Solal a écrit:Un son du film:
Quelques autres :
Modérateurs: Garion, Silverwitch
Solal a écrit:Un son du film:
Marlaga a écrit:Nuvo a écrit:J'ai vu Drive, très bon film, bonne ambiance, on plonge dedans. Des moments très violents... et une B.O. envoutante.
Une spectatrice américaine a porté plainte contre les producteurs du film pour publicité mensongère car la bande-annonce lui a fait croire que ce serait comme Fast&Furious. Elle exige le remboursement de son ticket
sheon a écrit:Marlaga a écrit:Nuvo a écrit:J'ai vu Drive, très bon film, bonne ambiance, on plonge dedans. Des moments très violents... et une B.O. envoutante.
Une spectatrice américaine a porté plainte contre les producteurs du film pour publicité mensongère car la bande-annonce lui a fait croire que ce serait comme Fast&Furious. Elle exige le remboursement de son ticket
Vite, suicidez-la avant qu'elle ne se reproduise !
Hugues a écrit:sheon a écrit:Marlaga a écrit:Nuvo a écrit:J'ai vu Drive, très bon film, bonne ambiance, on plonge dedans. Des moments très violents... et une B.O. envoutante.
Une spectatrice américaine a porté plainte contre les producteurs du film pour publicité mensongère car la bande-annonce lui a fait croire que ce serait comme Fast&Furious. Elle exige le remboursement de son ticket
Vite, suicidez-la avant qu'elle ne se reproduise !
A peu près pareil que ça quoi...
(cf)
Hugues (corrélateur)
Telerama.fr a écrit:On a vu le Tintin de Spielberg...
Le 12 octobre 2011 à 14h45 - Mis à jour le 12 octobre 2011 à 19h53
Quelques jours avant sa sortie (le 26 octobre), on a pu voir le très attendu “Les Aventures de Tintin”, un film d'animation 3D réalisé par Steven Spielberg. Convaincant, malgré un récit beaucoup trop frénétique.
Les Aventures de Tintin, le film, commencent par une passation de pouvoir, ou un blanc-seing : sur un marché, un type achève le portrait d'un badaud. Si les traits du dessinateur vous disent quelque chose, revoyez une photo de Georges Rémi, alias Hergé, vous comprendrez... Le croquis qu'il tend - en marmonnant un truc du genre « Je vous vois à peu près comme ça » -, est bien celui de Tintin, tel que Hergé l'a toujours dessiné. Mais le modèle qu'on découvre enfin est une drôle de créature numérique, qui bouge, parle anglais (en tout cas en VO) et qui, à travers les lunettes dont sont munis les spectateurs, surgit en 3D. Voilà : Tintin a une vie propre au-delà de son créateur, et c'est ainsi que Steven Spielberg, lui, le voit.
Passée la surprise, passé le temps d'acclimatation, cette vision n'a rien de déplaisant : ce Tintin-là n'est pas l'imposteur aperçu dans les quelques films tournés jadis en prises de vues réelles ; il n'est pas non plus ce double grossièrement animé des séries télé des années 90. Ce Tintin-là convainc, au même titre que le capitaine Haddock, qu'il rencontre bientôt dans une cabine du Karaboudjan, navire dont ils sont tous deux prisonniers.
La performance capture, technique qui permet de numériser les mouvements d'un comédien permet au jeu d'affleurer sous le personnage virtuel. Jamie Bell, qui débuta jadis dans Billy Elliot, et qui, de film en film (King Kong, L'Aigle de la neuvième légion, bientôt Jane Eyre) s'affirme comme un formidable acteur), prête à Tintin sa jeunesse, sa fougue, une capacité d'émerveillement qui confine à la naïveté. Face à lui, Andy Serkis (qui joua de la même façon Gollum dans Le Seigneur des Anneaux) accomplit ce miracle de faire croire à un capitaine Haddock qui s'emporte, vitupère et picole sec - comme le vrai, c'est-à-dire celui qu'on a en tête. On devine parfois, sous le pull marin et la barbe, un vieux cabot qui jouerait enfin son Falstaff, et c'en est émouvant.
