Industrie automobile : regain des big three aux Etats-Unis

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Re: Industrie: le Qatar se glissera-t-il entre VW et Porsche ?

Messagede RGS le 30 Juin 2009, 20:00

LEMONDE.FR avec AFP
30.06.09 | 09h02

Porsche rejette l'offre de VW et reçoit une proposition du Qatar

L'émirat du Qatar a fait une offre pour une prise de participation dans Porsche et un rachat d'options sur des actions Volkswagen détenues par le constructeur allemand de voitures de sport. L'offre servira de base pour des discussions avec le Qatar portant sur le prix du rachat.

Les familles Porsche et Piëch, propriétaires du constructeur de bolides et détentrices de 100 % de ses droits de vote, doivent encore examiner l'offre. Selon des sources proches des négociations citées par le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung mardi 30 juin, le Qatar a fait savoir qu'il saluerait la création d'un groupe intégré rassemblant Porsche et VW.

Porsche a rejeté, lundi, l'offre de Volkswagen, qui proposait d'acheter 49,9 % des activités automobiles de son premier actionnaire et de fusionner à terme les deux groupes. "Il y a une offre de Volkswagen. Pour nous, ce n'est pas un chemin praticable", a indiqué un porte-parole de Porsche. Porsche avait à l'origine lancé une offre de reprise complète de VW, dont il détient désormais près de 51 %.

Il s'est lourdement endetté dans l'opération, à hauteur de 9 milliards d'euros, un fardeau devenu impossible à porter après l'intensification de la crise financière et la chute des marchés automobiles. Les deux groupes ont décidé de discuter d'une fusion, mais les négociations sont gelées depuis plusieurs semaines sur fonds de querelles familiales.
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Re: Industrie automobile : poursuite de la saga Porsche/VW

Messagede RGS le 01 Juil 2009, 23:16

LE MONDE
01.07.09 | 14h20

Wolfgang et Ferdinand, cousins, alliés et ennemis dans l'automobile

Oseront-ils parler un jour d'une fusion amicale ? Les deux familles qui se partagent et se disputent le contrôle des deux constructeurs automobiles allemands Porsche et Volkswagen sont censées être tombées d'accord il y a déjà plusieurs semaines sur le principe d'un rapprochement entre les deux groupes.

L'opération a surtout pour but d'aider Porsche à se sortir du mauvais pas où elle se trouve après s'être endettée pour acquérir le contrôle majoritaire de... Volkswagen. Majorité impuissante puisque avec 20 % du capital de Volkswagen, l'Etat de Basse-Saxe dispose d'une minorité de blocage.

Mais loin d'avoir ainsi enterré la hache de guerre par cet accord de principe, les deux familles semblent prendre plaisir à prolonger le conflit. Certains épisodes de ce grand règlement de comptes familial confinent au ridicule.

Porsche a ainsi rejeté cette semaine une offre de Volkswagen de racheter la moitié de son capital - au motif, affirment les médias, que la proposition aurait été envoyée à la mauvaise adresse. Il aurait fallu l'envoyer au conseil d'administration plutôt qu'à son président. Mais le conseil de Porsche n'est constitué que de membres de la famille Porsche et de ses cousins rivaux, les Piëch, dont le chef de file, Ferdinand, est par ailleurs président du conseil de... Volkswagen. C'est lui qui aurait donc envoyé son offre à son cousin Wolfgang Porsche à la mauvaise adresse.

Dans le même temps, Porsche est en discussions avec le Qatar, dans le but de parvenir à desserrer l'étau d'une dette qui s'élève à quelque 9 milliards d'euros. Selon des informations concordantes, le Qatar pourrait à la fois prendre une participation directe dans Porsche et racheter au groupe des options d'achat sur 20 % du capital de Volkswagen, qui en ferait l'actionnaire des deux constructeurs. Mais il faudra bien que Ferdinand Piëch, comme actionnaire de Porsche, donne son accord à l'opération.

Au fond de cette querelle, le fait que Porsche a visiblement du mal à comprendre que sa situation financière place le groupe en position d'infériorité dans les négociations de fusion. Volkswagen, qui dispose à l'inverse de quelque 8 milliards d'euros de liquidités, serait prêt à aider son rival et actionnaire, mais à ses conditions. Le leader de l'automobile européenne veut acheter Porsche pour en faire une de ses dix marques. De l'autre côté de la table, Porsche a besoin de liquidités, mais refuse celles de VW.

Ferdinand, 72 ans, et Wolfgang, 64 ans, jouent ce drame familial sur la place publique. La pièce ne manque pas d'agrément, mais un peu de suspense : Volkswagen peut se permettre le luxe d'attendre. Pas Porsche.

Pierre Briançon
Article paru dans l'édition du 02.07.09.
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Re: Industrie automobile : Opel dans l'incertitude

Messagede RGS le 02 Juil 2009, 23:44

LE MONDE
02.07.09 | 14h58

General Motors cherche toujours à vendre Opel... au mieux

Un jour, c'est RHJ International, un fonds d'investissement belge ; le lendemain, Beijing Automotive, un constructeur automobile chinois. Et Fiat est toujours intéressé... Pas un jour ne passe sans une nouvelle "fuite" sur l'acquéreur potentiel d'Opel, le constructeur automobile européen que son propriétaire américain, General Motors (GM), cherche à vendre.

Les esprits distraits en oublieraient presque que GM a déjà signé il y a un mois un accord prévoyant de vendre Opel à l'équipementier automobile canadien Magna. Mais l'accord n'est pas encore définitif, et, en attendant, le groupe américain cherche à obtenir des concessions supplémentaires de l'acheteur.

Les rumeurs sur d'éventuels repreneurs concurrents font partie de ce jeu tactique. Mais GM semble oublier que c'est le gouvernement allemand qui choisira le gagnant à la fin de la partie. Berlin a offert une garantie publique pour plus de 3 milliards d'euros de crédits à Opel et, dès la signature de l'accord avec Magna, fin mai, a fourni au constructeur un crédit-relais de 1,5 milliard d'euros pour l'aider à faire face à ses échéances.

Mais, même avec ces engagements, GM ne peut agir entièrement à sa guise : ce que Berlin a accordé peut toujours être repris.

Vu de l'autre côté du Rhin, Magna était un meilleur repreneur que Fiat, parce qu'il s'engageait à maintenir davantage d'emplois en Allemagne. GM, de son côté, préférait aussi l'offre canadienne parce qu'elle comportait un apport de cash, contrairement à la proposition de reprise du groupe italien.

Mais le gouvernement allemand se préoccupe sans doute aussi de la viabilité à long terme d'Opel et de la crédibilité sur ce sujet des plans de reprise.

On ne sait si Berlin considère comme crédibles les plans proposés par les autres candidats - RHJ, Beijing Automotive ou autres. Ce qui est certain, en revanche, c'est que les responsables politiques allemands verraient d'un très mauvais oeil toute tentative de brider à l'avance les possibilités de croissance d'Opel. Or c'est ce que GM semble exiger dans ses négociations avec Magna.

Déjà, Opel sera de facto interdit sur le territoire américain pour ne pas faire concurrence à son ancienne maison mère. Mais GM s'inquiéterait également pour le marché russe, et le groupe tenterait de limiter les transferts de technologie au motif que l'offre de Magna est largement financée par la Sberbank, la plus grosse banque de Russie.

Il est douteux que le gouvernement allemand accepte de financer un plan de sauvetage qui limiterait ainsi Opel à la fois sur le plus grand marché automobile du monde et sur l'un des plus prometteurs. GM a raison de défendre ses intérêts. Berlin aurait tort d'oublier ceux d'Opel.

