Modérateurs: Garion, Silverwitch
denim a écrit:
bravo richard !!!...nous pensons la même chose,Paris n'est pas LA France,les politiques ne servent à rien en plus de nous couter un fric monstre et de se faire "manipuler" par la finance et les lobyystes.
et paf dans la tronche à Guaino...
Cortese a écrit:De toute façon c'est de l'argent qui n'existe pas. Alors il vaut mieux le laisser aux riches puisqu'ils ne le consomment pas. S'il fallait le donner aux pauvres, on serait bien obligé de le convertir en vrais sacs de farine et en vraies Logan.
Rainier a écrit:Bref, des propos de café du commerce !
Seb a écrit:Rainier a écrit:Bref, des propos de café du commerce !
Ouais, c'est un peu le problème quand on donne la parole aux invités (chanteurs, artistes, comédiens, acteurs) pour juger les interventions d'hommes ou de femmes politiques.
FrosT a écrit:Cortese a écrit:De toute façon c'est de l'argent qui n'existe pas. Alors il vaut mieux le laisser aux riches puisqu'ils ne le consomment pas. S'il fallait le donner aux pauvres, on serait bien obligé de le convertir en vrais sacs de farine et en vraies Logan.
J'aimerais bien avoir comme Nick ou David Rockefeller ou encore SIegmund Warburg 10 000 milliards d'actifs financiers qui n'existent pas moi aussi....
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Tarod a écrit:Bon article sur le modèle Français de la banque universelle avec des schémas explicatifs très clairs:
http://www.les-crises.fr/modele-de-banque-universelle/
Cortese a écrit:Le Zloty. Ça nous fait toujours marrer nous pauvres arabes, parce que zloty (zelloty) ça veut dire "a poil".
Cortese a écrit:Fitch a dégradé la note de la Grande Bretagne. De AAA à AA+. Prends ça dans ta gueule Maggie, ispice di connasse.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... r=RSS-3208
Rainier a écrit:Cortese a écrit:Fitch a dégradé la note de la Grande Bretagne. De AAA à AA+. Prends ça dans ta gueule Maggie, ispice di connasse.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... r=RSS-3208
Oui ça fait à peine 23 ans qu'elle a quitté le pouvoir![]()
M'enfin, tu n'as pas complètement tort : si on est dans la merde aujourd'hui en France, Mitterand aussi a une grande part de responsabilités.
Feyd a écrit:Et pourtant, il a répondu au même niveau que ta réflexion.
Cortese a écrit:Fitch a dégradé la note de la Grande Bretagne. De AAA à AA+. Prends ça dans ta gueule Maggie, ispice di connasse.
Seb a écrit:Cortese a écrit:Fitch a dégradé la note de la Grande Bretagne. De AAA à AA+. Prends ça dans ta gueule Maggie, ispice di connasse.
Moi, une Maggie, j'en veux bien une chez moi.
World's biggest ship graveyard - where huge tankers and cruise liners are scrapped on the shorefront and workers toil for £2 a day
Massive Gadani ship-breaking yard stretches some 10kn along the coast near Karachi, Pakistan
Workers are paid a pittance to work in filthy and dangerous conditions but there is not shortage of recruits
The facility reduces around 100 ships a year into sheets and angles of metal, pipes and working machines
It produces about a million tonnes of steel fulfilling most of Pakistan's demand for metal from the construction sector
C’est le propre de la construction monétaire européenne que la politique économique des Etats-membres y est devenue une pure et simple affaire de pilotage automatique. On reconnaît là d’ailleurs l’empreinte ordolibérale, voulue par l’Allemagne au premier chef, mais ratifiée par les autres pays, notamment par la France, à l’image de toute une époque qui a décrété que la souveraineté était la pire des choses, le règne de l’arbitraire et de la déraison, le fléau à neutraliser à tout prix, fût-il celui — acquitté sans ciller — de la démocratie. On peut donc bien mettre Pierre, Paul ou Jacques à la tête de l’Etat, la chose est parfaitement indifférente — comme l’atteste assez d’ailleurs la parfaite continuité de l’austérité Sarkozy et de l’austérité Hollande.
