How have we lost the eternal?

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Messagede Cortese le 25 Mai 2011, 16:23

Silverwitch parle comme Piero della Francesca et Hugues comme Thérèse d'Avila !
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Messagede Lo le 25 Mai 2011, 16:57

Une bande d'illuminés, quoi.
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Messagede Cortese le 25 Mai 2011, 19:55

Lo a écrit:Une bande d'illuminés, quoi.


J'aime bien, ça repose. Un peu de calme dans ce monde de brutes.
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Messagede Ambrose le 25 Mai 2011, 20:02

silverwitch a écrit:Ce qui me gêne, c'est que la tension entre l'infiniment grand et l'infiniment petit, entre l'Univers et l'âme humaine n'est pas résolue par la médiation d'un récit, mais par un concept: l'amour qui excède l'âme, et de ce débordement vient ce qui sauve. Dans les précédents films du cinéaste américain, il y avait de la place pour accueillir cette révélation, un retrait, celui qui laisse une dimension humaine, un regard. Plus simplement, la présence d'une troisième dimension dans l'image que permet la mise en scène. Ici la focalisation ne varie qu'entre l'abstraction et une proximité fantasmatique, la caméra nous fait éprouver comme jamais auparavant au cinéma, mais l'épreuve seule ne suffit pas. Manque la distance de celui qui nous montre, un contrepoint, c'est-à-dire l'harmonie entre des mélodies différentes. Entre l'abstraction et la subjectivité des personnages, manque la création d'une réalité extérieure. Je crains donc que le film n'échappe pas à une certaine grandiloquence, un écart trop important entre deux modes de représentation.


:o
Ambrose
ça c'est fort de fruits !
 
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Messagede Hugues le 26 Mai 2011, 12:12

En attendant que silverwitch nous tire vers les hauteurs...


Un peu de prosaïque, de terre à terre.

Comme ces deux témoignages nous l'avaient dit:
After the film ended and the premiere audience engaged in a hearty ovation for his latest magnum opus, a moving odyssey through time and memory, the iconoclastic Malick slipped in quietly, having avoided the red carpet and somehow arranging for TV cameras to point away. In the midst of the extended ovation in side the Palais’ Grand Theatre Lumiere, Malick surreptitously entered and was suddenly in the actors’ midst.


Jessica Chastain : “Brad and I are standing there and everyone’s applauding, I looked over and in walked Terry. I don’t think people realized it. The festival of course knew, but it was a last minute thing. And the camera kind of turned to the ground even though the premiere was being televised. There was nothing for like a minute on the screen and that’s because Terry came in. He stood there and everyone was clapping. The festival director was going ‘Yes!’ and throwing his arms up and trying to get everyone to recognize who Terry is. I came over and hugged Terry and Brad hugged Terry and Terry hugged his wife and it was a beautiful moment. It lasted like a minute and then he was gone.”


Il était brièvement bien là, lundi 16 mai, lors de la projection officielle, lorsque à la fin du film, les lumières se sont rallumées:

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Messagede Hugues le 26 Mai 2011, 13:32

Bill Pohlad a confirmé que la production de Voyage of Time n'a jamais cessé et est toujours en cours. Toujours en 70mm (donc toujours vers une sortie en IMAX)

Personnellement, j'ai depuis le moment où le film a été annoncé pour mai, la conviction que si le documentaire de Malick sort cette année, ce sera alors fin novembre ou courant décembre (ou bien en janvier 2012). Une sortie en forme de feutré rappel de L'Arbre de Vie aux membres-électeurs de l'Académie,sorti à une période peu propice pour les Oscars (le membre de l'Académie a la mémoire courte). Et ce même si ce genre de compétition sont bien loin des intentions poursuivies pour le film ou le documentaire par leur auteur.

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Messagede Hugues le 26 Mai 2011, 13:45

"Ma! C'est une sonate! C'est une symphonie éternelle! C'est la Chapelle Sixtine!"



