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de **denim** le 20 Déc 2011, 15:39

tant que l'on aura pas d'indépendance et donc de souveraineté…non, on ne pourra pas les envoyer chier…nos politiques leur sont donc corrompu corps et âme.

de **Stéphane** le 20 Déc 2011, 15:40

Si on ne relayait pas leurs réflexions, ça aiderait déjà.

de **schumi84f1** le 20 Déc 2011, 15:42

aussi c'est vrai !

de **denim** le 20 Déc 2011, 15:51

À l'Élysée, certains conseillers comparent volontiers leur champion, Nicolas Sarkozy, à Gehrard Schröder, qui a su prendre lucidement acte des nécessaires sacrifices que devait accepter la société allemande pour vaincre un chômage qui dépassait alors les 10%.

:lol:

ah ok j'ai compris…c'est l'Elysée.

de **sheon** le 20 Déc 2011, 16:34

Schröder a fait augmenter le chômage, pas baisser :lol:

de **denim** le 20 Déc 2011, 16:52

m'étonnerais pas qu'un jour ils le comparent au "Dalaï Lama"...

de **denim** le 21 Déc 2011, 16:24

Les trois motifs qui ont poussé les banques à se ruer ce mercredi matin sur l'opération inédite de prêts à 3 ans que leur proposait la Banque centrale européenne.

La BCE a eu un succès inespéré ce mercredi matin. Pour soulager les tensions aiguës auxquelles les banques de la zone euro sont confrontées avec la crise des dettes souveraines, la Banque centrale européenne avait décidé le 8 décembre dernier de leur offrir -pour la première fois de son histoire- des lignes de crédits sur trois ans, en quantité illimitée et au taux de 1%. De l'argent quasi gratuit sur lequel 523 banques se sont précipitées puisqu'elles ont sollicité quelque 489 milliards d'euros auprès de l'institut de Francfort. Cet engouement tient essentiellement à trois facteurs.

• Les échéances financières des banques
Pour financer leurs activités, les banques ont besoin d'emprunter sur les marchés. Mais la crise de la zone euro a rendu frileux les grands investisseurs internationaux. Résultat, en 2011, les établissements de petite ou moyenne taille de la zone euro n'ont couvert que 69% de leurs besoins avec leurs appels au marché. Pour 2012, la situation s'annonçait critique: le secteur doit faire face à 230 milliards d'euros de remboursements d'obligations au seul premier trimestre.

En empruntant massivement à la BCE, les banques se prémunissent donc contre une éventuelle crise de liquidité en s'assurant que leurs besoins sont d'ores et déjà couverts. Pour celles qui auraient tout de même raté le coche de l'opération de ce matin, une seconde session aura lieu fin février.

• De gros profits à la clef
Emprunter à 1% auprès de la BCE peut être une opération extrêmement profitable si cet argent est réinvesti en emprunts d'État espagnols ou italiens par exemple, qui affichent des taux d'intérêts de 5%, voire 7%. Ce «carry trade» potentiellement lucratif est cependant aussi très risqué. Il repose sur le pari que les États concernés ne feront pas défaut. Il suppose aussi de s'exposer à la défiance du marché qui exige des banques qu'elles s'allègent de leurs portefeuilles de dettes souveraines, et non qu'elles les renforcent.

• Des besoins d'actifs
La crise de la zone euro est en train de provoquer un gel, silencieux mais potentiellement très grave, des bilans des banques. La BCE a reconnu la semaine dernière que le secteur commençait à souffrir d'une «pénurie de collatéral». De quoi s'agit-il? Dans des marchés excessivement nerveux, les banques qui veulent emprunter doivent de plus en plus fournir des gages à leurs créanciers, sous forme d'actifs appelés «collatéraux». Il est quasiment devenu impossible d'émettre de la dette non sécurisée. Les emprunts, quelle que soit leur forme, auprès de la BCE doivent aussi être gagés. Mais ce stock d'actifs disponible fond comme neige au soleil, parce que sa valeur de marché a diminué ou que les prêteurs ou intermédiaires lui applique des décotes beaucoup plus fortes que par le passé.