Pierre Briançon
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Re: Industrie automobile : la nationalisation de GM entérinée

Messagede RGS le 06 Juil 2009, 22:36

LE MONDE
06.07.09 | 15h39 • Mis à jour le 06.07.09 | 17h10

La justice entérine la nationalisation de General Motors

"General Motors est désespérément insolvable et il n'y a plus rien à faire pour les actionnaires". C'est par ces mots que le juge Robert Gerber du tribunal des faillites new-yorkais chargé du dossier de la restructuration du constructeur automobile a approuvé, dans la nuit de dimanche 5 juillet à lundi 6, la vente des actifs sains de l'ancien numéro un mondial à une nouvelle société contrôlée par l'Etat américain. Les actifs non repris par la nouvelle société seront liquidés par la justice. La Cour suprême doit entériner cette décision d'ici le début de la semaine prochaine.

La décision de M. Gerber tient en 95 pages. Les débats avaient duré trois jours et s'étaient terminés jeudi 2 juillet. Après le sauvetage de Chrysler, c'est une nouvelle victoire pour Barack Obama. Ces derniers jours, le président des Etats-Unis avait mis la pression pour qu'un règlement rapide du dossier intervienne. Il aura pris un peu plus d'un mois après le dépôt de bilan de GM, le 1er juin.

Le juge Gerber a révélé avoir examiné près de 850 objections au plan de restructuration, soulevées par des actionnaires et des créanciers. Mais aucune n'était valable, selon lui. "Il fallait à tout prix éviter la mort du patient sur la table d'opération", a-t-il ironisé rejetant les arguments selon lesquels les créanciers privés auraient été injustement traités.

Certains estimaient encore que GM avait les moyens de se restructurer seul et n'avait pas besoin du versement de 60 milliards de dollars (43 milliards d'euros) de fonds publics. "Le tribunal est sensible à leurs inquiétudes mais ne peut pas les aider, a souligné M. Gerber (...) Si GM est liquidé, il n'y aura non seulement plus rien pour les actionnaires, il n'y aura plus rien pour les créanciers." Ces derniers détiendront 10 % du capital en échange de l'annulation de 27 milliards de dollars de dette.

Toute autre solution en dehors de celle-ci était donc impossible. "Il n'y a pas de partenaire prêt à une fusion, d'acquéreur ou d'investisseurs désireux et capable de reprendre l'activité de GM. A part le Trésor américain et l'Etat canadien, il n'y a pas de créanciers désireux et capable de financer la poursuite des opérations de GM", a insisté le juge. D'autant que le géant américain est dans une situation financière catastrophique. Sur le seul premier trimestre 2009, il a perdu 10 milliards de dollars. Entre 2005 et le premier trimestre 2009, GM a brûlé 40 milliards de dollars ! Et, sans une première aide de 19,4 milliards de dollars de l'Etat fédéral américain, il aurait dû être purement et simplement liquidé.

Pour appuyer ses arguments, le juge Gerber a aussi rappelé qu'au 31 mars, GM avait 82 milliards de dollars d'actifs mais 172 milliards de dettes !

En échange, le nouveau GM va devoir faire la preuve de sa viabilité sur un marché américain très sinistré. En juin, la production d'automobile a chuté de 74 % et les ventes ont plongé de 28 % par rapport au mois de juin 2008 (de 7 % par rapport au mois de mai), selon le cabinet Autodata.

Malgré de nombreuses restructurations et suppressions d'emplois ces dernières années, le nouveau GM fermera d'ici 2012, 11 usines sur les 47 qu'il comptait en 2008. Trois autres seront mises en chômage technique. Il supprimera 21 000 postes de travail syndiqués sur 54 000. Enfin, il ne gardera que quatre marques sur treize : Cadillac, Chevrolet et GMC, et Buick pour le marché chinois. La marque Pontiac sera supprimée. Saturn et Hummer doivent être cédés. Opel doit logiquement être vendu à Magna. Enfin, Saab a été repris par son compatriote suédois Koenigsegg, spécialisé dans la fabrication de voitures sportives de luxe.

Pour la première fois en 2009, sa part de marché est passée sous la barre des 20 % (19,3 % exactement). Selon la nouvelle direction de GM, le constructeur devrait pouvoir maintenir à l'avenir une part de marché comprise entre 15 % et 17 %. Ce qui mettrait le constructeur américain à égalité avec le japonais Toyota aux Etats-Unis. En juin, les ventes de GM ont plongé de 33,6 %.

On est bien loin de la gloire d'antan où General Motors incarnait le rêve américain. En 1962, General Motors employait 600 000 salariés et détenait plus de 50 % de part de marché. En 2008, le groupe avait été détrôné par Toyota de la place de numéro un mondial de l'automobile qu'il détenait depuis... 1931.

Le juge Gerber a aussi rejeté les arguments des concessionnaires dont les contrats ont été cassés. General Motors veut se séparer de 2 400 concessionnaires d'ici la fin 2010. "A terme, nous voulons réduire de 40 % notre réseau pour le faire passer de 5 969 points de ventes à environ 3 600 d'ici à la fin 2010", a annoncé Mark LaNeve, vice-président de GM chargé des ventes. Il faut dire que certains concessionnaires - entre 400 et 500 - ne vendent que 35 voitures par an. A raison d'une cinquantaine de salariés par concessionnaires, près de 110 000 personnes pourraient perdre leur emploi d'ici 2010.

Si tout se passe comme le prévoit la direction du constructeur, le nouveau GM pourrait être de nouveau introduit en Bourse dès 2010. Il compte sur de nouveaux modèles pour reconquérir les clients. Et notamment, la Volt, un véhicule électrique doté d'un petit moteur thermique. Mais à 40 000 dollars, la Volt ne suffira pas à elle seule à offrir à GM une seconde vie.

Nathalie Brafman

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Le sort d'Opel demeure en suspens

Qui va racheter Opel ? La question restait ouverte, lundi 6 juillet, au lendemain de la décision du tribunal des faillites de New York d'approuver la restructuration de General Motors (GM). Malgré la signature, il y a un mois, d'un accord pour céder la marque allemande, filiale de GM, à l'équipementier automobile canadien Magna, le bal des prétendants à un rachat continue.

Ainsi, le chinois BAIC a proposé, dans une lettre à plusieurs membres du gouvernement allemand, de reprendre 51 % d'Opel, avec une garantie publique de 2,64 milliards d'euros. Cette agitation autour du dossier fait le jeu de GM, qui pourrait ainsi obtenir de meilleures conditions de reprise. Le patron de GM Europe, Carl-Peter Forster, a toutefois souligné que le canadien Magna dispose d'une "avance considérable" sur d'autres prétendants. "Il ne reste que des détails à régler", a-t-il précisé, le 5 juillet, à la Frankfurter Allgemeine Zeitung. La question du remplacement à long terme du partenaire de Magna, le financier russe Sberbank, resterait en suspens.
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Re: Industrie automobile : décompte des collisions avec la faune

Messagede RGS le 09 Juil 2009, 20:22

LE MONDE
09.07.09 | 16h54 • Mis à jour le 09.07.09 | 18h20

Sangliers et chevreuils, cauchemars des automobilistes

Sur les routes de France, les rencontres entre une voiture et un animal sauvage provoquent, en moyenne, cinq accidents par heure. Soit 42 471 sinistres en 2008, dus pour l'essentiel à des chocs avec un sanglier (16 797) ou un chevreuil (15 388).

Ces chiffres ont été révélés, mardi 7 juillet, par le Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO), l'organisme qui indemnise, depuis 2003, les dégâts causés par les collisions avec la faune sauvage. De l'avis de son nouveau directeur général, François Werner, leur nombre est "bien supérieur à ce que l'on escomptait". C'est la première fois que l'on dispose, dans ce domaine, de statistiques précises.

Depuis 2007, l'abattement de 300 euros retenu sur chaque dommage matériel a été supprimé, en application de la cinquième directive européenne sur l'assurance-automobile. Les conducteurs concernés ayant pu faire leur déclaration jusqu'au 30 juin, la quasi intégralité des accidents survenus en 2008 ont donc été comptabilisés. L'ensemble a coûté près de 21 millions d'euros au FGAO, hors indemnisations versées par les compagnies d'assurances.