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Messagede Silverwitch le 26 Mai 2011, 14:18

Hugues a écrit:Et si, c'était un fait exprès (même si je comprends le défaut que tu traduis?)
Je veux dire par là, et si pour les mettre à la même échelle , l'Univers et l'âme humaine, il se privait de ce troisième regard. N'écrivait-il pas (je triche je sais) que "notre être est un miracle, égal avec la création de l'univers, et comme l'univers, chaque jour est nouvellement créé." (*)

Ce qui est fascinant dans ce script d'ailleurs c'est que de tous ses films, c'est celui dont il s'est le moins éloigné. Le pont, dernière image du film avant les tournesols, est une des allégories qui l'a hanté suffisamment pour que malgré les années, elle soit tant dans le film qu'évoquée parmi bien d'autres dans le script.

Hugues

(*): Creation is eternal birth. A beginning without end. It happens in every instant of time.
The same power which burns in the stars and nebulae burns equally in us. Our being is a miracle, equal with the creation of the universe, and like the universe, each day is created anew.


Ah, mais je ne doute pas que ce soit fait exprès ! On peut penser que ce parallèle avec 2001 est particulièrement important, parce qu'il nous éclaire tant sur le fond que sur la forme.

Dans les deux films, un évènement vient interrompre le fil du temps, l'outil-arme suite à l'apparition du monolithe chez Kubrick et la séquence des dinosaures dans The Tree of Life. Il s'agit d'un hiatus, d'une brève suspension dans un réseau tissé de désirs, de besoins, de nécessité, soit le flux continu de la vie. Cet instant, on pourrait le qualifier de non-temps, ou "nunc stans" (et volontairement situé ainsi par les deux cinéastes dans un pré-temps), ou le décrire comme l'oeil du cyclone.

Si cette brèche dans le temps ouvre vers l'infini dans les deux films, le point de vue y est très différent: chez Kubrick c'est l'Idée qui crée une séparation et accélération dans le cycle de la violence, chez Malick, il s'agit au contraire d'un "temps d'arrêt". Ainsi pour Kubrick, l'acte de penser constitue le critère logique et abstrait, alors que pour Malick, il s'agit d'un critère éthique, l'irruption de l'âme, le Bien.

Et il est exact que la forme adoptée par Malick vise à provoquer cette épiphanie, afin de nous permettre de sentir en nous cette autre présence qui nous appelle à penser, c'est-à-dire à aimer. Récapitulons. La pensée est la recherche du sens, et son issue réside dans l'Amour, à même de nous faire accéder à l'éternité. Et c'est ainsi que l'âme par la grâce de l'amour peut à la fois s'extraire de sa propre nature (par la pensée) et unir les hommes les uns avec les autres, et en quelque sorte le Tout à lui-même, pour paraphraser Platon. Ainsi la pensée selon que l'on est chez Malick ou chez Kubrick sera la recherche du savoir ou la quête du sens. Cette quête ne peut se résoudre que par la méditation du passé et sa rencontre avec l'avenir qui forme une constellation où passé, présent et futur sont liés dans un temps retrouvé, que l'on nommera éternité.

Ce jaillissement de la transcendance, que je nommerai l'Amour est une intuition de l'ex-istence, c'est-à-dire un mouvement par lequel l'âme se détourne d'elle-même pour s'orienter vers le monde, désormais saisi dans sa lumière, dans sa beauté toujours recommencée. Reste à savoir si le dispositif de mise en scène voulu par Malick nous permet réellement d'être au monde, ou bien si, délaissant le cadre de la représentation en nous invitant comme le fait Sean Penn dans le film à le traverser, il ne prend pas le risque de laisser certains spectateurs au bord du chemin.
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Messagede Hugues le 26 Mai 2011, 23:08

Trois nouveaux extraits:

Gone To The Dogs


Brahms


Lived It


En plus haute résolution (je laisse le précédent, juste pour le panneau de titrage)


Hugues
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Messagede Hugues le 26 Mai 2011, 23:11

Et pour les rassembler ici, les trois extraits déjà partagés dans les pages précédentes.

You Spoke To Me


Hit Me


Help Each Other



A noter que les murmures en voix off, présents sur certaines des six scènes précédentes ont été effacés.

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Messagede shems le 27 Mai 2011, 15:26

« The tree of life » se traduit par « l’arbre de vie ». Référence directe à la Kabbale juive et, à l’arbre de vie: symbole des Sephiroth.