Certaines banques doivent donc reconstituer d'urgence leurs stocks de collatéraux. Celles-là auront donc emprunté massivement à la BCE pour acheter des titres d'État qui seront toujours acceptés au guichet de Francfort. Dès ce mercredi matin, on soupçonne donc les banques d'Europe du Sud de s'être ruées sur l'opération proposée par la BCE. Un signe non pas d'appétit, mais de faiblesse. Ce qui explique peut-être que sur les marchés obligataires, les tensions demeurent comme le prouve l'augmentation de l'écart de rendement entre les titres espagnols et italiens par rapport à l'Allemagne.

c'est génial comme système…et surtout on voit bien là,la patte MARIO DRAGHIun banquier véreux ne pouvait qu'aider des banquiers véreux.

de **denim** le 21 Déc 2011, 16:27

Pour l’économiste Paul Krugman, une bulle immobilière et une corruption grandissante laissent présager du pire.

Et le nouveau pays nominé cette année par les économistes pour le meilleur scénario catastrophe est... la Chine! L'éclatement de la zone euro et une profonde récession en Europe ne font (presque) plus peur aux spécialistes. Non, la pire crainte des conjoncturistes, notamment américains, est de voir s'effondrer l'économie chinoise, seul vrai moteur de la croissance mondiale depuis des années.

Le prix Nobel d'économie Paul Krugman pose la question dans sa chronique du New York Times : la Chine va-t-elle craquer ? (sa chronique traduite en français est disponible sur le site de la RTBF). Sa démonstration semble imparable.

Paul Krugman ne s’appuie ni sur les chiffres ("Les chiffres de la Chine sont bien plus fictifs que la plupart des autres"), ni sur les experts ("On ne trouve pas deux experts disant la même chose."), mais sur l’analyse de la situation du pays, qui lui rappelle celle du Japon à la fin des années 80 ou celle des Etats-Unis en 2007.

Pour l’économiste, une bulle immobilière et une corruption grandissante sont les deux gros points noirs de l’économie chinoise aujourd’hui :

Tous les ingrédients d'une bulle spéculative sur le point d'éclater sont réunis avec les conséquences que l'on imagine, des faillites en chaîne et une crise économique et sociale majeure. "Savons-nous vraiment si l'immobilier a créé une bulle ? Il en montre tous les signes : pas seulement des prix à la hausse, mais également cette sorte de fièvre spéculative qui nous semble bien familière - pensons simplement à la côte de la Floride il y a quelques années."

L'agence Bloomberg tire aussi la sonnette d'alarme sur la montagne de dettes accumulée en Chine pour des projets immobiliers pharaoniques qui n'ont aucune chance d'être rentables. Elle souligne que la réalité des chiffres est cachée par les promoteurs, les établissements de crédit et les gouvernements locaux.

Elle chiffre les dettes de 231 organismes chinois de financement locaux à près de 4 000 milliards de yuans, soit plus de 430 milliards d'euros. Or, il existe dans toute la Chine 6 576 établissements de crédit locaux… Les provinces et les villes n'ont plus les moyens de finir leurs gigantesques projets sans obtenir de nouveaux crédits et seront pour certaines en cessation de paiement si leur principale source de revenus, la vente de terrains, ne rapporte plus suffisamment.

De même, l’existence d’un système bancaire parallèle clandestin et non supervisé fragiliserait l’économie : "Si le gouvernement chinois n'est pas contraint par l'Etat de droit, il est contraint par une corruption omniprésente, ce qui veut dire que ce qui se passe réellement au niveau local pourrait ne pas ressembler à ce qui est ordonné à Pékin."

Paul Krugman espère être "inutilement alarmiste" mais, selon lui, "il est impossible de ne pas être inquiet : l'histoire de la Chine ressemble trop aux effondrements que l'on a vus ailleurs." :haha:

bien fait pour leur tronche…comme ça ils arrêteront de nous prendre de haut.

de **denim** le 22 Déc 2011, 19:28

çà c'est pour l'Espagne…

À l'Économie, Luis de Guindos aura la lourde tâche de faire sortir le pays de la crise et de donner un espoir aux 21,52% de chômeurs. Cet économiste a alterné les expériences dans le public et dans le privé. Secrétaire d'État sous le gouvernement de José María Aznar, professeur à l'IE Business School et directeur de l'un de ses centres de recherche, il a également dirigé la branche ibérique de Lehman Brothers entre 2006 et 2008. Le Parti socialiste (PSOE) n'a pas manqué de relever ses liens avec la banque américaine aujourd'hui en faillite. Le principal parti de l'opposition lui a ainsi souhaité «davantage de réussite que lors de son passage à Lehman Brothers».

