Modérateurs: Garion, Silverwitch
Bob Williams a écrit:Il a une de ces poisses, même si son plan Kouyoumdjian (qui vient de couler) semblait souffrir de problèmes structurels.
Voile. Stamm : "C'est triste de le voir comme ça !"
11 janvier 2014 à 23h10 - Réagir à cet article
Il pensait que son bateau gisait au fond de l'Atlantique. Il a récupéré une épave coupée en deux au large de l'Aber-Wrac'h. Bernard Stamm a vécu un samedi très particulier. Il raconte.
- Comment expliquez-vous que le 60 pieds n'ait pas sombré ?
Le carbone, ça flotte si bien que ça ? "Oui, le composite, nid d'abeilles, ça flotte bien. Pour le reste, je ne l'explique pas. On a ramené le bateau, c'est déjà ça. C'est une opportunité car on va pouvoir expliquer pourquoi il s'est cassé en deux. Disons qu'il fallait aller le chercher car il représentait un danger pour la navigation".
- Ça fait quoi de retrouver un bateau qu'on pensait coulé ?
"Lorsqu'on est monté à bord du cargo lors du sauvetage, les gars nous ont dit que le bateau avait coulé. On les a cru car, au moment de quitter le 60 pieds, on n'avait plus rien sous les pieds pour marcher.... Là, on le retrouve en flottant plus qu'au moment où on l'a quitté donc cela signifie qu'il a perdu des pièces lourdes. La quille ? Je ne sais pas encore, je n'ai pas plongé sous le bateau. J'avais une totale confiance en ce bateau... (silence). Le quitter fut très pénible mais on était très content d'être en vie, Damien Guillou et moi. Le retrouver aujourd'hui dans cet état-là, c'est de la tristesse. Il a quand même passé 20 jours de cartouche en mer. Quelle désolation".
- Que reste-t-il du bateau ?
"Il n'y a plus de roof et je pense que la partie entre l'étrave et la cloison de mât n'existe plus. Le reste est présent mais cassé".
- Que comptez-vous faire maintenant que l'épave est arrivée à l'Aber-Wrac'h ?
"On n'a pas vu ce qu'il y avait dessous le bateau mais demain (ndlr : aujourd'hui), on va le sortir de l'eau. Ensuite, on l'acheminera dans notre base à Brest pour sonder le bateau et essayer de comprendre ce qui s'est passé et, éventuellement, récupérer ce qui est récupérable. Ce sera de l'accastillage. On fera appel à des experts pour cela".
- Qu'allez-vous en faire de cette épave ensuite ?
"La structure est mâchée. Ça ne sera plus jamais un bateau de course".
- La course justement, c'est quelque chose que vous envisagez toujours ?
"Bien sûr que je vais renaviguer. Maintenant, renaviguer avec ces bateaux-là en course... Il va d'abord falloir que je comprenne pourquoi ça a cassé. Pour refaire de la course, il faut avoir confiance dans son bateau pour l'exploiter à 100%. Tant que je ne saurais pas pourquoi j'ai cassé, ça va être difficile de refaire de l'Imoca. Pour autant, je ne suis pas du tout dégoûté de la navigation".
- Le bateau est cassé en deux mais le skipper a, lui aussi, souffert dans l'opération de sauvetage...
"J'ai le thorax abîmé, des cotes cassées, j'ai été opéré de la main car j'avais de grosse échardes de carbone dedans. A part ça, le moral est on. D'ailleurs, le moral, je l'ai toujours gardé car on est rentré en vie".
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Le chantier naval Multiplast à la barre du suisse Décision SA
Par Stanislas Du Guerny | 02/01 | 06:00
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La société suisse a construit l'avion solaire en carbone Solar Impulse.
Marché visé : la fabrication de voiliers pour la prochaine course Volvo Race.