On pourrait alors avoir l’envie de faire de la « politique constitutionnelle » — entendre par là de refaire les règles. Les Etats-membres l’ont d’ailleurs ! Malheureusement ils ne l’ont… que pour automatiser davantage encore la cybernétique économique qui s’est substituée à la politique démocratique. Le « two pack » et le TSCG [6] — l’un validé sous Sarkozy, l’autre voté sous Hollande, c’est dire la puissance de l’« alternance conjoncturelle »… — font indiscutablement de la « politique constitutionnelle »… mais pour le pire, c’est-à-dire : 1) en durcissant la contrainte des règles (les 0,5 % de déficit structurel s’ajoutant aux 3 % de déficit courant) ; 2) en étendant leur champ d’application (les réformes d’ajustement structurel après les obligations financières) ; et 3) en en renforçant les dispositifs de surveillance et de sanction (« semestre européen », validation préalable par la Commission des budgets nationaux) — formidables progrès, assurément.
tout le monde connaît parfaitement l’origine de cette anomalie démocratique — sans équivalent sur la planète — d’une neutralisation intégrale des instruments souverains de la politique économique, évidemment sans la moindre ébauche de leur reconstitution au niveau supra-national : c’est l’Allemagne. Légèrement inquiets de mises en cause qu’ils voient faire leur chemin dans les opinions européennes, l’idée, d’une subtilité éléphantesque, leur est venue de « sauver » l’Allemagne (puisque : Allemagne = couple-franco-allemand = Europe…) en chargeant sa chancelière — « conjoncturelle » en effet, elle. Aussi vont-ils répétant maintenant que « c’est la faute à Merkel », puissante analyse de laquelle nous sommes invités à tirer les conclusions que : 1) sitôt Merkel congédiée l’austérité ne sera plus qu’un souvenir ; à plus forte raison lorsque 2) nous aurons définitivement triomphé des petits inconvénients transitoires d’un fédéralisme inachevé et que l’« Europe politique » sera faite.
Ni l’alternance ni le dépassement fédéral ne règleront pourtant quoi que ce soit au problème congénital de la construction monétaire européenne, problème d’une participation allemande originellement placée sous le signe de l’ultimatum : « à mes conditions ou rien ». Malheureusement pour nous, ces conditions ont consisté précisément en la neutralisation constitutionnelle des possibilités de la politique conjoncturelle… Or les conditions de l’Allemagne n’étaient pas négociables au départ ; elles ne le seront pas davantage en cours de route, car elles sont la part d’elle-même que l’Allemagne s’est promis de ne pas abandonner : l’adoption pure et simple de son modèle ordolibéral de politique économique et d’organisation monétaire a été posée dès le début comme le sine qua non de son entrée dans la monnaie unique. La France a dit oui. Le reste s’en est suivi.
Cette donnée est infiniment plus puissante que les alternances électorales en Allemagne, auxquelles d’ailleurs elle donne leur cadre, et se trouverait transportée à l’identique dans tout projet de « dépassement fédéral » qui inclurait l’Allemagne, l’ultimatum originel se trouvant logiquement reconduit à chaque nouvelle étape. C’est pourquoi imaginer qu’il soit possible de revenir de sitôt là-dessus tient du rêve éveillé. Car la résolution allemande en cette matière n’a pas faibli, peut-être même a-t-elle gagné en force avec les déconvenues de la crise et les obligations de sauvetage où elle s’est trouvée entraînée. Mais l’obsession monétaire allemande est devenue le point de cécité volontaire européiste qui n’a plus le choix qu’entre la dénégation ou bien faire comme si de rien n’était — comme si l’indépendance de la banque centrale, l’exclusivité de ses missions anti-inflationnistes et l’orthodoxie budgétaire, entrées dans « la nature des choses », n’avait jamais rien eu de spécifiquement allemand.
