Topic " les séries télé et vous"

[Ouais_supère]

Ce n'est pas non plus Seinfeld qui est l'origine de ce type de fictions, mais plutôt le succès inattendu d'un film québécois francophone des années 80, "Le Déclin de l'empire américain" où des amis du même âge discutent de leur vie et beaucoup de sexe sous une forme très libre et avec un ton insolent et souvent détaché et ironique qui sera très largement repris ensuite par les cinéastes et les auteurs de série de New-York avant de connaître un succès planétaire.

Silverwitch

Je l'ai vu, et adoré, ce film.

Mais je n'avais jamais fait ce rapprochement.
Ça alors, quand on y pense, c'est pourtant vrai.

N'empêche, à propos de ces séries "issues de Seinf du Déclin de l'Empire Américain", même si j'adore les regarder pour peu qu'elles me semblent de qualité, qu'est-ce qu'elles sont régressives, la plupart du temps...

[Silverwitch]

Y'a quoi comme bonne série TV alors ?

Je crains qu'il n'y en ait pas vraiment. Il faut d'abord les identifier par genre: ce qui s'apparente à la série et ce qui tient plutôt de la sitcom. Il y a certainement plein de produits sympa et distrayants. Quelles sont les séries et sitcom que tu aimes bien, toi (à part "Lost") ?

Silverwitch

[Silverwitch]

Je l'ai vu, et adoré, ce film.

Mais je n'avais jamais fait ce rapprochement.
Ça alors, quand on y pense, c'est pourtant vrai.

N'empêche, à propos de ces séries "issues de Seinf du Déclin de l'Empire Américain", même si j'adore les regarder pour peu qu'elles me semblent de qualité, qu'est-ce qu'elles sont régressives, la plupart du temps...

C'est possible, je ne sais pas trop. Moi je pardonne beaucoup à tout ce qui me fait rire, donc de ce point de vue, je suis assez bon public. Mais bon, si on n'a jamais vu un film muet ou le personnage de Mr Bean joué par Rowan Atkinson, on peut trouver le personnage de Sheldon Cooper dans TBBT original. Le fait que le personnage et ses effets comiques soient déjà éventés n'enlève rien au fait que l'on puisse trouver ça très drôle (ou assez drôle, c'est selon): drôle mais déjà vu. C'est à mes yeux le principal problème des séries, elles recyclent et tournent en rond.

Silverwitch

[Ouais_supère]

Je trouve ça estampillé "90's", peut-être que la causticité se dissout avec les années, mais ça me semble devenu gentillet pour notre époque, je trouve beaucoup plus acide HIMYM...peut-être l'habitude, aussi.

L'esthétique de Friends a terriblement vieilli, surtout pour les premiers épisodes, mais la raison en est l'époque, (oh my god la mode du début des 90's, qui rivalisait de laideur avec les 80's) et aussi le fait qu'une série met un peu de temps à se "trouver", les contours des personnages se mettent en place au fur et à mesure...

Pour ce qu'il en est de HIMYM, je ne trouve pas ça tellement plus "acide", juste bien plus "burlesque", mais au fond la trame reste strictement la même: des trentenaires ado attardés qui galèrent à construire une vie d'adulte, avec toujours cette quête du grand amour.

La différence entre les deux séries, c'est Barney Stinson, finalement, même si on peut le voir comme un Joey Tribiani v2.0.
Mais on voit bien que le scénaristes le font tendre vers une "normalisation fleur bleue", et que son cynisme décontracté (très drôle, d'ailleurs, je ne regarde la série que pour lui ou presque) n'est que de façade.

[Ouais_supère]

C'est à mes yeux le principal problème des séries, elles recyclent et tournent en rond.

Oui mais c'est leur raison d'être.
Le but est quand même de créer un ronronnement satisfait, même sous couvert de suspense et de surprises.
Une série ne vaut que si on revient toutes les semaines, impossible donc de trop dérouter l'auditoire.