The Tree of Life, ou L’Arbre de vie, est un film dramatique fantastique, mettant en scène Brad Pitt, Sean Penn et Jessica Chastain. Il vient de recevoir la palme d’or des mains de Jane Fonda au Festival de Cannes 2011.
N’allez pas voir ce truc !
« “The Tree of Life” : Palme d’Or de la connerie solennelle

Comme un bon jobard, j’étais devant ce film deux heures après (le 22/5/11) qu’il eut décroché la Palme au festival de Cannes blanches (comme je l’appelle depuis qu’il a boycotté “Le fabuleux Destin d’Amélie Poulain”).

Récit ? Zéro. Des débris de filmage sans suite sur la gueule butée d’un moutard qui souhaite la mort de son père sévère et flaire les nuisettes de sa mère. Quelle trouvaille, mon cher Œdipe !

Ça, c’est la moitié de la daube. L’autre est pire : dans un flot de musique pompier, défilé d’emprunts à une banque d’images sommaire. Un arbre tourmenté, en contre-plongée, bien entendu. Un vol d’oiseau. Un immeuble miroitant, en contre-plongée, bien sûr. Volcan en éruption, planète Saturne, torrent impétueux, calme rivage… Et ça n’en finit plus.

Total = 2 h 18 !

Mes estimés confrères de la grosse presse encensent ce machin, comme de juste. Il leur a semblé que la chose avait été commise « dans un petit village du Texas ». Ils vous disent quoi faire de vos soirées, mais ils sont trop bigleux pour remarquer, à l’écran, le camion de DDT marqué “City of Waco”. Une ville moyenne, pas un village.

Waco, Texas, USA, ça ne vous dit rien ? Le siège de Waco est une boucherie accomplie par le FBI du 28 février au 19 avril 1993 dans la résidence du groupe religieux des “Davidiens” près de la ville de Waco. 82 personnes dont 21 enfants et le leader du groupe, David Koresh, périrent, principalement dans l’incendie qui mit un terme aux 51 jours de siège par les forces de police.

Une catastrophe stupide, comparable à ce film de merde, palmé par les laquais les plus abrutis de l’impérialisme.
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Messagede Aym le 27 Mai 2011, 15:35

Houlà, tu vas avoir des problèmes, toi :D Tu es inconsciente des risques que tu prends !
Bienvenue quand même, hein :-P
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Messagede Silverwitch le 27 Mai 2011, 15:39

Aym a écrit:Houlà, tu vas avoir des problèmes, toi :D Tu es inconsciente des risques que tu prends !
Bienvenue quand même, hein :-P


Et puis même pour un premier message, préciser quand on recopie un texte:

http://parolesdemilitants.blogspot.com/2011/05/tree-of-life-palme-dor-de-la-connerie.html
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Messagede Aym le 27 Mai 2011, 15:41

Il me semblait bien que ça ressemblait à du copier-coller, mais j'ai eu la flemme de vérifier.
Bah pour un premier post, elle réussit bien son entrée en matière, on va dire.
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Messagede Cortese le 27 Mai 2011, 17:49

Quoi, c'est une fille ? Tu as vu ses chaussons ?

En tout cas c'est curieux cette histoire de Waco. C'est quand même pas un hasard, non ?
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Messagede Silverwitch le 27 Mai 2011, 17:52

Cortese a écrit:En tout cas c'est curieux cette histoire de Waco. C'est quand même pas un hasard, non ?


Terrence Malick y a vécu pendant son enfance...
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Messagede Cortese le 27 Mai 2011, 17:57

silverwitch a écrit:
Cortese a écrit:En tout cas c'est curieux cette histoire de Waco. C'est quand même pas un hasard, non ?


Terrence Malick y a vécu pendant son enfance...


Ah, OK. C'est quand même pas de bol. A sa place je ne sais pas si j'aurais gardé la trace de cette fâcheuse coïncidence, si j'avais voulu faire un film à connotation religieuse. C'est quand même pas Lars von Trier, Malick.
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Messagede Hugues le 27 Mai 2011, 19:35

Il y a quand même des choses amusantes dans tout ça...

