Modérateurs: Garion, Silverwitch
a moins d,un passage express du pot au noir
runaway a écrit:Il existe tres peu de donnees concretes concernant BPV. On sait que apr gros temps, c'est une machine!!! Son record de l'Atlantique Nord, ces pointes de vitesses, son record sur 24 heures, c'est tout simplement unique et sans concurrence. Alors on pourrait dire qu'il devrait exoploser le record. Mais il reste une inconnue a savoir comment se comporte BPV dans le petit temps. Comme on ne parle que des pointes et des records, je ne sais pas ce que ce bateau est capable dans des vents de 8-10 noeuds (Groupama peut filer a 18 noeuds dans ce type de vetn par exemple).
Figaro: Un tandem Eliès-Generali sur la Transat Ag2r
Et deux favoris de plus pour la Transat Ag2r ! Consignés à terre tout l'hiver dans l'attente d'une fenêtre météo pour Banque Populaire V sur le Jules-Verne, Yann Eliès et Jérémie Beyou retrouveront la mer et la course au large en avril, puisqu'ils prendront ensemble le départ de la Transat Ag2r entre Concarneau et Saint-Barth. Generali ayant déjà engagé un Figaro avec un autre équipage de choc composé du vainqueur de la Solitaire 2009, Nicolas Lunven, et de Jean Le Cam, l'assureur a trouvé un co-partenaire, Europ Assistance, pour permettre aux deux expérimentés Bretons de boucler leur budget. Le tandem de Generali-Europ sera à n'en pas douter l'un des prétendants à la victoire finale aux Antilles.
Hugues a écrit:Juste pour l'anecdote
Hugues a écrit:Juste pour l'anecdote:
avec les polaires de Groupama (qui de ce que je sais ont été vraiment optimisées avec l'architecte et les techniciens du bateau afin d'être le plus exactes possibles, et réalistes possibles [pondérés pour tenir compte de détail comme le fait qu'un changement de voile immédiat en virtuel met jusqu'à dix ou quinze minute parfois en réel], le record en virtuel est pour le moment de : 44j 18h 23min .. Ca peut donner une idée du mieux qu'il est possible de faire avec une chance de cinglé.. (enchainements parfait entre dépressions etc..) mais aussi un bateau qui ne change pas en rendement (or les voiles vieillissent durant le tour du monde, ainsi que tous les éléments rigides, et la surface des éléments en contacts avec l'eau vieillit aussi et change de coefficient de friction)
Il est bien possible en outre qu'il soit battu dans les 2 prochaines semaines.
Hugues
Cammas s'offre le monde
C'est fait ! C'est ce samedi à 22h40'45" que Groupama 3 est officiellement devenu le nouveau détenteur du Trophée Jules-Verne avec un temps final de 48 jours 7 heures 44 minutes et 52 secondes, soit 2 jours 8 heures et 35 minutes de gain par rapport au précédent temps de référence de Bruno Peyron sur Orange 2. Une belle récompense pour un équipage de baroudeurs emmené par Franck Cammas qui boucle enfin, à 37 ans, son premier tour du monde, Jules-Verne à la clé !
"Les 45 heures sont envisageables". Ainsi parlait en octobre dernier Franck Cammas au moment de lancer officiellement sa nouvelle campagne sur le Jules-Verne, deux ans après une première tentative avortée à mi-parcours. L'Aixois aura finalement été un poil trop optimiste, puisque c'est dans le temps final de 48 jours 7 heures 44 minutes et 52 secondes qu'il boucle triomphalement son premier tour du monde, devenant, après le pionnier Bruno Peyron (1993, 2002 et 2005), le regretté Peter Blake (1994) et «l'Amiral» Olivier de Kersauson (1997, 2004), le quatrième détenteur du Trophée Jules-Verne (*). A seulement 37 ans, le skipper de Groupama 3, au palmarès déjà bien fourni (Québec-Saint-Malo 2000, Jacques-Vabre 2001-2003-2007, six titres de champion Orma), réussit à décrocher une récompense dont il avait fait son grand objectif sportif, après avoir presque tout gagné en 60 pieds sur ses deux premiers Groupama.