A partir de là, tu ne peux aimer aucune série, je pense.

[Kôôl-x]

Ce n'est pas non plus Seinfeld qui est l'origine de ce type de fictions, mais plutôt le succès inattendu d'un film québécois francophone des années 80, "Le Déclin de l'empire américain" où des amis du même âge discutent de leur vie et beaucoup de sexe sous une forme très libre et avec un ton insolent et souvent détaché et ironique qui sera très largement repris ensuite par les cinéastes et les auteurs de série de New-York avant de connaître un succès planétaire.

Oui dans le ton des dialogues, plutôt libres, pour le reste, je trouve pas.

[Silverwitch]

Oui mais c'est leur raison d'être.
Le but est quand même de créer un ronronnement satisfait, même sous couvert de suspense et de surprises.
Une série ne vaut que si on revient toutes les semaines, impossible donc de trop dérouter l'auditoire.

A partir de là, tu ne peux aimer aucune série, je pense.

Non, parce que tu confonds l'intention avec l'oeuvre réalisée: une série malgré ses limites formelles peut en théorie déborder son propre cadre. Pour le moment, je ne crois pas que ce soit réellement arrivé, sinon de manière occasionnelle dans les séries comiques.

Silverwitch

[Cyril]

La différence entre les deux séries, c'est Barney Stinson, finalement, même si on peut le voir comme un Joey Tribiani v2.0.
Mais on voit bien que le scénaristes le font tendre vers une "normalisation fleur bleue", et que son cynisme décontracté (très drôle, d'ailleurs, je ne regarde la série que pour lui ou presque) n'est que de façade.

Mis à part leurs succès féminins, il y a peu de choses qui rapprochent Barney Stinson et Joey Tribiani (l'un est accompli professionnellement et d'une belle intelligence, l'autre galère dans son boulot et n'a pas inventé le fil à couper le beurre). Par contre, il est vrai que ce sont deux personnages vraiment distincts des autres, moins insipides, plus originaux, ce qui les marginalisent et les font ressortir. C'est la même chose avec Sheldon Cooper dans "The Big Bang Theory".

[Silverwitch]

Ce n'est pas non plus Seinfeld qui est l'origine de ce type de fictions, mais plutôt le succès inattendu d'un film québécois francophone des années 80, "Le Déclin de l'empire américain" où des amis du même âge discutent de leur vie et beaucoup de sexe sous une forme très libre et avec un ton insolent et souvent détaché et ironique qui sera très largement repris ensuite par les cinéastes et les auteurs de série de New-York avant de connaître un succès planétaire.

Oui dans le ton des dialogues, plutôt libres, pour le reste, je trouve pas.

C'est quoi le reste ? Que reste-t-il de "Sex and the City" si tu retires le ton et la manière de parler du sexe ? C'est la seule originalité des séries des années 90 par rapport aux films des années 80 comme "St Elmo's Fire" ou "The Big Chill", et cette manière de parler de cul provient de l'influence directe du films de Denys Arcand sur les scénaristes américains de l'époque.







Avec ces trois films donc, tu peux trouver le moule des séries américaines contemporaines (mais en mieux et en plus court).

Silverwitch

[B.Verkiler]

Y'a quoi comme bonne série TV alors ?

Je crains qu'il n'y en ait pas vraiment.

Oh si : Twin Peaks, du grand David Lynch.

[Ouais_supère]

Non, parce que tu confonds l'intention avec l'oeuvre réalisée: une série malgré ses limites formelles peut en théorie déborder son propre cadre. Pour le moment, je ne crois pas que ce soit réellement arrivé, sinon de manière occasionnelle dans les séries comiques.

Silverwitch

D'accord, mais tu fais bien, je crois, de préciser "en théorie", car est-ce que cette ambition est compatible avec un cahier des charges qui me semble quand même des plus restrictifs?