Le nouvel ensemble baptisé « Carboman » table également sur une future commande de bateaux de luxe et espère un chiffre d'affaires de 20 millions d'euros en 2014. - Photo Rick Tomlinson/Team SCA
Groupama, Orange, Gitana, Crédit Agricole, Elf Aquitaine… sont quelques-uns des monstres des mers construits par le chantier naval Multiplast. Situé à Vannes (Morbihan), ce spécialiste des pièces en carbone présente un imposant palmarès de victoires aux Trophées Jules Verne, sur la Volvo Race ou la Route du Rhum. Pour devenir un « acteur européen de premier plan », non seulement dans le nautisme de compétition mais aussi dans l'industrie, Multiplast a besoin de grandir.
C'est chose faite depuis quelques jours avec la prise de contrôle de son confrère Décision SA basé près de Lausanne. Une opération conclue via la création de la société Carboman SA. Dominique Dubois, le PDG de Multiplast, en devient le manager et principal actionnaire. Décision SA, qui réalise un chiffre d'affaires annuel de 6 millions d'euros, présente des activités complémentaires à celles de Multiplast. Les 8 millions d'euros de recettes annuelles du chantier breton se partagent à parité entre la voile et l'industrie. Pour Zodiac Aerospace, il a notamment réalisé des paraboles en composite de 5,5 mètres de diamètre. Mais, sa référence la plus prestigieuse de Décision SA reste l'avion solaire en carbone Solar Impulse de l'aventurier suisse Bertrand Picard, qui vise le premier tour du monde autonome dans quelques années.
Projet d'agrandissement
Le nouvel ensemble Carboman travaille déjà en commun pour la fabrication de 5 unités de 22 mètres de long pour la prochaine course internationale Volvo Race. Un marché de 5 millions d'euros par voilier, indique Dominique Dubois, qui table sur une commande à venir de bateaux de luxe, dont la conception et la fabrication seront réparties entre les deux chantiers. L'objectif est d'atteindre 20 millions d'euros de recettes en 2014. Une croissance qui va nécessiter des investissements. A Vannes, Multiplast devrait être agrandi sur un espace industriel supplémentaire de 2.000 mètres carrés couverts et il est question d'une prochaine implantation en Grande-Bretagne ainsi que d'un renforcement du capital du groupe désormais composé de 150 salariés. Ce développement pourra se concrétiser uniquement si le spécialiste du composite trouve les compétences humaines nécessaires. Multiplast va ouvrir, au début de 2014, sa propre école de formation dans ses locaux situés à Vannes.
Les stagiaires y apprendront les technologies de fabrication du composite, du maniement des fours de cuisson. Ils seront ensuite embauchés par les industriels de la filière, tous concernés par le défaut de formation dans ce domaine. A côté de Multiplast et Carboman SA, Domique Dubois est à la tête de la société QSA - Qualité Service Atlantique - de 4 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel. Ses 70 salariés interviennent dans l'ajustage et le contrôle de pièces pour Airbus.
Stanislas du Guerny
Correspondant à Rennes
FLASH RECORD : Armel Le Cléac’h explose le record de distance parcourue à la voile en 24 heures en solitaire !
DIMANCHE 26 JANVIER 2014 - 17H00
Armel Le Cléac’h et le Maxi Trimaran Solo Banque Populaire VII ont battu, aujourd’hui, le record de distance parcourue en 24 heures en solitaire avec 677 milles* soit 1253 kilomètres à l’époustouflante moyenne de 28,20 nœuds. C’est le nouveau record absolu de vitesse en 24 heures et en solitaire.
Le skipper de la Banque de la Voile, parti jeudi soir, tente de battre le record de la Route de la Découverte entre Cadix (Espagne) et San Salvador (Bahamas).
Armel Le Cléac’h dispose, au pointage de 16h30, de 311,3 milles d’avance sur le parcours de référence*. Il reste 2283,5 milles à parcourir devant l’étrave du trimaran aux couleurs de la Banque Populaire.
