyée, mais ces retrouvailles ne rencontrent pas le public.
« Spécialiste » des coproductions, elle s'envole pour Budapest tourner dans le film de Mihaly Szemes Alba Regia (que le distributeur français rebaptisera astucieusement Les Cigognes s'envolent à l'aube !), mais se voit refuser par les autorités soviétiques le droit d'aller interpréter Marie Stuart en Yougoslavie. Giuseppe De Santis, en revanche, parvient à l'avoir pour Marcher ou mourir, coproduction italo-soviétique sur la guerre en Ukraine, où elle côtoie Arthur Kennedy et Peter Falk.
RÔLE-TITRE D'ANNA KARÉNINE
Mais c'est Alexandre Zarkhi, qui, en lui offrant le rôle-titre d'Anna Karénine (1967), la remet sur le devant de la scène : 40 millions de Soviétiques retrouvent avec bonheur celle qu'ils avaient découverte dix ans plus tôt, cependant que le Festival de Cannes, dans la compétition duquel concourt le film en cette année 1968, est interrompu par les événements, le film n'ayant même pas eu le temps d'être projeté.
Néanmoins, malgré la gloire, les projets ne lui parviennent pas : les autorités ne voient pas d'un très bon œil cette actrice que le monde entier réclame et son talent n'est guère mis à contribution. De fait, elle ne tourne plus que dans une petite dizaine de films après Anna Karénine. Elle a aussi un rôle en 2004 dans la grande série télé Une saga moscovite. Son avant-dernière apparition à l'écran est dans Loin de Sunset Boulevard d'Igor Minaiev, en 2005, dans lequel elle interprète le rôle à peine romancé de Lioubov Orlova, grande figure du cinéma soviétique des années 1930. De fait, grâce à la notoriété que le Festival de Cannes lui avait offerte, Tatiana Samoïlova fut la seule star internationale de ce cinéma ballotté au gré des vicissitudes politiques.
Lorsque, en 1990, ce festival lui rendit un hommage en sa présence, Jean-Claude Brialy rappela combien elle avait compté dans l'imaginaire des cinéphiles, lui qui, cette même année 1958, était venu montrer à Cannes, hors festival, Le Beau Serge avec Claude Chabrol. De santé fragile, peu heureuse sur le plan personnel, privée de rôles, tirant souvent le diable par la queue, Tatiana Samoïlova n'a pas eu la vie que lui imaginait la cohorte de ses admirateurs.


denim a écrit:jeune je trouve qu'elle avait un p'tit air à audrey Hepburn...en un peu plus grasse quand même.
Shoemaker a écrit:Je me rappelle aussi d'un film dans la même veine (d'après moi), une histoire "d'instituteur", dans un coin reculé de Sibérie (me rappelle qu'il faisait froid, dans ce film), avec donc des acteurs de type "asiatique", de la neige, des seins nus, et une actrice d'une beauté époustouflante... J'en ai gardé un gros souvenir (à cause des seins nus, peut-être...).

Cortese a écrit:Shoemaker a écrit:Je me rappelle aussi d'un film dans la même veine (d'après moi), une histoire "d'instituteur", dans un coin reculé de Sibérie (me rappelle qu'il faisait froid, dans ce film), avec donc des acteurs de type "asiatique", de la neige, des seins nus, et une actrice d'une beauté époustouflante... J'en ai gardé un gros souvenir (à cause des seins nus, peut-être...).
C'est donc pas à Alger que tu l'as vu.
Shoemaker a écrit:Cortese a écrit:Shoemaker a écrit:Je me rappelle aussi d'un film dans la même veine (d'après moi), une histoire "d'instituteur", dans un coin reculé de Sibérie (me rappelle qu'il faisait froid, dans ce film), avec donc des acteurs de type "asiatique", de la neige, des seins nus, et une actrice d'une beauté époustouflante... J'en ai gardé un gros souvenir (à cause des seins nus, peut-être...).
C'est donc pas à Alger que tu l'as vu.
ah ben oui ! A Alger, même les baisers étaient censurés.
Je parlais du fait que c'était ce genre de cinéma russe, très bien fait, mais très peu connu en Occident malheureusement.
Cortese a écrit:Faut vraiment n'avoir jamais ouvert la moindre encyclopédie du cinéma pour ignorer l'existence de ce film russo-géorgien (). En tout cas nous à Alger on l'avait vu sur la chaîne unique, dans les années 60, entre l'"Enfance d'Ivan" et "Alexandre Nevsky", l'Ile nue" ou "Le troisième homme". On s'en rendait pas compte à l'époque mais on avait une super programmation. Le socialisme c'était bien quand même. Mais on se rendait pas compte.



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metomoll a écrit:Le chargeur de mon scooter électrique... grillé








Hugues a écrit:Gordon Willis, 82 ans, chef opérateur




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