Parce qu'on parle bien de télévision, donc d'un instrument de masse, une masse dont il faut arracher et assoir sur son fauteuil la plus grosse partie possible, parce que si c'est pas rentable, c'est "bye bye".
Parce qu'en plus, il y a surcharge au niveau des séries, il y en a trop, donc il faut que ça marche, creuser un trou...

Et puis, un film, au cinéma, c'est un "one shot", c'est totalement différent.

Tu peux mettre un coup de poing dans la gueule de quelqu'un avec une telle vivacité et une telle précision que la victime pourra dire "ah, quand même, bien joué", malgré sa douleur.
Mais chaque semaine?
J'insiste là-dessus, tu ne peux pas, je crois, déborder du cadre constamment.
La tolérance psychologique au "débordement du cadre" de la part de l'être humain, est j'en suis certain (mais au feeling), extrêmement limitée.
Une série n'est pas une œuvre d'art, elle ne peut pas se le permettre.

[Silverwitch]

Y'a quoi comme bonne série TV alors ?

Je crains qu'il n'y en ait pas vraiment.

Oh si : Twin Peaks, du grand David Lynch.

Silverwitch

[Ouais_supère]

Oh si : Twin Peaks, du grand David Lynch.

Oui ben ne retourne pas le couteau dans la plaie, j'attends que TF1 Vidéo veuille bien me retourner un coffret saison 2 QUI MARCHE.

[Silverwitch]

D'accord, mais tu fais bien, je crois, de préciser "en théorie", car est-ce que cette ambition est compatible avec un cahier des charges qui me semble quand même des plus restrictifs?

Parce qu'on parle bien de télévision, donc d'un instrument de masse, une masse dont il faut arracher et assoir sur son fauteuil la plus grosse partie possible, parce que si c'est pas rentable, c'est "bye bye".
Parce qu'en plus, il y a surcharge au niveau des séries, il y en a trop, donc il faut que ça marche, creuser un trou...

Et puis, un film, au cinéma, c'est un "one shot", c'est totalement différent.

Tu peux mettre un coup de poing dans la gueule de quelqu'un avec une telle vivacité et une telle précision que la victime pourra dire "ah, quand même, bien joué", malgré sa douleur.
Mais chaque semaine?
J'insiste là-dessus, tu ne peux pas, je crois, déborder du cadre constamment.
La tolérance psychologique au "débordement du cadre" de la part de l'être humain, est j'en suis certain (mais au feeling), extrêmement limitée.
Une série n'est pas une œuvre d'art, elle ne peut pas se le permettre.

Ta conclusion est aussi valable de manière abstraite pour le cinéma, contrairement à ce que tu affirmes plus haut, un oeuvre déborde toujours son cadre social, économique et politique. D'accord pour dire que les conditions sont plus difficiles aujourd'hui qu'hier (et crois moi, je le regrette), c'est une censure plus insidieuse et plus efficace, mais qui n'empêche pas le cinéma de produire à l'occasion des oeuvres d'art qui élèvent le spectateur.

Je suis moins convaincue par ton analogie avec un coup de poing, parce qu'une oeuvre d'art c'est d'abord une oeuvre de l'esprit et que l'effet n'est pas ce qui distingue une oeuvre d'art: un pétard fait encore plus d'effet qu'un bon film qui fait peur (tu sursautes) et un oignon te fait pleurer bien plus certainement que Titanic. Un bon film nous entretient de notre survie spirituelle, ce n'est pas une drogue.

Silverwitch

[Waddle]

Oui mais c'est leur raison d'être.
Le but est quand même de créer un ronronnement satisfait, même sous couvert de suspense et de surprises.
Une série ne vaut que si on revient toutes les semaines, impossible donc de trop dérouter l'auditoire.

A partir de là, tu ne peux aimer aucune série, je pense.

Non, parce que tu confonds l'intention avec l'oeuvre réalisée: une série malgré ses limites formelles peut en théorie déborder son propre cadre. Pour le moment, je ne crois pas que ce soit réellement arrivé, sinon de manière occasionnelle dans les séries comiques.