Ces accidents sont inégalement répartis, l'essentiel se concentrant dans les massifs forestiers des Landes, Alsace, Lorraine, Seine-et-Marne et Sologne. Au palmarès des départements, la Gironde arrive en tête (1 403 collisions), suivie par la Moselle (1 314), le Bas-Rhin (1 296), les Landes (1 033) et la Seine-et-Marne (1 033). Outre la Moselle et le Bas-Rhin, deux autres départements de l'Est figurent parmi les onze les plus touchés : le Haut-Rhin (927) et la Meurthe-et-Moselle (919).

NOMBRE DE COLLISIONS éLEVé

A l'origine de ces accidents: le sanglier (40 % des collisions), le chevreuil (36 %) et le cerf (8 %). "Près de 80 % des accidents ont lieu la nuit, au moment où les animaux se déplacent le plus", précise François Werner. Soulignant que la période où le nombre de collisions est le plus élevé - de septembre à février - coïncide avec celle de la chasse (les animaux se déplaçant alors davantage), il appelle les automobilistes à la plus grande prudence aux abords des espaces boisés.

La publication de ces chiffres intervient alors que le ministère de l'écologie met la dernière main à un plan national de régulation des sangliers, en concertation avec l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et le FGAO. Annoncé il y a plusieurs mois par Jean-Louis Borloo, le ministre, ce plan, dont les préfets départementaux seront la cheville ouvrière, a notamment pour objet d'apaiser les agriculteurs, dont les cultures en plein champ subissent d'importants dégâts du fait de ce mammifère.

La fréquence des collisions routières qu'il occasionne constitue, pour les pouvoirs publics, une raison supplémentaire de réguler les populations de sangliers, qui semblent devenues incontrôlables dans plusieurs régions de chasse.

Catherine Vincent
Article paru dans l'édition du 10.07.09.
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Re: Industrie automobile : prêts US pour des voitures propres

Messagede f1pronostics le 10 Juil 2009, 09:09

f1pronostics a écrit:Ah, Tesla, l'un des plus grands génies. Inventeur notamment du courant alternatif, et d'innombrables contributions scientifiques.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nikola_Tesla


Aujourd'hui google fête l'anniversaire de Tesla :good
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f1pronostics
 

Re: Industrie automobile : décompte des collisions avec la faune

Messagede Alfa le 10 Juil 2009, 09:23

C'est un peu grace a lui qu'on se tappe le KERS aujourdhui.
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Re: Industrie automobile : décompte des collisions avec la faune

Messagede Rainier le 10 Juil 2009, 14:30

RGS a écrit:LE MONDE
09.07.09 | 16h54 • Mis à jour le 09.07.09 | 18h20

Sangliers et chevreuils, cauchemars des automobilistes


Cela me semblerait plus juste d'écrire :

Automobilistes, cauchemars des sangliers et chevreuils

et je parle pas des millions de hérissons, oiseaux, batraciens ...!
la démocratie et la souveraineté nationale sont comme l’avers et le revers d’une même médaille.
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Re: Industrie automobile : décompte des collisions avec la faune

Messagede Marlaga le 10 Juil 2009, 15:29

Rainier a écrit:
RGS a écrit:LE MONDE
09.07.09 | 16h54 • Mis à jour le 09.07.09 | 18h20

Sangliers et chevreuils, cauchemars des automobilistes


Cela me semblerait plus juste d'écrire :

Automobilistes, cauchemars des sangliers et chevreuils

et je parle pas des millions de hérissons, oiseaux, batraciens ...!


Merci d'avoir rectifié ce titre honteux.
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Re: Industrie automobile : naissance du nouveau GM

Messagede RGS le 10 Juil 2009, 18:26

LEMONDE.FR avec AFP, Reuters et AP
10.07.09 | 14h58 • Mis à jour le 10.07.09 | 16h37

General Motors lance le nouveau GM, sorti de la faillite

Quelques heures après la signature d'un accord avec l'administration américaine, le constructeur automobile américain General Motors a annoncé, vendredi 10 juillet, le lancement officiel du nouveau GM, sorti du régime des faillites, une entité centrée autour des actifs sains du groupe et détenue à majorité par l'Etat américain.

"La nouvelle entreprise General Motors a commencé son activité aujourd'hui dotée d'une nouvelle structure, d'un bilan plus solide et d'un engagement renouvelé de placer les consommateurs au cœur de tout ce que fait le nouveau GM", a indiqué le groupe dans un communiqué. "Aujourd'hui est le début d'une nouvelle ère", a déclaré le directeur général Fritz Henderson, lors d'une conférence de presse, en exprimant sa "reconnaissance" pour l'aide des gouvernements américain et canadien, qui ont apporté 60 milliards de dollars au total à GM depuis décembre.

GM va se recentrer sur quatre marques principales, Buick, Cadillac, Chevrolet et GMC. Le groupe a en outre confirmé le retour d'un ténor de l'industrie automobile et ancien pilier de GM, Bob Lutz, qui prendra les commandes du marketing et de la communication.

Le premier constructeur automobile américain, qui avait déposé le bilan le 1er juin, est depuis passé par un redressement judiciaire accéléré devant le tribunal des faillites de New York. Jeudi, un ultime obstacle avait été levé pour permettre l'émergence de faillite du groupe, avec le feu vert du juge des faillites, Robert Gerber, qui a approuvé le volet central du plan de sortie de faillite du groupe : la vente de ses actifs les plus sains à une nouvelle entité à l'actionnariat fondamentalement remanié.

Le nouveau GM est détenu à 60,8 % par l'Etat américain, à 11,7 % par l'Etat canadien, à 17,5 % par le syndicat automobile américain UAW et à 10 % par les créanciers.
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Re: Industrie automobile : naissance du nouveau GM

Messagede Cortese le 10 Juil 2009, 18:49

Qui aurait été assez fou pour prédire que le gouvernement américain réinventerait un jour la Régie Renault ! :lol:
Cortese
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Re: Industrie automobile : les Coréens s'en tirent bien

Messagede RGS le 13 Juil 2009, 00:47

LE MONDE
11.07.09 | 14h56 • Mis à jour le 11.07.09 | 16h13

Crise : l'automobile coréenne fait de la résistance

L'industrie automobile traverse la crise la plus grave de son histoire. Tous les constructeurs semblent touchés. Pourtant, au milieu de ce marasme, les sud-coréens font mieux que leurs rivaux. Aux Etats-Unis, en l'espace de huit mois, la part de marché de Hyundai et de sa filiale Kia est passée de 4,3 % à 7,5 %. Même tendance en Europe où Hyundai - beaucoup plus petit qu'aux Etats-Unis - voit ses ventes progresser de 13,5 % depuis le 1er janvier sur un marché en baisse de plus de 14 %.

La recette ? "C'est le marketing qui donne des consignes aux ingénieurs, lance M. Debard, président de Hyundai France, et non le contraire." Longtemps, coréen a rimé avec bas de gamme. Cela a bien changé, même si les prix, eux, sont restés attractifs. Ainsi, la Genesis de Hyundai, une berline de luxe vendue aux Etats-Unis a été sacrée meilleure voiture de l'année au salon de Detroit (Michigan) en janvier. Une première pour une voiture coréenne. Hyundai a même dépassé les allemands Audi et Volkswagen, pourtant réputés pour leur qualité, dans le classement JD Power, qui fait référence en matière de satisfaction des clients américains. L'amélioration de la qualité a permis de proposer de nouvelles prestations aux clients. "Nous avons été les premiers à offrir une garantie de dix ans", rappelle M. Debard.