Si Spielberg utilise le relief de façon discrète et efficace, le numérique 3D lui offre une précision de l'image, une netteté des décors qui rejoindraient presque, enfin, la « ligne claire » de la bande dessinée belge. On croirait presque que les accessoires (de fait, virtuels) sont en dur. Cette réalité composite, qui est celle du cinéma d'aujourd'hui, fait un effet gagnant, pas si éloigné de l'esthétique des planches « papier ».
Pas de chance, cette technologie étonnante n'est disponible qu'aujourd'hui, c'est-à-dire à l'heure où le cinéma dominant ne croit pouvoir s'adresser au public qu'en accélérant le rythme du récit, en empilant les scènes d'action les unes à la suite des autres. Ce que Spielberg gagne sur l'aspect visuel du film, il le perd sur son scénario : celui-ci compile plus ou moins Le Crabe aux pinces d'or et Le Secret de la Licorne, mais en y ajoutant ad nauseam une surenchère de poursuites et de combats, sur terre comme sur mer. C'est le triste « effet blockbuster »... Rares sont les moments où les personnages abandonnent leur agitation frénétique, permettant l'empathie du spectateur – un peu lors d'une scène de marche dans le désert, la meilleure du film. Mais on est si loin du rythme de lecture, de cette attention soutenue, immobile, qu'accorde à chaque case, à chaque page, l'amateur de BD, relisant pour la centième fois son album favori...
Steven Spielberg sait-il que le temps – la durée, en fait – joue inexorablement contre lui ? Dans leur quête pour découvrir le trésor de la Licorne, le vaisseau de l'ancêtre d'Haddock, les héros ont un adversaire inattendu : Spielberg a fait du ollectionneur d'antiquités Sakharine un descendant du pirate Rackham le rouge. Curieusement, il possède à l'écran le front, les lunettes, la barbe de Spielberg lui-même. Son combat pour s'approprier l'héritage d'Haddock offre alors un drôle de sous-texte : la propre bataille du cinéaste contre les créatures d'Hergé pour s'accaparer, piller leur univers. Faut-il vraiment dire qui sort vainqueur de cette double lutte ? Jolie pirouette : qui confesse son échec mérite l'indulgence.
Aurélien Ferenczi
Waddle a écrit:Personne n'a vu "The artist"?
Qu'en pensent les spécialistes cinéma du forum?
Merci d'avance.
Hugues a écrit:Et mon article sur Tintin, il pue?
Hugues
Hugues a écrit:Et mon article sur Tintin, il pue?
Hugues
Hugues a écrit:Et mon article sur Tintin, il pue?
Hugues
Hugues a écrit:Et mon article sur Tintin, il pue?
Hugues
Ouais_supère a écrit:Je reviens du cinéma, où j'ai vu Drive, puisqu'il n'est plus question que de ça partout où je vais et où l'on s'entretient de cinéma.
1- J'ai aimé, en fait, dans le mesure où j'ai passé un chouette moment émotionnel, "mélancolisant", tendu parfois, mais agréable au final.
2- Ce film m'a, est-ce fait exprès?, fait penser à ces musiques post-new wave de boîte de nuit dans les années 80.
De ces chansons qui s'affranchissaient d'un propos autant que de la traditionnelle structure couplet-refrain-couplet-refrain. Des morceaux d'une traite, qui n'ont pour objectif que d’enivrer d'accords mineurs et de désabus, sans jamais mener nulle part qu'à l'oubli d'une réalité crue au dehors. Et ce film m'a semblé fichu de la même façon.
Il donne à voir ce même pas cow-boy, solitaire c'est sûr, esquinté mais renfermant en son sein un grand vide existentiel lui interdisant toute accroche franche avec le monde extérieur. Et ce mec avance, parce que les choses avancent, mais sans jamais donner l'impression d'aller nulle part, il conduit, non seulement parce qu'il ne sait faire que ça, mais parce que c'est le titre, alors si le titre dit "drive", eh bien il faut rouler.