Silverwitch

Après, il y a des séries qui sont en réalité des mini-films, du type "Les Experts", "Columbo", etc..., dont le "cahier des charges" est un peu différent.

C'était génial Columbo, avoue le quand même.

Ou alors Derrick...

[B.Verkiler]

Y'a quoi comme bonne série TV alors ?

Je crains qu'il n'y en ait pas vraiment.

Oh si : Twin Peaks, du grand David Lynch.

Silverwitch

Pourtant on y retrouve toutes les qualités de ses films (le dessous caché derrière le dessus et compagnie ) puissance 10.
Mais elle a une qualité, c'est qu'elle m'a calmé pour les séries de qualitay.

[Silverwitch]

Après, il y a des séries qui sont en réalité des mini-films, du type "Les Experts", "Columbo", etc..., dont le "cahier des charges" est un peu différent.

Oui, c'est la différence entre une série et un feuilleton. Même si aujourd'hui il est assez rare que les deux genres ne soient pas mêlés.

C'était génial Columbo, avoue le quand même.

Ou alors Derrick...

Silverwitch

[Silverwitch]

Pourtant on y retrouve toutes les qualités de ses films (le dessous caché derrière le dessus et compagnie ) puissance 10.
Mais elle a une qualité, c'est qu'elle m'a calmé pour les séries de qualitay.

Silverwitch

[Ouais_supère]

Ta conclusion est aussi valable de manière abstraite pour le cinéma, contrairement à ce que tu affirmes plus haut, un oeuvre déborde toujours son cadre social, économique et politique. D'accord pour dire que les conditions sont plus difficiles aujourd'hui qu'hier (et crois moi, je le regrette), c'est une censure plus insidieuse et plus efficace, mais qui n'empêche pas le cinéma de produire à l'occasion des oeuvres d'art qui élèvent le spectateur.

Oui mais le contexte n'est pas le même.

En tout cas vu de l'extérieur, la cinéma a encore une image un peu différente, culturellement, on attend encore (un peu) du cinéma qu'il nous ébranle, et du coup l'ambition va avec.
Il reste des "indépendants", dans le cinéma, même si ça doit être compliqué, tu dois pouvoir rester en dehors du circuit.

Mais à la télévision?

(Note que je parle sans savoir, tout de même, je dis comme je le ressens.)

Je suis moins convaincue par ton analogie avec un coup de poing, parce qu'une oeuvre d'art c'est d'abord une oeuvre de l'esprit et que l'effet n'est pas ce qui distingue une oeuvre d'art: un pétard fait encore plus d'effet qu'un bon film qui fait peur (tu sursautes) et un oignon te fait pleurer bien plus certainement que Titanic. Un bon film nous entretient de notre survie spirituelle, ce n'est pas une drogue.

Oui, mon analogie est nase, mais je parlais bien d'un "coup de poing spirituel".

[Maverick]

Y'a quoi comme bonne série TV alors ?

Je crains qu'il n'y en ait pas vraiment. Il faut d'abord les identifier par genre: ce qui s'apparente à la série et ce qui tient plutôt de la sitcom. Il y a certainement plein de produits sympa et distrayants. Quelles sont les séries et sitcom que tu aimes bien, toi (à part "Lost") ?

Silverwitch

Je suis un gros consommateur ( ) de série TV. Ces 10 dernières années, je ne les comptes plus...
- The big bang theory
- Desperate housewives
- How I met your mother
- Dexter
- Lost
- The mentalist
- Two and a half men (Mon oncle Charlie)
- Weeds
- the Shield
- 24
- Flashforward
- Heroes
- Nip Tuck
- Prison break
- Scrubs
- Malcolm
- Seinfeld
- The office
- Skins
- Friends

Je pense que c'est suffisant.

[Waddle]

Après, il y a des séries qui sont en réalité des mini-films, du type "Les Experts", "Columbo", etc..., dont le "cahier des charges" est un peu différent.

Oui, c'est la différence entre une série et un feuilleton. Même si aujourd'hui il est assez rare que les deux genres ne soient pas mêlés.

