Ghinzani a écrit:Cortese a écrit:Pour les musulmans normaux ni le sapin ni la crèche ne posent de problème. Il n'y a que les cinglés sponsorisés par la CIA que ça excite.
Je me demande d'ailleurs comment ou pourquoi les musulmans "modérés" en si grand nombre, soucieux de s'intégrer dans la société, ne marquent-ils pas de manière plus nette, plus franche leur désaccord avec l'islam radical.
Tu fais bien de poser la question. J'ai entendu Abdelghani Merah, le frère de Mohammed Merah et Mohamed Sifaoui, le réalisateur du reportage d'Enquiete Exclusive diffusé sur M6 où Souad Merah, la soeur de Mohamed, dit qu'elle est fier de ce qu'a fait son frère. Abdelghani Merah qui a écrit un livre pour dénoncer les autres coupables des meurtres de son frère, les salafistes qui ont amené Merah à commettre ces meurtres, et même sa soeur qui s'est revendiquée fière de ses actes, il demande à tous les musulmans de dénoncer les extrémistes, les intégristes qui appellent à la violence et au sang au nom de la religion. Malheureusement, son attitude est ultra-minoritaire et Sifaoui l'expliquait très bien : les salafistes font peur aux musulmans plus modérés. Il disait qu'il fallait que la peur change de camp, que les intégristes aient peur d'être dénoncés par les autres musulmans, mais pour le moment, ils sont les plus forts et personne n'irait les contredire.
Ma mère a toujours dit que les Arabes sont nés pour détester les Juifs et cela c’est une phrase que j’ai entendue tout le long de ma tendre enfance.
On parlait d'une mère abandonnée par son mari qui était un peu débordée par ses enfants. On nous révèle qu'en fait, c'est loin de la réalité.
Sifaoui disait que le problème de l'islam, c'était le manque d'un chef, comme le pape pour les catholiques, qui dicterait l'attitude à avoir et le corpus des textes à suivre. C'est contraire à l'esprit de l'islam mais c'est aussi la cause des extrémismes et une liberté donnée aux interprétations les plus tordues et délirantes.
Tout ça ne peut certainement pas se mouler dans une république démocratique et laïque. On va aller au clash, civile ou politique un jour ou l'autre.