« C’est parfait, c’est génial ! » déclare Armel Le Cléac’h. « Le record de distance en 24 heures est battu ! Depuis les Canaries, les conditions sont propices à la vitesse même si je reste prudent. La mer est dans le bon sens et mon trimaran va quasiment aussi vite que le vent (environ 30 nœuds) alors que je suis toujours sur le même bord. Ce record faisait partie de nos objectifs sur la Route de la Découverte ou dès fin mai entre New York et le Cap Lizard. Dès aujourd’hui, c’est dans la poche. »
*Ce nouveau record absolu est maintenant en cours d’homologation par le World Record Sailing Speed Council. Il appartenait à Francis Joyon avec 666,2 milles.
* Ce parcours de 3 884 milles sur la Route de la Découverte est détenu par Francis Joyon depuis février 2013 en 8j 16h 07’ 05’’, soit 18,66 nœuds de moyenne…
Balise de détresse déclenchée à bord du Maxi80 Prince de Bretagne
Lionel a déclenché manuellement sa balise à 15h57.
le CROSS Gris-Nez a prévenu son équipe à terre et pris en charge les opérations.
Des précisions à suivre dès que possible.
Après avoir déclenché sa balise de détresse en milieu d’après midi à 800 milles au large des côtes Brésiliennes ce lundi, Lionel Lemonchois a eu un bref contact téléphonique avec son équipe à terre en soirée.
Ce dernier a informé, que son multicoque avait chaviré, qu’il était en sécurité à l’intérieur de la coque centrale après avoir libéré le gréement afin de soulager le bateau.
Bonjour à toutes et à tous. Marc, Morgan, Gwénolé et Gérard Le Page, Président du Safran Sailing Team sont présents pour répondre à vos questions.
Bonjour à toutes et à tous.
Bon vent 2014!
pascal: on entend toujours parler du bateau et de ....Marc.deux questions donc 3 des 5 valeurs du groupe Safran parlent du travail en équipe, y a t il des objectifs de course en équipe à venir, avec Marc Morgan et Gwenolé ?quelles sont les ambitions de cette équipe pour 2014 ?
Marc : Cette année il y a une nouvelle course New York Barcelone et il y aura aussi une course en équipage à Douarnenez. Guéno va faire sa route tout seul en Figaro,
parce que c'est un programme très différent, mais on aura un oeil dessus.
La Route du Rhum se court en solitaire et se prépare en équipe, et donc j'aurai le soutien précieux de Morgan pour préparer la stratégie et sans doute celui de Guéno.
Tout ce qu'on pourra faire ensemble on le fera ensemble.
Cho: Est ce que Morgan n'a pas parfois peur de cette lancé dans une telle aventure ? Le VG c'est fou comme challenge non ?
Morgan : effectivement ça paraît impressionnant comme projet, maos on a quand même 3 ans de préparation derrière nous avec des compétences humaines au travers de Marc, Guénolé et du Groupe Safran
pour faire en sorte de se préparer de la meilleure des manières possibles.
Corentin: Bonjour à la Safran Sailing Team,J'ai 2 questions:Pour Marc:Je voulais savoir quels seront les grandes courses du futur programme IMOCA et quels sont tes objectifs ?et pour Gwénolé:Je voulais savoir quels seront les objectifs de tes prochaines courses ?Continuez à nous faire rêverCorentin
Marc : l'objectif 2014 c'est New York/Barcelone et la Route du Rhum, ensuite mon rôle c'est d'épauler Morgan jusqu'au départ du prochain Vendée Globe pour qu'il soit serein, performant le jour du départ.
Mais mon ciré n'est pas à vendre, je le garde !
Gwénolé : l'objectif c'est une première saison d'apprentissage avec un programme très dense.
En ce moment, il faut déjà mettre en place une organisation pour bien gérer ce programme. Toutes les conditions sont en place pour faire de bons résultats, grâce à l'expérience de Paul Meilhat. Sur la solitaire l'objectif c'est une bonne performance au général mais également au classement Bizuth.
arno83: Comptez vous construire un nouvel imoca 60? Si oui, conserverez vous les mêmes architectes? Prendrez vous les moules des bateaux existants? Merci pour vos aventures nautiques que je suis avec attention.