Que les autres pays, France socialiste néolibérale en tête, s’y soient ralliés, éventuellement avec réticence puis, le temps passant, avec enthousiasme, la chose ne fait pas l’ombre d’un doute. Elle n’ôte pourtant pas une once de sa portée à l’argument généalogique qui rappelle que ces clauses-là étaient allemandes à l’origine, qu’une hypothétique Europe sans Allemagne aurait pu en être exonérée, et qu’une Europe avec Allemagne est condamnée à y demeurer rivée.
Parce qu’elle voulait sanctuariser ses propres principes de politique économique, l’Allemagne a trouvé la solution simple de les faire inscrire dans les traités. Et parce que ces principes prohibent toute action discrétionnaire au profit d’une automatique de la « stabilité », tous les Etats-membres de la zone euro sont entrés dans un régime inédit de « politique économique par les règles ». Aussi faut-il répéter à l’usage des malentendants, ou bien des menteurs, que l’anomalie démocratique qui constitutionnalise des règles intangibles de politique économique, et annule par là toute possibilité de « politique conjoncturelle », c’est-à-dire l’ouverture, par le jeu des alternances électorales, de choix de politique économique opposés offerts aux corps sociaux, cette anomalie doit beaucoup, si ce n’est tout, à l’idiosyncrasie allemande.
La banque centrale indépendante, l’obsession de l’inflation, l’orthodoxie budgétaire et le refus mystique de la politique contracyclique, toutes ces salades ne sont pas matière dans le corps social français à éprouver les frissons du sacré, comme en Allemagne. Et, à l’inverse de l’Allemagne, elles appartiennent de plein droit au domaine des choses politiquement discutables — à l’inverse aussi de ce que l’Union monétaire européenne s’est elle-même efforcée de prohiber.
On peut donc dire synthétiquement que détruire la construction européenne présente, pour la refaire autrement, avec qui voudra, n’a pas d’autre enjeu que de se mettre en règle à nouveau avec le principe démocratique, principe de la souveraineté populaire, qu’aucun européiste n’a tiqué de voir continûment bafoué pendant deux décennies, principe voulant que tous les choix de politique économique — ses orientations et les formes institutionnelles de son organisation — font irréfragablement partie du domaine de la délibération collective.
Mais on peut dire davantage encore. Et notamment que, par delà la satisfaction des principes formels de la démocratie, il n’est pas interdit d’en appeler à d’autres contenus substantiels, ceux par exemple qui auraient le bon goût de nous tirer de l’effroyable situation présente. C’est un problème qu’on n’attrape qu’après avoir tiré le constat premier de l’impossibilité d’une monnaie unique sans une construction politique authentique et complète, puis le second de l’impossibilité de cette construction politique à brève échéance, la seule échéance qui compte dans l’extrême urgence de la crise — redisons que les aimables appels à la patience indéfinie ont désormais épuisé tout leur crédit.
Si la monnaie unique n’est pas possible, il reste dans tous les cas les monnaies nationales. Il faut répéter que cette solution demeure entièrement praticable, qu’elle a pour elle la disponibilité d’institutions politiques et symboliques déjà établies, susceptibles d’être réarmées instantanément, et finalement que 90 % des pays de la planète vivent avec une monnaie nationale sans visiblement que cette condition fasse leur irrémédiable infortune. Mais on peut aussi ne pas abandonner toute idée d’une Europe monétaire et continuer d’en explorer des voies possibles. Pas celle de la monnaie unique à l’évidence, mais celle de la monnaie commune.