MARKETING INNOVANT

Parallèlement, Hyundai utilise des campagnes marketing innovantes. Ainsi, actuellement aux Etats-Unis, le constructeur s'engage à reprendre le véhicule acheté à crédit au cas où son client perdrait son emploi. Astucieux dans un pays où le chômage a doublé en quelques mois. Il propose aussi à tout nouvel acheteur le remboursement, pendant un an, de tous ses frais d'essence à partir du moment où le gallon (3,8 litres) dépasse le prix de 1,49 dollar (il coûte actuellement 2,6 dollars).

Dans le même temps, les groupes coréens ne relâchent pas la pression sur les prix de vente. Ainsi, "les rabais sont de 3 200 dollars (2 300 euros) en 2009 contre 2 000 dollars en 2008", indique Jesse Toprak, du site spécialisé dans l'automobile Edmunds.com.

Cette politique paye. Aux Etats-Unis, pendant que les ventes des concurrents s'effondraient de 32 % à 45 % au premier semestre, celles de Hyundai s'effritaient de seulement 10,8 %, celles de Kia de 5,9 %.

En fait, la situation des constructeurs coréens ressemble à celle qu'ont connue les groupes japonais aux Etats-Unis dans les années 1980. Partis de zéro il y a trente ans, Toyota, Honda et Nissan détiennent aujourd'hui 34,5 % du marché américain. Leurs rivaux coréens pourraient rééditer l'exploit en encore moins de temps. "Hyundai a adapté son offre aux attentes des consommateurs, explique M. Debard. Nos 4 × 4 ne sont pas énormes et nos moteurs sont plus petits que ceux proposés par la concurrence."

Par ailleurs, la réduction de la taille du marché américain de 16 millions à 10 millions d'unités par an est une opportunité pour les constructeurs coréens. Dans ce contexte, avec leurs structures de distribution plus petites que celles des Américains, ils peuvent gagner de l'argent plus facilement. En Europe, leur dynamisme n'est pas pris à la légère. Les difficultés de l'Union européenne à conclure un accord de libre-échange avec la Corée du Sud en témoignent.

Nathalie Brafman
Article paru dans l'édition du 12.07.09.
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Re: Industrie automobile : le dossier Opel patine

Messagede RGS le 14 Juil 2009, 19:55

LEMONDE.FR avec Reuters
13.07.09 | 08h55 • Mis à jour le 13.07.09 | 09h00

Nouveaux rebondissements dans la vente d'Opel

AP/Michael Probst
Face au siège d'Opel à Rüsselsheim, en Allemagne.
Le dossier Opel est loin d'être clos. La holding belge RHJ International est en train de mettre au point une offre améliorée sur Opel. Elle espère la présenter cette semaine, indiquait, dimanche 12 juillet, l'hebdomadaire allemand Bild am Sonntag. Selon le journal allemand, qui ne cite pas ses sources, RHJ demanderait 3,8 milliards d'euros de garanties publiques pour ce nouveau plan, soit moins que les 4,5 milliards demandés par Magna, et supprimerait un peu moins de 10 000 emplois chez Opel en Europe.

Cette nouvelle offre serait la seconde ce mois-ci d'un concurrent de l'équipementier automobile canadien Magna International, qui fait pour l'instant figure de favori pour la reprise d'Opel. Le chinois Beijing Automotive Industry Holding Co. (BAIC) a présenté une offre indicative détaillée pour Opel. Le constructeur chinois y explique sa volonté de se servir de la marque et de la technologie Opel pour se développer sur le marché chinois de l'automobile, en pleine expansion.

Le gouvernement allemand, qui a donné son feu vert à un crédit-relais de 1,5 milliard d'euros à Opel dans l'attente de la finalisation de l'opération, considère que les enchères restent ouvertes. Il a encouragé plusieurs candidats potentiels, tels que RHJ, BAIC et l'italien Fiat.

Le canadien Magna vise la date du 15 juillet pour un accord préliminaire avec GM, sorti lui-même du régime des faillites le 10 juillet. Le conseil d'administration de Magna, prévu le 14 juillet, pour entériner l'offre sur Opel pourrait être reporté, ce qui laisserait penser qu'un accord préliminaire pourrait ne pas avoir lieu la semaine prochaine.
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Re: Industrie automobile : la saga VW-Porsche continue

Messagede RGS le 15 Juil 2009, 23:08

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters
15.07.09 | 12h41

La tension s'accroît entre Porsche et VW

AP/Matthias Rietschel

L'incertitude sur l'avenir du constructeur Porsche porte sur les nerfs de tous les acteurs de ce dossier-clé pour l'industrie automobile allemande. Le chef du gouvernement du Land de Basse-Saxe, Christian Wulff, "veut endommager Porsche afin que Volkswagen puisse nous racheter à bon compte, accuse, mercredi 15 juillet, le chef du comité d'entreprise, Uwe Hück, proche de la direction de Porsche, dans l'édition en ligne de l'hebdomadaire Focus. Il veut nous mettre dans une situation difficile et joue de cette manière avec les emplois"

Par voie de communiqué, le porte-parole du gouvernement conservateur de Basse-Saxe a aussitôt répondu : "Uwe Hück a manifestement peur pour ses privilèges. Il est sinon impossible de comprendre sa polémique et ses affirmations erronées", a déclaré Olaf Glaeseker. L'Etat régional est un des grands actionnaires du premier constructeur européen Volkswagen et défend l'idée d'un groupe automobile intégré Porsche-VW. Le comité d'entreprise de Porsche, en revanche, bataille pour conserver l'indépendance du spécialiste des voitures sportives, qui s'est lourdement endetté pour acquérir 51 % de VW. Porsche est désormais obligé de trouver un allié pour alléger sa dette, et a déjà reçu deux propositions : l'une venant de l'émirat du Qatar, et l'autre de VW lui-même.

Selon la presse, le conseil de surveillance convoqué pour le 23 juillet n'examinera réellement que l'offre du Qatar, d'un montant de 7 milliards d'euros pour une part de Porsche et des options sur action VW. Parallèlement, VW a annonce, mercredi, une réunion de son conseil de surveillance à la même date et dans la même ville, soit le 23 juillet à Stuttgart, mais sans plus de précisions sur l'ordre du jour de la réunion. Le comité d'entreprise de Porsche a convoqué pour mercredi des assemblées générales des salariés, dont la principale est prévue à 16 heures sur le site de Zuffenhausen, selon IG Metall.
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Re: Industrie automobile : VW va croquer Porsche

Messagede RGS le 23 Juil 2009, 23:28

LEMONDE.FR avec AFP
23.07.09 | 08h53

Porsche annonce le départ de son patron, au cœur d'une polémique

Le constructeur allemand de voitures de sport Porsche annonce, jeudi 23 juillet, la démission "avec effet immédiat" de son président du directoire, Wendelin Wiedeking, et du directeur financier, Holger Haerter. Un accord a été trouvé en ce sens avec le conseil de surveillance de Porsche, selon un communiqué. M. Wiedeking, réputé le patron le mieux payé d'Allemagne, va toucher une indemnité de départ de 50 millions d'euros, dont la moitié doit aller à une fondation sociale.

Les deux dirigeants, artisans de la stratégie du rachat de Volkswagen par Porsche, font ainsi un geste pour permettre "l'apaisement de la situation" et favoriser la création d'un "groupe automobile intégré", explique le communiqué. Wendelin Wiedeking sera remplacé à la tête des activités automobiles de Porsche par l'actuel chef de la production, Michael Macht, 48 ans, présenté dans la presse comme une figure de compromis.

Cette annonce, attendue depuis plusieurs jours, a été prise à l'occasion d'une réunion extraordinaire du conseil de surveillance de Porsche, entamée mercredi soir près de Stuttgart et qui s'est prolongée toute la nuit. Auparavant, l'organe de contrôle avait donné au directoire le feu vert pour boucler les négociations avec l'émirat du Qatar, qui veut prendre une participation au capital de Porsche et pour lancer une augmentation de capital d'au moins 5 milliards d'euros.