ET VIVAAAA…ESPANAAAA !!!!

de **Ghinzani** le 23 Déc 2011, 15:36

faut penser à la pénibilité..du client.

de **sheon** le 23 Déc 2011, 15:59

Ca dépend, la tranche d'âge du public s'adapterait, probablement !

de **denim** le 23 Déc 2011, 16:29

voilà voilà on y arrive…petit à petit l'oiseau fait son nid…détricotons détricotons.

En vue du sommet du 18 janvier, les partenaires sociaux se sont réunis pour réfléchir aux moyens de faire évoluer le chômage partiel. La question des accords «compétitivité-emploi» pourrait bien se retrouver aussi sur la table.

Les partisans du chef de l'État voulaient voir dans sa gestion de la crise financière un moyen de prendre un avantage certain dans la course à la présidentielle. Mais c'était sans compter sur la dégradation du front social. Nombreux sont ceux qui pensent désormais que l'élection se jouera sur le thème de la croissance et de l'emploi. Les solutions proposées devront enrayer la progression du chômage: selon les dernières prévisions de l'Insee, la faiblesse de l'activité devrait faire grimper le taux de chômage, actuellement de 9,7% (y compris DOM) à… 10% mi-2012.

Aujourd'hui, le sujet est sur toutes les lèvres, dans la majorité, l'opposition et chez les syndicats. Après que Nicolas Sarkozy a indiqué la semaine dernière «croire à l'activité partielle» pour éviter les licenciements, c'est sur le sujet de la flexibilité du temps de travail - notamment les 35 heures - que chacun tente de pousser ses pions. Des sujet qui seront au cœur du sommet de l'emploi du 18 janvier à l'Élysée.

Ce rendez-vous sera l'occasion d'aborder à la fois des solutions «d'application rapide» face à l'envolée du chômage et des questions «plus structurelles comme la compétitivité», a souligné le ministre du Travail, dans une interview au Monde.

À moins d'un mois du sommet, patronat et syndicats se sont réunis mercredi - ils prévoient de le faire une nouvelle fois les 6 et 13 janvier - pour parler chômage partiel. Un sujet qu'au Medef on ne considère pas comme prioritaire. Mais Benoît Roger-Vasselin, le chef de file de la délégation patronale, a laissé les portes ouvertes à une discussion autour des projets syndicaux. Ces derniers veulent simplifier le dispositif existant et favoriser la formation continue pendant la période d'arrêt de travail. «Le dispositif est si compliqué qu'en 2008-2009 beaucoup d'entreprises ont préféré licencier plutôt que de se mettre en chômage partiel», déplore Laurent Berger (CFDT).

La CGT propose que l'entreprise en difficulté garde à sa charge 25% du salaire d'activité (contre 50 % actuellement), mais que l'ensemble des entreprises participe à alimenter un fond ad hoc destiné à financer les allocations de chômage partiel.

Plus vindicatif, FO se félicite d'un maintien du dialogue social mais sait que l'État a trop de poids dans le dispositif du chômage partiel pour que le sujet avance réellement sans lui. «Nous attendons de voir ce que va proposer le gouvernement, nous écouterons le président le 18 janvier», déclare Stéphane Lardy. Si une position commune est trouvée avant le 18 janvier, la perspective de voir les règles du chômage partiel évoluer avant l'élection présidentielle est mince: un simple décret ne suffira pas et le calendrier législatif est déjà saturé.