Gérard : nous avons annoncé ce matin à la rpesse que nous avons lancé les études d'un nouveau bateau Imoca avec la même équipe d'architectes, les cabinets VPLP et Guillaume Verdier.
Nous visons un bateau innovant et performant, et, pour atteindre ce résultat, nous joignons nos efforts à ceux du Team Banque Populaire.
Nous visons la mise à l'eau de deux bateaux dont les coques seront identiques, mais qui seront fondamentalement différents sur de nombreuses autres options.
Ces deux bateaux devraient toucher l'eau au début du premier trimestre 2015.
Edith: Vous dites construire un nouveau imoca pour le VG 2016 et tout ce que vous pouvez faire ensemble, vous le faites ensemble. Cela signifie que vous allez construire le bateau tous les 3, pour faire un bateau fort de ses 3 talents ? Guéno qui est ingénieur naval va vous aider ?
Gérard : pour innover il faut travailler en équipe, en réunissant un maximum de talents, et au cas particulier, nous sommes forts de toute l'expérience du Safran Sailin Team, celle accumulée par l'équipe de Marc Guillemot
que viennent renforcer les talents de Morgan et de Gwénolé.
L'important pour nous sera d'arriver à faire converger tous ces talents, ceux du Safran Sailing Team, ceux de nos architectes et ceux du chantier CDK, tout en respectant nos objectifs de délais, et nos enveloppes budgétaires.
Course: Pour Morgan Lagravière: quel est votre programme de préaparation du Vendée Globe?
Le programme commence pour la saison 2014 par le New York/Barcelone avec Marc, qui sera l'objectif majeur de la saison pour moi.
En parallèle, je passerai du temps à me former dans différents domaines qui concernent la performance : stage météo, préparation physique, mentale, sécurité médicale...
La philosophie générale est de passer un maximum de temps sur l'eau en multipliant les supports.
alain: a chaque nouvelle course une amelioration technique du bateau est faite, que prevoyer-vous pour la route du rhum
Marc : pour la Route du Rhum, je vais courir dans la même configuration à très peu de chose près qu'en 2013.
Non pas qu'on n'ait pas envie de le faire progresser, mais on va essayer d'augmenter le temps en mer, et de diminuer le temps en chantier.
Henri: Vous citez, Paul Meilhat, quel est son rôle ici?
Gwénolé : son rôle c'est d'être co-spkipper avec moi sur la Transat AG2R entre Concarneau et Saint Barth, à partir du 6 avril.
Paul a une grande expérience de cette course qu'il a courue deux fois.
On a commencé à naviguer ensemble depuis une semaine et ça se passe très bien.
poseidon: Bonjour,En navigation solitaire, comment organisez vous votre sommeil ? Le pilote auto vous permet il de faire des "nuits"?
Marc : sur un programme Vendée Globe, le Pilote est essentiel, ce qui ne nouspermet pas de faire nos nuits.
L'objectif est de barrer le moins possible tout en allant toujours aussi vite.
Sur 24 heures en plein Vendée Globe, on a 5 ou 6 heures de sommeil fractionnée, 2 à 3 heures de stratégie/météo, au moins une heure et demie vidéo, 30 à 45 minutes de communication, 1 heure de repas/grignotage et le reste du temps de la veille, de l'écoute de son bateau, du réglage et des manoeuvres
Charles: GwÈnolÈ et Morgan, allez vous naviguer ensemble cette annÈe? Vive les jeunes chez Safran !
Oui sur des entraînements, le programme de courses ne nous permettant pas d'être associés sur des épreuves majeures.
On a déjà fait plusieurs journées d'entraînement Figaro ensemble.
Michel: Bonjour à toute l'équipe! Quel est le point de vue de l'équipe sur la nouvelle jauge IMOCA? Cette nouvelle jauge ne risque-t-elle pas de "tuer" les bateaux anciens, en les rendant vite obsolètes?