GUERRE DES CLANS AU SEIN DE LA FAMILLE PORSCHE

Ces deux mesures doivent permettre au créateur du modèle 911 d'éponger, du moins en partie, ses dettes d'environ 10 milliards d'euros et de préparer un rapprochement entre Porsche et Volkswagen, dont il détient près de 51 %. Le conseil a ainsi suivi, du moins dans les grandes lignes, un plan préparé par M. Wiedeking. Mais sa position était devenue intenable, tant il était au cœur de la guerre de clans qui faisait rage depuis de nombreux mois entre Porsche et VW et au sein de la famille Porsche-Piëch, propriétaires à 100 % de Porsche SE.

A l'origine, c'est Porsche qui devait prendre le contrôle total de VW en acquérant 75 % du capital, pour pouvoir accéder notamment à son imposante trésorerie. Mais en mai, le constructeur de voitures de luxe a dû admettre son échec, sur fond de crise financière et de chute des ventes d'automobiles, et préparer un grand groupe intégré avec les deux constructeurs.

Reste que M. Wiedeking pourrait encore être au cœur d'une polémique, avec son indemnité de départ de 50 millions d'euros, pour un salaire estimé l'an passé à 80 millions d'euros, selon une source proche de l'entreprise. Dans une déclaration séparée, M. Wiedeking a tenu à préciser que son choix d'en dédier une large part à des œuvres charitables était lié à des "raisons personnelles et à [sa] responsabilité vis-à-vis de la société". Il va notamment créer une fondation à Stuttgart pour soutenir un développement "socialement juste" des sites de production de Porsche, en coopération avec les comités d'entreprise. Il va aussi donner 1,5 million d'euros à des fondations de soutien aux journalistes dans le besoin.



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LEMONDE.FR avec AFP
23.07.09 | 16h00

Volkswagen prévoit de racheter les activités automobiles de Porsche

Le constructeur automobile allemand Volkswagen a annoncé, jeudi 23 juillet, qu'il prévoyait de racheter progressivement les activités automobiles de Porsche, son premier actionnaire, et de fusionner les deux groupes.

Le conseil de surveillance de Volkswagen, réuni à Stuttgart (Sud-Ouest) a donné son feu vert à la création d'un groupe intégré avec Porsche, selon un communiqué. Ce dernier avait déjà validé un tel projet plus tôt dans la journée au terme d'une réunion marathon. "Le groupe automobile intégré doit naître de la prise de participation progressive de Volkswagen dans Porsche SA et la fusion totale de Porsche SE avec Volkswagen AG", indique le numéro un européen de l'automobile.

Dans ce cadre, "le Qatar va acheter environ 17 % des options sur actions" Volkswagen, a précisé son patron, Martin Winterkorn, à l'issue de la réunion. L'émirat du Golfe devrait également prendre une participation dans Porsche, qui va lancer une augmentation de capital d'au moins 5 milliards d'euros, selon un communiqué diffusé dans la nuit de mercredi à jeudi.
Tous les détails de l'opération doivent être connus lors d'une réunion du conseil de surveillance le 13 août prochain, a précisé M. Winterkorn.
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Re: Industrie automobile : VW va croquer Porsche

Messagede Marlaga le 24 Juil 2009, 10:22

RGS a écrit:LEMONDE.FR avec AFP
23.07.09 | 08h53

Reste que M. Wiedeking pourrait encore être au cœur d'une polémique, avec son indemnité de départ de 50 millions d'euros, pour un salaire estimé l'an passé à 80 millions d'euros, selon une source proche de l'entreprise. Dans une déclaration séparée, M. Wiedeking a tenu à préciser que son choix d'en dédier une large part à des œuvres charitables était lié à des "raisons personnelles et à [sa] responsabilité vis-à-vis de la société". Il va notamment créer une fondation à Stuttgart pour soutenir un développement "socialement juste" des sites de production de Porsche, en coopération avec les comités d'entreprise. Il va aussi donner 1,5 million d'euros à des fondations de soutien aux journalistes dans le besoin.




:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: Ou comment acheter le silence des journaux sur ses indemnités :lol: :lol: :lol:

"Des journalistes dans le besoin", je suis mort de rire.
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Re: Industrie automobile : VW va croquer Porsche

Messagede RGS le 24 Juil 2009, 22:47

LE MONDE
24.07.09 | 15h56

La gouvernance chez Porsche est celle d'une PME de province

Porsche est toujours aussi avare d'informations. Le constructeur automobile allemand s'est contenté de deux communiqués sibyllins, à quelques heures de distance. Le premier pour indiquer de manière laconique qu'il allait "préparer une augmentation de capital " d'au moins 5 milliards d'euros - ce qui n'est pas rien pour un groupe dont la capitalisation boursière n'atteint pas 9 milliards d'euros.

Dans le second, on apprenait que son PDG Wendelin Wiedeking était limogé, en même temps que le directeur financier du groupe. Aucune indication sur les raisons pour lesquelles ces décisions avaient dû être prises,ni sur ce qui attend désormais le groupe.

Ce ne fut là qu'un signe supplémentaire du fait qu'en ce qui concerne la gouvernance d'entreprise, Porsche se comporte comme une PME de province essayant de régler un conflit entre ses actionnaires familiaux. Car tout le monde sait, évidemment, que c'est le conflit de plusieurs mois avec Volkswagen (VW) qui au coeur de l'explication de ces décisions, après l'acquisition par Porsche d'une participation de 51 % dans son grand concurrent qui lui a laissé en héritage une dette de 10 milliards d'euros.

Le renvoi de M. Wiedeking semble bien indiquer que le vainqueur du conflit familial et industriel est Ferdinand Piëch, le président du conseil de surveillance de VW, qui est aussi le chef de file de l'un des clans rivaux de Porsche. M. Piëch a longtemps voulu que Volkswagen rachète Porsche pour en faire l'une de ses dix marques automobiles.

L'augmentation de capital de Porsche, et le cash versé par Volkswagen, permettront de réduire la dette du fabricant de la Carrera. Porsche resterait la simple holding de contrôle de Volkswagen.

Les familles Porsche et Piëch ont indiqué qu'elles souhaitent conserver 50 % du nouvel ensemble, ce qui les conduirait donc en principe à souscrire à la moitié de l'augmentation de capital.

Elles ont entamé avec le Qatar des discussions qui pourraient le conduire à souscrire au reste, ce qui donnerait à l'émirat quelque 18 % du nouveau groupe. Les titulaires d'actions sans droit de vote de Porsche conserveraient alors moins d'un tiers du capital.

Il reste plusieurs inconnues dans ce scénario - notamment l'avenir de la participation dans Volkswagen de l'Etat de Basse-Saxe, qui y dispose d'une minorité de blocage avec 20 % du capital. Mais la présence dans l'actionnariat du nouveau groupe d'un investisseur étranger aux familles permettra peut-être d'éviter que ne se reproduise un conflit familial aussi virulent que celui des derniers mois.

Pierre Briançon
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Re: Industrie automobile : Ford va mieux

Messagede RGS le 25 Juil 2009, 04:49

Quand un automobiliste américain tient à rouler américain avec sa prochaine voiture et qu'il ne veut pas acheter un modèle produit par un groupe menacé de disparaître, le minimum pour lui consiste à fuir les entreprises en redressement judiciaire.
Ce qui nuit à General Motors et à Chrysler profite à Ford :

LEMONDE.FR avec AFP
23.07.09 | 17h24

Ford annonce un bénéfice net de 2,3 milliards de dollars au deuxième trimestre

Le géant de l'automobile américain Ford a fait état, jeudi 23 juillet, d'un bénéfice net de 2,3 milliards de dollars au deuxième trimestre, contre une perte de 8,7 milliards l'an passé. Le groupe de Deaborn, dans le Michigan, est le seul parmi les constructeurs américains à ne pas avoir déposé le bilan cette année.