Par exemple...
il a boycotté “Le fabuleux Destin d’Amélie Poulain”


Sans même évoquer la qualité du film..
Un film pour être sélectionné à Cannes, ne doit pas être déjà sorti ailleurs que dans son pays d'origine (ou même ne pas être sorti du tout). Exception faite si le pays d'origine est la France, en ce cas il ne doit pas être sorti du tout.
Quelles qu'aient été les chances de sélection du film, UGC l'a auto-éliminé en 2001 non seulement en choisissant plusieurs mois à l'avance de fixer sa sortie en avril, bien avant d'avoir la réponse sur une sélection, mais surtout en ayant les mois auparavant faits des avant-premières dans diverses villes.

« dans un petit village du Texas »
[...]
le camion de DDT marqué “City of Waco”. Une ville moyenne, pas un village.

Pour retrouver l'architecture du Waco d'époque, une grande partie du film a été tournée, à 190km au sud de Waco et 60km d'Austin (où vit Malick, depuis son retour de France), à Smithville, 4339 habitants, village qui a la particularité d'avoir gardé l'architecture texane des années 40 et 50 et ses chemins parfois en terre...
C'est donc un Waco tout à fait reconstitué et que le nom apparaisse à l'image est donc voulu.

Le quartier du tournage

Chose amusante d'ailleurs quand on traine à Smithville via Google Street View, les clichés datent du printemps 2008, et ... Malick était alors en plein tournage.
Aussi le quartier est bouclé (et évidemment les rues du tournage sont inaccessible dans Google Street View)
Exemple

Hugues

PS: Au fait, Cortese, Shoemaker, Shunt, vous allez le voir quand.. On veut vous lire nous ! (enfin moi, au moins quoi.. :D )
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Messagede Shoemaker le 27 Mai 2011, 23:52

Moi, j'habite dans un trou du cul du monde, à la Reunion. Des qu'il arrivera ici, j'irai le voir, promis ! Je remonterai le topic, vu qu'il sera depuis longtemps oublié...
"c'est quoi le blues". Toujours les mêmes histoires, celles qui font vaciller les mondes et les empires.
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Messagede Aym le 28 Mai 2011, 08:37

Cortese a écrit:Quoi, c'est une fille ? Tu as vu ses chaussons ?

les modos voient tout et savent tout, tu devrais être au coran

(désolé :D)
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Messagede Rainier le 28 Mai 2011, 17:40

Je suis allé voir Tree of Life cet après midi ...mais je ne suis ni Cortese, ni Shoemaker, ni Shunt et je ne suis donc pas sûr d'avoir le droit de donner mon avis sur ce forum :?

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Messagede Hugues le 28 Mai 2011, 17:42

Rainier a écrit:Je suis allé voir Tree of Life cet après midi ...mais je ne suis ni Cortese, ni Shoemaker, ni Shunt et je ne suis donc pas sûr d'avoir le droit de donner mon avis sur ce forum :?


Désolé, Je t'ai oublié, comme j'ai oublié Madcad.. (même si il ne peut voir le film avant quelques semaines)

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Messagede Rainier le 28 Mai 2011, 17:44

Hugues a écrit:
Rainier a écrit:Je suis allé voir Tree of Life cet après midi ...mais je ne suis ni Cortese, ni Shoemaker, ni Shunt et je ne suis donc pas sûr d'avoir le droit de donner mon avis sur ce forum :?


Désolé, Je t'ai oublié, comme j'ai oublié Madcad.. (même si il ne peut voir le film avant quelques semaines)

Hugues


Ne sois pas désolé.
ça m'a permis de faire mon chieur :-D
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Messagede Silverwitch le 28 Mai 2011, 17:47

Rainier a écrit:On était 5 spectateurs dans la salle ...


:cry:


Rainier a écrit:j'ai détesté la fin que j'ai trouvée ....ridicule : c'est ça l'au delà : on marche les pieds dans l'eau et on fait des bisous sur une plage aux membres de sa famille. Mais moi j'ai pas envie de retrouver, surtout pour lui faire des bisous, ma tante Marthe qui me terrorisait quand j'étais enfant !


Que penses-tu de la fin de Huit et demi ou de Underground ?