«Des mesures fortes»
Mais c'est un autre sujet, plus sensible, qui pourrait bien nourrir l'essentiel des débats le 18 janvier: la possibilité d'introduire en France des accords d'entreprise «compétitivité-emploi», une idée depuis longtemps défendue par le syndicat de la métallurgie. Toujours prompt à s'inspirer du modèle allemand, l'Élysée réfléchit à un système qui permettrait aux chefs d'entreprise de négocier avec les représentants de salariés davantage de flexibilité (sur les salaires et le temps de travail), en échange de garanties sur l'emploi. De tels accords, qui s'imposeraient alors à tous les salariés,«peuvent être une voie d'avenir», a indiqué Xavier Bertrand. Mais ils constitueraient une révolution culturelle - qui en outre remettrait en cause la durée légale du travail en Fance - que le gouvernement aura du mal à mener avant la fin du quinquennat…

Qu'elles portent sur le temps de travail, le travail «moins cher», l'indemnisation du chômage, la formation professionnelle, ou encore les charges patronales et la protection sociale, Nicolas Sarkozy a, en tout cas, annoncé «des mesures fortes».

ou comment faire sauter le "verrou" 35h…entre autres.

le Medef est rassuré ??? il est content ??? ceçi était un message du gouvernement français envers le patronat français pour qu'il ne s'affole pas et passe de bonnes fêtes sans soucis…le gouvernement oeuvre pour lui.
il y a déjà des gens qui galèrent justement à cause d'emploi à la con et précaire,comme çà il y en aura qui seront encore plus dans la précarité mais ne seront pas comptabilisés comme chômeurs…magnifique.

oyé oyé braves gens…

de **a6gcs** le 31 Déc 2011, 22:11

de **denim** le 01 Jan 2012, 11:34

De-Gaulle avait raison...

de **denim** le 01 Jan 2012, 12:07

Poids lourd de la Nouvelle Europe, la Pologne passe ce dimanche le relais au Danemark, qui inaugure un cycle de présidences tournantes assurées jusqu'en décembre 2013 par de «petits pays» de l'Union européenne. Petits en termes de superficie, de population ou de PIB. Au Danemark succéderont en effet Chypre, l'Irlande et la Lituanie. Alors que l'Europe traverse une crise économique dont on voit encore mal l'issue, quel peut être le rôle de ces États dont certains n'appartiennent pas à la zone euro et qui devront de surcroît composer avec une pléthore d'institutions concurrentes?

alors ?? où se trouve la cohérence dans tout çà ???
pendant ce temps là,ils continuent de faire mumuse entre eux: "allez,à toi d'y aller à Bruxelles…va poser ta pêche"…et les français eux,continuent de "convertir en franc" ce qu'ils achètent en euro. :roll:

vivement que tout cela se casse la gueule une bonne fois pour toute...

de **porcaro77** le 01 Jan 2012, 12:21

denim a écrit:De-Gaulle avait raison...

Sur son mépris de l'Europe surement !!

de **denim** le 01 Jan 2012, 13:01

QUE LES FRANCAIS SONT DES VEAUX !!!!

de **denim** le 01 Jan 2012, 13:04

quand on voit çà rien d'étonnant…

La diffusion des matches de rugby et les séries américaines ont boosté les audiences de la chaîne du groupe Bouygues en 2011...

de **Ambrose** le 04 Jan 2012, 15:22

http://www.marianne2.fr/Euro-pourquoi-l ... 13929.html

(par Jacques Sapir)

de **Fatcap** le 04 Jan 2012, 17:29

Très bon article, je suis surpris de voir qu'on peut encore publier des trucs à peu près intelligents dans un magazine à grande circulation. Mais il ne faut pas trop s'inquiéter, à un moment ou à un autre en 2012 la BCE va intervenir. Si j'étais un spéculateur, je tuerais le temps en shortant l'Espagne, qui est clairement sous-évaluée. Il y aura aussi tout un ramdam en mars avec la Grèce et la date-butoir pour parvenir à un accord avec les créanciers privés, mais comme d'habitude ils vont racler les fonds de tiroir et gagner un répit de six mois.

de **denim** le 04 Jan 2012, 18:33

ah ben voilà…le patronat l'en avait rêvé,nicolas Sarkozy l'a fait.

la bonne petite TVA sociale qui commence à pointer son nez…on augmente la TVA d'un côté et l'on baisse les charges des patrons de l'autre pour soi-disant rendre les entreprises françaises plus compétitives. :lol:

seulement voilà,si on augmente la TVA,ça va plomber encore plus les gens…alors la baisse des charges pour les patrons,leur permettrait d'augmenter les salaires.