Au cours de ces trois mois, Ford a fait mieux que ce qu'avaient espéré les analystes financiers en engrangeant 2,8 milliards de dollars de profits exceptionnels, et ce grâce à une restructuration réussie de sa dette. Dans un communiqué, Ford se réjouit du succès de cette opération financière, qui lui a permis de dégager un gain de 3,4 milliards de dollars.

Hors éléments exceptionnels, Ford a accusé une perte de 638 millions de dollars, à comparer avec une perte de 1,4 milliard au deuxième trimestre 2008. Rapporté par action, le bénéfice net représente 69 cents. Avant éléments exceptionnels, mesure privilégiée par les analystes, la perte courante s'établit à 21 cents, moitié moindre qu'attendu par le marché (48 cents).

RETOUR DURABLE À LA RENTABILITÉ

Ford a dégagé sur le trimestre un chiffre d'affaires de 27,2 milliards de dollars, soit 11 milliards de moins que celui engrangé un an plus tôt. Il reste toutefois supérieur aux estimations, qui étaient de 24,7 milliards. Dans son communiqué, Ford a dit "rester en bonne voie" pour achever ses objectifs de l'horizon 2011 de retour durable à la rentabilité. Le constructeur s'est dit aussi en mesure "d'atteindre ou de dépasser" ses objectifs pour l'année en cours, en terme de réduction de coûts (plus de 4 milliards de dollars) et de niveaux de trésorerie notamment. Le groupe prévoit notamment de cesser de consommer du "cash" au second semestre.

L'annonce des bons résultats de Ford et de ceux d'autres grandes sociétés, comme 3M ou AT&T, a été favorablement accueillie par la Bourse de New York. Dans la matinée, le Dow Jones gagnait 1,11 % et le Nasdaq, 1,29 %.
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Re: Industrie automobile : Fiat reprend Bertone

Messagede RGS le 07 Aoû 2009, 03:24

Le Blog Auto
le 6 août 2009
Par Francois Tessier

Fiat reprendra la Carrozzeria Bertone

Placée sous le régime de la protection italienne de la loi des faillites depuis le mois de février 2008, la Carrozzeria Bertone sera officiellement reprise par le groupe Fiat dans les prochains jours. Le constructeur italien a finalement vu son offre retenue face à ses adversaires dont deux groupes étrangers, l’un chinois et l’autre espagnol. Les perspectives industrielles du site Bertone n’ont en revanche pas été complètement détaillées.

Bertone a trouvé un repreneur en “la personne” de son compatriote de groupe Italien Fiat lequel injectera quelques 150 millions d’euros sur les trois prochaines années afin de relancer la société tout en investissant également sur les autres sites actuels du groupe.

Comment ? Les précisions ne sont pas explicites, tout juste sait on que les 1 137 ouvriers (tous conservés) de l’usine de Turin auront pour partie la charge de la production de modèles Chrysler, le nouveau partenaire américain du constructeur italien.

Pour information, la capacité actuelle du site flirte avec 150 000 unités par an. “La cession à Fiat permet de garantir l’avenir d’un établissement historique de l’industrie du Piémont“, s’est félicité le ministre italien du développement économique.

Forcément les 1 137 salariés du site assureront la production d’autres modèles. A ce sujet, aucune réponse n’est encore apportée même si l’on peut penser que Fiat profitera également du lieu pour y faire produire des modèles de niche en petite série. A suivre. Idem quant à l’utilisation officielle du nom Bertone, un point non précisé. En tout cas les Italiens doivent respirer.

Source : Reuters
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Re: Industrie automobile : espionnage chez Michelin

Messagede RGS le 13 Aoû 2009, 17:42

LE MONDE
11.08.09 | 14h51 • Mis à jour le 11.08.09 | 18h07

Comment l'espion de Michelin a raté son coup

Il avait tenté de vendre des secrets industriels au groupe nippon Bridgestone, le numéro deux mondial du pneumatique. L'"espion" Michelin comparaîtra en octobre devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand. Marwan Arbache, 33 ans, encourt dix ans de prison et 150 000 euros d'amende pour avoir voulu livrer à une firme étrangère des documents dont l'exploitation est "de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation".

Tout au long de l'instruction du juge Jean-Christophe Riboulet, Michelin a fait valoir qu'il avait échappé au pire. Parmi les secrets qui auraient pu tomber entre les mains de son rival figurait un nouveau procédé de fabrication de pneus de poids lourds, destiné à leur assurer une plus grande longévité. Connu d'une dizaine de personnes, il est considéré comme une technologie majeure de Michelin pour les cinq prochaines années. Sa divulgation aurait permis à Bridgestone de gagner dix ans de recherches. "Dans un contexte concurrentiel, la maîtrise des technologies qui confère à Michelin une longueur d'avance est primordiale", explique une porte-parole du groupe.

PIÉGÉ

Avant de démissionner, en mars 2007, du groupe Michelin où il avait passé sept ans, M. Abache, agrégé de physique, a copié de très nombreux fichiers informatiques. Décidé à les monnayer, il a pris contact par courriel avec Bridgestone le 3 juillet 2007 sous le pseudonyme d'Alexander Pablo de Santiago. Le groupe nippon a alors prévenu Michelin.

Sous le nom de Fukuda, les responsables de la sécurité de Michelin se sont substitués aux Japonais pour tendre un piège. Pendant que Pablo de Santiago appâtait ses interlocuteurs en envoyant des extraits de documents, Fukuda s'employait à cerner son identité. Jusqu'à un dépôt de plainte, suivi d'une enquête éclair et de l'interpellation de M. Arbache le 9 janvier 2008.

"Michelin n'a subi aucun préjudice", tempère Me Renaud Portejoie, l'avocat de M. Arbache. Aucun document n'est tombé entre des mains étrangères, ce qui lui évite de comparaître devant une cour d'assises. "Il dit qu'il ne serait pas allé jusqu'au bout. C'était pour lui une sorte de jeu pervers", précise l'avocat qui fait valoir la somme demandée pour les documents qualifiés de "hautement stratégique" par Michelin : seulement 100 000 livres sterling (117 000 euros).

La société fait grand cas de ses secrets. Le général Bernard Fesquet prendra, le 1er septembre, la tête de la direction de la sûreté du groupe. Ex-adjoint au directeur technique de la DGSE - le service extérieur de renseignement français - c'est un spécialiste... des systèmes informatiques.

Manuel Armand (Clermont-Ferrand, correspondant)
Article paru dans l'édition du 12.08.09.
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Re: Industrie automobile : espionnage chez Michelin

Messagede Rainier le 13 Aoû 2009, 17:47

Le groupe nippon a alors prévenu Michelin. :eek:

Bravo les Japonais ...ou alors ils ont cru à une mauvaise plaisanterie !
la démocratie et la souveraineté nationale sont comme l’avers et le revers d’une même médaille.
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Re: Industrie automobile : espionnage chez Michelin

Messagede RGS le 13 Aoû 2009, 18:54

...ou bien c'était afin que Michelin ne se doute pas qu'un autre espion plus diligent avait déjà tout révélé à Bridgestone ainsi qu'à GoodYear, à Continental, à Pirelli et à un autre pneumaticien que je suis prié de ne pas nommer...
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Re: Industrie auto : la digestion de Porsche est programmée

Messagede RGS le 14 Aoû 2009, 18:28

LE MONDE
14.08.09 | 14h22

En 2011, Volkswagen absorbera Porsche, dont il prendra 42 % du capital pour 3,3 milliards d'euros

En mettant fin à une longue mais classique bagarre sur le thème du "qui va manger qui ?", le constructeur automobile de luxe Porsche a définitivement perdu et renoncé à ses coûteuses velléités de rachat de Volkswagen (VW), le premier constructeur européen. Au contraire, le créateur de la Coccinelle triomphe et va prendre officiellement le contrôle des activités du constructeur de la célèbre 911. Les conseils de surveillance des deux groupes allemands ont annoncé, jeudi 13 août dans la soirée avoir validé un plan de fusion par étapes, qui doit être achevé courant 2011.

