Capet a écrit:Je te répondrai plus tard, mais tu es vraiment touchant à faire celui qui ne comprend pas. Bref, n'insistons pas.
Pour moi un parti ce n'est pas du tout la même chose que la politique qu'on mène une fois au gouvernement. Le gouvernement et on en a une preuve éclatante en ce moment, c'est le principe de la réalité du terrain. Un parti, c'est une principe d'idées et de projet. Bien sûr l'idéal serait que les idées développées soient réalisées à 100% mais on sait très bien que c'est jamais le cas.
Donc comme là on ne parle que d'un parti, invoquer Sarko ou une tactique de campagne présidentielle n'a rien à voir avec la choucroute. C'est ça qui est désolant, les type se battent comme des chiffonniers pour être à la tête d'un parti montrent très bien que finalement les idées et le projet ne sont pas si clairs que ça...
D'accord.. Mais tu ne penses pas que, si certes une minorité est avec X ou Y pour des questions d'affinités personnelles (par exemple Ciotti avec Fillon, alors qu'il est plutôt à la droite de la droite, Raffarin avec Copé alors qu'il est plutôt à la gauche de la droite), d'autres, la grande majorité, suivent Fillon ou Copé pour des questions d'orientation.
A savoir que Copé comme Sarkozy défendent une droite qui pouvait tout dire, tout défendre, même l'indéfendable, même l'anti-France, l'anti-République, ou l'anti-gaullisme, et que Fillon comme Juppé d'ailleurs (d'où l'échec de sa médiation, car il était soupçonné par Copé de Fillonisme) n'y sont pas prêts.
Et que cette capacité à franchir ou non cette ligne jaune dans le discours et la transgression des valeurs traditionnelles de la droite gaulliste, explique en grande partie que tant de députés et sénateurs soient prêt à suivre Fillon? Si ça n'était qu'une inimitié entre dirigeants, il n'y aurait pas autant de suivistes qu'on l'annonce?
C'est donc plus profond qu'une affaire interpersonnelle, et la question qu'il faut se poser c'est, en quoi est-ce plus profond. Selon moi, la réponse c'est ce que j'ai énoncé. Mais je peux me tromper. Et je suis prêt à ce qu'on (toi ou d'autres) me convainque du contraire.
Hugues








respect...