Pas de couplet, pas de refrain, juste une trame, une matrice, on se retrouve à son issu strictement au point de départ. Avec une sensation de dérisoire, de vain.
Je l'ai trouvé esthétiquement, s'il se voulait une sorte d'hommage aux séries B à Z des années 80 encore, ce que j'ignore, très réussi. Les clichés du genre y sont, répétés et bien appris.
Mon unique regret, peut-être, finalement, est pourtant d'ordre formel: les scènes gores, encore un truc typiquement 80's, directement inspirées des "slashers" en vogue à l'époque (comment ne pas songer au Michael Myers de Halloween de Carpenter lors de séquences que je ne révèlerai pas) sont de trop. Le film aurait, à mon avis, gagné à jouer jusqu'au bout la sobriété et l'absence de démonstration outrancière, de toute sorte. Mais après tout, les 80's, c'est l'outrance, la couleur, l'accessoire.
Voilà ce que j'en dis, mais peut-être que je raconte mon film plus que celui que je viens de voir.
horatio a écrit:Je viens de voir "I spit on your grave". Très bonne comédie romantique à regarder en famille. Un peu trop guimauve à mon goût tout de même.
Ouais_supère a écrit:Je suis littéralement hanté par Drive et sa BO depuis quelques jours.
C'est fou ce que certains films font vibrer de cordes sensibles aux évocations enfantines.
Ouais_supère a écrit:Je suis littéralement hanté par Drive et sa BO depuis quelques jours.
C'est fou ce que certains films font vibrer de cordes sensibles aux évocations enfantines.
Ouais_supère a écrit:Eh ben ça va m'aider, dis donc.
Je note.
denim a écrit:Ouais_supère a écrit:Je suis littéralement hanté par Drive et sa BO depuis quelques jours.
C'est fou ce que certains films font vibrer de cordes sensibles aux évocations enfantines.
OOOOOOHHHH…POVE PETIT MINOU.
Lo a écrit: D'abord elles ne sont pas inspirées de slashers, mais des premiers films du réalisateur (si tu n'as pas vu sa trilogie "Pusher", tu n'as jamais vu un vrai film sur les gangsters modernes) où la violence était filmée très directement, sans aucun artifice.
Lo a écrit:Disons que c'est autrement plus marquant de voir un film (ou 3 ici) réaliste et débarrassé des clichés romantiques autour de la mafia, des trafics, des truands, surtout quand c'est très bien réalisé et très bien joué. En effet, tu ne seras pas le même après avoir vu ces trois grosses baffes, mais quand un djeuns te dira qu'il kiffe Scarface, Reservoir Dogs ou Le parrain, tu feras : LOL.
Lo a écrit:Ouais_supère a écrit:Eh ben ça va m'aider, dis donc.
Je note.
Disons que c'est autrement plus marquant de voir un film (ou 3 ici) réaliste et débarrassé des clichés romantiques autour de la mafia, des trafics, des truands, surtout quand c'est très bien réalisé et très bien joué. En effet, tu ne seras pas le même après avoir vu ces trois grosses baffes, mais quand un djeuns te dira qu'il kiffe Scarface, Reservoir Dogs ou Le parrain, tu feras : LOL.
silverwitch a écrit:Cela ne dit pas en quoi c'est intéressant de filmer la violence très directement, sans aucun artifice.
silverwitch a écrit:Lo a écrit:Disons que c'est autrement plus marquant de voir un film (ou 3 ici) réaliste et débarrassé des clichés romantiques autour de la mafia, des trafics, des truands, surtout quand c'est très bien réalisé et très bien joué. En effet, tu ne seras pas le même après avoir vu ces trois grosses baffes, mais quand un djeuns te dira qu'il kiffe Scarface, Reservoir Dogs ou Le parrain, tu feras : LOL.
Rien que ça...
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