Marc : on est satisfaits des nouvelles règles qui sont sorties fin décembre. Elles permettent de faire de nouveaux bateaux plus rapides que les anciens, mais laissent aussi la possibilité aux anciens de rester rapides sur le prochain Vendée Globe.
Jack: Que deviendra l'actuel Safran ?
Gérard : lorsque le nouveau Safran sera mis à l'eau début 2015, le bateau Safran actuel sera mis sur le marché et nous avons d'ores et déjà de nombreuses marques d'intérêt.
Nous ne doutons pas que ce bateau qui est encore très compétitif a encore de beaux jours de course devant lui.
Nous serons heureux de le retrouver sur les lignes de départ.
isa: Pour le nouveau bateau, je suppose que les sociétés du groupe vont participer à hauteur de leurs compétences comme pour le bateau actuel ?
Gérard : Une fois encore, le groupe Safran mettra la compétence de ses ingénieurs à la disposition de l'équipe de conception, de nos architectes et des chantiers,
de manière à mettre à leur disposition des savoir faire, des technologies et des procédés qui peuvent contribuer à améliorer la fiabilité, la sécurité ou la performance du bateau Safran.
Ces compétences peuvent toucher des domaines aussi variés que le dimensionnement des structures composites, métalliques, l'aérodynamique ou les systèmes embarqués.
Je crois, Isa, que vous serez à nouveau mise à contribution.
alain: Marc, pas de regret de donner la barre de safran à une nouveau skipper pour les saisons prochaines, et que sera votre role dans le SST.
Pas de regret.
Je me sens très bien dans le projet tel qu'il continue après ce tournant, puisque je vais avoir un rôle que je vais découvrir qui est d'aider Morgan à être prêt pour le Vendée Globe.
Le bateau on y a réfléchi et je lui ai apporté mon expérience comme s'il était concçu pour moi.
Mon rôle va être, après la Route du Rhum à avoir la gestion de l'équipe et surtout faciliter la préparation de Morgan.
Il n'y a aucune frustration, sinon, ça se saurait !
Faire le Vendée Globe c'est beaucoup d'engagement personnel, je préfère le faire à terre en ayant des chances de gagner que juste sur l'eau pour faire le tour du monde.
Course: Pour Morgan Lagravière: Quelles sont vos appréhensions par rapport au Vendée Globe? Merci!
C'est avant tout l'inconnu, c'est les endroits sur lesquels je n'ai jamais encore navigué.
Parfois l'inconnu fait peur, naturellement.
Cette peur est constructive face à la préparation et à la bonne réalisation du déroulement du projet.
john: Quel serait alors selon vous votre meilleur conseil à Morgan Lagravière?
Le meilleur conseil c'est de naviguer, de naviguer, de naviguer et d'avoir une équipe technique sur laquelle il peut compter.
Lui il doit accumuler des milles sur l'eau le plus possible.
rale: Il n'y a que des ingés qui "bossent" dans cette aventure, les autres c'est de la daube ??
Gérard : c'est oublier que ce projet est un projet de communication et de nombreuses personnes de l'équipe com apportent leurs compétences et leur travail pour en faire un succès.
De nombreux événements tels que ce chat reposent sur leurs compétences et leurs efforts.
Par ailleurs, au-delà du projet technique, le challenge est aussi managérial, et l'équipe qui pilote le projet est composée de techniciens et de managers du groupe Safran.
Mathilde: Votre lieu d'amarrage reste La Trinité ou votre base change ? A Saint Philibert on aime beaucoup vous voir dans la baie. Continuez à nous faire rêver, et bonne année.
Gérard : en tant qu'armateur, Safran maintient sa confiance à l'équipe technique de Marc Guillemot basée à Saint-Philibert.
Morgan : en tant que skipper, c'est effectivement un cadre géographique chaleureux qui permet de bénéficier d'isolement dans le cadre du travail technique spécifique à mener.