et bien moi je dis pipeau pipeau…pour moi cette TVA sociale c'est un 3e plans d'austérité déguisé,ni plus ni moins…il n'y aura pas de donnant donnant.

ils nous prennent vraiment pour des cons,mais la quenelle ne passe plus...

de **denim** le 04 Jan 2012, 18:54

Ambrose a écrit:http://www.marianne2.fr/Euro-pourquoi-la-sortie-du-tunnel-est-encore-loin_a213929.html

(par Jacques Sapir)

jacques Sapir est en ce moment même sur France5…"C dans l'air".

de **Ambrose** le 04 Jan 2012, 18:56

denim a écrit:
Ambrose a écrit:http://www.marianne2.fr/Euro-pourquoi-la-sortie-du-tunnel-est-encore-loin_a213929.html

(par Jacques Sapir)

jacques Sapir est en ce moment même sur France5…"C dans l'air".

de **denim** le 04 Jan 2012, 19:08

tu vois Ambrose,ce que tu décris sur d'autres topics ben Sapir dit la même chose…même le flamand ne veut pas payer pour le wallon.

et oui…quand les bisounours auront compris ça déjà,ce sera un grand pas de fait.

de **denim** le 04 Jan 2012, 19:54

quand je vois Dessertine dans cette émission je me demande s'il est né hier…à croire avec lui, qu'avant l'euro on était con.

on ne savait pas commercer…on ne savait pas entreprendre de bonnes relations économiques entre d'autres pays.

de **a6gcs** le 11 Jan 2012, 00:01

de **DCP** le 11 Jan 2012, 00:04

a6gcs a écrit:La crise, quelle crise?
-0,0122%, c’est le taux d’intérêt négatif auquel s’est endetté pour la première fois lundi l’État allemand.

http://www.jeanmarc-sylvestre.com/2012/ ... x-negatifs

C'est plutôt inquiétant, cela veut dire que les gens n'ont vraiment plus confiance dans les marchés et surtout dans les banques ou ils pourraient placer leur argent à 0% ou un poil plus.

Didier

de **a6gcs** le 11 Jan 2012, 00:45

de **denim** le 13 Jan 2012, 17:42

L'agence de notation S&P a abaissé la note de la France, a confirmé une source gouvernementale française.

Après que une source européenne a annoncé la dégradation par l'agence de notation de plusieurs pays de la zone euro ce vendredi. L'Allemagne et les Pays-Bas seraient épargnés.

L'annonce n'a pas encore fait l'objet d'un communiqué officiel de Standard and Poor's.

Les Bourses ont basculé dans le rouge et l'euro est passé sous 1,27 dollar.

et pof...

de **Fatcap** le 13 Jan 2012, 18:02

Enfin des nouvelles qui font plaisir ! Ce n'est pas encore officiel, mais pas mal de journaux ont déjà repris la rumeur. Quel pied... Bon maintenant il ne manquerait plus qu'un défaut en bonne et due forme de la Grèce en mars, suivie de sa sortie de la zone euro, pour faire de 2012 une très bonne année. Il paraît que la BCE est bien dans la merde au sujet de la Grèce : plusieurs hedge fonds ont racheté des créances grecques aux banques à vil prix, et vont tenter un marché qui pourrait s'avérer extrêmement lucratif :
- on leur rachète les obligations à 100% de leur valeur
- ou ils refusent tout accord et exigent que la Grèce fasse officiellement défaut, ce qui déclencherait les CDS.

C'est une position assez bétonnée...

de **denim** le 13 Jan 2012, 18:04

http://www.dailymotion.com/videozap/pla ... 1&large=1#

de **denim** le 13 Jan 2012, 18:31

mais que vont bien pouvoir dire nos braves Baroin…Pécresse.

de **denim** le 14 Jan 2012, 20:44

la bécasse Pécresse dans toute sa splendeur…sur FR3.
vraiment une tête à claques cette femme...

de **denim** le 14 Jan 2012, 20:50

alors angéla ??? le navire tangue en ce moment ??? y a du vent dans l'air on dirait,va falloir réduire la voilure.

paiera,paiera pas pour les autres ??? ou a moins que l'Allemagne décroche la première de la zone euro ???