C'était génial Columbo, avoue le quand même.

Ou alors Derrick...

Silverwitch

Je blaguais pour Derrick. Mais franchement, j'étais un grand fan de Columbo.

Déjà parce que j'aime bien les romans policiers d'enquête du style, Agatha Christie, et Columbo en était un bon exemple dans sa manière de dénouer les enquêtes, et en plus, le personnage était succulent.

Non?

Toujours ":eek:" ??

[Ouais_supère]

Malcolm, c'était diablement bien, en effet.

[Kôôl-x]

Ce n'est pas non plus Seinfeld qui est l'origine de ce type de fictions, mais plutôt le succès inattendu d'un film québécois francophone des années 80, "Le Déclin de l'empire américain" où des amis du même âge discutent de leur vie et beaucoup de sexe sous une forme très libre et avec un ton insolent et souvent détaché et ironique qui sera très largement repris ensuite par les cinéastes et les auteurs de série de New-York avant de connaître un succès planétaire.

Oui dans le ton des dialogues, plutôt libres, pour le reste, je trouve pas.

C'est quoi le reste ? Que reste-t-il de "Sex and the City" si tu retires le ton et la manière de parler du sexe ? C'est la seule originalité des séries des années 90 par rapport aux films des années 80 comme "St Elmo's Fire" ou "The Big Chill", et cette manière de parler de cul provient de l'influence directe du films de Denys Arcand sur les scénaristes américains de l'époque.

"Sex and the city" ne me vient pas à l'esprit (cette série ne m'intéresse pas, du reste), je suis bloqué à la page précédente, tu sais, celle où l'on compare les colocs new-yorkais des 90's et des 2010's. D'où ma malheureuse intervention sur le ton des dialogues, qui avait un rapport avec le sexe selon toi, alors que je parle d'une liberté de ton plus générale, avec des références aux enfants et à la parentalité, à l'homosexualité (dans friends, les références à Carole ne sont pas spécialement d'ordre sexuel), au monde professionnel, HIMYM et Friends font quand même pas mal dans ce domaine, entre les questions existentielles de Marshall et de Ted, le cook business de Monica, au lien familial, etc...
La manière de "parler de cul" n'est pour moi qu'un tout petit aspect de ces séries.

[Silverwitch]

Oui mais le contexte n'est pas le même.

En tout cas vu de l'extérieur, la cinéma a encore une image un peu différente, culturellement, on attend encore (un peu) du cinéma qu'il nous ébranle, et du coup l'ambition va avec.
Il reste des "indépendants", dans le cinéma, même si ça doit être compliqué, tu dois pouvoir rester en dehors du circuit.

Mais à la télévision?

(Note que je parle sans savoir, tout de même, je dis comme je le ressens.)

Le contexte est à peu près identique. Il ne s'agit pas d'être ou non indépendant (c'est une posture d'auteur liée à une intention, seul compte le résultat) mais de produire une oeuvre. Néanmoins, je suis d'accord avec toi pour reconnaître que la supériorité du cinéma tient pour partie à des critères extrinsèques liés notamment à la démarche plus active et plus concentrée du spectateur (on se déplace, on va au spectacle) et des raisons intrinsèques (liées au regard).

Je pense que le genre télévisé est un sous-genre appauvri, comme un petit frère un peu débile du cinéma, mais sait-on jamais ? Avec des outils plus limités, certaines oeuvres pourront peut-être malgré tout découvrir certaines vérités pas encore révélées.

Oui, mon analogie est nase, mais je parlais bien d'un "coup de poing spirituel".

Silverwitch

[Cyril]

Je suis un gros consommateur ( ) de série TV. Ces 10 dernières années, je ne les comptes plus...
- The big bang theory
- Desperate housewives
- How I met your mother
- Dexter
- Lost
- The mentalist
- Two and a half men (Mon oncle Charlie)
- Weeds
- the Shield
- 24
- Flashforward
- Heroes
- Nip Tuck
- Prison break
- Scrubs
- Malcolm
- Seinfeld
- The office
- Skins
- Friends

Je pense que c'est suffisant.