Marc : notre terrain de jeu depuis le début du projet est en baie de Quiberon, notre base technique est à Saint-Philibert, et toute l'équipe est attachée à La Trinité sur Mer.
Gwénolé : concernant le projet Figaro, le port d'attache est Lorient, ce qui me met à mi-chemin de Safran et de Guy Cotten basé à Trégunc dans le Finistère.
Lizou : Bonjour à toute l'équipe du Safran Sailing Team ! J'ai eu la chance de participer à la Course Croisière EDHEC l'année dernière, et j'ai aperçu Marc Guillemot sur le village ! Serez-vous présent à nouveau cette année ?
Gérard : oui Safran sera à nouveau partenaire de la Course de l'Edhec cette année.
Ce partenariat s'inscrit dans le développement de la marque employeur et de l'image de Safran auprès des grandes écoles et universités.
Marc : quant à moi, je serai parrain de l'épreuve et donc forcément présent auprès des étudiants à un moment ou un autre.
Antoine: Bonjour, le team safran n’a jamais été intéressés par le circuit multicoques ?
Gérard : nous avons étudié l'ensemble des supports ossibles avant de nous lancer dans le sponsoring nautique.
Il nous a semblé que l'aventure en solitaire autour du monde portait bien les valeurs chères à Safran d'aventure humaine et de défi technologique, mais que les multicoques présentaient un facteur de dangerosité pour la sécurité physique du skipper qui dépassait les limites que nous nous sommes données.
Marc en a fait la douloureuse expérience en 1985.
Christian: Bonjour à toute l'équipe Safran Sailing Team : Marc, Morgan, Gwenolé, serez-vous présents tous les 3 au challenge Voile Safran en octobre à La Rochelle?
Oui nous serons présents. La présence du bateau Safran sera peut-être limitée par son tirant d'eau.
GREMI: Le nouveau bateau ne risque t il pas de ne pas être assez mature pour le prochain VG ?
Marc : on aurait pu en faire un il y a deux ans pour qu'il soit plus mature, sauf qu'il aurait été moins performant que celui que nous allons faire demain.
Gwenael: A quel stade en est le projet du 60 pieds ? La construction a-t-elle déjà démarré ? Quand sera-t-il mis à l'eau ?
Gérard : nous avons lancé les études au printemps dernier, et avons dû attendre les dernières évolutions de la jauge au mois de décembre pour figer les grands paramètres dimensionnant de la future carène.
Nous avons la semaine dernière figé avec notre partenaire Banque Populaire les lignes de coque.
Nous avons également choisi le chantier.
Les travaux de construction démarreront à la fin de ce mois.
Pour la mise à l'eau des deux bateaux d'ici 12 mois.
Alain-h: Je vois que certain pose la question sur le circuit multicoque, mais moi je voudrai savoir pourquoi nous ne tenterions nous pas l'aventure America cup, en ouvrant le team au monde de l'aéronautique européenne. l'américa cup est la plus belle vitrine du monde du nautisme?
Gérard : L'America's Cup est effectivement une splendide vitrine technologique, mais les budgets en cause sont de 20 à 40 fois supérieurs à ceux que nous consacrons à notre programme de sponsoring nautique et sont hors de proportion des moyens d'un groupe industriel tel que Safran.
zeus: vos adversaires principaux changent ils aussi d embarcation?
Marc : oui puisque Banque Populaire qui avait quitté l'Imoca revient en 2015 avec un nouveau bateau.
Gitana qui était en multicoque depuis 2009, revient en monocoque pour le prochain Vendée Globe.
On sait que Jean-Pierre Dick y songe.
Guilhaume: Le circuit figaro est extrêmement relevé , quels sont vos objectifs ?
Gwénolé : c'est déjà d'apprendre et de progresser le plus possible.
Ce qui est génial cette année par rapport aux années précédentes, c'est que j'ai les moyens de mener ce projet dans les conditions idéales. La victoire au classement Bizuth est un objectif mais aussi un bon classement au général.
On le précisera ultérieurement.