Rainier a écrit:On a comparé ce film à 2001 de Kubrick, mais quand on a vu ce film on reste marqué pour toujours par des scénes cultes : l'os qui se transforme en engin spatial, l'ordinateur qui lit sur les lévres et qui refuse d'obeir ...
Je n'ai pas trouvé d'équivalent pour Tree of Life


Les deux films diffèrent par la forme: architecture logique et ironique chez Kubrick, plus floue et subjective chez Malick, mais il peuvent se comparer par l'ambition qu'ils portent...
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Messagede Rainier le 29 Mai 2011, 10:52

silverwitch a écrit:
Rainier a écrit:j'ai détesté la fin que j'ai trouvée ....ridicule : c'est ça l'au delà : on marche les pieds dans l'eau et on fait des bisous sur une plage aux membres de sa famille. Mais moi j'ai pas envie de retrouver, surtout pour lui faire des bisous, ma tante Marthe qui me terrorisait quand j'étais enfant !


Que penses-tu de la fin de Huit et demi ou de Underground ?


J'ai honte mais je n'ai jamais vu le Fellini :oops:
Quant à Kusturica, je fais un blocage (c'est sans doute idiot mais j'ai peur de ce que je crois être un "fouillis").
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Messagede Silverwitch le 29 Mai 2011, 11:12

Rainier a écrit:J'ai honte mais je n'ai jamais vu le Fellini :oops:
Quant à Kusturica, je fais un blocage (c'est sans doute idiot mais j'ai peur de ce que je crois être un "fouillis").


Peu importe (même s'il faut que tu découvres ces deux films !), ce que je voulais montrer c'est que Malick ne nous parle pas de l'au-delà, mais d'un présent éternel, ou pour le dire plus explicitement une constellation où le passé rencontre le présent dans un éclair, le présent éternel de la fiction. Qu'est-ce qu'un récit ? Arracher le passé à la mort en le racontant. Qu'est-ce que penser ? Trouver le chemin qui nous conduit chez nous afin d'accéder au sens, ou à un temps réconcilié. Raconter une histoire, c'est tendre des lignes imaginaires entre les étoiles.
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Messagede Hugues le 02 Juin 2011, 03:20

Quelques détails que je n'avais jusque là pas remarqué.
Et auquel on peut (peut-être) prêter un sens.

Le Funeral Canticle de John Tavener, revient une seconde fois au moment où les parents viennent de se battre, et que Jack, qui y a peut-être assisté, saute pensif de marche à marche pour jouer, dans l'escalier du seuil.
Il accompagnait au tout début du film les mots sur la Nature et la Grace.


Funeral Canticle - John Tavener


De même, quand Mr O'Brien comprend un peu sa vie, que les Indes qu'il a poursuivi n'étaient pas les bonnes (pour reprendre l'image de John Smith dans le Le Nouveau Monde) Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
revient, mais cette fois joué lentement à une main au piano, spécialement pour le film (sans nul doute sur une idée et demande de Malick), le morceau d'Ottorino Respighi, la Siciliana (ou 3ème mouvement) de la Suite III des Antiche Danze Ed Arie per liuto (Danses et airs anciens pour lute) (*) qui, joué par les cordes de l'orchestre, avait accompagné la venue au Monde de Jack. Outre l'émotion que cette interprétation au piano suscite, comment ne pas comprendre aussi, en ce moment de la vie de M. O'Brien une nouvelle naissance au Monde.


Siciliana (3eme mouvement) - Antiche Danze Ed Arie per liuto - Suite III - Ottorino Respighi


Un écho similaire, existe aussi visuellement. Le lampadaire dans la nuit, en traveling avant, de la venue au Monde de Jack, on le revoit à nouveau, cette fois en traveling arrière (mais ma mémoire me fait défaut, je ne sais plus exactement quand), ou bien quand Jack revient vers Dieu, ou bien quand Mr Brien comprend qu'il s'est trompé d'Indes, ou peut-être est-ce à l'approche Fin des Temps. ( A vérifier donc)



Plus tôt, après l'Eglise, Mr O'Brien au volant de la voiture, évoque devant ses trois fils à l'arrière, l'entregens qu'il croit avoir, les multiples propriétés le long de la route, de ses connaissances, (et ses modèles). Et on l'entend prononcer son motto "Faut pas être gentil pour réussir dans cette vie".
Et quand à la fin de l'enfance, nous quittons Waco, c'est toujours dans la voiture que nous entendons Mrs O'Brien murmurer ce vers quoi Malick nous invite: "La seule façon d'être heureux, c'est d'aimer. A moins d'aimer, ta vie passera en un éclair" ("The only way to be happy is to love. Unless you love, your life will flash by.")