Combien achetées, combien volées ?

[Cyril]

Malcolm, c'était diablement bien, en effet.

[Silverwitch]

Je suis un gros consommateur ( ) de série TV. Ces 10 dernières années, je ne les comptes plus...
- The big bang theory
- Desperate housewives
- How I met your mother
- Dexter
- Lost
- The mentalist
- Two and a half men (Mon oncle Charlie)
- Weeds
- the Shield
- 24
- Flashforward
- Heroes
- Nip Tuck
- Prison break
- Scrubs
- Malcolm
- Seinfeld
- The office
- Skins
- Friends

Je pense que c'est suffisant.

Ah oui, quand même ! Bon, il y en a plein que je ne connais que de nom (Prison Break, Nip Tuck, The Shield, The Mentalist, etc...), mais je préfère très largement "Dexter" à "Lost", et dans les séries comiques, The Office, Two and a half men...

Pour moi, The Office (merci Ricky Gervais !) dans sa version anglaise puis dans sa version américaine est une série très importante...

Silverwitch

[Silverwitch]

Je blaguais pour Derrick. Mais franchement, j'étais un grand fan de Columbo.

Déjà parce que j'aime bien les romans policiers d'enquête du style, Agatha Christie, et Columbo en était un bon exemple dans sa manière de dénouer les enquêtes, et en plus, le personnage était succulent.

Non?

Toujours ":eek:" ??

Plus que jamais ! J'aime bien Peter Falk (enfin deux minutes), mais je ne crois pas avoir vu un épisode entier de Columbo !

Silverwitch

[Silverwitch]

"Sex and the city" ne me vient pas à l'esprit (cette série ne m'intéresse pas, du reste), je suis bloqué à la page précédente, tu sais, celle où l'on compare les colocs new-yorkais des 90's et des 2010's. D'où ma malheureuse intervention sur le ton des dialogues, qui avait un rapport avec le sexe selon toi, alors que je parle d'une liberté de ton plus générale, avec des références aux enfants et à la parentalité, à l'homosexualité (dans friends, les références à Carole ne sont pas spécialement d'ordre sexuel), au monde professionnel, HIMYM et Friends font quand même pas mal dans ce domaine, entre les questions existentielles de Marshall et de Ted, le cook business de Monica, au lien familial, etc...
La manière de "parler de cul" n'est pour moi qu'un tout petit aspect de ces séries.

C'est pour cela que je montrais que la matrice des séries courtes contemporaines américaines repose sur trois films (dont j'ai mis la bande-annonce): "The Big Chill", "St Elmo's fire" et "Le Déclin de l'empire américain". Ce dont tu parles est traité de manière exhaustive dans les films que je cite et ni Friends ni les autres n'apportent la moindre originalité à cet égard...

Silverwitch

[Waddle]

Je suis un gros consommateur ( ) de série TV. Ces 10 dernières années, je ne les comptes plus...
- Desperate housewives

Je regarde parfois cette série avec ma femme. Je trouve que c'est pas mal, assez distrayant.
Mais ca tourne un peu en rond, et tous les 3 ou 4 épisodes, on introduit artificiellement un tueur en série ou un mec surgit du passé qui veut se venger.

- Dexter

Mon côté un peu sadique sur les bords m'a vraiment intéressé à cette série.
J'ai regardé seulement la dernière saison passée sur C+.

- The mentalist

M'a gavé au bout de 2 épisodes. "Vu sa facon de marcher et de mettre le pouce droit dans sa poche, il a surement été violé par une femme, donc c'est lui l'assassin", trop pour moi.

- 24

Génial

- Flashforward

Idée de base intéressante, mais ensuite, ils se sont perdus eux même j'ai l'impression et m'ont parfois donné l'impression de bafouiller le scénario. Surtout, la fin de la saison 1 est un vulgaire film d'action policier avec des tirs, course poursuite, etc..., rien à voir avec la scénario d'origine qui semble-t-il, s'est un peu perdu en route.