Gérard : en tant que sponsor, nous avons décidé d'accompagner Gwénolé aux côtés de Guy Cotten pour deux ans, et sommes bien plus motivés par sa progression sur deux années que sur sa performance initiale.
mistic: Pour Morgan : on pourra compter sur toi pour nous envoyer de belles images quand tu seras à la barre du new safran au milieu des océans... ?
Oui effectivement, cela fait partie des choses à faire dans l'organisation quotidienne afin de vous communiquer des moments forts pour faire partager au mieux ce projet.
Hildegarde de Bingen: pour Morgan : lorsque l'on est vendéen, a-t'on le trac de devenir Trinitain? il faut aimer le paté hénaff et les conservreries morbihanaises et bigoudènes aussi...
Toute ma belle-famille étant bretonne, on peut considérer que j'ai déjà un pied dans la culture gastronomique bretonne !
Martin: Bonjour, passant mes vacances à Saint Philibert depuis de nombreuses années, c'est béat d'admiration que je vois le monocoque Safran évoluer dans la baie et je prend un malin plaisir à tourner autour en planche quand il est près du petit Treho, un seul rêve, monter à bord ! C'est envisageable ?
Marc : si tu continues à naviguer aussi près, tu vas finir par monter à bord à l'insu de ton plein gré.
Merci, le mot de la fin ?
Safran Sailing Team démarre 2014 avec un bon vent portant.
L'ensemble du team n'a qu'un ambition : porter haut les couleurs et les valeurs du groupe, en traçant de beaux sillages sur tous les océans.
Merci à tous d'avoir participé à ce chat. Continuez à suivre nos aventures sur notre page Facebook, mais aussi sur le site Internet Safran Sailing Team.
Michel: Dommage c'est déja finiAlors bon vent à tous, on adorait marco, maintenant on supportera Morgan et Gwen! Les jeunes, surtout gardez son côté très humain et sa générosité!
Marie (85) : Merci pour ce partage!
Christian (NZ156): Kenavo à toute l'équipe. Rdv au GP Guyader de DZ
Guilhaume: Merci beaucoup pour ce chat, bon vent à toute l'équipe !
Gwenael: Merci au Safran Sailing Team pour ce tchat! Impatient de suivre l'évolution de vos projets.
forlay mt: bon vent à vous tous ! bisou MARCO
rale: Merci de ces réponses et bon vent pour 2014
Lizou : Une très bonne continuation à vous trois et à bientôt !
Teddy: Merci pour le tchat et j'espere voir nos 3 skippers début Octobre à La Rochelle pour le Challenge Safran...
Marie (85) : Bon vent pour 2014 ! Et on sera derrière vous!
Sylvain SEF: Bon vent à toute l'équipe SAFRAN en espérant pouvoir encore vous apporter notre aide technique dans cette nouvelle aventure.
Nouveau record pour Banque Populaire !
JEUDI 30 JANVIER 2014 - 22H06
Le record de la Route de la Découverte a été littéralement explosé en moins d’une semaine par le Maxi Trimaran Solo Banque Populaire VII puisque le temps de référence en solitaire entre Cadix (Espagne) et San Salvador (Bahamas) a été amélioré de plus d’une journée et demie : 6j 23h 42’ 18’’ ! Armel Le Cléac’h boucle ainsi son troisième record après celui de la Méditerranée et celui de la distance parcourue en 24 heures (682 milles). Les impressions d'Armel Le Cléac'h peu après son arrivée...
© Y.Zedda / BPCE
« Ce parcours de 3 884 milles s’est un peu scindé en trois parties avec une entame assez tendue pour passer les Canaries, une moitié de l’Atlantique très musclée avec plus de 30 nœuds de vent et une fin plus technique avec des empannages. Le passage de Gran Canaria était délicat avec une mer formée mais ensuite, j’ai trouvé mon rythme et les bons réglages ce qui m’a permis de battre le record de distance en 24 h (682 milles) ! Au final cela fait une bonne moyenne, mais en plus du record en solitaire, j’améliore le temps du bateau que Franck Cammas avait mené en équipage sur ce parcours… » indiquait Armel Le Cléac’h.