Dans ces conditions, ou bien l’on abandonne tout espoir de transformation et l’on se soumet à l’Europe à l’allemande. Ou bien l’on attend que la crise elle-même se charge de produire la table rase. On aurait grand tort d’en mésestimer les possibilités ! Elle peut venir du côté politique, si l’un des pays, l’Italie au hasard, se retrouve en état de blocage institutionnel et incapable de pousser plus avant la purge austéritaire, avec le risque de faire des émules et au grand affolement des marchés financiers. Elle peut venir du côté du système bancaire, toujours bien pourri à cœur, et même de plus en plus au fur et à mesure que monte le flot des créances douteuses charriées par la récession.
Ou bien on prend les devants et on annonce franchement la couleur en s’adressant à tous les peuples d’Europe : « Nous voulons faire une monnaie commune européenne restituant toutes ses possibilités à la politique économique. Avant de pouvoir refaire, il va falloir défaire. La construction institutionnelle d’une monnaie commune ne se fera pas dans le dos des peuples, elle ne peut avoir de légitimité que par validation référendaire, elle ne se fera donc pas en un week-end obscur, mais au grand jour et en prenant le temps qu’il lui faut. Par conséquent nous devons sortir de l’euro et revenir à nos monnaies nationales respectives comme base du nouveau départ européen. Nous imaginons bien que tous ne nous suivront pas tout de suite. Mais d’abord nous pouvons très bien vivre sous monnaie nationale, et probablement mieux que les malheureux qui continueront de souffrir mort et passion sous la tutelle euro-allemande. Il se pourrait fort d’ailleurs que, du moment où les marchés financiers entendront parler de notre projet, qui a précisément pour intention de mettre fin à leur règne sur la politique économique, ils mettront la zone à feu et à sang — et produiront d’eux-mêmes l’explosion de retour forcé vers les monnaies nationales. De toute façon, nous sommes prêts à bouger parce qu’on ne prouve le mouvement qu’en marchant, persuadés par ailleurs que le spectacle dudit mouvement pourrait bien donner quelques idées à ceux qui l’observeront. Combien nous nous retrouverons, nous l’ignorons, mais partant de l’idée que nous y arriverons très bien à un, nous nous disons qu’à partir de deux ce sera déjà quelque chose ! Nous nous disons aussi que nous serons mieux à quatre ou cinq réunis par des principes authentiquement communs et progressistes qu’à dix-sept déchirés par des principes régressifs. L’Allemagne repartira de son côté avec son néo-deutschemark et quelques alliés qui lui ressemblent ? C’est très possible, et ça n’a rien d’un drame. Qui peut imaginer un seul instant que, même ne partageant pas la monnaie de certains pays européens, elle cesserait de commercer avec eux ? D’y investir ? De faire circuler ses étudiants, ses chercheurs, ses artistes, ses touristes, et de recevoir les nôtres ? Nous pouvons même imaginer que si un jour elle finit par liquider ses mythes et ses terreurs nocturnes, si sa population finit par être lasse de la déflation salariale et des inégalités dont elle prendra bientôt une conscience douloureuse, elle souhaite nous rejoindre — ce sera avec plaisir. De toute façon nous faisons cette proposition à tous maintenant et pour plus tard. Entende et vienne qui voudra ».
silverwitch a écrit:Un papier passionnant et très instructif de Frédéric Lordon dans Le Monde Diplo:
Pour une monnaie commune sans l’Allemagne (ou avec, mais pas à la francfortoise)
C'est parfois assez technique, mais ça vaut la peine d'être lu dans son intégralité.
denim a écrit:seulement voilà...y a un problème.
dans l'émission de ce soir sur France 5 "c'dans l'air" le thème de l'émission est..."pourquoi angélina Jolie veut elle se faire une ablation des seins"...![]()
voilà si je puis dire,le coeur du problème...l'ablation des seins de angélina Jolie.
je ne dis pas qu'il faudrait une émission tous les soirs sur la crise économique,ses causes et ses raisons et ses conséquences...mais franchement,le cul,les nichons,la tronche de angélina Jolie,je m'en cogne.
consternant...
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