- Prison break

J'ai vraiment kiffé la série. Le concept, les personnages, tout. Mais la saison 3 était de trop.

[Maverick]

Je suis un gros consommateur ( ) de série TV. Ces 10 dernières années, je ne les comptes plus...
- The big bang theory
- Desperate housewives
- How I met your mother
- Dexter
- Lost
- The mentalist
- Two and a half men (Mon oncle Charlie)
- Weeds
- the Shield
- 24
- Flashforward
- Heroes
- Nip Tuck
- Prison break
- Scrubs
- Malcolm
- Seinfeld
- The office
- Skins
- Friends

Je pense que c'est suffisant.

Combien achetées, combien volées ?

J'ai des coffrets de Lost, de Seinfeld, de Friends, de prison break (seulement la saison 1, le reste ne vaut pas le coup). J'en ai vu d'autres à la TV et quant au reste, je l'ai téléchargé.

[Maverick]

Je suis un gros consommateur ( ) de série TV. Ces 10 dernières années, je ne les comptes plus...
- The big bang theory
- Desperate housewives
- How I met your mother
- Dexter
- Lost
- The mentalist
- Two and a half men (Mon oncle Charlie)
- Weeds
- the Shield
- 24
- Flashforward
- Heroes
- Nip Tuck
- Prison break
- Scrubs
- Malcolm
- Seinfeld
- The office
- Skins
- Friends

Je pense que c'est suffisant.

Ah oui, quand même ! Bon, il y en a plein que je ne connais que de nom (Prison Break, Nip Tuck, The Shield, The Mentalist, etc...), mais je préfère très largement "Dexter" à "Lost", et dans les séries comiques, The Office, Two and a half men...

Pour moi, The Office (merci Ricky Gervais !) dans sa version anglaise puis dans sa version américaine est une série très importante...

Silverwitch

The Office version Anglaise oui.

[Waddle]

Plus que jamais ! J'aime bien Peter Falk (enfin deux minutes), mais je ne crois pas avoir vu un épisode entier de Columbo !

Silverwitch

Ca m'attriste franchement

Indépendamment du personnage (qu'on peut trouver trop lourd, mais dont moi j'étais vraiment fan), c'était interessant (ne serait qu'intellectuellement) de voir comment il denouait les intrigues et les enquêtes.

Rien que pour ca, la série était intéressante! Tu aurais du regarder au moins 1 épisode en entier!!

Tu as lu des Agatha Christie?

[Maverick]

- Prison break

J'ai vraiment kiffé la série. Le concept, les personnages, tout. Mais la saison 3 était de trop.

La 4 aussi. La saison 2 se laisse regardé aussi mais elle est loin de valoir la saison 1.

[Silverwitch]

Pour moi, The Office (merci Ricky Gervais !) dans sa version anglaise puis dans sa version américaine est une série très importante...

Silverwitch

The Office version Anglaise oui.

La série américaine est également remarquable !

Silverwitch

[Kôôl-x]

"Sex and the city" ne me vient pas à l'esprit (cette série ne m'intéresse pas, du reste), je suis bloqué à la page précédente, tu sais, celle où l'on compare les colocs new-yorkais des 90's et des 2010's. D'où ma malheureuse intervention sur le ton des dialogues, qui avait un rapport avec le sexe selon toi, alors que je parle d'une liberté de ton plus générale, avec des références aux enfants et à la parentalité, à l'homosexualité (dans friends, les références à Carole ne sont pas spécialement d'ordre sexuel), au monde professionnel, HIMYM et Friends font quand même pas mal dans ce domaine, entre les questions existentielles de Marshall et de Ted, le cook business de Monica, au lien familial, etc...
La manière de "parler de cul" n'est pour moi qu'un tout petit aspect de ces séries.