Enfin, le sermon sur Job qui justement intervient à l'Eglise plus tôt évoquée, à chaque vision prend plus d'importance. Quand on l'entend la première fois, on ne prête attention que quelques bribes, conscient ou non sur le moment des allusions aux chemins de doutes du film. Au deuxième regard, on voit en lui de l'à propos. Mais désormais, au troisième regard c'est une telle évidence que d'un bout à l'autre c'est Malick qui parle par la voix de ce prêtre. Tant d'idées maitresses du film sont abordées dans ce monologue d'une centaine de seconde.

Pour terminer, quelques allégories que j'ai remarquées à ce troisième regard sans en comprendre le sens :
J'avais noté quelques jours après la première vision (en revoyant la scène via la vidéo que je publiais alors en ce sujet) que dans la scène de la venue au Monde, la femme dont on ne voit le visage est, au vu de l'intitulé de son rôle dans les crédit du film,
Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher
, était certainement Irene Bedard (qui jouait discrètement déjà, la mère de Pocahontas). A revoir le film, plus tôt dans le récit, quand Jack adulte dans la ville de verre, ressent l'appel de son frère RL, on aperçoit, dans la brièveté d'un plan elliptique, la même Irene Bedard, cette fois au visage tout à fait reconnaissable. C'est elle qui ainsi passe cette main sur le visage de RL à travers un rideau, qu'on aperçoit dans la bande-annonce. Qu'en conclure? Autant l'allégorie de sa présence se comprend au moment de la venue au Monde, autant ici elle reste mystérieuse.

Image

Tout comme reste mystérieuse à mes yeux ces scènes répétées sous ce toit de lambris, d'où le Monde et sa lumière,vu à travers d'une fenêtre, semble si loin, où RL est présent dans presque toute, parfois accompagné d'un mystérieux adulte.

Hugues

(*): Tout comme Vltava dans Ma Vlast de Smetana est une adaptation symphonique de ce qu'est devenu en voyageant à travers les siècle et la Bohême, une vieille chanson italienne La Mantovana, ce 3ème mouvement, la Siciliana, est l'adaptation d'un air anonyme qui a voyagé à travers toute l'Italie.
Hugues
 

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Messagede Hugues le 02 Juin 2011, 04:31

Quelques mots pour rebondir à tes interventions, silverwitch, qu'une connaissance qui n'avait lu que ton premier message par mon entremise, m'a chargé de reproduire et te transmettre.