Un temps exceptionnel
« Descendre sous la barre de la semaine, c’est génial ! On commence bien l’année pour fêter les 25 ans de partenariat de Banque Populaire : deux nouveaux records. J’ai bien pris le rythme sur ce parcours aussi long qu’une Route du Rhum : je ne suis pas trop fatigué, les optimisations du bateau fonctionnent bien, j’ai bien anticipé les manœuvres qui sont toujours très longues et très sollicitantes et je n’ai rien cassé d’important à bord. »
A 23,16 nœuds de moyenne, ce record est la deuxième meilleure traversée de tous les temps !
« L’équipe de Banque Populaire m’attend sur place car l’arrivée n’est pas simple avec un aussi grand bateau : on va se mettre au mouillage jusqu’à dimanche et repartir pour Lorient dans la foulée. Une nouvelle traversée plus Nord de l’Atlantique… Et toujours un bon entraînement pour la Route du Rhum à la fin de l’année. La prochaine échéance, c’est le record de la traversée de l’Atlantique : la barre est très haute ! »
Le record d’Armel Le Cléac’h
-3 884 milles orthodromiques parcourus en 6j 23h 42’ 18’’ à 23,16 nœuds de moyenne
-Distance réelle parcourue : 4 271 milles à 25,47 nœuds de moyenne
-Départ devant Cadix le jeudi 23 janvier à 20h, arrivée le jeudi 30 janvier à 19h 39’ 17’’
Les meilleurs temps en équipage
1988 : Serge Madec (Jet Services V) en 12j 12h 30m 27s
2000 : Grant Dalton & Bruno Peyron (Club Med) en 10j 14h 53m 44s
2003 : Steve Fossett (PlayStation) en 9j 13h 30m 18s
2007 : Franck Cammas (Groupama 3) en 7j 10h 58 min 53 s
2013 : Dona Bertarelli & Yann Guichard (Spindrift 2) en 6j 14h 29 min 21 s
Les meilleurs temps en solitaire
2004 : Francis Joyon (IDEC) en 11 j 3h 17 min 20 s
2005 : Thomas Coville (Sodeb’O) en 10 j 11h 50 min 20s
2008 : Francis Joyon (IDEC) en 9 j 20h 32 min 23 s
2013 : Francis Joyon (IDEC) en 8 j 16 h 07 min 05 s
2014 : Armel Le Cléac’h (Banque Populaire VII) en 6j 23h 42’ 18’’
Xave a écrit:Ah ouais ! Il a pris cher le Sodebo !![]()
Mon p'tit Tanguy de Lamotte était super bien parti mais a un safran abîmé, il fait une escale à Brest cette nuit je crois.
DCP a écrit:Ah ouais, quand même, beaucoup d'abandons !
Aiello a écrit:Et ils sont censés avoir des perfs équivalentes ou il y a un classement séparé pour chaque classe ?
Damien a écrit:ULTIME Multicoques LHT ≥ 60 pieds sans limitation de taille
MULTI50 Multicoques en conformité avec les règles Multi50 (catamaran (2 coques) ou un trimaran (3 coques) de 50 pieds de long (15.24m) et de 50 pieds de large au maximum)
IMOCA Monocoques en conformité avec les règles IMOCA (monocoque 60 pieds)
CLASS40 Monocoques en conformité avec les règles Class40 (voilier monocoque hauturier à vocation course et croisière dont la longueur est 40 pieds (12,18 m))
RHUM Multicoques LHT ≥ 39 pieds et < 60 pieds et Monocoques LHT ≥ 39 pieds et ne pouvant entrer dans une classe définie ci-dessus
C'est pour faire simple, chaque classe a d'autres règles pour la voilure, la quille, le tirant d'eau, les lests, les ballasts, le mât, les géométries, les équipements à bord....
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