C'est pour cela que je montrais que la matrice des séries courtes contemporaines américaines repose sur trois films (dont j'ai mis la bande-annonce): "The Big Chill", "St Elmo's fire" et "Le Déclin de l'empire américain". Ce dont tu parles est traité de manière exhaustive dans les films que je cite et ni Friends ni les autres n'apportent la moindre originalité à cet égard...

Silverwitch

Si, l'originalité de proposer cette vision en format 26 mn livré à la maison, donc bien plus accessible. Une originalité de forme, à défaut (selon toi) de fond.

Sinon ma chérie, fan de Weeds, me tanne pour que je regarde, ça vaut vraiment le coup, après Californication ?

[Maverick]

Pour moi, The Office (merci Ricky Gervais !) dans sa version anglaise puis dans sa version américaine est une série très importante...

Silverwitch

The Office version Anglaise oui.

La série américaine est également remarquable !

Silverwitch

J'ai vu quelques épisodes sur canal+. Elle est marrante aussi mais elle ne m'a pas fait autant rigolé que la version anglaise même si j'aime bien Steve Carell.

[Silverwitch]

Ca m'attriste franchement

Indépendamment du personnage (qu'on peut trouver trop lourd, mais dont moi j'étais vraiment fan), c'était interessant (ne serait qu'intellectuellement) de voir comment il denouait les intrigues et les enquêtes.

Rien que pour ca, la série était intéressante! Tu aurais du regarder au moins 1 épisode en entier!!

Tu as lu des Agatha Christie?

Oui, j'ai lu Agatha Christie, sans enthousiasme excessif. Bon, ce n'est pas trop mon truc. Je préfère mille fois Edgar Poe.

Silverwitch

[Waddle]

- Prison break

J'ai vraiment kiffé la série. Le concept, les personnages, tout. Mais la saison 3 était de trop.

La 4 aussi. La saison 2 se laisse regardé aussi mais elle est loin de valoir la saison 1.

Si la 3 était de trop, evidemment que la suite aussi.

Oui, la saison 1 était magnifique, la 2 avait encore l'aura des précédents épisodes, et c'était même une suite assez logique.

Après...

[Cyril]

Je suis un gros consommateur ( ) de série TV. Ces 10 dernières années, je ne les comptes plus...
- Desperate housewives

Je regarde parfois cette série avec ma femme. Je trouve que c'est pas mal, assez distrayant.
Mais ca tourne un peu en rond, et tous les 3 ou 4 épisodes, on introduit artificiellement un tueur en série ou un mec surgit du passé qui veut se venger.

Idem.

- Dexter

Mon côté un peu sadique sur les bords m'a vraiment intéressé à cette série.
J'ai regardé seulement la dernière saison passée sur C+.

Idem, mais je n'ai vu que la première saison.

- The mentalist

M'a gavé au bout de 2 épisodes. "Vu sa facon de marcher et de mettre le pouce droit dans sa poche, il a surement été violé par une femme, donc c'est lui l'assassin", trop pour moi.

Idem. Et je rajouterai que ça me fait le même effet pour les Experts.

- 24

Génial

Bof...

- Flashforward

Idée de base intéressante, mais ensuite, ils se sont perdus eux même j'ai l'impression et m'ont parfois donné l'impression de bafouiller le scénario. Surtout, la fin de la saison 1 est un vulgaire film d'action policier avec des tirs, course poursuite, etc..., rien à voir avec la scénario d'origine qui semble-t-il, s'est un peu perdu en route.

Connais pas...

- Prison break

J'ai vraiment kiffé la série. Le concept, les personnages, tout. Mais la saison 3 était de trop.

Idem.

Finalement, mis à part ton adoration prou Hamilton, t'es un gars bien, Waddle

[Ouais_supère]

Au rayon grosse consommation, j'avais vraiment adoré Terminator: The Sarah Connor Chronicles.

Quel dommage, elle avait sa place, cette série, elle commençait pile à trouver le ton juste.