Je partage cette idée que le travail de mise en scène de Malick est arrivé avec cette œuvre-monde à un point de rupture. Et, comme ton amie silverwitch, je pense que le cinéaste en est lui-même conscient. Il me semble maintenant très évident que The Thin Red Line et The New World préparaient The Tree of Life. Ils possèdent sans aucun doute leur vie propre mais ils n’en sont pas moins des répétitions, le somptueux travail d’esquisses d’un maître (le soldat Witt n’est-il pas une incarnation du frère blond, tout comme la princesse indienne concernant Mme O’Brien). Or, nombre de spectateurs (notamment et surtout les critiques spécialisés) ont eu le sentiment que Malick ne faisait que se répéter, avec toujours plus de grandiloquence et de prétention. Mais répéter ici, c’est approfondir. Avec ses deux précédemment films, Malick répétait/appelait TTL, comme il le préparait/appelait, sans probablement le savoir lui-même, avec ses deux premiers films. Ceux qui l’ont accusé de ressasser, voire de radoter, montrent leur grande méconnaissance de l’Artiste, toujours à la recherche du cœur de son œuvre, de son idéal, dans un mouvement toujours recommencé. Cet idéal humain et universel, ce temps retrouvé, cette seule éternité, est ici montré (quelle audace magnifique !) avec limpidité car à la fin de son temps (de chacun de nos temps car « le monde est ma représentation » pour paraphraser Schopenhauer) les morts renaissent, les masques tombent et tout est dévoilé. Comment peut-on parler de « naïveté » ou de « New-Age » devant pareille sincérité (car Malick croit aux images, il ose montrer) ? Faut-il être le pire des philistins pour demander ensuite à Malick de s’expliquer sur son film alors qu’il fait ainsi complètement don de soi, se dévoile entièrement, mettant à nue son âme sans plus s’offusquer des yeux qui scruteront fébrilement sans jamais voir alors que d’autres vivront cette expérience telle une épiphanie (singulièrement les enfants et les adolescents car c’est une œuvre qui s’adresse directement à l’âme, et que cet infini s’est flétri chez la plupart de nos coreligionnaires adultes).
Point de rupture thématique et esthétique donc parce que Malick n’ouvrira probablement plus jamais, d’une manière aussi libre et littérale, dans une absolue confiance, en sacrifiant ainsi son intimité pour se donner entièrement, la porte sur son âme (désolé pour cette image attendue, et peut-être galvaudée aujourd’hui, mais qui me semble conserver toute sa pertinence). Il est donc vrai que le cinéaste ne pourra plus faire machine arrière et qu’il lui faudra être différemment dans son œuvre pour continuer à être. En ce sens The Tree of Life est un hapax. C’est une première fois qui est aussi une dernière fois et donc un franchissement (pour le Jack adulte qui décide de franchir la porte dans son désert, son être nu, il n’y aura plus de retour en arrière). Franchissement d’un traumatisme (la perte du frère), d’une frontière (celle qui sépare artificiellement vie et mort), du dernier pont qui clôture le film (vers le temps retrouvé). L’Idée du pont (au sens de l’idée pure platonicienne) permet aussi l’union entre deux rives et la naissance d’un formidable espoir, trouver l’éternité par notre être dans le monde. Que fera Malick après son film-monde ? Cela revient à poser la question : quelle direction artistique ont pris Tarkovski après Le Miroir et Bresson après Au hasard Balthazar (deux oeuvres qui ont marqué un temps décisif dans leur filmographie parce qu’elles en représentaient la somme spirituelle sans en constituer pour autant la conclusion).

Je m’aperçois que j’ai à peine esquissé les points que je voulais développer mais que le temps me prend déjà.[...]


Maybe all men got one big soul everybody's a part of, all faces are the same man.
Je ne sais pas pour la communauté des Hommes.. Mais tout au moins silverwitch semble être singulièrement jetée dans le monde, et s'incarner en plusieurs êtres de son vivant ! :eek:

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Messagede Stéphane le 04 Juin 2011, 00:42

vu
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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Messagede schumi84f1 le 04 Juin 2011, 10:11

tu viens de gagner mon Fangio du poste de l'année !
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Messagede Stéphane le 04 Juin 2011, 10:27

J'ai quoi là, les 20 premiers de ton classement ? 8-)
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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Messagede Hugues le 04 Juin 2011, 14:10

schumi84f1 a écrit:
Stéphane a écrit:vu
tu viens de gagner mon Fangio du poste de l'année !


Je proteste monsieur le juge ( monsieur le commissaire ?), silverwitch l'avait déjà fait, ce n'est qu'un plagiat !

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Messagede Hugues le 05 Juin 2011, 11:58

Stéphane a écrit:vu


et ..

Hugues
Etant donné combien il polarise, il n'y a presque le choix qu'entre 0 et *****.
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Messagede Stéphane le 05 Juin 2011, 12:18

C'est bien mieux que des hommes et des dieux. :D
J'ai pas trouvé le coté mystique su gênant-envahissant.

Très très joli, aussi. ET c'est passé super vite, salle 80% remplie et juste deux personnes parties pendant le film.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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Messagede denim le 05 Juin 2011, 15:42

une grosse merde oui...
"quand de-Gaulle ne sera plus là,il sera encore là".
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Messagede Stéphane le 05 Juin 2011, 16:00

comme ta bite
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
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Messagede Shunt le 10 Juin 2011, 12:44

Confirmation que Malick est un mec bien...