mon rêve…

:lol:

si la France a perdu son triple A c'est parc'que les socialistes n'ont pas voté la règle d'or... :lol:

sacré Fillon…heureusement que t'es là pour nous faire rire.

de **Ambrose** le 15 Jan 2012, 00:35

Je suis en train de lire le dernier bouquin de Jacques Sapir. Passionnant.

de **denim** le 15 Jan 2012, 11:50

je n'en doute pas…ne serait il peut être,pas assez "condescendant" avec le système ??? car on ne le voit pour ainsi dire rarement,même si on l'a vu y a pas longtemps dans l'émission de yves Calvi "C'dans l'air".

en tous cas,je sens une semaine "enthousiasmante" à l'assemblée nationale...

monsieur Baroin et madame Pécresse vont avoir du grain à moudre.
sans oublier le fameux "sommet social"…dans la semaine à venir.
encore un autre plan d'austérité en perspective ??? suite aux "réajustements" dixit françois Fillon.

de **denim** le 16 Jan 2012, 19:53

pour la Grèce, y en a plus pour longtemps…

une messe sera célébrée ces prochains jours.

de **Ambrose** le 16 Jan 2012, 20:06

En Grèce, le SMIC est à 750 €/mois. Et sous la pression de l'UE et du FMI, le gouvernement entend l'abaisser.

Ouais, moins de 750 €...C'est surement ça qu'on appelle "vivre au-dessus de ses moyens".

de **Stéphane** le 16 Jan 2012, 20:08

Faut voir ce qu'on peut faire, avec ces 750 €, là-bas

de **denim** le 16 Jan 2012, 21:18

Ambrose a écrit:En Grèce, le SMIC est à 750 €/mois. Et sous la pression de l'UE et du FMI, le gouvernement entend l'abaisser.

Ouais, moins de 750 €...C'est surement ça qu'on appelle "vivre au-dessus de ses moyens".

franchement ils sont à gerber…

Réduction des salaires et des retraites allant jusqu’à 30 %.
- Abaissement du SMIC à 600 €
- Hausse du prix de l’essence de 100 %, de l’électricité de 50 %

et comme ça,ça favorisera encore plus la magouille,la débrouillardise,le travail au noir quoi…et la précarité.
moi je dis qu'il faut en "allumer" un…voir plusieurs,c'est con à dire,mais prendre les gens pour des imbéciles a ses limites.

pour nous,ils sont en train de tâter le terrain…à l'époque,quand ils ont commencé à parler de rallonger l'âge du départ légal à la retraite,je m'étais dit que ces "fils de pute"car pour moi ce ne sont que des "fils de pute" et rien d'autre…qu'ils s'en prendraient aux congés payés…ben voilà,on y arrive,quelque phrase par ci par là,histoire de prendre la température et ensuite ils aviseront.

de **denim** le 16 Jan 2012, 21:26

et ça c'est le point de vue d'un armateur grec…

"S i le gouvernement commence à nous imposer, il sera assez simple pour nous de déplacer les sièges de nos sociétés ailleurs, aux îles Caïmans, à Chypre ou à Malte." A bord de son luxueux caïque en bois, Nikos Vernikos est l'un des rares armateurs à s'exprimer librement. Ce soir-là, à la marina Zea, l'atmosphère est détendue. Dans cette partie du port du Pirée, dont les quais s'étendent de manière tentaculaire, les yachts s'entassent, plus grands et prestigieux les uns que les autres. A bord, des skippers ou des employés chargés de l'entretien, souvent d'origine sri lankaise ou philippine. Ils veillent sur ces mastodontes marins jour et nuit. Nikos Vernikos, l'un des grands de la profession, propriétaire de dizaines de tankers, est à la tête de la première société de remorqueurs du pays. Le teint hâlé, le geste ample et le sourire aux lèvres, il ne comprend pas que les armateurs soient pris pour cible."Les armateurs sont les chauffeurs de taxi de la mer. Le commerce maritime est mondial, pas seulement grec. Nous voguons en permanence et nous préférons donc avoir notre siège social dans un pays où il n'y a ni contrôles ni taxes",

magnifique…continuez comme ça,ne changeait rien.