Le patron de VW, Martin Winterkorn, cumulera désormais son poste avec la direction de Porsche. A 62 ans, cet homme de l'ombre qui se targue de connaître "chaque vis des voitures" du groupe, capable de disserter des heures sur les avantages de la dernière petite Polo, n'a rien de l'arrogance ni de la verve de son adversaire démis, l'ancien patron de Porsche, Wendelin Wiedeking. Ni de son mentor, Ferdinand Piëch, président du conseil de surveillance de VW, sous le patronage duquel M. Winterkorn a bâti toute sa carrière.

Le nouveau patron du groupe élargi peut se targuer d'un très bon bilan de ses deux ans et demi passés à la tête de VW. Il affiche sereinement un bénéfice de 494 millions d'euros sur les six premiers mois de l'année, que ses concurrents lui envient.

D'ici à la fin 2009, VW prendra 42 % de Porsche AG, filiale à 100 % de la holding Porsche SE, grâce à une augmentation de capital de 3,3 milliards d'euros. Ce qui prend en charge une petite partie de la montagne de 10 milliards de dettes de Porsche, puisque sa valorisation est estimée, de façon plus élevée, à 12,4 milliards d'euros. Cette étape ouvrira la voie à la création d'un groupe "intégré" d'ici à la fin 2011, ont précisé les deux groupes.

UNE "NOUVELLE ÈRE"

Pour financer ce rachat, VW prévoit de procéder à une augmentation de capital au cours du premier semestre 2010. Le Land de Basse-Saxe, qui détient 20 % de la société, conservera sa minorité de blocage et un droit de veto. Cet accord fera également du Qatar le troisième actionnaire de cette nouvelle entité, dont le nouveau nom n'a pas été dévoilé.

Porsche conservera son siège historique - près de Stuttgart - et a obtenu "qu'aucun contrat de domination ni de transfert de bénéfices" ne soit signé avec VW jusqu'en 2020.

L'autonomie de Porsche est aussi garantie dans le groupe intégré. Certains détails de l'accord n'ont pas été révélés, comme la participation exacte du Qatar ou encore sur quel montant portent les discussions entamées avec les banques créancières de Porsche.

M. Winterkorn a estimé que cette opération était le point de départ d'une "nouvelle ère". Outre VW et Porsche, le nouveau groupe comptera dix marques, dont Audi, Bentley, Bugatti, Skoda, Seat et Lamborghini. De tous les constructeurs, il bénéficiera de l'offre de marques et de modèles la plus large. Avec plus de 400 000 salariés dans le monde et une production annuelle de 6,4 millions de voitures, le nouveau groupe se rapproche un peu plus de son objectif de devenir, un jour, numéro un mondial devant le japonais Toyota.

Nicole Vulser (avec AFP)
Article paru dans l'édition du 15.08.09.

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Deux entreprises très proches et très profitables

Volkswagen
Créé en 1937, le groupe de Wolfsburg regroupe les marques Volkswagen (VW), Audi, Seat, Lamborghini, Skoda, Bentley et Bugatti. En 2008, le constructeur automobile a réalisé 113,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires, son bénéfice avant impôts s'établissant à 6,6 milliards d'euros. La même année, le groupe allemand a vendu 6 271 724 véhicules. Il compte près de 370 000 salariés. Martin Winterkorn est le PDG de l'entreprise.

Porsche
La marque allemande de voitures de sport a son siège à Zuffenhausen, à Stuttgart. Le fondateur, Ferdinand Porsche, avait dessiné et créé la première VW. Le président du conseil de surveillance, Wolfgang Porsche, et celui de VW, Ferdinand Piëch, sont ses petits-fils. Le chiffre d'affaires du groupe s'est établi à 7,5 milliards d'euros pour un bénéfice avant impôts de 8,6 milliards en 2008, année au cours de laquelle il a vendu 98 652 véhicules. Il emploie 12 200 personnes.
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Re: Industrie auto : la digestion de Porsche est programmée

Messagede Maverick le 14 Aoû 2009, 18:32

RGS a écrit:LE MONDE
14.08.09 | 14h22
Le chiffre d'affaires du groupe s'est établi à 7,5 milliards d'euros pour un bénéfice avant impôts de 8,6 milliards en 2008.

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Re: Industrie auto : la digestion de Porsche est programmée

Messagede Rainier le 14 Aoû 2009, 18:47

Maverick a écrit:
RGS a écrit:LE MONDE
14.08.09 | 14h22
Le chiffre d'affaires du groupe s'est établi à 7,5 milliards d'euros pour un bénéfice avant impôts de 8,6 milliards en 2008.

Balaise. :D


:good
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Re: Industrie automobile : GM cherche à conserver Opel

Messagede RGS le 26 Aoû 2009, 00:55

LEMONDE.FR avec Reuters, AP et AFP
25.08.09 | 09h53

GM envisage de renflouer Opel plutôt que de le vendre

General Motors envisage de lever des fonds pour conserver sa filiale européenne Opel après avoir passé plusieurs mois à tenter de la vendre, selon des informations publiées, lundi 24 août, dans le Wall Street Journal. GM est en train de mettre au point un plan de financement de 4,3 milliards de dollars qu'il pourrait utiliser pour restructurer lui-même sa filiale allemande. Un montant en concurrence avec les 4,5 milliards d'euros de fonds publics que le gouvernement allemand propose d'injecter dans Opel en cas de reprise par l'équipementier canadien Magna. Il est aussi similaire aux 3,8 milliards d'euros d'aides identifiés par le fonds d'investissement belge RHJ, qui propose un plan de rachat concurrent que Berlin ne soutient pas mais que GM semblait jusqu'ici préférer.

Si ce changement stratégique s'avérait, il viendrait court-circuiter le projet de sauvetage d'Opel dans lequel le gouvernement allemand s'est impliqué avec conviction, face à l'enjeu social du dossier et à l'échéance des élections législatives dans le pays, fin septembre. Après avoir fait part depuis des mois de son souhait de se défaire d'Opel et de sa jumelle britannique Vauxhall, GM avait conclu fin mai un accord préliminaire avec Magna, quelques jours avant de déposer le bilan.

L'ALLEMAGNE SOUTIENT LE PLAN DE MAGNA

Mais le dossier a pris une tournure complexe, GM et Berlin souhaitant d'une part faire monter les enchères, GM écopant d'autre part d'une nouvelle direction et de finances assainies à sa sortie de faillite en juillet. Les parties sont arrivées à une impasse le week-end dernier, alors que GM a refusé de trancher entre l'offre Magna, fortement poussée par Berlin, et l'offre RHJ.

Tandis que GM restait muet sur les suites du dossier Opel, Berlin a multiplié les messages d'agacement pendant le week-end, appelant à une intervention de l'Etat américain, qui contrôle plus de 60 % du nouveau GM, pour pousser à une reprise des discussions. Lundi, la Maison Blanche a refusé d'intervernir, estimant que "les décisions concernant les opérations au jour le jour chez General Motors doivent être prises par les responsables de General Motors". De fait, lors du conseil d'administration de GM vendredi, où le groupe était censé se décider sur le repreneur, le directeur général, Fritz Henderson, a demandé de revoir totalement les plans pour Opel, y compris de réfléchir aux moyens de lever des fonds, écrit le Wall Street Journal.

"PAS JUSTE UNE VISION DE RENDEMENT À COURT TERME"

Etant donné que GM n'a pas le droit d'utiliser les aides de restructuration du gouvernement américain pour financer des opérations internationales, l'une des options pourrait être de vendre ou hypothéquer des actifs en Chine, selon les mêmes sources. Le Financial Times rapporte quant à lui que GM songerait à passer par des aides publiques qui proviendraient d'Europe et des Etats-Unis, le montant de ces aides pouvant atteindre trois milliards d'euros.