Festival de Cannes
Terrence Malick fan du PSG
16 mai 2011

Et oui, le PSG compte des supporters du show-bizz, et même outre-Atlantique. Le Monde Mag a révélé la teneur des discussions entre le réalisateur Terrence Malick et Pierre Lescure, alors patron de Canal + et propriétaire du PSG, lors d’une rencontre à Los Angeles en 2001.

« Monsieur Lescure, il est fondamental que le Paris-Saint-Germain reste au Parc des Princes et ne déménage pas au Stade de France, se serait exclamé l’américain. Le Parc des Princes est l’âme du PSG. S’installer au Stade de France reviendrait à dévoyer l’histoire de ce club. »

Des déclarations qui avaient de quoi surprendre Lescure, venu à la base rencontrer Malick pour parler d’un possible film sur Che Guevara. Le réalisateur n’a pas donné suite et a préféré parler foot.

FM

http://www.sofoot.com/terrence-malick-f ... -news.html
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Messagede Waddle le 10 Juin 2011, 14:07

Shunt a écrit:Confirmation que Malick est un mec bien...

Festival de Cannes
Terrence Malick fan du PSG
16 mai 2011

Et oui, le PSG compte des supporters du show-bizz, et même outre-Atlantique. Le Monde Mag a révélé la teneur des discussions entre le réalisateur Terrence Malick et Pierre Lescure, alors patron de Canal + et propriétaire du PSG, lors d’une rencontre à Los Angeles en 2001.

« Monsieur Lescure, il est fondamental que le Paris-Saint-Germain reste au Parc des Princes et ne déménage pas au Stade de France, se serait exclamé l’américain. Le Parc des Princes est l’âme du PSG. S’installer au Stade de France reviendrait à dévoyer l’histoire de ce club. »

Des déclarations qui avaient de quoi surprendre Lescure, venu à la base rencontrer Malick pour parler d’un possible film sur Che Guevara. Le réalisateur n’a pas donné suite et a préféré parler foot.

FM

http://www.sofoot.com/terrence-malick-f ... -news.html
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Messagede Hugues le 10 Juin 2011, 14:25

Shoemaker a écrit:Moi, j'habite dans un trou du cul du monde, à la Reunion. Des qu'il arrivera ici, j'irai le voir, promis ! Je remonterai le topic, vu qu'il sera depuis longtemps oublié...


En salles le 29 juin, Shoemaker.

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Messagede Hugues le 10 Juin 2011, 15:02

Confirmation que Malick est un mec bien..


Ca fait partie des anecdotes recyclées à chaque sortie de film, déjà évoquée aux alentours de la sortie du Nouveau Monde. Et à nouveau dans divers publications francophone ou anglophone ces dernières semaines.
Lescure était tout à fait idiot. Il pensait pouvoir produire Malick tout en lui imposant des choix artistiques. Comme l'absence des voix-off.. Avec de telles intentions de départ c'était évident que le projet n'irait pas au bout. Il fallait être idiot, inconscient, ou pédant et arriviste, pour penser contraindre celui qui s'était tu pendant vingt ans, pour bien des raisons, mais entre autre parce que la machine hollywoodienne le paniquait.

Hugues

PS: Et sinon Shunt, tu le vois bientôt ?
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Messagede Waddle le 10 Juin 2011, 18:49

Hugues a écrit:
Confirmation que Malick est un mec bien..


Ca fait partie des anecdotes recyclées à chaque sortie de film, déjà évoquée aux alentours de la sortie du Nouveau Monde. Et à nouveau dans divers publications francophone ou anglophone ces dernières semaines.
Lescure était tout à fait idiot. Il pensait pouvoir produire Malick tout en lui imposant des choix artistiques. Comme l'absence des voix-off.. Avec de telles intentions de départ c'était évident que le projet n'irait pas au bout. Il fallait être idiot, inconscient, ou pédant et arriviste, pour penser contraindre celui qui s'était tu pendant vingt ans, pour bien des raisons, mais entre autre parce que la machine hollywoodienne le paniquait.

Hugues

PS: Et sinon Shunt, tu le vois bientôt ?


Hugues, ca frise la pathologie là, ton culte d'adoration pour Malick :lol:
"La citoyenneté réduite au droit du sang consiste à dire que la République est génétique et non pas spirituelle", Waddle, 2013.

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