Mais si cette issue était prévisible, dans la mesure où les progrès technologiques en matière de construction navale mais également d'analyse météo la rendaient quasi inéluctable, tout n'a pas été facile pour un skipper jusque-là peu habitué à ce que la réussite sportive lui résiste. Avant de boucler haut la main sa circumanvigation, son trimaran, mis à l'eau en juin 2006 sur des plans du cabinet VPLP, à qui l'on devra plus tard l'impressionnant USA 17, récent vainqueur de la Coupe de l'America, aura en effet connu son lot de fortunes de mer avant d'entrer dans la légende du Jules-Verne. Car si elle a très vite fait la preuve d'une vélocité à toutes les allures, décrochant ses premiers records sur des distances plus ou moins courtes, de la Route de la Découverte à Miami-New York en passant par le record des 24 heures et celui de l'Atlantique Nord (ces deux derniers battus depuis par Banque Populaire V), cette extrapolation en 105 pieds (31,50 mètres) du 60 pieds (18,28 mètres) Groupama 2, alors sans égal sur le circuit Orma, connaît aussi ses premiers déboires à l'occasion des débuts de Franck Cammas sur le Jules-Verne.
Deux premières tentatives avortées...
Le 18 février 2008, alors qu'il est dans les temps du record d'Orange 2 (50 jours 16 heures 20 minutes et 4 secondes depuis le 16 mars 2005), Groupama 3 chavire sous la Nouvelle-Zélande suite à une casse structurelle sur le flotteur bâbord. "Grande frustration" pour le skipper qui a cependant à peine le temps de récupérer son bateau en piteux état qu'il pense déjà à repartir: "Je n'aime pas mal ou ne pas finir le travail. Je sais que le bateau est extrêmement rapide, j'aimerais bien revenir en espérant des conditions plus normales, plus faciles." Commence dès lors un gros chantier pour remettre le trimaran sur pied et le renforcer afin de réduire au maximum l'effet de l'impact des vagues sur la structure en carbone, avant de relancer une campagne d'entraînements destinée à redonner confiance à un équipage que certains quittent alors (Proffit, Audigane, Dekker, Parlier), remplacés par des «petits nouveaux», embarqués en vue du Jules-Verne 2009-10 (Coville, Honey, Jeanjean, Lemonchois).
Début novembre 2009, tout ce petit monde est prêt pour repartir et Franck Cammas ne tarde pas à donner le signal du départ, Groupama 3 grillant la politesse à Banque Populaire V (40 mètres), alors que tout le monde rêve d'un duel de géants autour du monde. "Avant tout, ce qui m'intéresse, c'est de passer sous les 50 jours", déclare alors le skipper. Sauf que l'aventure se termine au bout de 11 jours, la faute à une avarie au niveau de la jonction entre le bras de liaison arrière et le flotteur bâbord. Beaucoup auraient alors remis ça à plus tard, pas Franck Cammas qui, sitôt le cap mis sur l'Afrique du Sud pour réparer, déclare: "L'idée est de rentrer ensuite rapidement en France: l'équipage est partant et si nous pouvons partir avant fin janvier, c'est encore jouable pour une nouvelle tentative." Un scénario respecté à la lettre: Groupama 3 arrive le 21 novembre au Cap d'où il repart trois semaines plus tard, destination Lorient.
Un chantier de consolidation plus tard, le trimaran navigue début janvier avant de se remettre en stand-by, avec une dead-line fixée au 5 février par le skipper. Ne voyant rien venir, Franck Cammas décide finalement de larguer les amarres le 31 janvier, à la faveur d'une fenêtre météo que son routeur à terre, Sylvain Mondon qualifiera "à triple risque". Il en faut plus pour décourager les dix expérimentés marins qui avalent l'Atlantique Nord à vive allure (record en 5 jours 15h23'), limitent la casse dans l'Atlantique Sud (à peine dix heures de retard), s'offrent un boulevard en fin d'Indien (record de l'Indien en 6 jours 22h34'), font le dos rond dans le Pacifique Sud, restent stoïques malgré "les milles qui défilent dans le mauvais sens" après le Cap Horn, pour terminer en boulet de canon après l'équateur, franchi avec une bonne journée de retard sur Orange 2.