Le souhait de ne plus vendre Opel était déjà redouté en Allemagne lundi, avec en toile de fond l'hypothèse que GM décide de fermer plusieurs usines jugées non rentables. Etayant ce scénario, le ministre des finances, Peer Steinbrück a ainsi expliqué que GM préférait jusqu'ici une offre de reprise par un fonds d'investissement, plutôt que par un groupe industriel, "parce qu'un rachat d'Opel dans quelques années en serait ainsi facilité". Berlin, par opposition, prône "un projet industriel clair et pas juste une vision de rendement à court terme", voyant dans Magna de meilleures garanties pour les vingt-cinq mille emplois d'Opel en Allemagne.
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Re: Industrie automobile : GM cherche à conserver Opel

Messagede Aiello le 08 Sep 2009, 10:08

Fiat sort une version très "rossa" de la 500 : la 695 Tributo Ferrari. Ça va plaire à SchumiVaucluseFormulaOne :

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Re: Industrie automobile : GM cherche à conserver Opel

Messagede von Rauffenstein le 08 Sep 2009, 11:29

Nouveau supplice chinois des cent morceaux, dit de la voiture dans le coin du mur.

Le fascisme au fait, c'était pas déjà l'histoire d'un mec en marche qui fascinait les foules avec son culte de la personnalité ?
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Re: Industrie automobile : GM cherche à conserver Opel

Messagede Alfa le 08 Sep 2009, 11:31

Et oui, quand on sort du moyen age difficile d'etre au top tous de suite dans tous les secteurs...
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Re: Industrie automobile : GM cherche à conserver Opel

Messagede Aiello le 08 Sep 2009, 11:40

La déformation du pavillon est impressionnante.
J'en viens au passage à me demander si un toit ouvrant ne nuit pas à la rigidité d'un véhicule (quel qu'il soit).
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Re: Industrie automobile : GM cherche à conserver Opel

Messagede von Rauffenstein le 08 Sep 2009, 11:46

Je ne pense pas que le pavillon du toit en soi, soit le souci. J'ai l'impression que c'est la coque en bas qui ne tient pas le coup. Je pense que pour le toit, c'est plutôt la structure qui est censée jouer un rôle non ? (comme je ne suis pas expert, je ne fais que des déductions qui sont peut-être fausse).
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Re: Industrie automobile : GM cherche à conserver Opel

Messagede Alfa le 08 Sep 2009, 11:50

Le pare brise qui pete a cause du capot moteur entre autre...
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Re: Industrie automobile : GM cherche à conserver Opel

Messagede Aiello le 08 Sep 2009, 11:52

Mais je pense que ce n'est pas normal que le montant de pare-brise et le pavillon se plient autant.
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Re: Industrie automobile : GM cherche à conserver Opel

Messagede von Rauffenstein le 08 Sep 2009, 12:06

C'est vrai que c'est impressionnant. Défaut de structure longitudinal à mon avis.
Le fascisme au fait, c'était pas déjà l'histoire d'un mec en marche qui fascinait les foules avec son culte de la personnalité ?
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Re: Industrie automobile : GM cherche à conserver Opel

Messagede RGS le 08 Sep 2009, 20:05

Aiello a écrit:La déformation du pavillon est impressionnante.
J'en viens au passage à me demander si un toit ouvrant ne nuit pas à la rigidité d'un véhicule (quel qu'il soit).

Pour que l'iQ voie le jour en se contentant d'une longueur de 2,985 mètres et se comporte bien en cas de violente collision frontale, Toyota a dû renoncer au toit vitré qui plaît tant à la clientèle. La raison en est que le verre n'est pas une matière flexible et qu'il fallait le cas échéant que le toit puisse légèrement se gondoler afin d'absorber la contrainte résiduelle qui subsiste en arrière du sommet du pare-brise.

Pour d'autres voitures à nez plus long, le toit en verre peut à l'inverse être le bienvenu pour garantir l'intégrité de l'habitacle considéré en tant que cellule de survie pourvu qu'il y ait devant cette dernière une zone de déformation progressive apte à répondre au cahier des charges. Par exemple, un porte-parole de Peugeot a reconnu publiquement qu'une 307 SW à toit tôlé se montre moins sûre en cas de tonneau que la même voiture coiffée d'un toit vitré. C'est l'occasion d'observer que la longueur de la partie en verre du toit de la 307 SW est tellement grande qu'il n'y a pas de barre de métal pour effectuer une liaison entre le sommet du pied milieu qui accueille les charnières de la portière arrière gauche et son homologue situé sur le flanc droit de la voiture.

Bref, ça dépend.

Alors, quand on parle de toit ouvrant, il faut prendre en considération plusieurs facteurs dont son matériau, sa superficie et la rigidité de son cadre.

Dans le cas de la Brillance BS6 qui fait l'objet de la vidéo ci-dessus, une anomalie rare est le sommet de la portière du conducteur qui s'éloigne fortement du toit. Pour garder l'habitacle au sec après ça, il faudra garer l'épave à l'abri de la pluie. :wink:
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Re: Industrie automobile : GM cherche à conserver Opel

Messagede Aiello le 09 Sep 2009, 08:35

RGS a écrit:
Aiello a écrit:Dans le cas de la Brillance BS6 qui fait l'objet de la vidéo ci-dessus, une anomalie rare est le sommet de la portière du conducteur qui s'éloigne fortement du toit. Pour garder l'habitacle au sec après ça, il faudra garer l'épave à l'abri de la pluie. :wink:


Zut, moi qui comptait acheter une épave de Brillance pour en faire un poulailler... :cry: :D
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Re: Industrie automobile : GM cherche à conserver Opel

Messagede f1pronostics le 09 Sep 2009, 08:47

Je me demande à quelle génération il faut remonter en arrière dans les voitures qui sont distribuées en france pour observer un comportement comme celui de la brillance ci-dessus.
Je me demande ce que vaudrait en comparaison, par exemple, ma voiture actuelle qui a 10ans.
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Re: Industrie automobile : GM cherche à conserver Opel

Messagede Cyril le 09 Sep 2009, 08:57

Ben, déjà, la tienne, en cas de choc, il y a tout se qui se trouve par terre qui est projeté sur les passagers :D
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Ouais_supère a écrit:Ce forum est dans un état...
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Re: Industrie automobile : GM cherche à conserver Opel

Messagede f1pronostics le 09 Sep 2009, 09:07

Cyril a écrit:Ben, déjà, la tienne, en cas de choc, il y a tout se qui se trouve par terre qui est projeté sur les passagers :D
C'est l'esprit full-stock: je touche jamais à rien :D
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Re: Industrie automobile : GM cherche à conserver Opel

Messagede Ren le 09 Sep 2009, 10:46

f1pronostics a écrit:Je me demande à quelle génération il faut remonter en arrière dans les voitures qui sont distribuées en france pour observer un comportement comme celui de la brillance ci-dessus.
Je me demande ce que vaudrait en comparaison, par exemple, ma voiture actuelle qui a 10ans.

En cas de frontal, tu es vivant et l'autre est mort.
Sa "brillance" absorbera une grande part de l'énergie cinétique... :oops:
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Re: Industrie automobile : GM cherche à conserver Opel

Messagede von Rauffenstein le 09 Sep 2009, 11:37

f1pronostics a écrit:Je me demande à quelle génération il faut remonter en arrière dans les voitures qui sont distribuées en france pour observer un comportement comme celui de la brillance ci-dessus.
Je me demande ce que vaudrait en comparaison, par exemple, ma voiture actuelle qui a 10ans.


Le fascisme au fait, c'était pas déjà l'histoire d'un mec en marche qui fascinait les foules avec son culte de la personnalité ?
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