Du Jules-Verne à la Volvo...
A l'arrivée, c'est avec 2 jours 8 heures et 35 minutes d'avance sur Orange 2, à la vitesse moyenne théorique de 18,76 noeuds, réelle de 24,6 noeuds (28523 milles parcourus) que Groupama 3 a franchi ce samedi la ligne fictive de son tour du monde entre Ouessant et le Cap Lizard, au terme d'un tour du monde qui aura été loin d'être facile, comme le reconnaissait la veille de l'arrivée Franck Cammas: "La barre était très élevée et c'était impossible d'avoir le moindre relâchement. On l'a vu avec les écarts avec Orange: parfois on était devant, d'autres derrière, ça n'a jamais été paisible, on n'a jamais pu se reposer sur le parcours, contrairement à Orange qui, avec dix jours d'avance au Cap Horn, était dans un autre état d'esprit. Nous, on a dû continuer à batailler tout le temps, c'était assez éprouvant moralement et physiquement." Un vrai challenge sportif qu'a su relever sans barguigner la «dream team» de Groupama 3, composée à la fois de fidèles (Jeanjean, Caraës, Le Peutrec, Le Mignon, Ravussin) et de «grognards» du large (Lemonchois, Coville, Le Goff), capables de tirer le maximum d'un bateau exigeant car très réactif. "On a vraiment la chance d'avoir un équipage extrêmement talentueux et expérimenté, nous expliquait Franck Cammas avant le départ. Je sais que les gars sur le pont font aussi bien que moi et qu'il y a 100% de chances qu'ils prennent les bonnes décisions. C'est moralement extrêmement reposant. Avoir un bon équipage, ça permet d'être plus zen et de tenir sur la distance."
Un bon bateau, un équipage performant et dur au mal, un skipper capable de prendre les bonnes décisions et de tirer la quintessence des moyens humains et métériels mis à sa disposition, un routage presque parfait, assuré conjointement par le navigateur à bord, l'Américain Stan Honey, et à terre par Sylvain Mondon, de Météo France, voilà la recette d'un Jules-Verne réussi pour un Franck Cammas forcément fier de la performance accomplie: "C'est évidemment une joie d'accomplir ce challenge extrêmement difficile. On a vraiment dépensé beaucoup d'énergie sur ce projet, c'est génial d'avoir cette réussite au bout sur un parcours mythique." Et comme l'homme ne s'arrête jamais, il sera dès la semaine prochaine à Lorient pour débuter un nouveau chapitre de son livre personnel, la préparation de la prochaine Volvo Ocean Race...
(*) L'Américain Steve Fossett a détenu le record du tour du monde en 2004 en 58 jours 9h45'32", mais hors Jules-Verne, puisqu'il n'avait pas voulu verser les frais d'inscription
sports.fr
Stéphane a écrit:C'est con pour nous, t'as pris Internet avec
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Gwen a écrit:Les Multi50 pas si largués que ça par les Ultime, pour le moment... F.Y. Escoffier est au cul de Guichard et de Joyon.
Ouais_supère a écrit:Stef, t'es chiant
Stéphane a écrit:C'est con pour nous, t'as pris Internet avec
1er tigre a écrit:Stéphane a écrit:C'est con pour nous, t'as pris Internet avec
Gwen a écrit:Il y a près d'un an, j'apercevais par hasard ce multicoque sans mât, comme abandonné, sur les berges du Blavet à Hennebont en compagnie de quelques forumistes. Et en ce moment, il est sur l'eau, disputant l'édition 2010 de la Route du Rhum![]()
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